SOS d'un souverainiste en détresse !

Pourquoi le projet d'un Québec souverain est-il en train de mourir ?

Tribune libre

Parce que certains politiciens souverainistes ont décidé de se disperser et donc de disparaître.
Moi-même simple citoyen, j'ai été tenté de partir et de rejoindre le mouvement de François Legault.
Mais j'ai décidé de me ressaisir et de rester dans ma famille politique celle qui a vu passer René Lévesque, Johnson, Parizeau, Bouchard, Landry, Boisclair et maintenant Marois.
Monsieur Aussant et Madame Lapointe, vous m'avez déçu ! Votre impatience contribue à repousser l'indépendance.
Monsieur Curzi, grand défenseur de la langue française, vous m'avez beaucoup déçu ! Pensez-vous que la loi 101 aurait été adoptée si Camille Laurin avait démissionné en 1975 ?
Madame Beaudoin, avec toute votre expérience, croyez-vous que c'est en partant que le PQ restera un instrument intègre au service des Québécois ?
Monsieur Charrette, on a tous des tentations mais ne valait-il pas mieux les dépasser et garder le cap ?
Heureusement Gilles Duceppe m'a rappelé à la raison. Merci à vous !
"Le peuple a tous les droits même celui de se tromper".
Je ne me tromperai pas et j'appelle tous les souverainistes à faire de même.


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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2011

    Le nationalisme québécois est en pleine forme et participe aux réafirmations nationalistes qui s'expriment partout sur la planète actuellement.
    C'est le PQ qui est à l'agonie, comme la pluspart des bipartismes en occident. Ces fausses démocraties n'en ont plus pour longtemps.

  • Serge Charbonneau Répondre

    26 juin 2011

    Mon premier message est absent le voici.
    C'est pourquoi mon second qui fut finalement le premier commence par «autre point»
    Voici donc un réenvoie de mon premier:
    -------
    Pourquoi le projet d’un Québec souverain est-il en train de mourir ?
    Parce que tout le monde le dit et on finit par le croire.
    Moi, je n'y crois pas.
    Je crois que tous les éléments sont là pour démontrer que nous avons le besoin urgent de déclarer le Pays.
    Je crois que nous avons tous les éléments pour démontrer à nos concitoyens que devenir «maîtres chez nous» serait la meilleure chose qui peut (et doit) nous arriver.
    Mais le pessimisme s'est répandu comme une traînée de poudre.
    Comme une minuscule goutte de pétrole, il a fait une immense tache d'huile.
    Les textes de la mort dans l'âme se suivent à la queue leu leu.
    Quelle inconscience et quel abandon.
    S'avouer vaincu sans avoir même levé le petit doigt.
    - On oublie Cap sur l'Indépendance,
    - On oublie que nous avons la chance d'avoir un gouvernement Harper,
    - On oublie que même avec un vote massif du Québec le gouvernement canadien est majoritaire.
    Tous les éléments sont là pour convaincre et au lieu de cela on pleure comme des imbéciles qui attendent un sauveur siégeant au parlement fédéral !
    Faut le faire !
    Parfois, la désolation m'envahit !
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Serge Charbonneau Répondre

    26 juin 2011

    Autre point, l'Indépendance ne se fera jamais par un seul groupe ou un seul parti.
    Tant que tous ceux qui veulent un Pays ne coopèrent pas ensemble pour cet objectif commun et se tirent chacun la couverture, jamais nous n'arriverons au Pays.
    Nous sommes nos propres ennemis.
    L'Indépendance se fera par tous les citoyens.
    Chaque parti, chaque groupe, chaque citoyen doit convaincre ses concitoyens de la nécessité du pays.
    Nous avons tous les éléments tout cuits dans le bec pour convaincre.
    Un gouvernement canadien extrême réactionnaire et militariste que voulez-vous de mieux ?
    Vous aimeriez mieux un autre parti nous offrant le beau risque ?
    Vous aimeriez un éternel beau risque et allez défendre les intérêts du Québec à Ottawa plutôt que de devenir «maîtres de notre Pays» ?
    Non, mais que le Bloc ne soit plus à Ottawa, en quoi cela est-il dramatique ?
    Vous vous attendez que le Canada travaille pour le Québec ?
    Pas moi.
    Il n'y a absolument rien à obtenir d'être à Ottawa (sauf quelques peanuts pour nous fermer la gueule et nous endormir dans notre confortable indifférence).
    C'est chez nous que le Pays doit se faire et non pas chez le voisin.
    Allez, que ces discours défaitistes cessent. Suffit ce braillage à n'en plus finir.
    Torrieux de torrieux.
    Think pozétive comme dirait Elvis Gratton !
    Pis les chicanes de partis sont toutes récupérées.
    On n’en manque pas une et hop ! On se rend rapidement à la conclusion fausse que c'est parce que l'Indépendance n'est plus importante.
    Curzi et Cie ont-ils démissionné parce qu'ils se détournent de l'option d'avoir un Pays ?
    Avons-nous voté NPD parce que l'option du Pays ne nous intéresse plus ?
    Voyons, pas du tout. On a voté NPD parce que le Bloc avait fait son temps et sa collaboration involontaire avec l'ennemi avait fait son temps.
    Il est temps de travailler chez nous, pas chez le voisin.
    Tous ces discours défaitistes commencent sérieusement à m'exaspérer. Vous le constatez, n'est-ce pas ?
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2011

    Merci pour ce texte courageux.Je suis tout à fait daccord avec vous et il faut du courage pour ne pas quitter le navire dans la tempête. Je crois moi aussi aux conseils de M Duceppe qui sait garder le cap et son esprit d'analyse malgré cette défaite subit dernièrement. Je reste parmi les fidèles et j'incite tous ceux qui croit au pays d'en faire autant! Merci M Durand

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2011

    Gardez le cap sur quoi? Le confédéralisme et l'attentisme de Pauline. Vous vous trompez, cher monsieur. Heureusement, il y a eu Duceppe pour ne pas vous en convaincre.
    NT

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2011

    M. Durand,
    Pour moi, il y a une chose qui importe, c’est de bien comprendre ce qui est écrit ou dit et là votre texte est aussi limpide que possible. Les démissionnaires se sont dispersés dans un brouillard que chacun essai de pelleter pour s’en sortir.
    Comme simple citoyen, la souveraineté est le défi de s’identifier, de définir nos projets de société, de semer l’espoir, de mettre en place les conditions pour que chacun puisse prendre sa place par son talent dans un pays nouveau.
    Comment Vous traduire ma blessure d’assister au refus des Québécois de se libérer d’un pays étranger ?
    Merci à Vous !

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2011

    Et vous, vous me décevez par votre naïveté.
    Le PQMarois ne va nulle part avec le Plan Marois et sa gouvernance provinciale déguisée en gouvernance dite souverainiste.
    Quelques chiffres qui devraient vous faire réfléchir.
    Taux de popularité de Pauline Marois : 15%
    Intentions de vote pour le PQMarois : entre 18% et 28% dépendant d'une alliance Legault-ADQ.
    Pas besoin d'un dictionnaire pour comprendre cela.
    On n'a pas besoin du PQ pour faire l'indépendance. Au contraire, le PQMarois est devenu un boulet.
    Pierre Cloutier

  • Gilles Lapointe Répondre

    26 juin 2011

    Cher monsieur Durand
    vous avez parfaitement raison
    soyons comme vous
    revenons à l'essentiel
    regroupons nous
    faisons la l'indépendance
    avec notre meilleure arme....
    Gilles Lapointe,St-Hyacinthe.