Remettre les retraités au travail

Claude Castonguay, une petite vite à la Charest.

Tribune libre

Remettons les retraités au travail,maintenant que l'écrasante majorité des régimes de retraite canadiens accusent un déficit de solvabilité.Cela signifie qu'ils sont incapables de faire face pleinement aux engagements
pris à l'endroit de leurs employés actifs ou retraités,
advenant une fermeture.Le promoteur du régime ne peut plus
rétablir à ses frais la pleine solvabilité,sauf s'il fait faillite.Les retraités encaissent une perte énorme.
Voilà pourquoi les employeurs demandent de retarder l'âge
de la retraite avec l'aide de puissants lobbyistes.
Pour les participants à un régime à cotisations déterminées
sur qui repose tout le risque lié à la performance des
marchés.
La crise financière a le dos très large, on oublie que les
employeurs(promoteurs) avaient négligé leurs obligations
et avaient obtenu 5 ans pour renflouer leur régime avant
la fameuse crise.
Une donnée fragile c'est le niveau des salaires,car toute hausse accordée augmente le coût des engagements du régime.
Plus de 90% des régimes canadiens sont encore insolvables.
Ils ont à peine réussi à obtenir 78% de leur solvabilité.
Voilà pourquoi Québec a adopté des mesures facilitant la
tâche aux employeurs pour leur permettre de traverser la
crise. C'est la loi no.1 en janvier 2009.
En ce qui concerne la Régie des Rentes du Québec,la cotisation de 9,9% du salaire admissible de l'employé
est payable moitié-moitié avec le patron soit 4,95% chacun.
Pour équilibrer le régime, les actuaires ont recommandé
un nouveau pourcentage de cotisation,soit 10,3%=5,15% chacun.
Le lobbyisme du Conseil du Patronat a refusé cette hausse
disant que les entreprises payent déjà trop cher.
Le gouv.de Jean Charest a cédé.Il va surement recommander
que l'âge de la retraite soit reporter à 66-67 ans
.
....Augmentation de la rente déguisée...
Allons-nous maintenir la retraite à 65 ans ?????


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2 commentaires

  • Gilles Lapointe Répondre

    18 janvier 2010

    @ Marcel Haché,
    Je suis très heureux que vous appréciez votre retraite d'ancien fonctionnaire.
    Je suis certain que vous comprenez combien sont mal pris les employés du
    privé qui ont vu leurs retraites diminuées parce que leur entreprise n'a pas
    respecté ses obligations et que le gouvernement a sans cesse cautionné.Ex.:
    AbitibiBowater,Nortel,et beaucoup d'autre bien connu...
    Les Castonguay et Hamad surfent sur le fait que les travailleurs étirent déjà
    l'heure de la retraite parce qu'ils n'ont pas suffisamment de revenu pour la prendre
    et que la fierté les éloigne du B.S.
    Les responsables sont incapables de faire respecter les obligations ou les arrangements
    et de laisser la liberté aux gens de décider par eux-mêmes.
    Je suis moi même retraité et heureux de l'être.
    N'ayant pas de fond de pension privé, j'ai dû m'organisé un certain capital.

  • Marcel Haché Répondre

    18 janvier 2010

    Merci pour vos explications.
    Mais spécifiquement concernant la R.R.Q., je vous prédis au Québec un immense désenchantement au cours des prochaines années.
    Tous les travailleurs qui n’y auront pas cotisé beaucoup, et sur une longue période, seront cruellement déçus, et se sentiront trahis par l’état québécois, bien plus encore que par les pertes de la Caisse de Dépôt, lorsqu’ils demanderont à être pensionnés. Ils seront nombreux et ne feront pas les liens. Ils seront silencieux.
    La loi de l’Aide Sociale a de l’avenir…
    Les nombreux Castonguay, les Hamad, les têteux des chambres de commerce et les spécialistes autoproclamés de la solidarité et des soupes populaires, qui n’en ont que pour la « catastrophe mensuelle »,qui du chèque de b.s., qui de la baisse, la fameuse baisse, le déficit tout prochain de main d’œuvre, celui du Québec---juste pour Nous !-- mais annoncé depuis l’an 2000, sont incapables de remarquer la réalité toute simple qui s’installe en grand : les gens retardent déjà la prise de retraite.
    Ou s’ils la prennent, c’est pour… travailler encore.
    Du « monde » comme Castonguay m’impatiente, qui se préoccupe bien davantage des systèmes que des gens qui vivent dedans. Cela ressemble pas mal aux québécois-et-aux-québécoises « des régions », du Québec profond, qui sortent, tous fiers et cons, réclamer plus d’immigration…
    La social-démocratie—sa réalité elle-même—pourrait et devrait être remise en question, politiquement, c’est-à-dire par l’électorat, et non pas seulement en catimini par les seuls bureaucrates. Celle des bureaucrates, la social-démocratie qu’ils nous imposent, la réalité imposée, et subie, est devenue une faillite à bien des égards.
    Et, pour ne rien remettre en question, politiquement, la gauche et la droite s’entendent et consentent à toutes les dérives. C’est à force d’être bloqué, très certainement, que le Québec finira par être une république de bananes. Mais c’est à force d’être intoxiquée par les lâches qui se disent souverainistes, mais qui se renient et Nous renient, que la parole des indépendantistes s’émiette depuis si longtemps.
    Bonne chance à vous, M. Lapointe. Bonne retraite peut-être.
    Marcel Haché
    Ancien fonctionnaire. Nouveau retraité. Qui ne travaille ni on ni under the radar… et qui y prend de plus en plus goût.