Radio-Canada ne respecte pas sa mission: «TIME OUT ça n’a pas de bon sens!»

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Il faut en finir avec la propagande multiculturaliste de l'État canadien


La télévision privée vit une crise sans précédent, et les règles en matière de télédiffusion actuelles désavantagent les diffuseurs privés, dont TVA qui a dû mettre à pied 68 employés mercredi, signe de la précarité de la situation.


Dans le cadre de sa chronique «Réveillez-vous», Richard Martineau a souligné à quel point la situation actuelle, et la transformation de l’industrie ne se passe pas à armes égales.


Radio-Canada ne respecte pas sa mission


Le radiodiffuseur public joue dans la cour des diffuseurs privés, alors qu’il devrait offrir une programmation complémentaire.


«Chaque année, le gouvernement donne 1 milliard 200 millions de dollars à Radio-Canada en leur disant qu’ils n’ont pas besoin de courir après les cotes d’écoute et de vendre de la publicité. Vous pouvez faire des émissions différentes : mais pas de quiz, pas de cuisine! Parlez d’actualité internationale, des émissions de fonds comme Second Regard : mais ils ont tiré la plogue là-dessus! Ils jouent dans les plates-bandes de la télévision privée. TIME OUT. Ça n’a pas de bon sens», dénonce-t-il.


La Société d’État devra repenser à sa mission, soutient-il.


«Radio-Canada doit informer la population canadienne sur ce qui se passe au Canada. Ce n’est pas ce qu’ils font! Il va falloir les ramener [sur le droit chemin]...»


Même le Globe and Mail, un journal à gauche s’est adressé à Radio-Canada en lui rappelant qu’il devait revenir à sa mission première.


«Duty free» pour Netflix


Le géant Netflix qui s’est approprié le marché canadien en l’envahissant sans payer de taxes est une véritable aberration selon le chroniqueur.


«Ça n’a aucun sens que les services comme Illico paient des taxes et des impôts et pas Netflix! C’est comme participer à une compétition sportive et que ton adversaire est dopé.»


Encore pire, la popularité du géant américain auprès des jeunes n’aide en rien la culture québécoise, qui est inexistante sur cette plateforme.


Martineau soutient que la nouvelle génération de jeunes Québécois, les «cord cutters», ceux qui ne veulent plus du câble, ne regardent que du contenu américain.


Il croit que l’argent des taxes que pourrait générer Netflix permettrait de mieux financer les diffuseurs privés et les producteurs, pour faire des productions québécoises : «pour notre culture!», plaide-t-il.


Si les règles de l’industrie ne changent pas, les médias traditionnels, LCN, existeront-ils dans 5 ans?


«Jouons à armes égales, et juste. Les mêmes règles pour tout le monde», conclut-il.