Que ceux et celles qui s'attaquent à Madame Marois sachent qu'ils font le jeu de nos ennemis

Tribune libre 2010

Que ceux et celles qui s'attaquent à Madame Marois sachent qu'ils font le jeu de nos ennemis.

Depuis longtemps, une propagande insidieuse s'acharne à la discréditer, lui enlever toute crédibilité, la démoniser, semer la pagaille au sein du Parti Québécois et dans tout le Québec, afin qu'elle soit rejetée d'office du pouvoir qui l'attend.

Les commandites, il reste encore beaucoup d'argent à dépenser et cet argent se dépense contre Madame Marois.

Elle est et de loin la plus compétente pour mener le Québec vers l'indépendance. Elle a bien appris ses principes de stratégie d'État: Appréciation rigoureuse du contexte et de la situation; détermination d'objectifs praticables; concentration et économie de l'effort et des moyens et surtout sécurité qui exige de ne pas inutilement exposer ses appréciations, ses objectifs et ses actes à venir.

Pour réussir un projet d'une si grande envergure, il ne faut pas s'exposer à la critique des ignorants et des insignifiants qui pullulent partout.

Le silence est nécessaire.

Dans d'autres domaines, voyez comment les initiatives québécoises ont réussi, comme par exemple nos entreprises, le Cirque du Soleil, nos initiatives à l'étranger. Guy Laliberté n'affiche pas à la face de tout le monde les projets sur lesquels il travaille. Il oeuvre dans le silence et place finalement tout le monde devant le fait accompli. C'est une application du principe de sécurité suivi du principe de surprise.

Car nous travaillons toujours dans l'adversité et entouré d'ennemis qui ne demandent pas mieux que nous voir prendre une fouille et rire de nous.

C'est ce que vous faites lorsque vous vous attaquez à Madame Marois et chercher à la faire parler pour la compromettre. Taisez-vous.

Madame Marois parlera lorsque le temps sera venu et se limitera à dire ce qu'il faut dire sans rien ajouter afin de ne pas s'exposer au danger mortel que représentent les morons qui vont détourner le sens de ses paroles et s'en faire une assiette pour détruire le Québec par la simple démoralisation d'une population déjà fragilisée par des attaques continuelles depuis longtemps.

Les adversaires veulent la faire parler pour la compromettre alors que justement, étant en position de force, et elle l'est réellement, ce n'est pas le temps de se compromettre par des discours à l'emporte-pièce qui feront le jeu de nos ennemis.

Elle a du vécu et de l'expérience et je la compare à la norvégienne Gro Harlem Bruntland, cette femme extraordinaire qui a su garder l'indépendance de la Norvège pendant la guerre froide, alors que les Américains auraient bien voulu y mettre les pieds et s'emparer du pétrole de la mer du Nord.

Qu'un pays de quatre millions d'habitants ait réussi à tenir tête à des ogres avides de tout prendre relève du prodige et de l'extrême habileté politique d'une femme instruite, déterminée et douée de jugement critique.

Non seulement nous devons éviter de la critiquer et de l'attaquer ; nous devons la protéger contre les attaques vicieuses qui seront transmises par les forces adverses du dehors, qui ont maintenant intérêt à se débarasser d'elle.

Elle est simplement trop lucide, trop déterminée, et trop compétente pour que nos ennemis, qui veulent déjà sa tête, la laissent devenir premier ministre du Québec et partant, chancelière de notre première chancellerie.

Qui l'attaque chez nous? Toujours la même sorte d'individus demi-instruits et demi-civilisés qui veulent voir de la magie, de la prestidigitation et des trucs de fakirs, alors que la politique souverainiste est extrêmement exigeante puisque de province, nous devenons un État avec la majuscule.

Ces critiqueux qui veulent tout tout de suite sont des tyrans et font le jeu de nos ennemis.

Ce n'est pas le temps d'attaquer notre future chancelière, loin de là. Il faut l'appuyer et la défendre. Elle a étudié Géopolitique et avenir du Québec car elle possède l'équipement intellectuel et mental pour en comprendre le sens, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Chez elle, chaque matin lorsqu'elle fait ses exerices dans son gymase, elle regarde la grande carte du Québec préparée par les soins de Léonce Naud, collègue géographe dont la compétence n'est pas à remettre en question.

Qu'elle soit riche, tant mieux pour elle. Il sera plus difficile sinon impossible de l'acheter et la faire marcher comme ce fut le cas pour tant d'autres politiciens au Québec, qui ont fini par faire le jeu de toutes les puissances qui ne veulent que nous soumettre. Son mari s'assure de la protéger financièrement afin qu'elle ne soit exposée à faire le jeu de personne.

Nous avons avec Pauline Marois la candidate nécessaire pour réaliser le plus grand de nos projets. Alors qu'on se taise et qu'on cesse de faire le jeu de nos ennemis qui s'inquiètent de la voir prendre le devant de la scène et se charger de faire franchir au Québec le pas décisif qu'il lui faut franchir dans les conditions actuelles et à venir.

Qu'on cesse de faire preuve à son égard de petitesse, de bassesse, d'outrecuidance et d'esprit chagrin, quand ce n'est pas de la malice et de la méchanceté.

Nous devons l'appuyer de toutes nos forces, par l'acquisition des compétences nécessaires à la prise en charge du Québec en tant qu'État. Le temps de la province d'empire inféodée à un pouvoir centralisateur, unitaire et arbitraire est terminé.

Il y a du travail à faire et ce travail, elle ne peut le faire seule. Alors qu'on cesse de regarder en arrière et qu'on regarde à maintenant et avant.

C'est la première règle à suivre en stratégie d'État. C'est la condition sine qua non pour apprécier rigoureusement et objectivement le contexte et les situations actuelles qui en résultent afin de déterminer clairement nos objectifs à venir.

De peuple enfant, il n'est pas facile de devenir un peuple adulte, lucide et déterminé mais il faut le faire.

JRMS

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René Marcel Sauvé217 articles

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J. René Marcel Sauvé, géographe spécialisé en géopolitique et en polémologie, a fait ses études de base à l’institut de géographie de l’Université de Montréal. En même temps, il entreprit dans l’armée canadienne une carrière de 28 ans qui le conduisit en Europe, en Afrique occidentale et au Moyen-Orient. Poursuivant études et carrière, il s’inscrivit au département d’histoire de l’Université de Londres et fit des études au Collège Métropolitain de Saint-Albans. Il fréquenta aussi l’Université de Vienne et le Geschwitzer Scholl Institut Für Politische Wissenschaft à Munich. Il est l'auteur de [{Géopolitique et avenir du Québec et Québec, carrefour des empires}->http://www.quebeclibre.net/spip.php?article248].





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15 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 octobre 2010

    Nous avons été SUJETS, nous serons VERBES.
    Nous serons les sujets de notre verbe.
    (L’appel citoyen du 20 mai 2010)
    J’aime cette phrase de l’Appel citoyen que je viens de signer !
    Monsieur Sauvé, je me réjouis de l’exposé de votre opinion sur Pauline Marois. Du cran masculin !
    Je veux maintenant réagir un peu aux commentaires qui ont suivi l’exposé de la mienne, mon opinion, dans "Pauline Marois, une femme de principes et d’obstination".
    D’abord, j’ai été touchée de voir que les premières réactions sont venues de certaines femmes actives sur Vigile et qu’elles étaient favorables à Madame Marois. Ça me conforte ! Je ne suis pas autrement surprise de l'opinions de certains hommes.
    Je veux ensuite rassurer M. Le Hir: je ne me laisse pas « défriser » si facilement. J’ai les boucles plutôt permanentes !... Mais, M. Le Hir, lorsque vous vous situez comme un « messager » sur lequel vous demandez de ne pas tirer, - c’est plutôt confortable comme position car l’imputabilité est alors réduite - il vient d’où le « message » que vous portez ? Vous êtes le messager de qui ?
    Et je me permet un ajout à mon appréciation de Mme Marois, qui m’est inspiré par les derniers évènements : j’ai bien aimé sa réaction à la naissance annoncée de Forces-Québec – ou « whatever » - : un beau détachement et une belle sérénité dans l’excitation générale ! Quel contraste avec la jouissance anticipée de Nathalie Normandeau qui se permettait un jugement téméraire : « Dure semaine pour Pauline Marois » alors que c’était elle qui semblait la plus « maganée » par les errements et les lapsus de son chef « tefflon ». Je seconde ceux/celles qui le reconnaissent: elle fait belle figure Mme Marois. De plus en plus!
    Nicole Hébert

  • Marcel Haché Répondre

    5 octobre 2010

    Mme Marois est la plus expérimentée de tous les parlementaires de l’Assemblée Nationale. Tous partis confondus d’ailleurs.
    Mme Marois n’est pas incendiaire. Ce n’est pas une passionaria de la Cause. Tout le monde ne peut pas être P. Falardeau.
    J’ai beaucoup aimé Falardeau—une crisse de drive, à mon goût-- mais je n’ai jamais cru qu’il aurait pu être « consensuel », ni qu’élu lui-même aux plus grands honneurs, il aurait pu représenter la Nation.
    Mme Marois n’aspire pas seulement à la chefferie péquiste, elle y est déjà. Elle aspire à bon droit aux plus grands honneurs. C’pas pareil !
    Nous avons eu tant de grands représentants indépendantistes qui ont tout dénoncé et tout réclamé, mais rien obtenu, allez savoir si celle qui ne promet rien (aux indépendantistes) ne sera pas celle qui obtiendra le plus. La plus grande fidélité, ainsi que la plus grande humilité, peuvent très bien s’accommoder des plus grandes ambitions.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 octobre 2010

    Que ceux et celles qui s'attaquent à faire à Madame Marois s'achent qu'ils font le jeu de nos ennemis
    5 octobre 2010 par le militant 53 ex # 10034 du RIN
    Je prends acte de ce que Monsieur Sauvé vient de nous enseigner. Se taire au lieu de placotter toutes sortes de raisons qui ne servent à la fin que l'affaire des fédéralistes
    Au lieu de cela, j'ai copié son texte et je le distribue
    en disant aux amis de la Souverainté, SILENCE quand on sait qu'il est libéral. Et ça porte déjà des fruits.
    fini de faire rire de nous autres.
    Je préfère Falardeau qui dit si tu te bât avec moé t'é mon frère Salut!

  • Archives de Vigile Répondre

    4 octobre 2010

    Monsieur Sauvé,
    Je ne sais pas si vous lirez ce commentaire, néanmoins, je tenais à commenter votre propos d'une manière critique, mais non moins modérée.
    D'abord, je veux vous dire que je ne crois pas être sous-éduqué. En effet, je possède deux DECs complétés (sciences humaines + arts lettre, cinéma) en plus d'un BACC en Administration des affaires (moyenne de A- avec un effort modéré). De plus, je suis présentement en train de compléter un diplôme de 2e cycle universitaire en administration internationale (grâce à vous, en passant).
    Cela dit, je crois que les gens qui critiquent Pauline Marois expriment une émotion légitime et fondée. Certes, beaucoup de ces gens expriment leur insatisfaction de la façon la plus simple possible (en s'attaquant à la figure de chef), cependant, ils sont dans leur droit de se sentir lésés (je sais que vous comprennez pourquoi ils se sentent lésés).
    Maintenant, je n'ai pas l'intention d'exposer l'ensemble de ma réflexion, mais sachez seulement que nous sommes plusieurs à avoir conclu que le Parti québécois, peu importe le chef, ne fait plus parti de l'équation qui doit guider l'action des nationalistes.
    Comprenez-moi bien, il n'est pas question de chercher à faire changer quoique ce soit au PQ ou d'attaquer ses structures ou son chef, il faut seulement ignorer ce parti qui appartient au passé (et qui, sans le savoir, aide le statu quo). En somme, il faut recommencer à bâtir le mouvement nationaliste avec de nouvelles bases.
    Aussi, nous avons eu de vibrantes manifestations que Pauline Marois ne comprend pas ce qu'est la stratégie d'État et ce qu'est le sens de l'État (Cela dit, je pense que si Pauline Marois gagne son vote de confiance, cela sera bénéfique pour le Québec à long terme).
    Certes, j'admet qu'il se peut que la situation change, mais cela serait une surprise. Cela dit, si vous le désirez, je vous exposerai mon argumentaire et mon analyse stratégique la prochaine fois que nous nous verrons.
    Merci.
    Paolo Zambito

  • Archives de Vigile Répondre

    4 octobre 2010

    René Marcel Sauvé a tout faux. Ce ne sont pas ceux qui s'attaquent à Marois qui nuisent à la cause, mais plutôt l'exact contraire: ce sont ceux qui appuient Marois qui nuisent à la cause.
    Marois n'est pas aimée de la population et représente une vieille génération ayant peur de faire des gestes de rupture pour améliorer notre sort commun.
    Appuyer Marois, c'est appuyer cela: le statu quo.
    M. Sauvé est peut-être bien bon pour faire de la géographie, mais il devrait se joindre à ceux qui critiquent vertement Marois et qui aimeraient la voir quitter au plus vite afin de pouvoir la remplacer par plus compétent.

  • Michel Laurence Répondre

    4 octobre 2010

    Monsieur Sauvé,
    J’ai bien mes petits et gros griefs à l’égard du PQ, mais je les garde pour moi. Je n’irai pas jusqu’à affirmer, comme vous le faites, que le PQ se prépare, qu’il faut lui faire confiance, que le PQ n’a pas à étaler sa stratégie publiquement. La confiance est une denrée périssable et depuis 40 ans, je crois que nous avons dépassé la date de péremption depuis longtemps.
    Cependant, je ne verse pas dans le dénigrement (plus beau que « bashing »)du PQ. Je l’ai déjà écrit, le PQ est le meilleur outil que nous avons pour faire l’indépendance, en ce sens que c’est notre meilleur outil politique, le plus enraciné, le plus développé. Mais il ne faut pas se croiser les bras et lui faire confiance. Le PQ n’avancera que si nous le poussons à le faire.
    Le véritable pouvoir appartient au peuple québécois. 2 308 360 Québécois se sont fait voler leur pays en 1995. C’est avec eux qu’il faut travailler, raviver leur flamme et particulièrement celle des indépendantistes, des souverainistes et des souverainistes mous; c’est le peuple québécois mobilisé qui réussira à forcer l’Assemblée nationale à déclarer l’indépendance de l’État du Québec.
    Nous n’avons nul besoin de gérants d’estrade. Qu’on laisse cette fonction stérile aux amateurs de sport professionnel.
    Raviver cette flamme, c’est la mission que s’est donnée le R.I.N.
    Notre avenir collectif repose beaucoup plus entre les mains des mouvements citoyens indépendantistes qu’entre les mains des partis politiques; depuis quand a-t-on vu un outil agir de sa propre volonté ?
    http://bit.ly/99MMPL

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    Une chose est certaine, plus le temps passe, madame Marois sait s'entourer de gens qualifiés dans les médias pour représenter le point de vue des souverainistes. Alors que John James Charest est entrain de brûler la vice-première ministre Nathalie Normandeau, dans des prises de position libérales indéfendables.

  • Laurent Desbois Répondre

    3 octobre 2010

    «Moé, le monde, j’veux pas savoir d’où ils viennent, j’veux savoir où ils vont. Le monde, ils peuvent être blancs, jaunes, noirs, mauves, bleus avec des pitons jaune-orange : j’m’en câlice. S’ils veulent se battre avec moé, c’est mes frères!»
    Pierre Falardeau

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    @Sylvain Racine
    C'est le PLQ (qui n'est que le PF(édéraliste)Q!) et l'ADQ (et son populisme d'extrême droite naîf) qui devraient disparaître, dans le meilleur des mondes démocratiques, pour faire toute la place à QS, vrai parti de gauche centriste et laisser le PQ prendre le haut du pavé comme principal parti-pivot.
    Je prie pour le bon sens de la vision chez les électeurs québécois!
    P.S. Au pire, le PFQ resterait un petit tiers parti représentant les seuls intérêts combinés des anglos et des allos anglicisés...

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    "A propos de madame Marois, vous affirmez avec raison que la fortune de son mari peut lui assurer son autonomie financière et sa liberté d’action."(Robert Barberis-Gervais)
    Ahhh... C'était donc ça le plan secret !
    S'enrichir des deniers publiques avec les fédéralistes pendant 40 ans pour s'assurer son autonomie financière et faire l'indépendance nationale.
    Génial.
    J'espère qu'ils vont vendre le château bientôt !

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    Bonjour M.Sauvé
    La différence entre John James Charest et Pauline Marois, c'est qu'au parti libéral, l'opposition est étouffée dans l'oeuf; les récalcitrants se taisent ou s'en vont sans faire d'histoire.
    Au parti québécois, les sous-branches contestataires prolifèrent ; il y a les purs et durs, le SPQ libre émondé, les radicaux ayant quitté le navire sans trop s'en éloigner, ect..., ce qui donne aux fédéralistes des arguments hélas trop facile à utiliser ou sinon, ils n'ont qu'à observer notre sabordage suicidaire beaucoup plus efficace.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010


    Merci infiniment de l'avoir si bien dit.
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    M. Sauvé, salutations.
    J'ai sous les yeux votre livre: Géopolitique et avenir du Québec. Le Chapitre 9 s'intitule: Les principes permanents de l'action.
    Il est bon que vous interveniez pour en faire l'application concrète dans la réalité politique qui est la nôtre.
    A propos de madame Marois, vous affirmez avec raison que la fortune de son mari peut lui assurer son autonomie financière et sa liberté d'action. Mais c'est une arme à deux tranchants.
    Vous n'êtes pas sans savoir qu'on s'est déjà servi (c'est le dernier souvenir que j'ai gardé de Claude Béchard, qu'il repose en paix) et qu'on se servira encore de Claude Blanchet et des moyens qu'il a pris pour s'enrichir pour attaquer Madame Marois.
    Claude Blanchet est devenu riche en jouant le jeu du capitalisme, en faisant des investissements rentables dans l'immeuble (real estate) et dans des compagnies à l'école de Robert Campeau et en s'associant à beaucoup de fédéralistes (Charles Sirois, par exemple) nombreux dans le monde des affaires. Certains ont soutenu que ces liens d'affaires avec des fédéralistes pourraient affaiblir la volonté indépendantiste de Madame Marois.
    J'espère que non. Claude Blanchet, c'est Claude Blanchet; Pauline Marois, c'est Pauline Marois.
    Comme je ne tiens pas à faire le jeu de nos adversaires, je suis prêt à donner la chance au coureur et à faire confiance à Pauline Marois, à son équipe de députés dont celui de Marie-Victorin où j'habite, Bernard Drainville, aux membres du Parti québécois et à toutes les bonnes volontés indépendantistes qui oeuvrent dans la société civile. Comme le pouvoir est à portée de main, je souhaite que des personnalités se joignent à l'équipe et se portent candidats aux prochaines élections.Et j'espère que certaines vedettes comme Legault et Facal poussées par Lucien Bouchard (qui a soif de vengeance contre le Parti québécois) ne pousseront point l'irresponsabilité jusqu'à fonder un nouveau parti de droite qui, par la division du vote, maintiendra les libéraux au pouvoir. (Voir Michel David dans Le Devoir de samedi: "Le cauchemar")
    Quant à ceux qui rejettent Pauline Marois, ils me font penser à cette parole des Evangiles sur les faux prophètes:
    Mt 7:15-" Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans sont des loups rapaces."(Mathieu 7:15)
    A Nicole Hébert: on s'était ennuyé de vous. Merci pour votre beau portrait de Pauline Marois qui est complémentaire au plaidoyer de René Marcel Sauvé.
    Robert Barberis-Gervais, Marie-Victorin,dimanche 3 octobre 2010

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    Wow. Guy Laliberté travail en secret à donner un coup de pouce au mouvement indépendantiste ? Ou peut-être un musée au centre de Montréal qui mettrait en valeur la nation québécoise ?
    Ce n'est pas plutôt le manque d'eau en Afrique qui le préoccupe ?
    On ne l'a jamais entendu remercier ou mentionner René Lévesque pour le million sans lequel le Cirque du Soleil n'existerait même pas.
    Mais de quel plan ou projet, quelle institution pour l'indépendance nationale, dans laquelle nos riches Québécois nationalistes investissent-ils fièrement, M. Sauvé ?
    Vous savez très bien autant que moi que tous les mouvements de libération nationale dans le monde ont mis sur pied de telles institutions et fondations et que les patriotes fortunés les ont financés afin que ces mouvements possèdent leurs médias, mettent en branle leurs campagnes de financement et recrutement ainsi que d'influence sur l'opinion publique. Un parti ne suffit pas.
    Il n'y a rien de tel au Québec. Sont où les patriotes fortunés du Québec ?
    Les commandites ne sont que d'un seul côté, M. Sauvé. Il ne se prépare des plans que de ce côté.
    Laliberté ? Sa nation est à Toronto et à New York et ses amis aux Émirats Unis. S'il investi ici ce sera pour une mosquée à Montréal.
    Si Marois et Landry avaient été des nationalistes ils n'auraient jamais accepté la proposition de ce MUCH à Montréal. Il n'y a pas un nationaliste québécois qui aurait accepté ça.
    Les Québécois ne sont pas dupes.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2010

    Je sens que ça fait la file en avant de la porte du parti des Lulus.
    Le PQ va disparaître, ça c'est certain. L'ironie est que ceux qui prennent la défense de madame Marois, qui accuse tout le monde de faire du "marois bashing" (alors que pour la grande majorité il s'agit de critiques constructives et de constatations réalistes) sont probablement les mêmes qui ont mangé d'autres chefs avant. Là, parce que c'est leur "cheffe", ils accusent à droite et à gauche les gens de faire du supposé "marois bashing".
    Enfin, quand le parti des Lulus va arriver, le PQ va disparaître. C'est Québec solidaire et la gauche qui seront les grands gagnants.
    Mais ça, on dirait que les gens ne comprennent pas ça.
    Je me trompe peut-être... Je l'espère pour les membres du PQ.