PQ - rétablir la confiance

Pacte électoral - gauche et souverainiste

Avant ou après les élections ?
Avec ou sans Marois ?

PQ - rétablir la confiance



En cette période d’ébullition dans le camp souverainiste, je propose une solution de compromis rassembleuse comportant deux volets simultanés :
A.- Gouvernance souverainiste par l’aile parlementaire du PQ et
B.- Application de la proposition Crémazie par un Regroupement Bloc-PQ pour parachever les études sur la souveraineté, préciser les projets et en assurer la diffusion dans le public, et préparer ainsi la réalisation de la souveraineté, de façon à ce qu’au moment où se tiendrait le référendum, les Québécoises et les Québécois sachent ce qu’implique la souveraineté.
On occuperait alors tout l’horizon temporel : court terme électoral, moyen et long terme national. Il y a assez de membres dans le parti pour pouvoir agir sur ces deux fronts en même temps.
Ce compromis pourrait peut-être ramener les démissionnaires et les déçus au bercail, et redonner espoir au peuple québécois. - Raymond Saint-Arnaud, "Résilience"

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"Un coup de poing sur la table péquiste - Il existe toutefois une autre manière de voir les événements actuels. De fait, pour plusieurs souverainistes déçus, cette crise est d'une autre nature. Ils la vivent surtout comme un grand coup de poing sur la table péquiste. Un moment de vérité.
Pour reprendre ce terme remis à l'ordre du jour par Jack Layton, leur "espoir" est que de la division actuelle et des échanges aux allures ésotériques pour les non-initiés, émergeront un jour une clarté et une détermination nettement plus marquées dans le projet d'indépendance que celles défendues par le PQ depuis 1996. Que ce soit en créant un nouveau parti ou en réinvestissant le PQ après la prochaine élection. S'il en reste quelque chose.
C'est évidemment un sacré coup de dés. Un pari presque impossible alors que les Québécois sont de plus en plus nombreux à penser que la souveraineté ne se fera jamais. Même parmi ceux qui la souhaitent...
Or, le fait est que l'espoir de renverser un jour cette tendance est ce qui anime avant tout plusieurs qui, dans le mouvement souverainiste élargi, jeunes et moins jeunes, sont dorénavant les "tuteurs" politiques du PQ et de Mme Marois... "
Josée Legault, 31 août 2011

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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2011

    Alors pourquoi chercher à mettre le PQ au pouvoir s'il ne peut l'utiliser pour promouvoir la politique nationaliste de la majorité qui l'a élu ?
    Quoi, une fois au pouvoir il doit agir en marge du pouvoir pour affirmer la politique des électeurs gagnants ?!
    C'est quoi ce non-sens ?
    Il va donner des études à faire sur la souveraineté au CSQ ? Comme il fait maintenant ? Wow!
    Ça va faire les études pi les interminables thèses sur le comment convaincre le monde pi sur les stratégies.
    C'est pourtant pas sorcier ! On veut un parti qui formera un gouvernement nationaliste. C'est à dire qu'il mettra toutes nos institutions au service de l'identité nationale québécoise que ce soit en culture, langue, histoire et économie.
    Nous voulons des drapeaux québécois dans chaque classe, des cours d'histoire approfondis, des célébrations nationales enlevantes, des musées, une télévision nationale avec service de nouvelles nationales, le démentellement des monopoles médiatiques fédéralistes et le remplacement des chaires fédéralistes dans nos universités par des chaires québécoises, la langue française première langue POUR TOUS et OBLIGATOIRE, etc... etc...
    La liste est bien assez longue ! Pas besoin d'un comité ou commission pour en chercher !
    Ça va tu finir enfin, le brettage ?