PQ : La pression augmente

Le PQ peut-il encore redevenir souverainiste?

PQ - XVIe congrès avril 2011


Je ne sais pas si François Legault et cie accoucheront d'un parti politique. Mais si cela se produit, je doute fort qu'il s'agisse d'une réelle coalition; les vrais adversaires de l'indépendance resteront au Quebec Liberal Party, parce que, pour The Gazette et un certain électorat, on n'est jamais trop porteur d'odeurs de scandale quand il s'agit de défendre le régime, et ni péquistes, ni ex-péquistes ne sauraient être dignes de confiance.

S'il reste des souverainistes ou indépendantistes actifs au PQ, qui pensent que ce parti est le meilleur moyen d'atteindre l'objectif -- Bernard Landry en est un, mais on n'entend pas la relève -- il est évident que pour eux, le temps presse grandement. Chaque minute qui passe dans le flou que l'on connaît, augmente les chances que des souverainistes désengagés de centre-centre-droit viennent rivaliser avec les souverainistes désengagés de centre-centre gauche, ce qui pourrait déclencher une glissade potentiellement finale pour le parti qui fut autrefois le phare du souverainisme. Je sais, je sais, des gens du PQ et leurs supporteurs ne m'aiment pas beaucoup chaque fois que je les dépeins ainsi, mais, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, je n'arrive pas à croire qu'on puisse se mettre à gagner des référendums sur la souveraineté après des années d'intendance provinciale les deux pieds dans le trou et sans mandat formel préalable.

La question que les souverainistes doivent se poser, cependant, est la suivante : Le PQ, dans sa forme actuelle, peut-il encore redevenir souverainiste, au vrai sens du terme ? Il y a de ces virages, en politique, qui ne se négocient pas si facilement.

En attendant la réponse, voici quelques données propres à nourrir la réflexion, en particulier de ceux qui pensent qu'un engagement souverainiste concret ne serait pas politiquement rentable :

D'abord, notons que la souveraineté est, en ce moment, exactement au même point dans les sondages qu'avant le référendum de 1995. Sauf que contrairement à cette époque, nous sommes dans la situation jamais vue où nous avons derrière nous vingt ans d'appui souverainiste constant, oscillant entre quarante et près de cinquante pour cent.

Vingt ans ! Vous rendez-vous compte ? La moyenne des appuis au OUI dans quatre-vingt-quatre sondages de la firme Léger, seulement depuis 1995, se chiffre à un peu plus de 46%. En 2009, elle est de 43%, et le seul sondage Léger disponible en 2010, au moment ou Lucien Bouchard disait qu'il fallait passer à autre chose, donne 42%, pendant qu'un CROP de ce mois-ci -- cette firme présente avec constance des appuis de quelques points plus bas au OUI -- montre aussi 42%, ce qui peut facilement équivaloir à 45%, 46% ou 47% chez Léger.

Ce que cela traduit, c'est que la viabilité et le caractère souhaitable de l'indépendance sont maintenant des sentiments ancrés dans la culture québécoise comme jamais auparavant, qui se perpétuent même en dehors des périodes d'effervescence.

Il faut aussi constater que le discours de la peur, spécialité historique de nos adversaires, est complètement tombé en désuétude. On ne l'entend tout simplement plus depuis plusieurs années.

De plus, ceux qu'on dit " fédéralistes " n'ont plus aucune passion, plus de personnalité, sont marqués par les scandales et pris pour vendre un statu quo lourdement incrusté, rejeté par une majorité considérable de Québécois. Peut-on seulement imaginer Harper, Ignatieff ou un libéral du Québec accablé de persistantes apparences de trafic d'influence et de financement douteux, en train de nous vendre ce Canada plus distant et divergent que jamais ? Pendant qu'il y a encore dans le mouvement indépendantiste des joueurs respectés et même, populaires ?

Qu'est-ce qui est utopique : Faire indéfiniment de l'éreintante intendance provinciale en pensant réaliser l'indépendance plus tard mais dans un même élan, ou entreprendre dès maintenant une véritable démarche indépendantiste ?




Nic Payne
Montréal


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19 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2010


    Monsieur Rhéaume, en tout respect, ce qui n'est pas clair, c'est que vous dites défendre la souveraineté en blâmant ceux qui hésitent à appuyer un parti dont vous ne voulez pas me dire en quoi il est souverainiste. Je le répète, mes questions étaient sincères.
    S'il m'apparaît que le PQ ne montre aucune intention indépendantiste et qu'il est encore temps de changer les choses, pourquoi ne me dites-vous pas où nous sommes en désaccord ?

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2010

    Actuellement ce sont les souverainistes qui bloquent la souveraineté. Additionner les votes du PQ. QS, PI et autres, vous arrivez à près de 55% des Québécois. Tout le reste est de la bouillie pour les chats.
    Jusqu à maintenant, nos adversaires étaient des fédéralistes. Ce n est plus le cas.
    Ce sont les souverainistes qui empêchent la souveraineté de se faire. J ajuste mon action en fonction de cette nouvelle donne ! Est-ce assez clair ?

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2010

    Monsieur Rhéaume,
    Il faut tout de même préciser que nous ne sommes pas à critiquer un parti politique pour des nuances stratégiques, ou la couleur du logo.
    Il s'agit simplement de constater ce que nous avons au menu, et de voir si cela convient un tant soit peu à nos attentes respectives, celles que nous jugeons réalistes.
    Dans cette perspective, je me permets de vous poser deux questions, en toute sincérité, je tiens à le préciser :
    Pensez-vous que le contexte autorise une proposition politique de réalisation de l'indépendance ?
    Deuxièmement, quelle est, à vos yeux, la nature actuelle de la proposition péquiste, c'est-à-dire, comment la voyez-vous se déployer advenant la prise du pouvoir, quel scénario imaginez-vous ?
    N.P

  • Jacques Côté Répondre

    25 octobre 2010

    Alors que le Canada est invendable, non renouvelable et que les fédéralistes ont perdu toute crédibilité, je ne comprends pas qu'il puisse y avoir des péquistes vire-capot prêts à jouer le jeu du fédéralisme. Toutes les formules ont été essayées sauf la vraie solution: l'indépendance. Les sondages sont encourageants et ils devraient suffire à relancer l'espoir d'autant plus que les libéraux sont au bout du rouleau.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2010

    J'ajoute que je suis aussi très d'accord avec Mme Lapointe qui demande que la démarche vers le pays soit quelque peu précisé.
    Toutefois, on n a pas à dire à Ottawa notre stratégie (que ses agents, qui sont partout dans nos groupes et sites internet, les informent...).
    Nous prendrons le meilleur chemin, le plus court, et ce, dans le meilleur respect des règles de l'ONU et en consultant des observateurs étrangers.
    La diplomatie québécoise, devra être être ambassadrice de la volonté nationale. Donc l y a des changements de personnel qui s impose et tout.
    Nous sommes en octobre et le vote est en avril. Les membres vont se réunir à l abri des gérants d estrade et ils vont débattre, comme seuls ils savent le faire et ensuite ils trancheront. Le rôle de la Chef sera de rallier tous les courants qui se seront exprimés dans les instances et ajuster la lettre des documents soumis au consensus qui se seront dégagés des instances et qui recueillent l assentiment des congressistes. C'est ainsi que cela fonctionne.
    Moi jme souviens quand Claude Charron et d'autres qui demandaient ;a tête de monsieurt Lévesque. C'était peu avant le 15 nov 1976. Cela l a fait aimer davantage du peuple... J'ai été permanent de la Région Montréal-Centre du PQ, je sais de quoi je parle. Monsieur a été combattu pendant des années et des années. C,est ainsi. Chez les libéraux tout se règle avec de l argent, pas chez nous.
    Si 50& plus un des électeurs votaient pour un pari membre d une coalition électorale et parlementaire, cela faciliterait les choses. Faut une carte d'électeur aussi sinon y vont défaire l indépendance aux prochaines élections suivant notre victoire. Faut penses à tout et se faire confiance car la guerre sera terrible.
    On a affaire à des bandits, faut pas l oublier. Le Canada c est la mafia !

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2010

    Lucien Bouchard a fait sortir le vote en 1995. Si Parizeau l a nommé négociateur en chef, ce n est pas pour rien. Faut rester honnête ds nos analyses.
    Je suis convaincu que le moment venu, nous serons très heureux de le voir monter sur les estrades appuyant la souveraineté. Et plu l indépendance approchera plus nous serons surpris des appuis. Ebn 1995, il y a eu des sénateurs, des ex lieutenant gouverneur qui ont rejoint le OUI.
    Nous avons besoin de tout le monde pour faire le pays. Du plus radical au plus mou et vice-versa !
    Il y a pire que de se diviser, c est sde e manquer de respect les uns et les autres ou encore d agir comme les enfants qui ne cessent de dire ''Mon père est plus fort que le tien''
    Il n y a pas de degré chez les souverainistes. Ils sont aussi que divers. Il y a autant de raisons de faire l'indépendance qu il y a de Québécois et chacun d entre nous décuple ses motivations nationales au fur et à mesure que le temps passe.
    Il y a plusieurs demeures dans la maison indépenantiste québécoise et il est bien qu il en soit ainsi. Habermas et John Rawls, spécialiste de l échange stratégique disent bien que le 1er geste à poser quand on veut se coaliser c est de reconnaître la légitimité des autres point de vue ainsi que de leurs intérêts propres.
    Relisons tous l histoire de la Résistance française... Il a fallu un Jean Moulin.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2010

    Moi je suis trè satisfait de Pauline Marois. Jamais, je le répète, jamais un Chef du PQ n a autant parlé de souveraineté dans ses discours.
    Elle est très éloquente et très déterminée. S il y avait élections générales, le PQ serait élu. Il y a combien d'années que cela n est pas arrivé ?
    Je respecte tous les indépendantistes, j ai des camarades dans tous les partis et groupes souverainistes. Moi je suis redevenu péquiste. Je reprends ma carte de membre comme en 1968 alors que j étais le plus jeune délégué au congrès de fondation MSA-RN.
    J'espère que les souverainistes trouveront le moyen d' additonner leurs votes au lieu de les diviser...
    Jamais nous n avons été si près du but depuis le référendum volé de 1995.
    Il serait stupide que nos divisions internes nous bloquent le chemin vers la souveraineté...

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2010

    @ Gébé Tremblay
    Entièrement d'accord avec le commentaire que vous venez d'émettre! Tu le coupes ou tu ne le coupes pas le cordon ombilical avec la mère fédérale!!! Plus flou et "straight" que le PQ, tu en meurs! Les Américains ont un proverbe que j'aime beaucoup, c'est celui-ci: "NICE GUYS ALWAYS FINISH LAST!" Traduction: "LES BONS GARS FINISSENT TOUJOURS DERNIERS!". Il m'a fait plaisir.
    André Gignac patriote

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2010


    Du reste, M.Marquis, si on fait l'hypothèse que M.Bouchard a permis d'empêcher une glissade et/ou de consolider la position du OUI, ça ne veut pas dire que les Québécois ne savaient pas pour quoi ils votaient.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2010


    M.Marquis, l'examen de vingt-trois sondages de cette période ne permet pas de démontrer objectivement ce que vous laissez entendre. Il y a une progression du OUI de 3% entre le début officiel et la fin de la campagne de 1995, et l'ascension commence deux semaines avant la nomination de Lucien Bouchard.
    Au début de la campagne de trente jours, Léger montrait un score de 46,6% pour le OUI. Trois semaines plus tôt, CROP donnait 50,8%. Il est vrai qu'il y a eu un creux d'environ douze jours entre ces deux moments, à 41,5% chez SOM( 42% chez Compass, 42,5% chez CROP ) et non pas 40% comme vous dites.
    Le seul 55% que j'arrive à repérer, c'est plusieurs mois auparavant, en décembre 1994.
    N.P.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 octobre 2010

    La question qui se pose est celle-çi:Au référendum de 1980, est-ce que le peuple a voté pour un pays ou pour Lucien Bouchard? Au référendum de 1980, le vote féminin à nettement été inférieur au vote masculin. En 1995, le OUI stagnait à 40%, et quant ''Saint Lucien''à embarqué dans le camp du OUI, les sondages ont montés jusqu'a 55%, et le vote à été de près de 50%.Alors tiré vos propres conclusions.
    Est-ce que l'intendence provinciale est si éreintante que cela? En tout cas elle n'est pas appauvrissante pour ceux qui la font.

  • Nicole Hébert Répondre

    24 octobre 2010

    M. Desgagné,
    je suis évidemment en total désaccord avec vous quant à votre appréciation au sujet de la chefferie du PQ. J'ai déjà appuyé Bernard LANDRY, je ne le ferais plus. Et je suis loin d'être la seule; de plus, je trouve sa position plutôt "cheap" - ne serait-ce que son envieux silence - à l'endroit d'une politicienne à qui il faisait assez confiance pour lui confier les ministères qu'il lui a remis entre les mains! Et ce, après l'avoir connue pendant des lunes et des lunes; il ne misait pas sur un coursier inconnu, il avait eu tout son temps pour évaluer sa valeur! Maintenant, il a passé son tour! Et ce n'est pas Pauline Marois qui lui a joué dans les pattes lors du Congrés où il a tiré sa révérence à tort, mais bien Legault. Elle jouait franc jeu, pas ce dernier.Et quelqu'un qui ne joue pas franc jeu, Monsieur, il aurait beau avoir tout le charisme... - je me demande d'ailleurs, de quel charisme on parle à son sujet!... Quant à Gilles Duceppe, il est parfait là-bas et il a les coudées franches. Il ne faut pas croire que c'est lui qui attire les votes du Québec au Fédéral mais bien notre caractère de peuple. Ici, M.,il recommencerait à zéro. ou presque pour gagner la confiance. Et si vous avez de la mémoire, il en a mis du temps à obtenir la sympathie populaire, non? Il a drôlement servi de tête de turc à plusieurs... Le succès et la confiance du peuple, ça donne de l'assurance. et du charisme! Accordez donc les mêmes crédits à Mme Marois! Prenez un risque! À être trop "prudent"... Ça ne me semble pourtant pas faire partie de votre nature! ni de vos valeurs!
    Cordialement, car je vous estime et j'apprécie toujours recevoir vos billets!

  • Archives de Vigile Répondre

    24 octobre 2010

    C'est pourtant pas compliqué l'indépendance !
    C'est la décision de ne plus suivre la loi de l'autre !
    Le PQ c'est le respect de la loi de l'autre. Jamais Marois ne fera de geste de rupture, d'indépendance. Elle a trop à perdre.
    C'est aussi simple que celà.
    C'est pour ça que ce maudit parti qu'on nous présente comme celui "dont on a pas le choix de choisir" se désintègre.
    Car il n'est pas intègre à sa cause.
    Il faut un chef qui n'a rien à perdre et qui veut tout gagner. Qui est dévoué à la cause, à y sacrifier sa vie s'il le faut.
    À se BATTRE !
    Pourquoi le PLQ se tient au pouvoir ? PARCE QU'IL SE FOUT DES LOIS ! Il est corps et âme à sa cause !
    Qui veux se battre pour les Québécois ?

  • Archives de Vigile Répondre

    24 octobre 2010

    M.Desgagné,
    Alors que nous savons où logent Pauline Marois et Bernard Landry, vous piquez ma curiosité quant à Gilles Duceppe, qui, jusqu'ici, ne fait que reprendre ce discours sur les dates de référendum dont l'élite péquiste use souvent pour justifier qu'elle s'exempte de tout engagement indépendantiste concret.
    Disposez vous d'informations à l'effet que, malgré les apparences, il n'adhère pas à la démarche du PQ ?

  • Archives de Vigile Répondre

    24 octobre 2010

    Remplacer Mme Marois ? Elle est la seule qui peut mener à bien cette marche vers la souveraineté, à cause de sa façon d'être et du fait qu'elle a pris le PQ autour de 28 % pour l'augmenter à environ 40 % des intentions de vote.
    Mme Marois a recentré le PQ en éliminant le SPQ libre de ses rangs dont un des membres, M. Laviolette, n'arrête pas de critiquer, comme ici, Mme Marois, sur la place publique. Le PQ recentré peut maintenant attirer mieux nos entrepreneurs qui étaient presque tous fédéralistes.
    C'est aux critiqueux, qui tapent sur leur chef, Mme Marois à se réveiller pour mieux l'apprécier ! L'idée de base, en politique, c'est de taper sur l'adversaire, pas sur son chef, même si c'est une une mode au PQ depuis M. Lévesque.
    M. Duceppe est trop à gauche et M. Landry, trop soupe au lait. Ce n'est pas le temps de faire peur à la clientèle. M. Bourgault était charismatique mais il n'a jamais dépassé 8 % aux élections.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 octobre 2010


    Monsieur Bousquet, votre question quant au sens du souverainisme est très pertinente.
    Un état souverain est un état dont l'autorité est suprême. Dans les relations entre les états, la souveraineté signifie l'indépendance.
    Or, le parti Québécois propose une gouvernance qu'il veut " souverainiste ", mais qui consiste dans l'immédiat à défendre et aménager les champs de compétence d'une province dans une fédération. Peut-on assimiler ce souverainisme-là à de l'indépendantisme ? Je pense qu'au minimum, il faut faire d'importantes nuances.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 octobre 2010

    Bonne analyse, Monsieur Payne. La population du Québec est prête à élire le PQ. La situation ressemble un peu à celle qui a précédé 1976. Pourquoi donc ne pas faire preuve d'un minimum d'audace? Qu'est-ce qui retient tant le PQ? L'indépendance n'a jamais été autant à notre portée.
    Néanmoins, même si Mme Marois ne mérite certainement pas qu'on doute de son intégrité et de sa ferveur, elle qui n'est pas achetable, comme elle le dit si bien, elle me parait être le principal handicap du PQ, à l'heure actuelle. Une partie importante des gens qui, normalement, seraient portés à voter pour le PQ ne sont pas tellement attirés par elle et risquent de se laisser tenter par quelqu'un comme François Legault.
    Il faudrait que Mme Marois comprenne ce danger et cède sa place avant qu'il soit trop tard. Avec Gilles Duceppe ou Bernard Landry, par exemple, le PQ gagnerait et nous réaliserions l'indépendance rapidement. J'en suis convaincu.

  • Marcel Haché Répondre

    23 octobre 2010

    Je suis de votre avis Nic Payne. Par delà tous les sondages, quel est le problème du P.Q. ?
    Réponse : il ne s’adresse pas au bon électorat.
    Le peuple souverainiste est là. Ils attendent, les Tremblay d’Amérique. Mais le P.Q. ne s’adresse pas suffisamment à eux. Et malgré tout…c’est lui, le P.Q.— c’est vraiment extraordinaire-- qui gagnerait les élections s’il y avait des élections générales demain. C’est dire toute l’estime encore portée à ce parti. À cet égard, le crédit de Mme Marois n’est pas suffisamment reconnu.
    Le P.Q. et l’électorat souverainiste ne sont pas assez « impérialistes ». Si le P.Q. se mettait au diapason de son électorat, que ce parti (surtout un futur gouvernement) ET son électorat mettaient ensuite sérieusement un pied par terre, un immense effet d’entraînement débuterait, l’indépendance serait pour demain. Autrement dit, l’électorat ne peut pas être plus souverainiste que le P.Q. lui-même; mais à bien d’autres égards, l’électorat québécois en général est devenu plus radical. Très certainement, cet électorat ne craint plus le radicalisme. En fait, Nous ne craignons plus rien. L’électorat serait plutôt exaspéré.
    Les conditions gagnantes sont là. Wake up P.Q.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 octobre 2010

    Vous posez la question : «Le PQ, dans sa forme actuelle, peut-il encore redevenir souverainiste, au vrai sens du terme ? »
    C'est quoi exactement le vrai sens du terme ?
    Est-ce qu'il y a un faux sens du terme ? Est-ce que ça serait fédéraliste ? Indifférent ? Parler de la souveraineté plus souvent ? Quand exactement ? Pour dire que nous serions plus riches et plus heureux souverains ? Plus culturels ? Plus unilingues ? Moins d'Anglos à Westmount ? McGill français ? Changer nos panneaux routiers Arrêt par Stop comme en France ? Nos écoles enseigneraient mieux le français ? Quoi dire pour pomper le québécois afin qu'il vote OUI en bonne majorité ?