Patriotisme, rapports de force… et frais de scolarité

L’heure n’est plus aux discussions de bassecour, mais au rapport de force. La politique de la rue doit être la règle face à celle de l’inertie

Conflit étudiant - grève illimitée - printemps 2012

Il faudrait vraiment être un ermite vivant dans les bois pour ignorer le conflit qui sévit ces derniers mois entre le gouvernement Charest et cette part significative de la population qui se trouve à être aux études.
Depuis le départ des hostilités, les avis éditoriaux, dans les médias à la botte du pouvoir, pleuvent et nous offrent à volonté le genre d’opinion politiquement conforme aux mauvais sens qu’on leur connaît. Ils auront beau nous rabattre les oreilles avec les divers cas de débordement, les actions dérangeantes plus ou moins efficaces et leur statistique ronflante, il reste que la cause étudiante est très suffisamment soutenue par la population. Pour ma part, je crois qu’une grande partie de ces soi-disant partisans de la hausse, dans les divers sondages qui s’y portent, sont surtout des gens dont l’opinion est issue d’un réflexe de réaction résultant du climat médiatique antisyndical. Climat, causé par un ensemble de paramètres certes, mais dont les centrales syndicales ne sont évidemment pas sans responsabilités. Les vrais prohausses (ces fameux carrés verts), si je puis me permettre, en plus d’être ultra minoritaires, sont surtout soit des inconditionnels de la politique du gouvernement ou bien des élitistes sordides (notamment ceux qui croient cyniquement que la hausse augmentera la valeur de leur diplôme à l’international).
Les autres sont donc seulement plus ou moins mal informés des enjeux d’une telle hausse, en plus de ne probablement pas en saisir toute l’illégitimité... ou bien ils n’ont seulement rien à foutre de la question.
En somme des gens qui peuvent comprendre, s’ils se donnaient seulement la peine de sortir de leur « je-me-moi », qu’une éducation accessible à tous n’est pas une lubie délirante issue de la pensée magique, mais bien une nécessité pour notre avenir.
Inutile de faire valoir comme argument le fait que les pays où leurs habitants n’ont pas d’accès à l’éducation ne sont pas des exemples de réussite (vous savez, ces républiques de bananes corrompues et sans espoir que l’on plaint à la télé pour vous solliciter de l’argent !?). Malgré tout, vous en trouverai toujours pour vous dire que c’est normal de payer (cher, ils veulent dire), car c’est un investissement qui est rentable à long terme et que de toute façon, il vaut bien faire des sacrifices dans vie ! Évidemment, tout ceci (quoi que très faible en soi pour justifier une hausse de 75 % !) est tout ce qu’il y a de plus vrai pour la personne pensante, mais aussi tout ce qu’il y a de plus limité comme réflexion, et comme la question des droits de scolarité est un sujet incontestablement politique, celle-ci doit d’abord être posée dans le cadre du bien commun.
Alors quel est ce bien commun qui commande l’accessibilité de l’éducation postsecondaire ? Simplement celui d’un peuple qui par cette voie n’en sera que plus conscient de lui-même, en plus d’être plus critique, politisé, éthique, cultivé, conscient de ses droits et de ses devoirs, sans compter l’épanouissement et l’autonomie personnelle que cela procure. Tout ça et je n’ai encore rien dit des avantages économiques que l’éducation technique et universitaire apportera à notre territoire en pleine désindustrialisation.
En somme, être contre la hausse c’est simplement faire preuve de patriotisme envers son peuple et son pays. L’éducation étant autant un investissement pour l’étudiant que pour la société, celle-ci en devient donc une dépense nécessaire et plus l’investissement sera large mieux ça sera. Évidemment, on me rétorquera que c’est bien beau tout ça, mais là il faut remplir les caisses et les étudiants doivent aussi faire leur part ! C’est tout à fait juste ! Et cela en travaillant fort à l’école et non pas en bossant 40h au salaire minimum pour se payer 1 ou 2 cours par session faute de moyens ou simplement de temps. C’est fou à quel point certains oublient que la plupart des étudiants sont aussi des travailleurs qui payent les mêmes foutus impôts que tout le monde ! Notamment ceux qui financent l’éducation. Alors, cessez donc de nous emmerder avec votre démagogie à deux balles, en accusant de parasitisme gogauche ceux qui préparent l‘avenir du pays. De toute façon, cela ne convaincra personne à l’exception peut-être de certains des plus caverneux droitards et amateurs de radio poubelle qui soit.
Ah oui ! Il y a aussi les questions relatives aux prêts & bourses comme pseudo moyen de régler le problème. Ce n’est pas une mauvaise idée en soi de vouloir les améliorer, mais disons que ceux-ci ont amplement atteint leur limite dans le cadre actuel des choses. Sans entrer dans le détail, je ne crois pas qu’il y ait quoi que ce soit de très sain à demander à de jeunes payeurs d’impôts et de taxes, qui seront les cotisants les plus touchés de demain, à s’endetter à l’excès avant même de commencer leur vie afin de compenser une hausse aussi himalayenne que celle qui sera imposée à la fin de ces cinq ans. Mais bon, depuis le début des hostilités tout est fait médiatiquement pour que l’on ne voit, dans la mobilisation étudiante, qu’une horde de casseurs gâtés pourris séchant les cours que pour leur bon plaisir, quand se sont surtout des citoyens se sacrifiant pour l’intérêt supérieur de la collectivité présente et future.
Au-delà de la hausse… la politique réelle
Suis-je un peu trop sévère envers ces pauvres prohausses? Ne doit-il pas d’abord y avoir plus de débats sur le sujet afin de faire valoir les positions de chacun, comme l’a offert si gentiment le gouvernement l’an dernier ? Désolé, mais je ne le crois pas. L’heure n’est plus aux discussions de bassecour, mais au rapport de force. La politique de la rue doit être la règle face à celle de l’inertie. Nous avons trop perdu dans les dernières décennies au petit jeu biaisé de la politique politicienne. Il est maintenant temps que le peuple reprenne réellement le pouvoir pour ne plus laisser, une fois encore, les politiciens nous mentir sur des changements qu’ils n’ont de toute façon plus les moyens d’effectuer par eux-mêmes. C’est peut-être triste à entendre pour certains partisans de partis, mais le jeu du rapport de force, immanent au monde réel, est devenu inévitable si nous espérons toujours un avenir pas trop sombre, et ceci pour un horizon bien plus vaste que la simple question des droits de scolarité. Effectivement, la politique et sa nécessaire souveraineté, se sont envolées en d’autres lieux, il y a bien longtemps déjà et il est du devoir citoyen de chacun de le comprendre afin de ne pas se perdre dans le chaos anti-intellectuel des médiats qui vous parleront de gestion responsable, quand il s’agit simplement de soumission envers les détenteurs d’un pouvoir beaucoup plus subtil.
Qu’entends-je par soumission ? Bien, j’entends par là que le gouvernement libéral du Québec n’est plus tout à fait dans un créneau maître chez nous, mais plutôt traître chez nous, comme la devise inscrite sur le très excellent site Corruption libérale. Il est de notoriété publique que le gouvernement du Québec n’est pas souverain, mais ce que je crois c’est que depuis longtemps plus aucun palier de gouvernement n'est vraiment libre. Du municipal au fédéral, plus personne n’a de réels pouvoirs de changements. La seule chose encore possible, c’est le maintien de la petite gestion quotidienne, malgré qu’il soit encore permis de piger, soi et ses amis, dans la caisse.
Un proverbe connu nous dit que l’argent est le nerf de la guerre, un autre encore plus profond nous dit que celui qui contrôle la monnaie contrôle le monde. Eh bien, on peut dire que le Canada s’est débarrassé de sa liberté quand il a embrassé le libre-échange américain et mondial. Ce que je veux dire par là c’est que la libre entreprise est à bien des égards un mal nécessaire, car s’appuyant sur l’extraordinaire volonté de puissance que possède l’homme, mais quand l’entreprise devient trop forte elle se transforme en un monstre incroyablement dangereux qui doit impérativement être mis au pas par le politique.
Parallèlement à cela, il ne faut pas oublier que la démocratie n’est pas seulement une espèce de concours de prospects à la gestion du pays, comme chez l’entreprise privée, mais le moyen de légitimer le pouvoir de la souveraineté nécessaire à son exercice. Et cette légitimité doit impérativement passer par la volonté populaire, autrement on parle d’oligarchie. En fait, l’oligarchie est le réel système dans lequel nous vivons, car l’entreprise (comme entité morale) contrôle le politique et possède sa propre souveraineté. Ceux qui sont élus dans les partis dits de gouvernement sont recrutés, formés, modelés et ensuite placés par eux dans ces vieux partis transformés en entreprise de gestion publique. Ensuite, ne reste plus qu’à organiser de grands concours où l’on parlera de bilans, de question secondaire et de couleurs de cravates pour finalement mettre au pouvoir l’un ou l’autre de ces champions qui aura (on le sait) un réel scrupule à ne pas mettre en œuvre les réformes pour lesquelles il a été élu (pensons, pour s’en convaincre, à ce pauvre Barack...).
Au final, le bon gestionnaire de pays aura tout le plaisir (ou le malheur) de mettre en place les demandes du conseil d’administration supranational quitte à déplaire ou même trahir le peuple qu’il prétend servir. Dans notre cas, le conseil d’administration a décidé que c’en était fini de l’exception québécoise. Il faut remettre le Québec dans le rang. Il fallait bien s’en douter ! Depuis que tout est fabriqué en Chine, nos Wal-Mardes & Co. se sont bien gavés sur les marchés de notre pays à revenu correct. Mais maintenant qu’il tend à s’épuiser à moyen terme par la désindustrialisation et la dette (et sa rigueur à venir), et que celui des chinois est en hausse, va bien falloir faire revenir les usines d’enfants esclaves quelque part. Pour ça, on a besoin d’une main-d'œuvre nombreuse, ignorante et affamée. Comme le tiers monde est trop loin pour permettre une immigration illégale suffisante à la demande, bien il va falloir tiersmondiser le peuple sur place. Ils le savent bien, le Québec était très bon pour ça auparavant, alors pour revenir au bon vieux temps, ils devront commencer par fermer les écoles aux masses des hautes études jusqu’aux basses. Ensuite, ce sera au tour des services publics, (santé, poste, transport, aides sociales, etc.) que le manque d’éducation ne risque pas de nuire à la disparition. De toute façon, la machine est déjà dans son élan. Toutes personnes moindrement attentives à la marche du monde ne peuvent que le reconnaître.
Voilà un petit résumé des consignes qu’ont Harper et Charest pour les années à venir. Et je ne l’espère pas, mais il serait très mal venu pour notre avenir que celui-ci survienne. Alors, je souhaite non seulement que la grève étudiante perdure, mais aussi qu’elle s'élargisse pour atteindre un niveau qui pourra nous faire vivre un véritable « printemps Québécois ». Un printemps qui aura comme grande finalité la reconquista du politique contre ce monstre de volonté de puissance qu’est cette oligarchie mondiale au pouvoir chez nous. Alors, sur ces belles paroles, je vous souhaite un printemps érable rempli d’espoir et de combat, car ce printemps qui fleurit doit aussi être le nôtre.


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5 commentaires

  • Stéphane Sauvé Répondre

    16 avril 2012

    @ Zifendel pour votre dernier commentaire:
    La conscience, oui. La colère, non.
    On peut agir et atteindre nos buts sans procéder par la colère, cette dernière étant une très mauvaise conseillère, et plus souvent qu'autrement, une source illusoire de justification pour se donner bonne conscience.

  • Benedikt Arden Répondre

    16 avril 2012

    Merci de ces encourageants commentaires, ils me vont droit au cœur! Oui effectivement c’est ma première contribution à Vigile, mais surement pas la dernière.
    La seule chose que j’aimerais peut-être encore ajouter à ce que j’ai déjà dit, c’est que le secret du succès pour notre beau « printemps québécois » sera d’abord de combattre la résignation en continuent la réflexion intellectuelle parallèlement à l’activisme de rue. Les deux aspects de la lutte doivent impérativement garder leur niveau d’intensité actuel, car ils sont intimement liés. C’est le seul moyen de combattre la force de l’inertie comme il se doit. La colère et la conscience reste les meilleurs remèdes à l’apathie.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    16 avril 2012

    D'accord avec Mr. Gendron et l'auteur de l'article.
    Pour l'heure, nous devons nous activer à vitesse grand "V" car la crise économique qu'on prépare vise justement à nous prendre de court pour saper les dernières bases démocratiques qui restent. Je m'explique.
    La crise des devises nous amènera à une pénurie d'à peu près tout ce que vous pouvez vous imaginer sauf l'indignation et la misère, ces dernières alimentées à coups de nouvelles mensongères par les Desmarais de ce monde.
    De fait, l'élite cherche à mettre en place un contexte visant à engendrer et faire perdurer les grincements de dents jusqu'à ce que le nerf soit à mis à vif. Juste assez pour que les gens soient à genoux à suplier les gouvernements de mettre en place n'importe quoi pour les sortir de la misère et de la peur.
    Nous parlons d'un contexte où pendant une période de 6 à 12 mois, le peuple est sans point de référence et sans stock dans les épiceries, pour ne mentionner que ces deux exemples. Bref, il y a la mise en place possible d'un contexte propice à l'émergence de deux choses: soit la tyranie tapissée mur à mur ou soit, un nouveau monde où le bon sens prévaut pour le bien de tous.
    Pour que la deuxième option émerge, nous devons agir m-a-i-n-t-e-n-a-n-t.
    Nous sommes actuellement à une étape charnière de l'histoire, un point de rupture où les réseaux sociaux et des sites comme Vigile se doivent d'être mis à profit de facon optimale pour damer le pion aux Desmarais et Péladeau de ce monde. C'est une condition certes importante, mais pas essentielle.
    Une condition essentielle est la création de ce "rapport de force" dont fait mention Zifendel. Et ce rapport de force ne peut se faire que si nous avons une bonne connaissance de qui peut faire quoi, où et comment - et se servir par la suite de cette connaissance de facon suffisament intelligente pour que l'action terrain soit efficiente et porteuse de succès pour la libération du Québec. . Nous avons besoin de nous donner une unité tactique, elle-même sans allégeance politique, et dont le seul mandat est de permettre l'arrimage des besoins et des offres des forces vives du Québec.
    On l'a vu en Tunisie, le peuple est sorti dans la rue pour des changements de fonds. Pourtant, près d'un an plus tard, on constate que seule la couleur du pouvoir a changé. Aucun changement structurel majeur n'est survenu suite à ce changement de pouvoir. Nous pouvons éviter la répétition d'une telle situation en renforçant notre capacité d'agir de façon cohérente. C'est le temps de le faire. Après septembre, il sera beaucoup plus difficile d'y parvenir.
    Et même si je ne suis pas d'accord avec certains gestes du mouvement étudiant Classe (qui manquent de substance au plan stratégique), il n'en demeure pas moins qu'il y a l'amorce d'une action terrain qui cherche à être plus efficace que par le passé. Nous sommes loin de la coupe aux lèvres si d'autres mouvements ne se joignent pas à eux.
    Une opportunité exceptionnelle se profile pour que se magnétisent et s'unissent les forces pour l'union des Québécois qui souhaitent un avenir où nous développons et révélons le meilleur qui nous habite.
    Rappelons-nous, la plus grande force de Charest, Bouchard et cie, c'est la cohésion de leur groupe. Tout sera fait par eux, pour briser quelques cohésions qui soit au sein du peuple. C'est une première bataille que nous nous devons de gagner si nous sommes sérieux dans notre démarche pour une libération durable de l'establishment et pour l'affirmation d'un monde qui révèle le meilleur qui l'habite.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 avril 2012

    Monsieur Zifendel,
    Je ne crois pas vous avoir lu sur Vigile. S.V.P., revenez plus souvent.
    Nous abondons dans le même sens.
    La lutte actuelle, dénoncée à tort comme étant le fruit d'enfants-rois, va au-delà de la seule gratuité scolaire. Elle remet en cause le rôle de l'État, notamment celui de ses responsabilités, vu d'un point de vue national. Dompter la mondialisation en redonnant au politique sa capacité d'agir: davantage pour le citoyen par une plus juste répartition de la richesse.
    Vous et moi abordons la question par une approche pamphlétaire et quelque peu éditoriale. J'aimerais, par contre, qu'on nous propose le "comment faire". La gratuité scolaire, ça ne correspond pas à des milliards. C'est bien moins que ça.
    Invitons ceux et celles qui en savent plus que nous de proposer des sources de financement à notre cher gouvernement Charest.
    De mon côté, je dis ceci: un nouveau contrat social s'impose. L'entreprise privée et les institutions publiques ont besoin de diplôlmés compétents. L'industrie doit contribuer à la formation, pas seulement en finançant des chaires universitaires. Les diplômés, ceux des sciences appliquées, par exemple, contribueront à augmenter la marge de profit de nombreuses entreprises. L'impôt de celles-ci doit donc s'ajuster en conséquence.
    Il y a l'impôt, certes, mais ce contrat social doit aussi amener les futurs diplômés à "faire leur part". Oui, ils paieront plus d'impôts, mais je suis d'avis qu'ils devraient s'engager à oeuvrer sur le territoire du Québec pendant un nombre X d'années, pour éviter que la matière grise ne s'exile trop rapidement.
    Ce ne sont là que deux idées à explorer, il y en a d'autres. Le PQ propose un sommet (ou quelque chose du genre) sur la question. Je suis d'accord, en autant que ce ne soit pas là paroles lancées en l'air par madame Marois. Option Nationale doit développer là-dessus, et aussi Québec Solidaire. Aussant me semble celui qui pourrait alimenter notre moulin. Regardons ce qui se passe ailleurs et innovons. À ceux qui pleurent toutes griffes tendues en nous disant que le Québec est une province pauvre, qui survit grâce à la péréquation, pour ne pas dire dépendante de l'intelligence bithumineuse albertaine, il ne faut pas hésiter à dire : "Merci pour votre opinion, maintenant passons à un autre appel".
    Pour ma part, c'est faisable. La population suivra majoritairement si on lui propose une solution durable, intelligente, et qui profitera à l'ensemble de la société, incluant en premier lieu les strates de travailleurs - et leurs familles - les moins nanties. Il faut mettre à mal le dicours néolibéral qui écoeure à force de dire "les étudiants feront plus d'argent, alors qu'ils paient!". Ras-le-bol de ce blabla sans vision qui nous assomme à coups de "le Québec est endetté, les bébés gâtés doivent payer, les boomers nous ont mis dans la merde". Ce discours ne vise qu'une chose: niveller par le bas, faire en sorte que le système ne profite qu'à ceux qui n'ont connu rien d'autre que la sécurité financière.
    Aors, parlons des vraies affaires, comme disent les maniaques du privé et autres fossoyeurs de l'État, et affirmons-nous sur le comment faire.
    Il y va de l'intérêt de nos jeunes citoyens, il y va de la construction du Québec.


  • Archives de Vigile Répondre

    15 avril 2012

    Hélas! trois fois hélas ! Vous avez raison sur toute la ligne. Je salue votre intelligence.
    Comme il est espéré ce "véritable printemps Québécois"!
    Je nous le souhaite.
    Hélèna.