P.I. : Assumer le nécessaire rapport de force

Chronique de Jean-Claude Pomerleau


La situation du Québec est simple : Il s’agit d’un état annexé par le
Canada qui l’a réduit à celui d’un demi état avec le dessein historique de
le marginalisé jusqu’à son assimilation finale.
On ne peut faire le projet de sortir le Québec de ce statut aliénant et
le faire progresser vers un état optimal, du type que l’on retrouve en
Europe du nord qui sont les plus performant au monde en terme de création
et de répartition de richesse, sans assumer le nécessaire rapport de force
avec l’état arbitraire qu’est le Canada.
Le débat sur le renouvèlements de la stratégie souverainiste pour parvenir
à s’affranchir d’Ottawa a produit différents scénarios : Ceux de M Paquette
et de M Larose, quoique ne proposant pas un saut directe à l’indépendance,
ont au moins le mérite de proposer de passer à l’action et d’établir
immédiatement un rapport de force avec Ottawa afin de donner une
consistance à l’état du Québec. Le but étant de créer une dynamique qui
pourrait mener à la rupture. Je le répète ces plans sont crédibles.
Le problème c’est que ces deux plans supposent que le P.Q. assume un
rapport de force avec Ottawa, ce qu’il se refuse de faire. À cet égard il y
a un temps pour croire et un temps pour cesser de croire, et ce temps est
arrivé.
C’est pourquoi, bien que partageant certaines réserves sur son programme,
j’ai joint aujourd’hui le seul parti politique qui assume clairement ce
nécessaire rapport de force sans lequel tout projet d’indépendance est
illusoire : Le Parti Indépendantiste.
Ne serait-ce, dans un premier temps, que de sortir le débat sur
l’indépendance du garde robe du provincialisme dans lequel le P.Q. l’a
confiné, la seule existence du P.I. sera salutaire à notre cause.
Jean Claude Pomerleau
13 Avril 2008
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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    15 avril 2008

    Monsieur Pomerleau,
    Vous venez de poser le geste que de plus en plus d'indépendantistes convaincus, jeunes et moins jeunes,posent chaque jour: joindre les rangs du seul parti qui,sur la question Nationale du Québec, affirme clairement son objectif et les moyens qu'il compte utiliser pour y parvenir.
    Nous avons tous certaines réserves, certaines divergences sur des points particuliers mais les débats internes nous permettent de les aplanir en dégageant des points de convergence. Il est cependant clair que nous n'avons pas de réserve en ce qui concerne notre objectif principal: L'Indépendance du Québec.
    Notre tâche primordiale est de rallier le plus rapidement possible les indépendantistes convaincus et de constituer un puissant front de lutte.
    Attaquons-nous à la tache. Seuls notre détermination et nos efforts réunis nous donnerons enfin un Pays.
    Daniel Dupuis.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 avril 2008

    Monsieur Pomerleau
    Vous venez de poser le geste que de plus en plus d'indépendantistes convaincus, jeunes et moins jeunes, posent chaque jour: joindre les rangs du seul parti indépendantiste qui, sur la question Nationale, affirme clairement son objectif et les moyens qu'il compte utiliser pour y parvenir.
    Nous avons tous certaines réserves, certaines divergences sur des points particuliers mais les débats internes nous permettent de les aplanir en dégageant des points de convergence. Il est cependant clair que nous n'avons pas de réserves en ce qui concerne notre objectif principal:l'Indépendance du Québec.
    Notre tâche primordiale est de rallier,le plus rapidement possible,les indépendantistes convaincus et de constituer un puissant front de lutte afin de démontrer la force et la justesse de nos idées.
    Attaquons nous à la tâche, seuls notre détermination et nos efforts réunis nous donnerons enfin un Pays.
    Daniel Dupuis