Ottawa contrôle l'Hydro-Québec

L'Hydro-Québec produira bientôt au profit des Canadiens et non plus au seul profit de ceux qui l'ont construit, vous et moi.

Churchill Falls - Hydro-Québec / Énergie NB

S'il fallait une preuve additionnelle de la prise de contrôle de l'Hydro-Québec par la fédération canadienne, l'achat d'Énergie Nouveau-Brunswick est très éloquent.
Jamais la fédération n'aurait accepté que l'Hydro-Québec, propriété des Québécois, exerce une forme de contrôle sur l'approvisionnement en énergie du Nouveau-Brunswick ou de toute autre province, sans s'être au préalable s'assurer de sa gestion à long terme.
L'Hydro-Québec produira bientôt au profit des Canadiens et non plus au seul profit de ceux qui l'ont construit, vous et moi.
Pourquoi veut-on cimenter Québec avec un train à haute vitesse entre Québec et Toronto alors que la géographie nous dit clairement que notre avenir serait un trajet Québec, Montréal, NewYork! Où s’en vont nos lignes de transport électriques pensez-vous, c’est y assez clair?…
Le Canada a besoin du Québec pour compenser sa pollution énergétique albertaine, c’est déjà une bonne raison pour le Canada de nous retirer nos bras de leviers comme l’Hydro-Québec.
Pourquoi n’entendez-vous plus parler du pétrole du Saint-Laurent? Je pose la question à tout hasard, l’opposition à Québec aurait beaucoup à faire sur ce sujet au parlement.
La politique de l'Hydro commence déjà à ne plus protéger nos travailleurs Québécois dans ses achats. Voici un exemple tiré du journal Le Devoir du mardi 27 octobre 2009, page B3, intitulé:
Les Métallos pointent l'Hydro du doigt, par Gaétan Pouliot.
En voici quelques extraits:
"L'Hydro-Québec a accepté que deux usines de Prysmian situées en Ontario et en Caroline du Sud produisent pour la société d'État durant la grève.
.... Ces usines sont aussi en voie d'être certifiées de manière permanente par Hydro-Québec.
Pour Dominique Lemieux, représentant du Syndicat des Métallos, l'accréditation permanente viendrait signer l'arrêt de mort de l'usine. Le Syndicat des Métallos accuse Hydro-Québec de jouer le jeu de la multinationale italienne Prysmian et de mettre en péril des centaines d'emplois au Québec. Des accusations dont se défend la société d'État.
À Saint-Jean-sur-Richelieu, les 200 travailleurs syndiqués de l'usine Prysmian sont en grève depuis le mois d'avril. Leur usine qui fournit des câbles souterrains pour l'Hydro-Québec pourrait bien être fermée dans les prochains jours. Les négociations sont rompues depuis la semaine dernière et l'employeur menace de mettre la clé sous la porte.
Les 73 travailleurs de l'usine de General Cable à la Malbaie, autre fournisseur d'Hydro-Québec, subissent des pressions similaires, selon le Syndicat des Métallos. Les travailleurs ont un mandat de grève depuis la fin de l'été. Depuis, la partie patronale affirme que l'entreprise essaie d'obtenir une certification pour une usine jumelle en Arkansas.
Général Cable à une autre usine à St-Jérome... Les 100 travailleurs affiliés au Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP) seront en arrêt de travail pour plusieurs mois dès décembre....
Gaétan Pouliot, Le Devoir;"

Commentaires :
1. Situation patronale :
"La société d'état déclare que pour certains biens stratégiques, comme les câbles, les contrats avec les fournisseurs lui permettent de faire appel à une autre usine de la même entreprise ou à un concurrent pour assurer son approvisionnement."
Dans cet énoncé, il est très clair dans mon esprit que l'Hydro-Québec ne se tient plus rigueur de son rôle social envers les travailleurs qui l'ont mis au monde, il y a donc là un message très clair. L'Hydro-Québec aurait très bien pu acceptée de payer plus cher ses fournisseurs et les compenser pour les demandes des salariés.
Sous René Lévesque ou Bernard Landry des efforts de négociation auraient été possibles, ex. La grève de Kenworth, une filiale du groupe Paccar ou votre gouvernement du Québec est intervenu. Comprenez que votre gouvernement actuel n'a pas cette sympathie.
2. Situation syndicale :
Je n'ai rien contre le syndicalisme, bien au contraire.
La réponse, messieurs est dans vos commentaires, et c’est très clair.
Vous êtes conscient de l'absence de moyens de pression en votre faveur, vous jouez à la roulette russe avec cinq balles sur 6 dans le chargeur, et vous le savez.
Le côté patronal est en position de force face à vous. La grève ou la menace de grève est considérée comme du chantage.
Lorsque, comme société, on laisse tomber sa dignité politique en allant pas voter, qu'on maintient au pouvoir un gouvernement qui réalise l'inverse de ses promesses. On se retrouve avec des décisions contraire à nos intérêts, voir, Conflits d'Intérêts sur saglacweb.blogspot.com.
Il y a présentement transfert de nos territoires vers une minorité sous tutelle fédérale.
En acceptant ce traité dit de l'approche commune, nous signons notre expropriation et la fin de notre culture.
Le passage de nos entreprises en des mains étrangères devient alors inévitable, ex. Alcan/RioTinto, il ne faut pas s'étonner que les nouveaux patrons venant d'ailleurs ne se sentent plus concernés dans un rôle social envers nos communautés, parlez-en aux travailleurs de l'Alcan, ils en savent un bout la dessus. Pour un patron étranger la loi du profit devient la loi du coeur, c'est normal, à sa place vous feriez comme lui, ce que ce patron veut c'est rapatrier le plus de "cash" possible pour les intérêts de sa communauté à lui, comme les conquistador l'on fait avec l'or des Incas et que le Canada anglais le fait envers nos actifs dont l’Hydro. L'intérêt social du Canada est ailleurs et cet intérêt, cela s'appelle, la culture, et, dans ce cas-ci, la sienne. C'est elle, la culture, qui fait état de bonnes relations entre les éléments d'une communauté, voir, Vivre libre ou disparaître, sur saglacweb.com. A ce titre, une commission d'enquête du type accommodement raisonnable, c'est du suicide collectif, il suffit de regarder ce qui se passe à Montréal pour le comprendre.
Des futurs publicités du type: "On est 6012, il faut se parler", vous ne verrez plus jamais cela, ce message de rassemblement ne passera plus, si il revient, alors méfiez vous...
Pour moi, la solution se résume à un seul choix.
Abandonnez la grève, à moins que vous préférez vous trouver un autre emploi, ou, ... La réponse à votre questionnement est dans vos commentaires.
Il y a ici près de 400 emplois direct de bon salaires et des centaines d'emplois indirects en jeu.
Tout bon juriste vous dira qu’il est parfois préférable de perdre une bataille que de perdre la guerre.
Sachez qu'il y aura d'autres occasions...
En toute amitié.
Jean-Pierre Plourde, Bsa, UQAC73
Voir: [saglacweb.blogspot.com->www.saglacweb.blogspot.com]
saglac S4K gmail.com


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2 commentaires

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    31 octobre 2009

    Bonjour M. Gilles Bousquet
    Vous me dites * Où est-ce que vous allez pêcher ça M. Plourde ? C'est le Québec qui va contrôler l'énergie du Nouveau-Brunswick, pas le contraire et
    l'Hydro-Québec ça appartient à notre gouvernement provincial. On a commencé
    par acheter les compagnies hydroélectriques anglaises comme la Shawinigan
    Water & Power et maintenant, on va acheter celles du Nouveau-Brunswick, si
    le fédéral ne met pas son gros nez dans cette transaction "pas encore
    finale".
    Après le référendum de 1995, la fédération Canadienne a développé une stratégie qui consiste à nous retirer le droit de gestion de nos territoires, là ou se situe nos investissements.
    Le traité dont il est question, s'appelle l'approche commune, il fut négocier entre fédéraux des deux cotés de la table de négociation, voir mon texte, Conflits d'intérêts, sur ameriquebec.net et peut-être sur vigile ici même.
    En ne s'opposant pas au transfert de nos territoires vers quelques Amérindiens choisis, lesquels sont, par la Constitution Canadienne sous la tutelle du Canada, nous allons hériter de cette tutelle et le Québec, comme province partenaire de la fédération canadienne, deviendra une vue de l'esprit. cela signifie que tout ce qui habite, grouille ou grenouille sur les territoires cédés deviennent sujet à l'approbation du tuteur canadien. Il exercera son véto sur toute décision faite par tout futur gouvernement provincial voulant investir ou gérer nos territoires.
    Voir mon texte: Montréal, le traité de l'approche commune va te faire mal, sur ameriquebec.net, recherchez mon nom dans la colonne de droite en bas et cliquez pour obtenir la liste des textes qui se trouvent sur ce site.

    Les descendants de nos pères, vous et moi et nos enfants, ne contrôlant plus nos territoires, nous hériterons de la tutelle que le Canada détient sur les Amérinciens.
    La plupart de nos actifs que sont les barrages, centrales, mines, eau et autres ressources se retrouveront sur les territoires que nous cédons.
    Nous en perdrons le contrôle et serons soumis à un véto sur tout nouveaux investissements.
    M. Charest lui même, sans donner les véritables raisons, déclare dans l'article de la presse sur la transaction avec le Nouveau-Brunswick:
    « Jean Charest a tout de même présenté la transaction comme «une preuve que le Canada fonctionne». Il a soutenu qu’un gouvernement péquiste n’aurait pas pu la réaliser. »
    On doit ici décoder deux choses, (voir sur saglacweb.blogspot.com, pour un copié-collé de l'article si vous ne le retrouvez plus sur cyberpresse)
    La première chose consiste à prétendre que le Canada fonctionne, remarquez que le journaliste de la presse à placé entre crochets l'expression < une preuve que le Canada fonctionne>, ce n'est pas vrai, un trafic de référendum, un rapatriement de constitution unilatéral, un traité imposé et des menaces non voilé de violence proférés contre nous, je n'appelle pas cela, un Canada qui fonctionne.
    La deuxième chose c'est qu'on a mis en poste un premier ministre qui a toujours réalisé l'inverse de ses promesses jusqu'à maintenant, et les signes de notre expropriation en cours sont visibles, par exemple, la commission Bouchard-Taylor, c'est un affront à l'intelligence de nos citoyens. L'immigration sans contrôle dans Montréal en est un autre, etc.
    Mais revenons à l'Hydro-Québec, Il y a quelques années, l'approbation d'un nouveau projet hydroélectrique aurait été faite en grande pompe par le gouvernement du Québec, à la Une de nos journaux.
    Pour le développement de la Romaine, la déclaration nous est venu d'Ottawa, dans ma région ce fut dans le journal Le Quotidien, en page 46, le dernier article avant les sports, un petit encart discret, presque rien à la télé ou la radio. Les négociations de la vente de la production de ce complexe fut négocier par l'équipe de M. Charest à un sous de moins le kilowatt-heure que notre coût le production actuel et cela pour les 25 prochaines années. On devra supporter un déficit sur la production croissant, alors que l'acheteur bénéficiera d'un prix réduit qui lui permettra de maximiser ses profits à nos dépends, vous et moi, nous allons financer l'Oncle Sam.
    L'entente avec Énergie Nouveau-Brunswick est également réducteur à notre égard, par exemple, si ce gouvernement avait eu un souci d'équité, le tarif négocié aurait dû suivre celui des Québécois. Le tarif au Nouveau-Brunswick sera donc celui du Québec d'aujourd'hui et fixe pour les cinq prochaines années alors que vous et moi allons subir une ou plusieurs hausses de tarifs. De plus, M. Charest génère délibérément un compétiteur à nos emplois et à notre développement, les tarifs hydroélectriques étant plus faibles au Nouveau-Brunswick, les alumineries et autres usines pourront y déménager à nos frais. Si l'on voulait établir une politique pour vider les territoires, on n'agirait pas autrement, le coût de la vie ici va devenir beaucoup plus élevé, les usines vont suivre l'économie d'énergie et on devra regarder passer la parade au lieu d'être dedans.
    Ce n'est pas Ottawa qui devrait s'opposer à cette transaction, ce sont tous les Québécois en bloc, pour une question d'affaire. Oui au Nouveau-Brunswick, mais pas à nos dépends et sans protections pour nos emplois.
    La plupart des citoyens ne voient pas cela, c'est à la fois simple et complexe, voir mon texte et graphiques traitant du fonctionnement d'une organisation et/ou d'une société intitulé: Vivre libre ou disparaître, sur saglacweb.com, ou omq.blogspot.com, omq est la défunte Observatoire des Médias Québécois.
    Les principaux conseillers de M. Charest et une plusieurs des personnes à la direction de nos actifs sont des fédéralistes ayant de fortes sympathie envers les multinationales dont l'Alcan et RioTinto.
    Personnellement je ne crois pas que la perte de 40 milliards de La Caisse de dépôt soit le fruit du hasard, l'équipe de gestion en place avant l'arrivé de M. Charest avait une excellente réputation. Si M. Charest était partisant de notre communauté Québécoise, M. Sabia ne serait pas là, il ne manque pas au Québec de bon candidats pour occuper ce poste de direction.
    On dit qu'un peuple qui ne connait pas son histoire est appelé à répéter ses erreurs, c'est exactement ce que l'on fait.
    En 1949, le Canada a utilisé une technique semblable pour nous retirer le Labrador au profit de Terre-Neuve.
    Faites vous plaisir, recherchez le premier tome du livre de Normand Lester, Le livre noir du Canada anglais, vous constaterez que ce que nous vivons c'est la suite de cette histoire.
    Combien parmi nous savons que le Canada s'apprête à trafiquer nos livres d'histoire pour conditionner nos enfants. C'est tout à fait inacceptable.
    En conclusion, pour éviter que mon commentaire soit plus important que le texte principal;
    Il y a maintenant au Canada, une province virtuelle Canadienne fédérale qui s’accapare les biens de la Québécoise et qui en fera la gestion à son profit en dépouillant les Québécois de leurs actifs dans un traité bidon dit de l’approche commune sans informer les Québécois des conséquences, ni consultation réelle des intéressés, vous et moi. Voir, le Montréal, le traité de l’approche commune va te faire mal, sur amériquebec ou saglacweb.blogspot.com.
    Chaque négociation qu’entreprend ce gouvernement nous rabaisse encore d’avantage, par exemple, notre endettement est en expansion rapide, nos bras de leviers comme la Caisse de dépôt et l'Hydro sont pris dans des scandales ou ce gouvernement refuse de faire la lumière.
    Pendant que les Québécois vont voir leur tarif d’électricité augmenter, ceux du Nouveau-Brunswick vont voir le leur gelé pour cinq ans au même tarif actuel que le notre. Il semble bien que les Québécois devront payer la note des investissements de l’Hydro. Que croyez-vous que vont faire nos usines?
    La lecture du livre de Normand Lester, Le livre noir du Canada anglais, vous confirmera que le passé est garant de l’avenir, et que rien n’a changé depuis la conquête dans l’attitude de ce pays à notre égard. Elle est assimilatrice et réductrice. Je m'attend à une réaction violente de nos travailleurs lorsque nos usines vont commencer à déménager, j'aimerais beaucoup mieux les faire réfléchir avant qu'après.
    Les Québécois devront relever la tête s’il veulent survivre. L'indifférence n'est plus de mise. Je ne peux rien faire d'autre pour les Québécois que de les informer. Seule la compréhension des enjeux par la masse des citoyens peut maintenant changer quelque chose.
    Vous dite:
    "Lorsque M. Charest déclare que jamais le Québec n'aurait pus réaliser cette transaction sous un gouvernement Québécois," il a raison, le Canada ne l'aurait jamais permis, Ottawa serait intervenue pour l'arrêter.
    Vous n'avez aucune crainte à avoir, Ottawa est derrière cette transaction, peu de journaux anglophones ne va s'y opposer, ils sont déjà tous au courant, il attendent impatiemment l'arrivé chez eux de nos lignes de transport électrique, financé par nos citoyens, prochaine étape après les Maritimes. Le ROC applaudit en cachette notre ignorance.

    Vous dite éqalement: "Il me semble que cette réalisation de l'Hydro-Québec dont M. Charest aime à s'en créditer, est un plus pour le Québec." A la lecture des explications que je vous ai donné vous devriez être en mesure de comprendre que les Québécois sont les seuls à ne pas être informé des vrais affaires.
    Vous dite :
    "Le contrôle de l'énergie propre me semble un outil du futur. On devrait en
    être fier et en profiter pour la vendre aux Canadiens en plus de ce qu'on
    vend déjà aux Américains". Je suis à 100% d'accord avec vous à condition que cela se face dans le respect des partenaires de la "Fédération", ce qui n'est pas et n'a jamais été le cas de la fédération canadienne envers le Québec.
    Un dernier point.
    La géographie nous dicte que le marché naturel du Québec vise les états du Nord est Américains, nous avons beaucoup plus de respect de notre identité à recevoir de ce coté qu'on en aura jamais avec ce pays. C'est pourquoi la plupart de notre électricité est vendu chez eux. Alors, Monsieur Bousquet, le train à grande vitesse, ce n'est pas entre Toronto et Québec qu'il est intelligent de le construire mais entre Québec, Montréal et NewYork, il n'y a aucun intérêt pour le Québec à se limiter à un petit marché alors que son voisin du sud est beaucoup plus intéressant. C'est l'Ontario qui veut ce rôle pour lui seul grâce à un Québec docile, soumis et sous son contrôle.
    On ne bâtit pas un pays de force sans de grave conséquences sociales. Le Canada est dénigrant et antipathique à notre égard, il suffit de lire les journaux du ROC et de voir aller nos politiciens pour s'en rendre compte.
    Personnellement je préfère entretenir des relations d'amitié envers des gens qui respecte mon identité et qui me sont sympathiques qu'avec des gens qui dénigrent mon identité à la télé comme les Ron Cherry et autres.
    En espérant que mes commentaires auront pu répondre à vos questions. Pour d'autres précisions, n'hésitez pas à m'en faire part.
    Jean-Pierre Plourde.

  • Gilles Bousquet Répondre

    31 octobre 2009

    Où est-ce que vous allez pêcher ça M. Plourde ? C'est le Québec qui va contrôler l'énergie du Nouveau-Brunswick, pas le contraire et l'Hydro-Québec ça appartient à notre gouvernement provincial. On a commencé par acheter les compagnies hydroélectriques anglaises comme la Shawinigan Water & Power et maintenant, on va acheter celles du Nouveau-Brunswick, si le fédéral ne met pas son gros nez dans cette transaction "pas encore finale". Il me semble que cette réalisation de l'Hydro-Québec dont M. Charest aime à s'en créditer, est un plus pour le Québec.
    Le contrôle de l'énergie propre me semble un outil du futur. On devrait en être fier et en profiter pour la vendre aux Canadiens en plus de ce qu'on vend déjà aux Américains.