On gage-tu, pour le fun ?... Que le PQ va la faire, l’Indépendance ?

Il me semble que ça bouge, que ça bouillonne, que ça converge... que ça prend forme !

Indépendance - le peuple québécois s'approche toujours davantage du but!

... que le PQ va la faire, l’Indépendance du Québec?
Les perdants pourraient, dans un cas comme dans l’autre, verser le montant de leur gageure à Vigile qui, peu importe le résultat, en aura encore besoin; dans la négative pour poursuivre le combat, dans l’affirmative pour servir de terrain aux chicanes en règle à venir sur le pays lui-même. Si l'on est bien tels que l'on aime dire que nous sommes...
Moi, dans le moins optimiste des scénarios, j’avancerais 2016 comme date. Dans 7 ans. En espérant me tromper sur cette échéance et qu'elle soit devancée par le fruit de je ne sais quel heureux hasard! Ou par une crise? Point besoin d'en provoquer, elles courent les rues. Et Charest et Harper nous habituent à les gérer par le vide... ou à les laisser filer.
Mais au pire, 2016 serait le 50e de mon premier vote en sa faveur – l’Indépendance. Ne m’en veuillez pas mais je le prendrais alors un petit peu personnel et si, par vigilance, je retrouvais un de nos lingots égarés par Ottawa (selon R.-C, un seul lingot d'or vaut 466 000 $ ), et dont on parle si peu dans la Presse fédéraliste*, ce seraient des noces d’Or. J’aurai alors 72 ans et je prévois être encore capable de fêter allègrement! Ce serait aussi le quarantième de la première élection du PQ; le 35e de l’année 1 de l’après-1er référendum et le 20e de l’année 1 de l’après-2e référendum. Ç’a d’l’allure, non? En autant que l’Apocalypse ne nous dame pas le pion en 2012, tel que prévu par d’aucuns. Le cas échéant, on n’en parlerait plus. Pas même en Anglais.
Et j’opte pour Pauline Marois comme Présidente. Un peu par sexisme. Et je gage aussi qu’elle l’aura mérité. Et ce serait une belle première, non? Elle n’aura alors que 67 ans environ. Comparée à ces messieurs qui se croient, ou que l’on croit, en état de régner jusqu’à 80 ans et plus dans certains cas, elle sera encore toute jeune!
Ton badin à part - mais je crois que l’on en a parfois besoin en temps de crises - pourquoi suis-je prête à gager comme ça? Parce que l’espoir me revient. D’abord parce que, contrairement aux prédictions sur ce site lorsque j’ai écrit à Pauline Marois et aux élus indépendantistes, j’ai reçu une réponse des destinataires de ma lettre. Et que cette réponse m’a plu. Je les en remercie, d'ailleurs. Maintenant, comme dit parfois Pauline Marois elle-même, j’attends la suite. Mais je me sens en confiance.
D’abord, de par moi-même, je comprends qu’on aie décidé de retarder ce Congrès majeur du Parti dans le contexte actuel. Peut-être aurait-on dû davantage en justifier le report mais comme je n’ai pas été témoin des explications données ni n’en ai réclamées... Ensuite, j’ai, moi aussi, pris connaissance du Plan, avec mes humbles moyens. Et, sous réserves de surprises contrariantes dans les déclarations complémentaires qui seront faites aujourd’hui à Rivière-du-Loup, mes constats m’ont ouvert l’appétit. À savoir d’abord que l’article 1 du Programme s’y trouve bel et bien. Que le Projet de Pays s’y trouve également mentionné et nullement contredit par le Plan de match et donc, le Programme respecté. Et l’orientation – plutôt que stratégie, qui est mensonge – n’étant justement pas stratégie mais détermination, m’agrée. Qui se conduit en être libre, ne fait pas semblant, il agit, poursuit sa route en se servant de ses droits, de ses libertés et de ses privilèges. L’Autre comprend vite qu’il n’a plus en face de lui quelqu’un à manipuler. Et, le moment venu, l’être libre coupe les ponts qui l’entravent et il en construit de nouveaux,d'égal à égal, à avantages réciproques, avec qui bon lui semble. J’ai toujours cru qu’un peuple, c’est un être collectif.
Mais, pour tenir compte de l’ensemble des citoyens du Québec, le Projet de pays devra, lors du prochain Congrès, pendant les discussions préalables et celles qui suivront, s’ouvrir encore, se bonifier, s’assouplir mais sans servilité. L’occasion offerte à un peuple de choisir, de nommer et de parfaire son pays ne peut en aucun cas être une opération de chantage.
L’obligation de tenir référendum, voulue par le Congrès depuis toujours, se retrouve aussi dans le Plan, bien que ce moyen, si l’on en juge par l’abondance de commentaires et de contre-propositions, sera sans doute aussi réexaminé lors de ce Congrès. D’ailleurs, cette persécution récurrente avec le moment du Référendum, M. Parizeau lui-même l’a vertement dénoncée au Colloque des IPSO, sans que l’on en entende tellement parler ici et ailleurs; comme il a aussi rappelé le poids que cela représente pour celui/celle qui doit décider, en dernière instance, que le moment est venu. Et porter sa décision. Alors, référendum d’initiative populaire? Le Plan est dit ouvert jusqu’au Congrès. Pour ce qui est d'une élection décisionnelle, on l’a aussi abordée au Colloque... Est-ce qu’on l’exclura finalement, sous prétexte de limpidité et de reconnaissance internationale, ça reste à voir...
Moi, je ne suis pas - on l’aura bien deviné après une quinzaine de textes - une intellectuelle, pas plus de la Souverainté que d’autres choses. Je suis, disons, une sensitive, une intuitive. Et une « croyante » ? Einstein lui-même a déjà dit que l’imagination était plus importante que le savoir... alors, ça me console un peu de mes limites! Et je me dis parfois que le savoir, toujours imparfait, entraîne parfois, au bout du compte, plus de naîveté que l’intuition!
Il me semble, donc, que les planètes s’alignent - non, je ne suis pas illuminée en plus! Il me semble que ça bouge, que ça bouillonne, que ça converge... que ça prend forme!
Les paris sont ouverts. TU GAGES-TU?
* Imaginez si comparable incident avait été le fait d’une institution québécoise sous un gouvernement péquiste!!! On en parlerait pour longtemps! Mais les mystères et les scandales fédéraux disparaissent toujours comme par enchantement...


Laissez un commentaire



14 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juin 2009

    Cher Luc, j'aime ton approche parfaitement démocratique menant à la souveraineté. Elle ressemble à la théorie des bérets blancs qui éduquaient le peuple pour que celui-ci, ¨conscientisé¨, réclame et impose le crédit social. Les élus seraient forcés par la base démocratique d'agir alors. Cette théorie ne s'est jamais appliquée à travers l'histoire, ce sont des minorités qui, avec le courage et l'audace héroïque qu'il manifestaient, lançaient l'idée et l'action minoritaire et parvenaient à rallier la majorité derrière eux. Leur bravoure et leur détermination ralliaient les hésitants. Tel est le cas des USA ou Washington et les délégués des 13 colonies qui déclarant l'indépendance avec 33% d'appui rallièrent un autre 33% d'attentistes. La boule de neige gagna presque toute la population. À preuve, seulement 3% de loyalistes quittèrent les USA après la victoire des patriotes.
    Presque toutes les indépendances et toutes les révolutions ont démarré et réussi avec le dynamisme de minorités héroïques ou déterminées: les guerres bolchéviques, latino-américaines de Bolivar, la violence en Irlande etc. Loin de moi de chercher cette approche car le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes est reconnue par l'ONU et le Canada a signé la déclaration d'Helzinki à deux reprises. Mais de là à faire de l'angélisme démocratique à la base..
    Mon scénario démocratique est le suivant et madame Marois peut l'appliquer si elle est vraiment décidée. A) son référendum partiel réussit et nous rappatrions un pan de pouvoir comme nation reconnu. Si Ottawa refuse les transferts l'assemblée nationale fait comme fit Washington en 1776 et déclare l'indépendance avec un an de délais pour opérer les transfert. Si la majorité vote non à ce référendum il n'y a plus rien à faire.
    Le renvoi de la cour suprême N,exige pas un référendum mais une décision démocratique. Plusieurs voies démocratiques peuvent être être prises que n'identifie pas la cour. EX. Si un référendum partiel remporte l,adhésion de la majorité et que Ottawa refuse un transfert de pouvoir,l'assemblée nationale est légitimée de déclarer l'indépendance du pays du Québec avec l'appui des députés du Bloc et d'autres partis: les Bachand, Blackburn, etc. Cela représenterait une décision démocratique majoritaire et rallierait rapidement une majorité à la base aussi devant la détermination et l'héroïsme des leaders, charismatique ou non tel Parizeau en 95. Et si Ottawa s'opposant l'ONU suggérait un référendum comme elle le fit au Timor, alors le peuple rallié voterait OUI majoritairement. Mais je doute qu'il faille aller jusque là même si, des "comment dites¨vous, des Jean Chrétiens s'opposaient à la nation québécoise et à la démocratie. Le Canada anglais reconnaîtrait le fait et négocierait un accord et passerait un home rule nous laissant notre indépendance dans la légalité.
    Je ne crois pas aux vertus de la base seule pour imposer ou changer un régime.Il faut aussi des leaders, des Parizeau, des Waléza, sauf si un De Gaulle démocratique et honnête déclenche des référendum très relaxant pour connaître la volonté des peuples d'une union française. J'espère que madame Marois sera à la hauteur car le peuple est prêt, archi-prêt derrières des leaders décidés, qui n'attendent plus les conditions gagnantes pour bouger. Landry est un exemple de l'indécision sur ce point. Les gens ne veulent plus de référendum de 35 jours à parler toujours du mot souveraineté ils veulent de la décision des élus, Et puis un référendum si nécessaire ne devrait pas prendre plus de 15 jours quand il s'agit de répondre à une seule question comme ¨Voulez-vous un pays du québec souverain à l'intérieur de traité de libre-échange existant

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juin 2009

    Quel plaisir de vous lire, Pierre Cloutier! Enfin quelqu'un qui met les points sur les "i" et les barres sur les "t". Qui remet les pendules à l'heure.
    C'est un travail constant qui est exigé de la part des indépendantistes, car ils font face à des fumistes de la plus belle espèce.
    Heureusement, on peut compter sur des gens rigoureux comme vous, qui n'ont pas peur de dire la vérité.
    Quelle honte, que ce plan Marois!
    J'espère pour les péquistes, qui sont à 4 ans des élections, enfin je l'espère pour ceux de ce parti qui sont encore indépendantistes, que ce plan passera à la déchiqueteuse et sera vite oublié.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juin 2009

    À propos de "les québécois sont tannés d'entendre parler d'indépendance ou de constitution ou de référendum", c'est là, je crois, une stupidité qui a été dite d'abord par Jean Chrétien et que certains prennent pour une vérité. En disant cela, J.C. a cherché à programmer les québécois, à les "formater" afin qu'ils se convainquent qu'ils sont tannés. Alors, il faudrait plutôt se demander si les québécois ne sont pas tannés de se faire avoir continuellement par les différents gouvernements centralisateurs d'Ottawa, lesquels cherchent à assimiler le peuple québécois jusqu'à sa disparution totale. Ce qui tanne, ce n'est pas de savoir quel statut on veut pour notre peuple mais de savoir qu'Ottawa ne cesse de nous mettre des bois dans les roues pour en obtenir un.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juin 2009

    Après avoir entendu Madame Marois clamer qu'elle reprend les revendications fédéralistes là où les libéraux les ont laissées, après avoir entendu Benoît Pelletier se dire d'accord avec les propositions autonomistes de Madame Marois, j'en déduis que péquistes et certains libéraux se réjouissent dorénavant pour les mêmes visées.
    Normal: ce sont des réformes de la fédération!
    Quant aux indépendantistes, ils ont le DEVOIR de laisser le fardeau de la preuve à ces fédéralistes qui espèrent encore que la lumière proviendra d'Ottawa.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juin 2009

    O a parfaitement raison. Pour convaincre le peuple québécois de faire l'indépendance, il faut lui démontrer noir sur blanc - lors d'une élection - que l'indépendance est la seule solution qui s'offre au peuple québécois non seulement pour sortir de la crise économique mais également pour bâtir l'avenir et récupérant tous les leviers qu'il faut pour mettre en place un État optimal. C'est cela qu'on appelle un projet de pays. Pas un petit zigonage provincial à la Pauline qu'on appelle pompeusement la "gouvernance souverainiste" qui est, dans les faits, une plate-forme électorale provinciale, non un vrai projet de pays, avec un budget d'un Québec souverain, documenté, fouillé, analysé. Une plate-forme électorale nationale. Me semble que c'est simple à comprendre, sauf pour les partisans de Pauline, les "ceuses" qui ont la foi non pas indépendantiste, mais paulienne et la soif du petit pouvoir provincial de merde.
    Malheureusement, le plan Marois a jeté aux poubelles ILLÉGALEMENT non seulement l'article 1 qui a toujours été de "réaliser la souveraineté" mais également - ce qui est plus grave - le "projet de pays" qui a été voté démocratiquement en congrès en juin 2005, avec l'obligation d'en faire le THÈME DE L'ÉLECTION.
    Le plan Marois est une démarche provincialiste d'affirmation nationale, exactement comme celle mise de l'avant par Pierre-Marc Johnson en 1985-1987, avec le résultat qu'on connait, c,est-à-dire défaite électorale et les pires déchirements à l'intérieur du parti depuis sa fondation.
    Malheureusement il y a et il y aura toujours des naifs pour croire qu'on peut faire l'indépendance par la porte d'en arrière.
    Ces gens-là ont la mémoire courte, pêchent par ignorance et n'ont aucune expérience et culture politiques. Comme Mme Hébert, ils ont la foi en Pauline.
    Cela ne donne strictement rien de discuter avec une personne qui a la foi. On perd carrément son temps. Les gens qui ont la foi ne prennent pas le temps de lire les textes. Ils ne connaissent ni le programme officiel ni les statuts. Ils ont la foi. Point. Y a rien à faire avec ces gens-là. Rien. Le discours rationnel, discipliné et rigoureux ne les atteint pas. Ils ont la foi. La foi en Pauline qui n'a rien à voir avec l'indépendance, car Pauline, ce qu'elle veut, elle et sa gang, c'est de devenir la première première ministre de la province de Québec. La souveraineté? On verra cela plus tard! Dans 10 ans, dans 15 ans! On n'est pas pressé, car en attendant, l'argent rentre et la carrière se poursuit!
    Mme Hébert, en plus, se met à envoyer des gageures en prédisant l'indépendance en 2016, grâce à la "vision" de Pauline. C'est vraiment le comble du ridicule. Pauvre Mme Hébert. Elle écrit des lettres ouvertes à Pauline et fait partie du fan club. J'ai pas hâte de la voir découragée et désabusée apres quelques années de règne Marois! Mais en attendant, on va avoir perdu notre temps. Comme avec Johnson, comme avec Bouchard, comme avec Boisclair.
    Le plan Marois, c'est de la bouillie pour les chats et de la littérature pour les naifs. C'est la provincialisation des esprits (abandon de l'article 1 et du projet de pays).
    En plus, c'est un détournement de parti. 250 personnes sur un parti de 100,000 membres qui décident de changer l'orientation d'un parti en mettant de côté les acquis du passé. UNANIMEMENT COMME DES BONS PETITS MOUTONS BIEN DOCILES. 250 fans de Pauline, qui ont des intérêts$ très immédiats à reprendre le petit pouvoir provincial de merde et faire croire à tout le monde qu'on se bat pour la souveraineté.
    Et il y a des naifs pour y croire. Quelle farce tragique!
    Face à ces imposteurs, il n'y a qu'une solution : les dénoncer et ne vous en faites pas, je ne serai pas tout seul. Tous ceux et celles qui savent que tout cela n'est que fumisterie, mensonge et manipulation. Regardez ce qui est arrivé à PMJohnson, Bouchard et Boisclair et ouvrez-vous les yeux que diable, bande d'endormis.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juin 2009

    Donner son appui "sans réserve" à une ébauche, sans même rien proposer pour le mettre en action.
    Voilà ce qu'on a vu hier.
    Il est évident que ce plan est destiné à demeurer une ébauche.
    Énumérer une liste de buts sans déterminer les actions pour atteindre ces buts, ce n'est pas un plan.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    13 juin 2009

    p.s.
    Si ça bouillonne dans la mouvance souverainiste, qu'advient-il des jeunes non partisans du 24 mai qui nous ont promis une suite pour la fête nationale? On était prêts pour la marche du 23 à Québec vers les 10,000 participants... aura-t-elle lieu? C'en serait une belle action populaire dans l'esprit du projet de pays! Ou bien devrons-nous nous contenter de regarder parader les marionnettes géantes à Montréal et de nous agiter au Parc Maisonneuve avec le Pape de Radiocadna?
    En tout cas les Résistants tiennent le cap: faire sentir l'occupant inconfortable sur notre territoire. Le premier juillet, la mane de drapeaux rouges que nous nous payons annuellement, on la rapporte à Ottawa avec avertissement de les garder désormais. Même Michel David s'est senti obligé de mentionner ce groupe qui talonne Mme Marois dans ses hésitations.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2009

    Mes hommages, Mme Hébert, et re-bonjour Monsieur Archambault ( je réserve les hommages pour Madame, ce qui ne veut pas dire que je ne voue pas autant de considération à Monsieur ! ),
    Le rapport Allaire, que Mme Lachance évoque ici, a provoqué une suite d'événements qui a eu lieu, aussi, parceque le Canada craignait fortement l'indépendance du Québec.
    Aujourd'hui, les Canadiens sont plutôt d'avis que cela ne se fera pas. Avez-vous entendu quelque chose de ce côté suite à la présentation du plan péquiste, derrière les cris de joie déguisés en indignation du PLQ ? Rien, zéro, silence. Ce plan, au Canada, n'énerve personne assez pour qu'on en ait entendu parler.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    13 juin 2009

    Mme Hébert,
    J’abonde plutôt dans le sens d’ébullition dans une marmite trop restreinte… Dès que je quitte Vigile, dans les rangs de « la plèbe », je n’entends que : « Ah ! Pas encore ces histoires d’indépendance ! Y comprennent pas qu’on n’en veut pas ? »
    Ou encore : « Se séparer ? Mais de quoi on va vivre ? »C’est dire le travail à faire pour expliquer dans des mots simples et brefs aux gens de la rue comment nous serons mieux dans un pays du Québec que dans ce Canada vampire ! N’est-ce pas justement ça le Projet de pays ? Mais il y a urgence en la demeure ! C’est tout de suite qu’il faut démontrer irréfutablement au peuple les motifs de notre projet ! Ses avantages ! Pas dans 2 ans ! Parizeau l’a dit : L’opposition, ça devrait donner le temps de refaire ses munitions ! Si le passé du parti est garant de l’avenir… je serais tenté de relever la gageure.
    Quant à l’outil du référendum, Parizeau bon soldat s’y est rallié deux fois mais on sait qu’il marche sur des œufs avec le parti, on le comprend (la députée de Crémazie)… Mais avec la Loi de la Clarté, Ottawa et la Supreme Court ont toute liberté pour le contrer, le référendum, à moins d’une majorité de 70%…sur une question claire ceci est-il prévisible dans l’alignement des astres ?…

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2009

    @ Suzanne Lachance,
    Le rapport Allaire a provoqué la pire crise politique au Canada et a failli faire l'indépendance sur la base d'un Meech refusé. Quel est le problème ?
    Mais cela effectivement ne suffit pas. Ça tombe bien, nous restent 18 mois pour mettre au point un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ à endosser par toutes les composantes de la mouvance souverainiste.
    Quelles sont vos propositions à cet égard ?
    Et, oui ça bouillonne dans la mouvance souverainiste. Quel est le problème ? Faut-il attendre que ça bouillonne partout avant de bouger ? C'est ça votre proposition ? C'est ça votre programme ?
    Mais encore...

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2009

    @ Andri
    « Mais avons-nous l’étoffe et les chefs pour y parvenir ? » dites-vous.
    Oui, nous avons et l'étoffe et les chefs. Et, l'un d'eux nous dit de remettre sur le métier notre étoffe pour l'ouvrer autrement. L'autre abonde et annonce la fin de l'attentisme et 20 mois pour débattre et convenir sur l'essentiel des termes d'un PROGRAMME de SOUVERAINETÉ que je souhaite COMMUN à toutes les composantes de la mouvance souverainiste.
    Nous n'avons pas besoin de sauveur, de Messie. Un chef charismatique n'est pas la solution. Et, le charisme est une chose imprévisible, qui se fabrique de matériaux souvent improbables, à même les événements, et il va et il vient selon leur imprédictible enchaînement. Ce dont nous avons besoin c'est de ce que nous sommes, c'est d'exprimer ce que nous sommes, nous, le peuple, nous le peuple souverain, nous le peuple souverain du Québec.
    Cette expression est le fondement sur lequel se fonde l'action de nos chefs, sans nous ils ne sont rien et même sans eux nous sommes tout. Il ne sont que l'expression de ce que nous sommes. Si nous sommes assoupi(e)s, ils ou elles le seront. Si nous sommes mobilisé(s)s ils et elles le seront. Nous avons le pouvoir de les faire à notre image, nous sommes Dieu en quelque sorte. Par contre eux n'ont aucun pouvoir sur nous. Remettre notre pouvoir entre leurs mains pour qu'ils soient ce que nous sommes les fait impuissants puisqu'ils ne peuvent rien sans nous. Ils et elles attendrpnt que nous bougions cependant qu'on attendra qu'il nous fasse bouger. Nous ne sommes pas un bout de bois. Nous sommes vivants. Le vivant s'anime de lui-même, son âme l'anime, l'âme en tant que principe de vie, ce qui distingue la matière morte ou inanimée d'un corps vivant, croissant.
    Nos chefs ne sont pas notre âme, ils sont impuissants à nous animer. Ils ne peuvent n'être que le reflet de notre âme, rien d'autre. Si elle est endormie, ils et elles ne pourront rien faire contre notre endormissement. Par contre, si elle s'anime cette âme, si elle nous anime, nos chefs et nos cheffes pourront exprimer, gérer, coordonner, voire magnifier cette énergie, mais jamais la générer, la créer. Dieu n'existe pas. Pas davantage nos chefs et cheffes supposés créateurs de ce que nous sommes ou devons être.
    Tout cela, toute action politique, ne dépend que de nous. Ne dépend que de chacun de nous formant le collectif que nous sommes et que l'addition de nos énergies et productions personnelles cumule dans un tout dispersé ou réuni, clair ou confus. Nos chefs exprimant cette énergie peuvent la concentrer dans le contenant qu'ils sont pour nous faire clairement bouger vers une direction commune. Mais cela ne pourra pas davantage s'imposer si nous ne faisons pas l'UNION de ce que nous sommes et de ce que nous voulons.
    L'UNION de nos forces repose sur une volonté individuelle partagée par un grand nombre. Il faut personnellement agir dans l'UNION, en exprimant la volonté qu'elle surgisse de nos débats. Il nous faut exposer nos volontés personnelles pour que le débat puisse se tenir. De cet exercice doit surgir l'UNION sur l'essentiel et le primordial qu'il nous faut pour développer une action congruente, majoritairement endossée par toutes les composantes de la mouvance souverainiste, de ce que nous sommes en tant que souverainistes, une UNION SOUVERAINISTE seule capable d'emporter l'adhésion majoritaire du peuple souverain que nous sommes et qui vit coeur battant sur le territoire national du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2009

    Bon, probablement que ça bouillonne dans les cercles péquistes. Parce qu'ailleurs, c'est l'indifférence totale.
    Comment, en effet, s'exciter pour le rapport Allaire, lorsque l'on est indépendantiste?

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2009

    J'aime votre optimiste quoique vous soyez plus jeune que moi et je voudrais que votre vision prenne forme et que le pays vienne pour moi mais surtout pour mes enfants et mes petits-enfants. C'est le cadeau que je voudrais leur laisser avant de mourir... demain qui sait. Mais avons-nous l'étoffe et les chefs pour y parvenir?
    Aurons-nous en madame Marois un autre Parizeau qui ose. Quand on lit la vie de Parizeau par Godin ont voit les noms de ceux qui se sauvait devant le défi de l'indépendance. Pas surprenant que les Bouchard, Landry aient attendu les conditions gagnantes et ne rien faire quand elles se présentèrent. Quand les sondages donnaient 52% de oui , Landry attendait les conditions favorables. Pourtant il y avait 50 députés du Blocs à Ottawa pour l'appuyer dans un référendum. Il n'a pas osé... Je souhaite que madame Marois soit une sorte de Washington, de Parizeau, de Bolivar. Quand il n'y a qu'à se cacher derrière un isoloir pour se voter en secret un pays et qu'on a encore peur... Je rêve toujours d'un pays québécois mais quand les électeurs sont plus peureux que les leaders... Enfin, je fais brûler un cierge à chaque élection. En attendant le PI fait la division alors que moi j,appuie la chef dans sa tentative.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2009

    Bonjour
    Robert Stevenson Smyth Baden-Powel (1857-1941) :
    « L'optimisme est une forme de courage qui donne confiance aux êtres et mène au succès. »
    Salutations