Oh! Canada Oh! Québec

Indépendance - le peuple québécois s'approche toujours davantage du but!

La discussion entre les tenants des appellations Canadien français et Québécois (incluant Québécois de souche et Québécois d’origine française) a donné lieu à plusieurs tribunes et commentaires dans Vigile. On peut en tirer pour le moment quelques certitudes et constats.
L’appellation Canadien français serait née vers 1867, en tout cas certainement pas avant la fin du régime de l’Union. Elle n’est pas surgie spontanément chez les descendants des colons de la Nouvelle-France, qui ont plutôt repris (et, le plus souvent, intériorisé) l’expression par laquelle les Canadians les désignaient pour s’en démarquer. Cette désignation s’appliquait à tous les descendants de la colonie française et assimilés, où qu’ils se trouvent sur le territoire du Dominion of Canada et même des États-Unis.
Le seul endroit où les dits Canadiens français, incluant les Métis de langue française, sont demeurés majoritaires depuis la fin du XIXe siècle est le territoire du Québec. À compter du moment où les dits Canadiens français du Québec ont pris conscience qu’il pouvaient bien davantage maîtriser leur destin collectif à partir de leur propre gouvernement, fût-il provincial, qu’à partir d’Ottawa et qu’ils s’identifiaient avant tout à leur territoire, le langage a suivi : ils se sont progressivement mais rapidement désignés en tant que Québécois, de manière exclusive chez ceux qui aspiraient déjà à un destin national, de manière préférentielle chez oresque tous les autres. On aura beau dire ce qu’on voudra de cette appellation, de la tendance politique ou des motivations des premiers qui l’ont utilisée publiquement, elle s’est répandue spontanément et, pourrait-on dire, universellement.
Aucune nation au monde ne peut avoir prise sur son destin collectif si elle ne forme pas la majorité sur un territoire déterminé et qu’elle ne dispose pas des attributs de la souveraineté sur ce territoire; c’est non seulement une donnée géopolitique incontournable mais la première condition à la reconnaissance d’un État-nation. Que nous n’en soyons pas encore là n’évacue pas cette donnée essentielle : les descendants de la Nouvelle-France ne seront plus jamais majoritaires ailleurs qu’au Québec. Ne pas reconnaître ce fait patent constitue un déni de la réalité même lorsqu’il origine d’esprits sincères.
Il n’exise aucune possibilité pour les descendants de la Nouvelle-France et assimilés d’accomplir une destinée nationale sur l’ensemble du territoire actuel du Canada. Deux nations souveraines ne peuvent coexister en tant que telles sous une même juridiction territoriale, même en présumant la bonne volonté de tous, ou alors au moins l’une des deux ne peut exercer sa souveraineté. Cela va sans dire, mais encore mieux en le disant.
Nation civique ou ethnique? Le Québec compte actuellement environ 1 700 000 habitants, sur un peu plus de 7 700 000, d’une origine autre que la Nouvelle-France. Une partie d’entre eux s’est assimilée à la majorité, s’y identifie ou s’y intègre. Une majorité d’entre eux s’est assimilée à la minorité d’origine britannique (elle-même ne représentant réellement qu’environ 5% de la population totale), s’y identifie ou s’y intègre et en a en tout cas adopté la langue et la culture; nous connaissons tous les raisons de cette situation. Par nécessité, le Québec continuera d’accueillir des immigrants. La majorité d’ascendance et de langue françaises n’a pas le choix de reconnaître comme citoyens les habitants naturalisés qui n’en font pas partie. Elle dispose cependant du pouvoir, une fois le Québec indépendant et même avant dans certains cas, d’imposer sa langue et sa vision des choses à tous sur le plan public, quitte à reconnaître à la minorité de langue anglaise existant au moment de l’indépendance des droits particuliers, tant que ces droits ne nuisent pas à la pérennité du caractère français du Québec et à l’universalité de sa culture sur la totalité du territoire. Il ne s’agit pas là du modèle d’une nation civique ni, au sens plénier, d’une nation ethnique, à moins de limiter le sens d’ethnicité à la langue de même qu’à la culture, au sens englobant et non élitaire.
Il ne s’agit pas non plus d’un modèle multiculturel ou interculturel. Qu’on cesse de vouloir nous enfermer dans ces catégories.
La préférence exclusive pour l’appellation Canadien français relève de motivations qu’on ne retrouve pas toutes chez tous ceux qui s’en réclament : l’attachement sentimental à un terme auquel on est habitué depuis sa naissance; la manifestation de ce qu’on ressent comme son identité propre et exclusive, surtout chez les descendants de Nouvelle-France nés hors du Québec (et de l’Acadie, probablement), habitant à demeure hors Québec, et apparemment chez beaucoup de Métis d’où qu’ils soient; chez certains fédéralistes (et confédéralistes?) québécois.
Certains soupçonnent une fraction des défenseurs du terme d’être des agents provocateurs se drapant dans l’appartenance canadienne-française afin de susciter la bisbille chez les indépendantistes (ou souverainistes). On ne peut pas en exclure la probabilité à moins d’ignorer la virtuosité des officines fédérales. On peut même éprouver une certaine suspicion à la lecture de certains textes, y compris dans Vigile, mais, quant à moi, je me garderais bien d’accuser qui que ce soit, même mentalement, sans preuves irrécusables. J’ai déjà, dans un autre contexte, été accusé à tort d’un méfait qui tirait à conséquence et je ne souhaite cela à personne.
Il se peut que le débat continue, peut-être jusqu’à ce que l’actualité politique se lève de son hamac. Je doute cependant qu’on puisse lire autre chose sur le sujet que des redites. Pour ma part, je ne me sens pas attiré par le statut d’autochtone canadien à propos duquel j’ai, sans jeu de mot, de sérieuses réserves, tout en souhaitant bien du bonheur à ceux qui s’en contenteraient. Quant aux autres, si on en revenait un peu à l’union des forces indépendantistes, il me semble que l’été serait plus frais. Pour paraphraser Miron: tant que [l'union] n'est pas faite, elle reste à faire.


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2009

    Suite
    « Que faire... ? » : L'UNION de nos forces...
    Et cesser de prétendre que 50% des Québécois approuvent le Canada actuel et veulent demeurer librement dans tel État illégitime et abusif...
    Ensuite...
    Faire l'UNION de nos forces sur un ESSENTIEL à définir... ET défendre l'idée nouvelle qui consiste à appeler le peuple souverain du Québec à se poser en tant qu'Autorité suprême de l'État seule capable de fonder sur notre territoire national du Québec un État légitime et valide émanant de nos voix libres et souveraines et capable de répudier et invalidé tout État qui ne se serait pas soumis réciproquement à telle règles devant prévaloir non pas seulement pour l'État à venir, mais aussi pour tout État quel qu'il soit et bien sûr aussi l'actuel et unilatéral Canada.
    Je suis étonné que vous ne nommiez pas cette avenue dans ce que vous présenté comme étant les idées qui ne sont autres que les vôtres et celle du souverainisme étatique historique que vous appuyez. Je veux bien croire qu'elle ne vous plait pas... mais de là à ne nier même l'existence... me semble que vous êtes un petit peu biaisé. NON ?
    « Tant qu’il n’y a pas de meilleures nouvelles idées, voter Bloc au fédéral et PQ au provincial à la place de rester assis et ne pas voter en plus de disputer le PQ et le Bloc entre les élections en laissant élire le PLQ de M. Charest. »
    Certes, mais il y a mieux encore... Il nous faut faire l'UNION de nos forces souverainistes. Pour cela, il nous faut définir les termes d'un ESSENTIEL COMMUN sur lequel nous entendre afin que toutes les composantes de la mouvance souverainiste puissent soient cette fois lors des prochains rendez-vous électoraux à Montréal, Ottawa et à Québec deviennent à chaque fois plus décisifs.
    Et ce ne pourra être sur la base de cette Confédération que vous prônez en prétendant fallacieusement à l'instar d’André Pratte qu'un NON à l'État souverain du Québec est un OUI au Canada. Pour valider votre projet, il vous faudrait je pense mieux choisir vos arguments. Me semble...

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2009

    @ Gilles Bousquet
    Vous dites...
    « ... et maintenant, nous sommes des Québécois à 50 %. L’autre 50 % se considère encore Canadien et vote NON aux référendums. »
    Non pas ! « L'autre 50% ne « se considèrent pas encore Canadien » nécessairement. Bien sûr ils sont citoyens canadiens, comme nous tous du reste. Il n'y a aucun problème à se considérer Canadien, citoyens canadiens. Nous le somme tous de force. De gré, ça, nous ne le sommes pas. Ce qui n'empêche pas certains de personnellement adhérer à tel actuel et illégitime Canada. Peu de Québécois y adhère.
    Jamais le Canada n'a nommément obtenu notre démocratique accord. Le 50% qui vote NON, n'approuve pas le Canada actuel, comme vous le prétendez faussement. Du reste la question ne porte pas sur le fait d'approuver ou non le Canada actuel. La question porte sur le fait de fonder ou non l'État valide et légitime du peuple souverain du Québec. D'aucuns votent NON, sous la menaces de représailles économiques, politiques, sociétales et culturelles. Très nombreux(ses) parmi ces personnes sont celles qui n'approuvent pas le Canada ni ne se sentent canadien. Ils se disent Québécois d'abord, à commencer par les fédéralistes-rénovateurs,
    Et, il nous faut que s'exprime ce rejet du Canada actuel. Sans l'expression de ce rejet d'aucun et vous-même peuvent prétendre fallacieusement, à l'instar de André Pratte que le NON à l'État souverain du Québec est un OUI au Canada actuel ( il n'y en a pas d'autre ).
    Aussi, « cette partie de nos citoyens » qui n'a pas voté « OUI à la souveraineté du Québec » sous les menaces, n'est pas comme vous le prétendez en faveur de l'État du Canada actuel. Plusieurs voterait en faveur de l'État souverain s'ils cessaient de croire aux menaces de représailles, s'ils cessaient de croire en un Canada rénové qui n'arrive jamais, malgré tant de promesses jamais tenues, si...
    Il n'est pour cela besoin de faire ce que vous dites pour convaincre le 30% qui restent qui ne veulent pas de l'État souverain du Québec quoiqu'il arrive, mais dont la majorité de ce 30% minoritaire finira par en prendre son parti si la majorité se convainc qu'il nous faut fonder un État du peuple souverain du Québec valide et légitime sur notre territoire national du Québec, comme il le désire, menaces de représailles en moins.
    De plus, votre solution se heurtera à l’opposition d’un autre 30% des voix qui lui ne veut pas d'une Confédération canadienne, ajouté au 20% qui doute fortement que cela pourra être un jour concrétisé dans un État légitime et valide confédéral convenant aux Québécois. Nous en sommes au même point de blocage.
    « ... des idées nouvelles devraient être trouvées. Une d’elles est une vraie confédération pour conserver une certaine forme de Canada. »
    C'est loin d'être une idée nouvelle...
    « Est-ce qu’il y en a d’autres à par la simple souveraineté qui nous séparerait du ROC ? »
    Bien sûr qu'il y en a, à commencer par celle qui veut que nous ne nous séparerons pas du RdC si nous invalidons nommément tous les États ne s'étant pas nommément soumis à notre OUI qui les validerait. Ce que n'a jamais fait le Canada. Cela comme je vous l'ai exposé dans votre titre Peurs, menaces et espoirs sont des 2 côtés
    « Que faire alors ? »
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2009

    A lire: "Le Canadien-français et son double" de Jean Bouthillette, texte décisif et indispensable sur le débat ici amorcé par des anonymes qui ne signent pas leurs textes ce qui est fort embêtant pour moi. Sur la question des "provocateurs", une remarque. Si vous étiez ce que Luc Archambault appelle des "canadianisateurs" (ce qui est un barbarisme, excusez-moi), vous essayeriez d'infiltrer un site comme Vigile.net n'est-ce pas! Vrai ou faux? Avec des textes fleuves qui, apparemment, remettent tout en question dans le style du défunt Raoul Roy que j'ai fréquenté et qui voulait englober les Acadiens et les Franco-Ontariens en allant même jusqu'à changer les frontières du Québec actuel ouvrant ainsi la porte à une partition anglophone. Et ces textes fleuves, sont comme par hasard, appuyés par d'autres qui renchérissent.
    J'ai des gros doutes sur ces "nouveaux penseurs" (et je ne suis pas le seul semble-t-il).

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2009

    Correction deuxième paragraphe lire après 1763 et non pas 1963
    et troisième paragraphe lire 1763 à 1867 et non pas de 1863 à 1867

  • Michel Guay Répondre

    28 juillet 2009

    En Nouvelle France de 1534 à 1763 les francophones se nommaient soit Inuits, doit Sauvages soit amérindiens soit métis soit français nés en France soit canadiens nés au Canada donc en Nouvelle France ou soit noirs ou nègres échappés de l'esclavage des USA , cette Nouvelle france qui incluait l'Acadie , le Québec le Canada et la partie centrale des USA et bien entendu la Louisiane .
    Après 1963 tous les francophones peu importe leurs provenances se nommaient canadiens et nommaient les occupants anglophones Les Anglais .
    Mais à mesure que des anglophones sont nés sur nos territoires de 1863 à 1867 ils se nommaient soit anglais soit loyalistes US soit canadians nés ici et peu à peu pour nous différencier nous nous sommes nommé nous les francophones les Canadiens Français
    Puis comme Canadien Français de 1867 à 1967 nous avons été dépossédés de nos majorités en Acadie, aux USA francophone et au Canada donc hors Québec pour devenir des minorités négligeables et négligés donc de vulgaires immigrés dans notre propre pays
    De 1967 à 2009 pour redevenir majoritaire et inclusif face à l'immigration au Québec nous avons adopter notre nouveau nom les Québecois , légalisés notre langue nationale le Français et inaugurés notre fête Nationale et commencés à militer comme Québecois indépendantistes pour faire du Québec notre pays et pour être représentés comme nation pays dans toutes les instances internationales
    Et les french canadians colonisés et collaborateurs de notre élimination comme francophones tous fédéralistes aimeraient bien nous tromper comme ils se sont trompés et nous faire disparaître au Québec comme ils ont disparus au Canada des Canadians

  • Gilles Bousquet Répondre

    28 juillet 2009

    Le mot québécois, pour nous désigner, n'était pas courant avant 1960. On apprenait à l'école que nous étions de petits canadiens-français catholiques et que ceux qui parlaient anglais à Montréal étaient des anglais protestants ou des juifs "de qui on achetait notre linge". Les QUÉBÉCOIS étaient simplement des citoyens de la Ville de Québec.
    C'est bien certain, si on veut éventuellement se séparer du Canada, faut s'habituer à se nommer québécois pour perdre l'habitude d'être des Canadiens.
    Nos ancêtres ont été successivement des Français, des canayens, des Canadiens, nous avons été des Canadiens-français et maintenant, nous sommes des Québécois à 50 %. L'autre 50 % se considère encore Canadien et vote NON aux référendums.
    C'est pour gagner cette partie de nos citoyens au OUI à la souveraineté du Québec, que des idées nouvelles devraient être trouvées. Une d'elles est une vraie confédération pour conserver une certaine forme de Canada. Est-ce qu'il y en a d'autres à par la simple souveraineté qui nous séparerait du ROC ? Idée qui ne semble pas progresser, malgré ceux qui croyaient pouvoir le faire à l'extérieur du PQ en parlant de la chose souvent, mais ça n'a pas fonctionné pas du tout à ce jour.
    Que faire alors ? Tant qu'il n'y a pas de meilleures nouvelles idées, voter Bloc au fédéral et PQ au provincial à la place de rester assis et ne pas voter en plus de disputer le PQ et le Bloc entre les élections en laissant élire le PLQ de M. Charest.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2009

    Quelques précisions à l'égard de ce que vous précisez :
    « Certains soupçonnent une fraction des défenseurs du terme d’être des agents provocateurs se drapant dans l’appartenance canadienne-française afin de susciter la bisbille chez les indépendantistes (ou souverainistes). On ne peut pas en exclure la probabilité à moins d’ignorer la virtuosité des officines fédérales. On peut même éprouver une certaine suspicion à la lecture de certains textes, y compris dans Vigile, mais, quant à moi, je me garderais bien d’accuser qui que ce soit, même mentalement, sans preuves irrécusables. J’ai déjà, dans un autre contexte, été accusé à tort d’un méfait qui tirait à conséquence et je ne souhaite cela à personne. »
    Vous avez tout à fait raison. On a dit ici que j'avais accusé d'aucuns d'être des canadianisateurs caché sous un discours indépendantiste. Cela est faux. J'ai plutôt observé ce que vous dites. Derrière un discours supposé ou pseudo souverainiste, voire indépendantiste, peuvent sous pseudos se cacher des canadianisateurs tentant de canadianiser notre sentiment identitaire et enfoncer le souverainisme « québécois ». Des souverainistes, des indépendantistes peuvent être séduits. Des souverainistes peuvent défendre ou endosser tel discours, cela ne fait pas d'eux des canadianisateurs, même s'ils endossent une idéologie, une identité canadianisante.
    C'est pour contrer cette séduction que j'ai transmis ici mes commentaires et mes répliques à telle présentation à mon avis falsificatrice à bien des égards des prétentions liées à la charge dont nous avons été victime récemment.
    Cette zone grise et le fait qu'on ne puisse être sûr de rien quant à l'origine de cette « attaque » sous pseudos, est habilement utilisée par les canadianisateurs, mais cela ne nous exempte pas comme vous le soulignez d'être respectueux et solidaires avec les vrais souverainistes, sans pour autant remiser au placard notre sens critique. Ce qui du reste s'exerce et doit s'exercer des deux côtés. Comme je crois l'exercer sans lancer d'accusations disgracieuses ou fallacieuses contre des personnes, comme vous le faites aussi très bien. La Vigilance est de mise à tous égards, nous sommes d'accord.
    On peut s'étonner que ma virulente critique de cette tentative d'enfoncement du nationalisme québécois soit critiquée par les tenants d'une critique qui ne ménage rien ni personne, surtout pas les souverainistes ayant été à la tête du mouvement depuis Pierre Vallières, Gaston Miron, René Lévesque, jusqu'à aujourd'hui en passant par Jacques Parizeau. Aucune accusation n'est trop virulente à les lire. Comment peuvent-ils se plaindre d'être sujets de critiques, fussent-elles virulentes, mais respectueuses des personnes, toujours s'attaquant aux idées et non aux personnes ?
    Tout cela engage notre capacité malgré nos désaccords, à faire l'UNION de nos forces, au moins sur les termes d'un ESSENTIEL à définir. Ce que nous tentons de faire ici dans Vigile. L'un des empêchements à cette UNION est en partie le Parti québécois-Bloc québécois-Rentre-dedans dans lequel abondait cet enfoncement du nationalisme « québécois ». Comme si pour enfoncer le PQ et le Bloc on n'avait rien trouvé de mieux et de plus efficace que de s'attaquer au vocable même de « Québécois ». La tentative a échoué. Et ils se plaignent du fait que j'ai été virulent !? Cherchez l'erreur !?
    Cela dit, toujours en endossant ce que vous dites.
    Il nous faut faire l'UNION de nos forces.
    Vive le peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec !
    Vive le Québec libre !
    Vive le nationalisme québécois !
    Mais s'il faut que je sois blâmé pour que cette UNION se fasse, j'assume !
    Ne vous gênez pas ! ( Je ne parle pas de vous M. Poulin )