Comme plusieurs autres élus, Martine Ouellet a vécu vendredi sa dernière journée à l'Assemblée nationale, et la députée de Vachon n'écarte pas un éventuel retour en politique.
Mme Ouellet, qui conserve ses fonctions jusqu'aux élections d'octobre, quittera la politique active pour retrouver sa famille et prendre une «certaine période» de repos. Mais en entrevue à La Presse canadienne, l'ancienne députée péquiste et ex-chef du Bloc québécois laisse la porte ouverte à un éventuel retour.
Elle explique que, même si la politique peut être très dure, «elle demeure le meilleur outil pour changer le monde...et le Québec».
Martine Ouellet veut toujours concrétiser son rêve d'un Québec indépendant, car «le Québec ne sera jamais mieux servi que par lui-même», précise-t-elle.
Elle n'a aucun plan de carrière, pour l'instant. Elle veut profiter des vacances estivales avec ses enfants, pour ensuite faire campagne aux cotés de son ami et complice de plusieurs années, Patrick Ney, qui tentera de lui succéder comme député de Vachon.
Si un retour en politique n'est pas exclu, Martine Ouellet pourrait aussi se diriger vers un emploi plus conventionnel. Elle rappelle son expérience de près de 20 ans comme gestionnaire à Hydro-Québec. Elle s'est aussi consacrée à plusieurs causes environnementales, notamment à la tête de l'organisme Eau Secours.
Avant de quitter l'Assemblée nationale, Mme Ouellet a déposé une pétition au nom de près de 10 000 citoyens, exigeant de mettre fin au bilinguisme institutionnel. Elle a marrainé cette pétition qui avait été lancée en février dernier par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.