La Société Saint-Jean-Baptiste demande à la STM d’annuler la suspension imposée au chauffeur visé et de le dédommager.
En mars dernier, un chauffeur de la Société de transport de Montréal (STM), Paul-André Desbiens, avait été suspendu par son employeur pour avoir distribué des pamphlets et des drapeaux du Québec à l'approche du Jour du drapeau, célébré le 21 janvier de chaque année.
La décision de la STM avait fait réagir le président de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB), Maxime Laporte : « Depuis quand distribuer ou faire la promotion du drapeau constitue une action politique ? », avait-il demandé.
Or, jeudi, des membres de la SSJB, dont M. Laporte lui-même, ont fait irruption au Centre de transport (CT) Frontenac de la STM lors d'une rencontre employeur-employés. M. Laporte en a profité pour remettre à Marie-Claude Noël, surintendante du CT Frontenac, une lettre « officielle » adressée entre autres au président de la STM, Philippe Schnobb.
Selon la SSJB, la « missive enjoint notamment [à] la STM d'annuler la suspension imposée au chauffeur visé et de le dédommager. La SSJB s'attend aussi à ce que la STM se rétracte quant au caractère politique qu'elle a voulu attribuer, à tort, à cette initiative. De plus, elle la somme d'informer explicitement tous ses employé-e-s qu'ils peuvent toujours exercer raisonnablement, non seulement leurs droits garantis par les chartes, mais aussi ceux découlant de la Loi sur le drapeau et les emblèmes du Québec ».