LETTRE

«Maisonneuve et Mance», un opéra refusé par le 375e

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La dénationalisation se poursuit

Un opéra historique sur la fondation de Montréal, Montréal et Mance, s’ajoute à la longue liste des projets refusés par le comité du 375e. Et pourtant, le groupe instigateur de cet opéra a déjà fait preuve de sa détermination et de son audace. Il a amassé suffisamment de dons privés pour produire devant public, à la Chapelle du Bon Pasteur de Montréal, une représentation, sans choeur, sans orchestre et sans costumes, mais avec pianistes et chanteurs. Plus de 200 personnes ont assisté à cette répétition générale donnée par un groupe d’artistes qui travaillent depuis près de deux ans à mettre sur pied cet opéra historique qui est le fruit d’une passion combinée pour Montréal et son histoire.

Ovation du public. Fruit du travail collectif de la librettiste Louise Gareau-Desbois, du compositeur Aleksey Shegolev, de solistes aux origines diverses et du Choeur cosmopolite de Montréal sous la direction de Dmitri Zrajevski. L’ensemble est aux couleurs du Montréal d’aujourd’hui, mais chante d’une seule voix un hommage à « la ville qu’ils bâtiront ensemble, une ville aux cent visages, une ville dont les tours s’élèveront jusqu’aux cieux ».

C’est avec l’aide de dons privés et la détermination des artistes et des organisateurs que le projet survit. Mais pour produire et offrir au grand public cet opéra historique sur les fondateurs de Montréal, Maisonneuve et Mance, lors du 375e anniversaire, il faudrait un vrai coup de pouce de la Ville de Montréal.

Pourquoi refuser un projet historique de cette valeur issu de la communauté cosmopolite de Montréal ?


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