Les Québécois de souche formeraient-ils une simple tribu?

Tribune libre

Plusieurs sur Vigile défendent l'idée que le titre de Québécois devrait être réservé aux descendants des anciens Canadiens. C'est jouer le jeu du gouvernement du Canada qui dans la version anglaise de la motion reconnaissant la nation québécoise stipule que ce sont les Québécois et non les Quebecers qui forment cette nation. Le parlement canadien a acceptée de reconnaître une nation ethnique. On peut dire ce qu'on veut de Stephen. Harper mais une chose est sure: il est très habile. Il a fait un cadeau empoisonné et le Bloc québécois l'a accepté. Dans la motion, bien que floue, la notion de nation semble bien avoir une définition ethnique bien qu'ouverte. Serait Québécois celui qui se définit tel. Toutefois l'utilisation de l'expression québécois en anglais semble limiter la nation québécoise à une partie de la population du Québec qui n'inclut pas les Quebecers c'est à dire les citoyens de langue anglaise du Québec et tous ceux qui au Québec s'identifie à un autre groupe culturel que les descendants des anciens Canadiens. Il pourrait donc y avoir une bonne proportion de la population du Québec dont on pourrait dire qu'elle n'appartient pas à la nation québécoise. Si ceux-ci ne sont pas Québécois que sont-ils sinon des Canadiens tout simplement et cela donne le droit au gouvernement du Canada d'intervenir en leur nom sur le territoire du Québec.

Nous ne vivons plus au temps des tribus dans lesquelles tout le monde était plus ou moins parent. Quand nos gouvernements sont fiers que le Québec accueille 500 000 d'immigrants par décennie, les Tremblays d'Amérique ne peuvent pas se permettre de se replier sur eux-mêmes, si fins et si beaux soient-ils.
Dans son livre Les langues ne sont pas des choses Patrick Sériot décrit bien la différence entre ethnos (nation ethnique) et démos (nation civique) :
«Dans la France de l'Ancien Régime la langue française n'était aucunement un langue «nationale», mais la langue nécessaire à l'administration et à l'élite intellectuelle (…). La révolution, en ce domaine, a apporté un brusque changement de point de vue : le triomphe de la langue française était le triomphe de la Nation et de la Raison.
À la même époque, au contraire, en Allemagne, c'est la communauté de langue qui servait à définir la nation et qui sera la base pour la revendication d'un État national unifié. La Nation française est un projet politique, né dans de violentes luttes politiques et sociales. La Nation allemande, au contraire, est apparue d'abord dans les travaux des intellectuels romantiques, comme une donnée éternelle, reposant sur une communauté de langue et de culture. Pour ces derniers, la langue était l'essence de la nation, alors que pour les révolutionnaires français elle était un moyen pour parvenir à l'unité nationale. Aussi pouvons-nous, de façon simplificatrice, opposer deux définitions du mot «nation», au XIXe siècle.
En France, dans l'idéologie jacobine, le peuple souverain proclame l'existence de la nation, une et indivisible. C'est l'État, c'est à dire une entité politique, qui donne naissance à la Nation, laquelle se pose alors comme «corps politique», discrète métaphore biologique. Dans la conception allemande romantique, au contraire, la Nation précède l'État. Le Volk est une unité par essence, construite sur une communauté de langage et de culture. Dans la conception romantique, au commencement étaient la langue et la culture, alors que dans la conception contractualiste des lumières et de la révolution, la langue est le moyen de l'unification politique. » (pp.69-70)
Tout le monde sait à quels excès a conduit la notion romantique allemande de nation.
Nous devons accepter l'idée de former une nation civique dont le visage sera celui de tous les héritages de ceux qui y auront contribué et que c'est l'État québécois qui crée la Nation québécoise.
Nous n'avons tout simplement pas le choix sous peine de sombrer dans la barbarie.
Les peuples se forment à partir d'éléments hétérogènes venus de partout. Le Québec d'aujourd'hui en est déjà un bel exemple. Il faut continuer dans la même direction et s'enrichir de la richesse qu'apporte ceux qui viennent d'ailleurs en utilisant la langue française comme facteur d'unité.
Ailleurs dans son livre Patrick Sériot cite de nouveau Ernest Renan :
«L'homme n'appartient ni à sa langue ni à sa race : il n'appartient qu'à lui-même car, c'est un être moral.(...) Au-dessus de la langue, de la race, des frontière naturelles, de la géographie, nous plaçons le consentement des populations, quel que soient leur langue, leur race, leur culte.»(p. 121)
Le Québec comme nation est dépendant de ce consentement.
À lui de le mériter.


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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    18 février 2013

    Les métis hors réserves n'étaient pas amenés de force dans les pensionnats, c'est une fabulation des plus complète. C'est un mythe incroyable cette phobie anti-catholique, comme si 100% des prêtres et des religieux étaient des pédophiles mangeurs d'enfants et en plus maintenant on parle de torture!? Des supplices médiéval avec ça ? Ça frôle la folie.
    Oui il y a eu des problèmes, oui l'église a protéger des pourris mais il faut tout de même pas virer fou et inventer n’importe-quoi. Il y a eu des pédophiles aussi chez les scoutes et groupes de jeunes, Il y en a encore aujourd'hui dans les équipes d'hockey... va t-on enfermer nos enfants pour autant ? Renier le sport nationale? Et que dire de la DPJ, là aussi il y a plein d'abus... mais tlm s'en fou? Personne parle de privatisé la DPJ. La différence c'est qu'il y a une dimension idéologique en arrière de tout ça. Pour certains le catholicisme est une cible à abattre et on sur-utilise et exploite les histoires de pédophilie pour arriver a ses fins.
    Pour ce qui est des Québécois "de souche" et de l'ethnicité... Le combat amérindiens existerait-il si il n'y avait plus d'amérindiens? Si on niait leur existence et leur ethnicité? Non. C'est la même chose pour les québécois, sans québécois de souche, il n'y a plus de Québec pu d'histoire française, seulement un territoire avec des citoyens du monde sans racines. Pourquoi faire un pays si ce n'est pas pour le peuple?

  • Alain Maronani Répondre

    18 février 2013

    C'est quand on lit ces échanges, dignes de la pièce de théâtre de Alfred Jarry, Ubu Roi, que l'on peut mesurer les ravages effectués par les zélotes du plus pur et du plus ancien que l'autre...l'absurdité de ces classifications.
    Si les indiens ou les sauvages, quelle expression.., bénéficient de cette sympathie internationale, c'est qu'ils sont les survivants d'un génocide massif et continental...Ils ont été exterminés, des millions, on ne parle pas de quelques pendaisons ici, pour faire place à des colons, venus d'Irlande, d'Allemagne, de la Suède, etc...et pour laisser le capitalisme américain et canadien, piller leurs terres et détruire leur mode de vie...
    Ceci ne s'est pas produit à cette échelle au Québec, mais nos bons pères ont également participés à l'évangélisation des sauvages, la mise au rancart de leur culture et de leur traditions, l'industrie minière a ravagé leurs territoires, avec la complicité implicite des gouvernements successifs...peu importe la couleur politique.
    René Lévesque avait eu le courage de reconnaître la réalité de cette oppression et de cette histoire, contre l'opinion dite publique. Les Italiens, les Grecs ou les Haitiens ou les autres n'ont pas a être mis au même plan que les peuples autochtones.
    On peut, bien sûr, se servir ensuite des dérives actuelles (traffics divers, drogues, armes, association avec des groupes criminels), pour mettre l'histoire sous le tapis, prétendre qu'ils n'étaient pas là avant, etc...la routine habituelle.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2013

    Monsieur Noel,
    Vous dites :
    ''...Bien que peu nombreux, généralement pauvres, démunis et aux prises avec de terribles problèmes sociaux, les Indiens sont parvenus à recueillir plus de sympathies internationales à Oka que les Québécois en 50 ans d’affirmation nationale. La recette ? La même que les femmes, les Noirs, les gays : jouer à fond la carte de l’opprimé. Y ajouter quelques gadgets idéologiques à la mode comme l’écologie et la spiritualité. Pis courir tous les forums internationaux (avec l’argent de nos taxes….), répandre la nouvelle et désinformer sans gêne aucune, faute d’opposition dans la salle. Comme Brigitte et sa peau de phoque… Tout le discours autochtone repose sur des droits historiques acquis et inaliénables qu’ils n’auraient jamais cédés aux Blancs. « On était là les premiers, vs ns avez volé le pays, ben payez maintenant. C’est écrit su’l traité ». Le hic, c’est qu’il n’a pas grands traités au Québec, et qu’ON ÉTAIT LÀ AVANT EUX….''...
    En vous lisant, je n'ai aucun doute, misogyne, persécuteur d'homosexuel,aucune compassion, raciste, anti-écologique, ferme les yeux sur les crimes de pédophilie, non, je n'ai aucun doute, vous êtes catholique, un vrai...
    Recevez-vous une pension d'eux?
    Quoi qu'il en soit, monsieur vous dites n'importe quoi, il y a des amérindiens en Amérique du Nord depuis au moins 14 000 ans (traces retrouvées en Virginie)et au Québec depuis au moins 4000 ans, de reconnu officielement par les archéologues.
    De surcroît, si beaucoup d'Amérindiens ne savaient pas ou ne disaient pas qu'ils l'étaient, c'était justement pour ne pas être emmené de force, se faire arracher de leur famille et même de leur mère, pour se faire massacrer, violer et torturer physiquement et psychologiquement par l'Église Catholique dans les pensionnats.
    J'étais fâché d'avoir appris seulement qu'en 2008, que j'étais métisse, Française/Amérindienne, on m'a alors dit qu'enfant si je l'avais su j'aurais pu le dire et j'aurais pu faire partie des victimes de ces psychopates et être emmener de force dans ces pensionnats de la mort.
    Donc, plusieurs enfants ont été protégés ainsi et ne savent probablement même pas qu'ils sont métisses ou même des amérindiens qui auraient été adopté bébé pour les protéger contre l'Église Catholique.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2013

    http://www.vigile.net/On-etait-la-bel-et-bien-avant-les
    « En 1986, on avait dénombré 49 325 autochtones pure laine alors que cinq ans plus tard, leur nombre était passé à 65 405. » (Le Soleil, 31 mars 1991, Ottawa, PC). Babyboom sur les réserves ? Non, crise d’Oka. En 2000, on était rendu à 77,837 d’enregistrés et au recensement de 2006, Stats Canada montait le nombre d’habitants « ayant déclaré une identité autochtone à 108,300 » ! La multiplication des plumes…
    Que viennent faire les Indiens dans le dogme de l’immigration ? C’est qu’entre l’immigrant, qui nous dit que le pays appartient à tous ceux qui l’habitent, sous prétexte qu’il y vit et y travaille, et l’Indien, qui nous dit que ce pays lui appartient sous prétexte qu’il était là en premier et que nous sommes tous des immigrants qui lui avons volé sa terre, il y en a un des deux qui a tort. Et nous -les cocus- qui n’existons plus, coincés entre un nationalisme full territorial et un nationalisme full ethnique.
    Depuis une quinzaine d’années, on nous impose le nationalisme territorial, le nationalisme civique du multiculturalisme à Trudeau, version rives du St-Laurent, appelée "interculturalisme"dans les beaux salons de M. Taylor. « Est québécois qui vit au Québec », nous dit sans cesse la marotte. Plus de Québécois (dans le sens ethnique du terme), plus de Canadiens français (le Bloc, dans une période de dérive qui n’est pas s’en rappeler celle des Khmers rouges qui voulaient irradier totalement la culture cambodgienne pour faire un homme nouveau, prônait même leur abandon total !), plus de francophones. On est tous, par la magie de l’air ambiant, québécois que l’on vienne de Port-au-Persil ou de Port-au-Prince. Autant on cache, nie, annihile nos racines devenues mystérieusement honteuses devant la nouvelle visite, autant en même temps on vénère le nationalisme ethnique des Indiens, un nationalisme extrême, basé sur le sang, sur des théories raciales qui feraient jouir bien des Nazis.
    Les Indiens, alias les Amérindiens, alias les Premières nations, alias les Sauvages d’antan, forment à peine un pourcent de la population du Québec, divisés en onze tribus ancestrales, élevées pompeusement au rang de nations par René Lévesque, dispersées sur 56 réserves. Alors que le Québec n’est toujours pas reconnu officiellement comme nation par le Canada (du moins dans la Constitution, les Communes n’ont passé qu’une simple motion, rejetée par 80% de la population dans le ROC) et que le blocage est total, le Gouvernement de René Lévesque avait reconnu, en 1985, 11 nations autochtones au Québec ! Même les Malécites –681 unités bien comptées- ont eu droit au statut de nation ! Bienvenue chez les complexés de l’identité, plus catholiques que pape !
    http://autochtones.gouv.qc.ca/publications_documentation/publications/onze_nations.pdf
    Avant Oka, les Indiens n’existaient pas. Depuis, ils sont devenus incontournables. En un été à peine, ils nous ont surtout prouvé qu’en faisant preuve de courage, de détermination, en n’hésitant pas à braver l’autorité, à s’en moquant totalement, en cherchant des appuis à l’étranger, en mentant effrontément, on pouvait faire avancer sa cause rapidement face à des pleutres et des naïfs.
    Bien que peu nombreux, généralement pauvres, démunis et aux prises avec de terribles problèmes sociaux, les Indiens sont parvenus à recueillir plus de sympathies internationales à Oka que les Québécois en 50 ans d’affirmation nationale. La recette ? La même que les femmes, les Noirs, les gays : jouer à fond la carte de l’opprimé. Y ajouter quelques gadgets idéologiques à la mode comme l’écologie et la spiritualité. Pis courir tous les forums internationaux (avec l’argent de nos taxes….), répandre la nouvelle et désinformer sans gêne aucune, faute d’opposition dans la salle. Comme Brigitte et sa peau de phoque… Tout le discours autochtone repose sur des droits historiques acquis et inaliénables qu’ils n’auraient jamais cédés aux Blancs. « On était là les premiers, vs ns avez volé le pays, ben payez maintenant. C’est écrit su’l traité ». Le hic, c’est qu’il n’a pas grands traités au Québec, et qu’ON ÉTAIT LÀ AVANT EUX….

  • Archives de Vigile Répondre

    16 février 2013

    @ J-C Pomerleau : Ce n'est peut-être pas tant une question de «débat à régler» que d'effectivité.
    Vous ne vous en souvenez peut-être pas mais :
    «L'indépendance et la république ont été solennellement déclarées par trois cents Bas-canadiens en armes le 28 février 1838 près de Noyan. La Déclaration d'indépendance a été lue de nouveau publiquement par Robert Nelson au mois de novembre de la même année, à Napierreville, là où les patriotes se comptaient par milliers.»
    Cherchez l'erreur !
    Car l'anniversaire de la déclaration de l'indépendance et de la république seront célébrés dans la plus prévisible indifférence le 28 février prochain.
    Combien de fois nous faudra-t-il déclarer l'indépendance, même avec 300 bas-canadiens en armes en 1838, motivés pas un texte en parfaite chronicité avec le sentiment républicain victorieux dans les deux Amériques sauf au Bas-canada-Québec ?
    Le parlement de Québec se refuse aujourd'hui à assumer sa souveraineté, à la disputer bec et ongles comme il le faudrait, dans les champs de compétence qui sont les siens. La gouvernance souverainiste n'est pas en soi mal inspirée, mais elle ne porte pas ses fruits, cf : rencontre Marois-Harper. Peu importe les grandes déclarations politiciennes et les votes de l'Assemblée nationale, sans un peu de Papineau et de Nelson dans le corps de notre députation, le pouvoir politique manquera d'effectivité dans sa capacité de s'imposer, de faire loi.
    La volonté d'indépendance au sein de l'élite politique québécoise et la volonté de rendre effective cette volonté, nous en sommes loin, est ce qui m'apparaît faire le plus défaut.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 février 2013

    Bonjour Monsieur Méthé,
    Vous mélangez tout monsieur, si en France il y en a qui appelle les Français de souche, ici c’est différent.
    Renseignez-vous avant de copier un mot d’un autre pays. Ou avez-vous pris ce mot, qui vous demande de propager ce mot comme un virus ? Je vous en prie ne m’insultez pas !! Je ne suis pas un arbre mort (une souche) ni un souchiens, ou avez-vous pris cette expression ridicule ! Qui vous a demandé de propager ce mot ?
    Ici au Québec, nous sommes des autochtones français, des autochtones métisses ou des autochtones amérindiens.
    Ici au Québec c’est les anglophones qui sont les sous-chiens. Ce sont les anglosionistes chez — nous, qui sont les de souche, les sous chiens, les arbres morts, en l’honneur de toutes les forêts qu’ils ont pillées on les appels les de souche, les arbres morts, les sous-chiens.
    Donc, utiliser ce mot pour désigner les Français est un frangliscisme, je vous demanderais de respecter la langue Québécoise et de ne plus l’utiliser.
    Lorsque vous parlez des Anglais vous pouvez utilisé les sous chiens et lorsque vous parlez des Français vous dites autochtones.
    Merci,
    Sylvie R. Tremblay
    Métisse, Autochtone française et Autochtone amérindienne

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    16 février 2013

    Je n'ai jamais vraiment saisi les dimensions exactes de l'expression "de souche".
    En ce qui me concerne, j'accepte aisément qu'un citoyen puisse se définir "Québécois de souche" s'il est né au Québec et qu'il est issu de parents eux-mêmes né au Québec (sous réserve, bien entendu des amérindiens et inuits dont les "racines" remontent beaucoup plus loin que les "nôtres" dans l'histoire).
    Sinon, à combien de générations faudrait-il remonter dans l'histoire et quelles seraient alors les caractéristiques exactes des fondateurs-géniteurs de "la" souche ?
    Ce que je remarque, cependant, c'est plusieurs de ceux qui se définissent "de souche" se comportent souvent comme des membres d'une tibu, c'est à dire comme si l'État du Québec n'existait pas encore. Et notez que le terme ethnologique "tribu" n'a aucun sens péjoratif, en ce qui me concerne.
    Je préfère donc l'expression "peuple québécois" dont les caractiéristiques sont stipulées dans le préambule de la Loi sur l'exercice des droits fondamentaux et des prérogatives du peuple québécois et de l'État du Québec (LRQ, c E-20.2) , comme le souligne avec grande pertinence JC Pomerleau.
    Mais parmi les principes importants à retenir, celui selon lequel cette loi reconnaît l'apport des Québécois et des Québécoises de toute origine à son développement.
    De même, comme le note une décision de la CDPDJ: "le législateur a déjà exprimé que «les Québécois ont toujours refusé, en conformité avec nos valeurs de société, l'intolérance et l'exclusion ethnique».
    Individuellement chacun peut ou non peut se considérer "de souche" si cela lui plait. Mais collectivement, nous sommes tous partie intégrante du "peuple québécois" et de son État national.
    Le tout, sous réserve de tout l'éventail possible de picossage et d'ergotage sur ce sujet sensible.
    JPB

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    16 février 2013

    Ce débat est déjà réglé par l'adoption de la Loi 99 (2000):
    Projet de loi n°99 : Loi sur l'exercice des droits fondamentaux et des prérogatives du peuple québécois et de l'État du Québec
    http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/projets-loi/projet-loi-99-36-1.html
    ....
    C'est quand même assez étonnant que cette Loi 99 par laquelle le Québec se reconnait comme un État de jure pour la première fois de son histoire soit si peu connu de ceux qui veulent en faire un État souverain ! Il s'agit là de l'assise du projet souverainiste, vient ensuite la Constitution du Québec.
    JCPomerleau