Les visées du fédéral et de l’Empire Desmarais sur le Mouvement Desjardins : la suite
11 juillet 2012
M. Le Hir, j’admire vos analyses et je pense que vous avez raison.
Il y a une quarantaine d’année mon père, qui a été pendant de nombreuses années administrateur bénévole au sein des différents comités de la caisse de notre paroisse, me parlait du fait que les caisses déploraient de ne pas avoir tous les privilèges d’une vraie banque. Je me rappelle qu’il me parlait de la bataille qu’avaient livrée les banques contre la possibilité pour les caisses d’émettre des chèques. Ceci avait été contourné en n’appelant pas un chèque un chèque mais en lui donnant un autre nom. De même les caisses ne jouissaient pas des privilèges des banques vis-à-vis de la Banque du Canada. Si j’ai bien compris elles ne pouvaient pas acheter d’argent directement à celle-ci et c’est peut-être encore le cas. C’est ce qui aurait conduit les caisses à acheter la Banque Laurentienne pour pouvoir bénéficier des avantages d’une banque.
Tout cela pour dire qu’au-delà de la conjoncture et des personnes, il me semble que le désir de devenir une vraie banque est peut-être bien inscrit dans les gènes du mouvement Desjardins.
Il y a péril en la demeure, sans doute plus qu’on pense.