On a parfois l’impression que tout fout le camp mais en ce moment, c’est davantage qu’une impression. C’est une vérité. Rien ne va plus.
D’un côté, nous avons des compagnies comme Bell et Vidéotron qui licencient les employés d’ici pour embaucher du personnel en Inde et au Caire, ce qui a pour effet d’augmenter le nombre de prestataires de l’assurance-chômage, d’assistés sociaux et de gens qualifiés contraints à travailler au salaire minimum, à contrat ou à la pige.
De l’autre côté, nous avons des travailleurs qui paient des impôts et des taxes à deux gouvernements qui font, avec leur argent, ce que bon leur semble. Le Fédéral investit dans la guerre, les sables bitumineux, l’industrie de l’automobile tandis que le Provincial se lance dans la reconstruction de l’échangeur Turcot, la rénovation de Gentilly II, la construction de ports méthaniers et celle d’un méga-centre hospitalier de langue anglaise car, ne soyons pas naïfs, le CHUM ne se fera pas.
Avec le nombre de mises à pied qui va en augmentant et le gaspillage éhonté de notre argent, avec les pertes enregistrées à la Caisse de dépôt et placement, les augmentations de tarifs, les coupures dans l’aide aux artistes, le décrochage scolaire, les factures et les hypothèques impayées, les départs de médecins vers l’Ontario, le Québec renoue avec la noirceur. Son nom même tend à disparaître. On n’en a que pour le Kénéda. Il ne s’agit plus de déficit zéro mais de Québec zéro.
Et qui aura encore les moyens de cotiser dans l’avenir par le biais d’un régime de retraite, de REER, d’études, de projets novateurs?
L’indépendance du Québec pourrait nous sortir de ce marasme, mais elle n’est pas à nos portes.
Il existe pourtant des formations politiques, des mouvements, des journaux, des réseaux, des animateurs de radio, des chroniqueurs qui se targuent d’être indépendantistes. L’ennui, c’est que chacun a le sentiment de posséder la solution magique du Québec indépendant alors qu’elle réside dans la fusion des forces existantes.
Nous devons, en premier lieu, exprimer publiquement notre colère face aux mensonges du Gouvernement et à son implication dans la perte de notre argent et sa dilapidation. N’attendons pas d’être tout nus dans la rue! Sortons!
Provoquons les événements. Cessons de les subir. Et l’histoire s’écrira.
Les heures graves - rien ne va plus!
le Québec renoue avec la noirceur. Son nom même tend à disparaître. On n’en a que pour le Kénéda. Il ne s’agit plus de déficit zéro mais de Québec zéro.
Charest - dilapidation, dissimulation et corruption
Caroline Moreno476 articles
Château de banlieue
Mieux vaut en rire que d'en pleurer !
Chapitre 1
http://www.tagtele.com/videos/voir/73927/
Chapitre 2
http://www.tagtele.com/videos/voir/73949/
Chapitre 3
http://www.tagtele.com/videos/voir/73967/1/
Cliquer ici pour plus d'information
Château de banlieue
Mieux vaut en rire que d'en pleurer !
Chapitre 1
http://www.tagtele.com/videos/voir/73927/
Chapitre 2
http://www.tagtele.com/videos/voir/73949/
Chapitre 3
http://www.tagtele.com/videos/voir/73967/1/
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
9 commentaires
Archives de Vigile Répondre
11 avril 2009Bonjour!
Les heures graves...
La révolte du fromage
«L’État québécois a perdu la notion des valeurs. L’accessoire est devenu l’essentiel parmi ses priorités.Il se laisse manipuler par les vendeurs d’images. Il laisse le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) détruire notre industrie des fromages fins. Les fromages importés ne sont pas inspectés à la douane(fédéral),ni à la vente au détail(provincial). Deux poids deux mesures.Injustice pour les artisants québécois harcelés quotidiennement dans leurs productions,leurs ventes. Pendant ce temps, le même gouvernement subventionne indirectement le gargantuesque monde du sport professionnel en autorisant ses créatures, Hydro-Québec, la SAQ, la Caisse de dépôt et la SGF, à louer pour 10 millions$ des loges corporatives au Centre Bell.Ses émissaires se sont rendus à Londres, offrir 110 millions$ à Bernie Ecclestone, le milliardaire de la Formule 1, pour sauver le Grand Prix de Montréal.Le ministre libéral des Finances trouve des millions pour faciliter l’achat du club Canadien.»---
Bertrand Tremblay,le Quotidien,6 avril 2009
Non à la privatisation d’Hydro-Québec
«Un mouvement tenace émanant de Montréal voudrait revenir à l’époque d’avant Taschereau et Duplessis en incitant le gouvernement libéral à privatiser Hydro-Québec.C’est Duplessis qui a fondé Hydro-Québec, le 14 avril 1944. René Lévesque, avec l’assentiment des libéraux de Jean Lesage, a mené et remporté le combat de la nationalisation de l’électricité. Le réseau hydroélectrique de Rio Tinto Alcan a échappé à la nationalisation, à l’attention de la majorité des Québécois. L’Institut économique de Montréal, qui manifeste une méconnaissance dangereuse des régions-ressources,destructeur des acquis de la Révolution tranquille ,s’acharne à promouvoir la privatisation d’Hydro-Québec sans se soucier du péril qui menace les populations établies hors Québec et Montréal. » -- Bertrand Tremblay,le Quotidien,10 mars 2009
Note;Les vigiles aimeraient pouvoir écrire des commentaires à chacun de vos articles.Ce n'est pas possible actuellement.Cela devrait être une règle de la nétiquette de Vigile.
Archives de Vigile Répondre
10 avril 2009Monsieur ''O'', vous m'avez peut-être mal compris.Je ne conditionne pas notre action à celle des français. Ce que je voulais dire, c'est que lorsque la France qui est à l'avant-garde des luttes sociales en Europe s'active, le Québec est lui aussi en ébulition. On a contaté cela après mai 68.Vous ne me direz pas que les français ne savent pas manifester. On aurait tout intérêt à en prendre de la graine, vous ne croyez-pas?
Ils ont doublement raison de s'activer cette année. Le président actuel de la France est dans le même scénario que celui de Charest. Ce sont deux marionnettes manipuler par Desmarais. L'entrée de la France dans l'OTAN est une catastrophe qui menace sa souveraineté politique et économique.Avez-vous imaginé Desmarais, recevant la plus haute distinction de France. SARKO a déshonoré la France.
N'ayez crainte monsieur ''O'', les indépendantistes québécois sauront trouver leur voie. Je suis moi-même en réserve de la république. Nous serons là au bon moment!
Je fais confiance aux gars et aux filles du RRQ.
Archives de Vigile Répondre
9 avril 2009Bonjour
ça pourrait aller mieux...
Si le climat et la pauvreté étaient des banques cela ferait longtemps qu'ils seraient sauvés!
Il est possible que l'indépendance soit à la porte du Québec en 2013,avec une nouvelle équipe unifiée,Marois et Duceppe retraités.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
9 avril 2009Monsieur D.J.,
Nous n'attendrons pas les Français: nous avons commencé à cibler nos propres Bastilles à charger! Vous l'avez entendu, dès le 11 mai qui vient, à Montréal, tous les impatients du Québec seront conviés en temps et lieu (préserver l'effet de surprise) à venir résister en personne à toute cette invasion concertée des
grands profiteurs canadiens qui contrôlent le système qu'on impose depuis trop longtemps aux citoyens d'ici et qui n'ont qu'un désir : « Privatiser les profits et refiler les factures au peuple », ce peuple-dindon-de-la-farce qui ne compte plus se laisser bourrer sans mot dire
Archives de Vigile Répondre
9 avril 2009Madame Moreno,
Soyez patiente, ça va bientôt péter au Québec!
C'est encore la France qui sonnera le coup d'envoi comme en mai 68 et deux ans plus tard au Québec.
Cette fois-ci; nous n'attendrons pas 2 ans puisque les communications vont plus vite en 2009.
En effet, des milliers de français vont descendre dans les rues cet automne pour demander au pantin SARKO de quitter la présidence. On en fera tout autant avec notre clown national Jean Charest.
Imaginez madame Sacoche qui quitte son ministère. Elle nous disait il y a 6 mois qu'il n'y avait pas de crise économique, qu'il n'y aurait pas de déficit et qu'elle ignorait la situation financière de la Caisse de Dépôt du Québec.On a été servi et même bien farçi n'est-ce pas?
Pour paraphraser le cinéaste Pierre Falardeau, le temps des bouffons achèvent!
Archives de Vigile Répondre
9 avril 2009Oui rien ne va plus.
Les abstentionistes,ceux qui refusent de voter, sont complices des salopperies de l’État en refusant de se mêler des affaires de la gouvernance du Québec.
Gilles Ouimet Répondre
8 avril 2009La situation est amplement révoltante pour justifier que l'on sorte dans la rue pour crier notre indignation devant ce détournement de notre destinée, devant cette démission tranquille de nos dirigeants. Mais rien ne se passe. Peut-être avons-nous le ventre encore un peu trop plein. Quand on semble davantage s'inquiéter de savoir si la Sainte Flanelle participera aux séries, il y a vraiment quelque chose qui ne va pas.
Archives de Vigile Répondre
8 avril 2009Bonjour!
Rien ne vas plus ....exemple
En fait, le gouvernement fédéral se comporte à l’égard de la recherche de la même façon qu’il l’a fait pour les arts et la culture. On retrouve les mêmes préjugés et le même climat de règlement de comptes. Il semble assez évident que les conservateurs coupent les vivres à un milieu qu’ils n’aiment pas, des gens de sciences humaines, souvent à gauche, souvent barbus,(des séparatistes)qui n’ont pas la cote à Red Deer.---Alain Dubuc,la Presse,6 mars 2009
Archives de Vigile Répondre
8 avril 2009Et que dire de la corruption, du laxisme et de l'amateurisme qui sévit dans l'administration publique, dans la finance et un certain syndicat.
Par où faut-il commencer? C'est l'histoire de l'oeuf et de la poule.
Marie Mance Vallée