Une nouvelle procédure à adopter

Le statut d'immigrant doit être révocable en cas d'insatisfaction

Que l'échec de l'intégration au marché du travail entraîne le retour à son pays

5add91b003bd74007cd984d74ef71145

Tribune libre

Il faut déboulonner l'idée reçue à l'effet qu'un immigrant reçu le serait pour le restant de ses jours, peu importe qu'il ait respecté tous ses engagements ou non.


Si le rendement d'un immigrant ne répond pas à nos attentes, il faut qu'il retourne alors travailler tout simplement dans son pays comme avant. Nous n'avons aucun compte à lui rendre. C'est à lui de nous démontrer concrètement et rapidement qu'il peut être un atout pour la société, pas l'inverse. S'il échoue dans un délai raisonnable de 2 ans, qu'il soit le seul à blâmer et quitte le pays.



Nous ne devons sous aucun prétexte rester pris à jamais avec quelqu'un qui ne se montre d'aucune utilité. Ce serait un non-sens absolu et un geste socialement ruineux.


Rappelons que les engagements de tout immigrant sont nombreux:



  • ne jamais devenir un fardeau pour la société, un dépendant chronique des prestations d'aide sociale

  • rapporter beaucoup d'impôts dès la première année

  • n'occuper que des postes où il y a pénurie de main-d’œuvre; ne jamais voler l'emploi d'un natif

  • apprendre la langue du pays

  • adopter le système de valeurs du pays




  • vivre en immersion totale dans sa nouvelle culture (pas de communautarisme, pas d'antenne satellite pointée vers l'étranger, pas de demandes d'accommodements religieux)




  • renier les attitudes, les pratiques et les comportements que nous désapprouvons de son pays d'origine




  • ne pas coûter plus cher à la société qu'il ne rapporte (par exemple par le recours abusif aux services gouvernementaux, aux programmes sociaux, hlm, banques alimentaires, l'aide juridique, et soins de santé incluant interventions chirurgicales et médication). On rapporte par exemple de nombreux cas de parents étrangers cachant la grave maladie de leur enfant et venant ici pour le faire opérer et soigner à vie à nos frais avec une médecine de pointe devant servir prioritairement aux nôtres.



Il serait inconcevable de remplir un pays d'une avalanche de nouveaux incompétents et d'inutiles à charge permanente de l'état qui siphonneront les programmes sociaux.


Le statut d'immigrant doit être révocable en cas d'insatisfaction et d'incapacité à s'intégrer. C'est juste du gros bon sens.



Cela doit devenir la procédure normale que l'échec de l'intégration rapide au marché du travail ou à la culture d'accueil entraîne le retour immédiat à son pays d'origine.



Si un immigrant ne répond pas à nos attentes, qu'il s'en retourne sans délai. Nous n'avons que faire d'un poids mort improductif. Nous ne lui devions strictement rien de plus au départ qu'une chance de faire ses preuves. S'il n'a pu se montrer à la hauteur de la tâche, c'est bien dommage, mais tant pis pour lui. C'est qu'il n'était pas assez qualifié. Nous n'avons pas à en faire les frais en tant que société. Sinon, où irions-nous?


Featured 08e89f9ca3ccd008612a57afbfe02420

Réjean Labrie887 articles

  • 1 540 829

Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





Laissez un commentaire



2 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    10 octobre 2018

    le message annoncé n'apparaît pas


  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    10 octobre 2018

    Oui mais... il y a le partage... Nous avons été semés dans la partie fertile et pacifique de la Terre... Ils sont tombés dans les déserts, les parties rageuses de la Terre (tremblem. de terre, tsunami, inondation, guerres de religions). Comme dans une foule, nous devons maintenant nous tasser quand d'autres arrivent.


    Évidemment, s'ils nous frottent le nez comme les sacs à dos dans le métro, s'ils nous marchent sur les pieds pour s'avancer devant nous, s'ils deviennent si nombreux que nous sentions le besoin de rentrer à la maison... Nous sommes une infime minorité à avoir défriché cette terre, alors... Qu'arrive-t-il quand un encrier commence à se déverser dans une éprouvette?


    Des gens comme Couillard et ses défenseurs (Konrad Y. sur le Devoir) se font généreux de notre population: "Ayons confiance en nous, surtout n'ayons pas peur de l'autre, de l'avenir..." L'interdiction des signes religieux en France n'a pas renforcé la cohésion sociale de la République... la population musulmane se sent encore plus exclue..."   Comme si la discussion s'arrêtait là... on met son pied à terre, le migrant se sent exclu... justifie le terrorisme??????  Faudrait donc laisser couler l'encrier dans le verre à shooter, et même déborder?  Justin a compris: s'y mêler en se déguisant.