Le réveil des Nations, les mondialistes sur la défensive

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Une excellente analyse

Comme la plupart des Québécois - peuple politiquement traumatisé par ses échecs référendaires - j'ai été très surpris de la victoire du Brexit. Pourtant, la propagande fédéraliste britannique avait mis le paquet. Face aux menaces les plus caricaturales les unes que les autres, la Grande-Bretagne des oubliés s'est prononcée en faveur du Leave. Imaginez, les Britanniques qui ne faisaient même pas partie des accords de Schengen - accord sur la libre circulation des personnes et des services - et qui n'ont pas l'Euro comme monnaie ont souhaité quitter l'Union européenne (UE). Dans ce contexte, on comprend mieux pourquoi les élites européennes - et notamment françaises - ne veulent pas de référendum sur la question européenne, car ils risquent fort de perdre leur combat.

Quelques semaines plus tard, lors d'une élection régionale, ce fut la débandade d'Angela Merkel dans son propre fief du nord-est de l'Allemagne au profit de la pétillante Dre Frauke Petry et de son parti patriote Alternative für Deutshland (Alternative pour l'Allemagne, AfD). D'ailleurs, si un pays a fait les frais de la mondialisation sauvage, c'est bien l'Allemagne. La catastrophe des viols du jour de l'an dans plusieurs villes allemandes - dont le cas de Cologne a été le plus médiatisé - a fait ralentir l'ardeur des pasteurs de l'immigrationnisme le plus décomplexé. Suite à l'arrivée de plus de 1.3 million de migrants en un an seulement, il faut souhaiter que Mme Merkel se fasse montrer la porte lors des élections de 2017.

Vues du Québec, les élections américaines ont semblé interminables. Au début de la course, Donald Trump a été perçu comme une blague, comme un divertissement. « Impossible qu'il devienne le candidat du Parti républicain des États-Unis », nous a-t-on répété pendant de longs mois. Pourtant, le marginal, l'« outsider » au teint orangé et aux déclarations proches du peuple a battu la dizaine de candidats de l'establishment républicain avec brio. Plus The Donald dérapait, plus monsieur et madame Tout-le-Monde se reconnaissaient en lui. «Impossible qu'il devienne président des États-Unis», nous a-t-on encore répété ad nauseam pendant des semaines.

Au lieu de se contenter de nous rapporter une information juste et sensée, les sondeurs, les soi-disant spécialistes et les journalistes à deux cents se sont humiliés dans une hystérie collective militante pro-Clinton, comme si cela allait de soi ; comme si voter pour Mme Clinton constituait le choix évident et naturel de toute personne intelligente.

Qu'a-t-on vu ?

Les perdants de la mondialisation ont voté pour le candidat de l'enracinement, du protectionnisme et du retour aux frontières. Et ils ont gagné.

Depuis le Brexit et l'élection de Trump, les chantres de la mondialisation heureuse ont la gueule de bois, et ce n'est qu'un début. Le 4 décembre prochain se tient la présidentielle autrichienne, où nous risquons de célébrer la victoire de Norbert Hofer issu du Freiheitliche Partei Österreichs (Parti de la Liberté d'Autriche, FPÖ), parti patriote eurosceptique opposé à l'immigration de masse.

Le même jour, les Italiens participeront au référendum sur la réforme constitutionnelle proposée par le premier ministre Mateo Renzi. Ce politicien libéral et européiste a déjà affirmé qu'il quitterait son poste en cas de victoire du « No », ce qui a fait grimper les intentions de vote en défaveur de la réforme constitutionnelle. Le référendum du 4 décembre portera donc beaucoup plus sur M. Renzi que sur la réforme en tant que telle. Nous risquons encore une fois d'assister à la défaite du camp mondialiste.

La dernière pièce en date du puzzle, c'est évidemment la candidature de Marine Le Pen à la présidentielle française au printemps 2017. Déjà largement en tête dans tous les sondages où elle se qualifie pour le deuxième tour, Mme Le Pen est la seule candidate souverainiste patriote à proposer une alternative crédible au désastre politique, social et économique qui afflige la France. Sa victoire signifierait une défaite catastrophique pour le fédéralisme européen et permettrait de relancer une politique étrangère française indépendante de celle de l'OTAN.

La petite caste libérale de gauche ou de droite au pouvoir ainsi que les médias de masse prennent leur rêve progressiste planétaire pour une réalité. Face à la perte de crédibilité dont ils sont victimes, ils se mettent désormais à injurier le peuple qui ne vote pas comme prévu. Au lieu de se mentir entre eux et de s'humilier à la face du monde, ils devraient prendre acte du fait que nous ne sommes plus dans les années 1990 au lendemain de la chute du mur de Berlin. Le rêve d'un monde sans frontières, autorégulé par les forces d'un marché libre et transparent amenant la prospérité et la liberté pour tous, où les États-nations ne seraient que des reliquats du passé, est en train de se décomposer devant nos yeux.

L'État-nation fait un retour assuré dans l'Histoire

L'hégémonie mondialiste et libérale amorce officiellement sa dégringolade tant attendue par tous les patriotes lucides. Les militants de l'immigration massive, les intégristes du libre-marché et les fondamentalistes du multiculturalisme en ont pour leur rhume. Espérons que les souverainistes du Québec sauront prendre la balle au bond et capitaliser sur le réveil national qui secoue l'Occident dans son entièreté.


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    30 novembre 2016

    Bon article pour ceux qui comprennent l'anglais:
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    _ New UN Secretary-General: Politicians Are The ‘Losers Of Globalization’

    The new Secretary-General of the UN is a solid proponent of Technocracy, aka Sustainable Development, where elected representatives are hated because they represent actual citizens. The UN does not represent actual citizens, but rather sees them as objects of manipulation.

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    _ https://www.technocracy.news/
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    _ J'aimerais ajouter que pour ceux qui se demandent encore ce qu'est le gouvernement mondial, le site ci-dessus est excellent pour le savoir. Ce site explique comment les sciences et les techniques ont été récupérées pour exercer un contrôle complet de la population, afin de créer ce gouvernement mondial contrôlé par ''l'élite'' (de menteurs, manipulateurs, voleurs, et intimidateurs fondamentalement paresseux).
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    _ Ce gouvernement tel que rêvé par les Brzezinski, Kissinger, et amis de l'OTAN contrôlera la planète au moyen
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    _ des Nations Unies;
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    _ d'une monnaie universelle;
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    _ d'une smart grid;
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    _ de programmes d'enseignement extrêmement pauvres pour produire de bons travaileurs d'usine qui n'auront jamais l'opportunité d'améliorer leur sort.
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    _ d'eugénisme en éliminant les races qui consomment trop de carbone et produisent peu en retour;
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    _ et surtout au moyen de cheap labour télécommandé dans chaque pays au moyen de politiciens achetés (doctrine Mackinder) dans ces pays.
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    _ Le but de ce gouvernement mondial N'EST PAS D'AIDER les pays en développement, ni meme ceux qui le mettront en place ici, mais bien d'ENRICHIR SEULEMENT cette ''élite'' de paresseux qui s'approprient TOUT.
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    _ Allemagne et souveraineté: M. William Engdhal a affirmé dans l'un de ses videos que la chute du mur de Berlin fut le plus beau jour de sa vie, mais que les années suivantes furent les pires quand il comprit que cette chute ne fut provoquée par les petits amis du NED (equivalent de la CIA d'aujourd'hui selon M. Ray McGovern) que pour ''intégrer'' l'Allemagne à une Union Européenne régie par l'OTAN. L'UE a enlevé à l'Allemagne sa souveraineté pour de bon (si l'on fait abstraction du fait que l'Allemagne est en réalité un pays occupé depuis la 2e guerre par le complexe militaro-industriel (une dizaines de bases militaires officielles et plusieurs autres, secrètes).
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    _ Je suppose que toute cette bande de bouffons aura son Waterloo ce printemps, en Iran ou ils sont attendus de pied ferme, car le NED, qui se prepare a y tenter encore une fois une revolution colorée, est maintenant bien connu, son infiltration du milieu artistique en particulier, est aussi bien connue....
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  • Archives de Vigile Répondre

    30 novembre 2016

    Si je comprend votre texte, la conséquence pour le Québec est qu'il serait approprié de voir le vaisseau amiral prendre un cap d'espérance réel.
    D'ailleurs, avec l'expérience de deux référendums et un départ d'un autre, plus nerveux des "blocs" comme un sprinter fébrile, il est possible de courir le "50% plus un" dans l’écœurement mondialiste qui nous touche en moins de temps que nos adversaires qui s'acharnent à nous noyer sans succès.
    Les arguments sont prêts, on les connaît par cœur, les naïvetés de se faire voler ne se fera pas deux fois. Et le plan B sera là, conscient de la férocité de l'adversaire.
    Les fédéralistes ont déjà perdu les arguments rationnels relié à la liberté de faire et d'agir, en particulier pour la langue en regard de la constitution.
    Ils ont perdus la batailles de l'économie par le fait que même les libéraux admettent que le Québec pays est vivable.
    Le canada est divisible par le Québec mais le Québec n'est pas divisible par les Anglos de l'ouest du Montréal (quelques années de plus et Montréal reçoit son statut de bilingue et la séparation Anglos du Québec n'est pas loin). Ils veulent nous déborder par le droit international et négocier.Dans le style figuratif des Russes qui ont pris de force la Crimée de l'Ukraine.
    Ils n'ont pas l'adhésion majoritaire patriotique des Québécois francophones.
    Ils n'oseront jamais un référendum sur la situation constitutionnelle actuelle. Ils préfèrent ou plutôt n'ont pas le choix de la défensive.
    Ils n'ont pas d'autres arguments que la menace et le chantage.
    Le prochain référendum, comme ils ont volés le dernier, sera sous la surveillance des Nations Unis.
    Lisée nous a montré le chemin de la façon de faire...que si on nous fait du chantage, on double la mise. Comme dans la supposée mitraillette en dessous de la burka pour l'interdire.
    Il faut juste convaincre Lisée de changer son fusil d'épaule. Comme il est brillant et qu'il veut réussir, je crois que c'est possible. Une prise du pouvoir électoral effective toute souveraine.

  • Yves Corbeil Répondre

    30 novembre 2016

    Vous avez raison sur plusieurs point et pendant ce temps là les Canadiens se sont laissé endormir par le fils de l'autre, il fallait sortir Harper de là mais le prix semble élever avec le néofit sans panache puis au Québec on cherche un parti d'opposition digne de ce nom pour sortir les corruptibles qui gouvernent sans oppositions depuis 2003. En gros ça fait dur chez nous.
    Pour ce qui est de Trump, la chronique de Simon-Pierre Savard-Tremblay sur ce site est très éclairante sur le combat à venir au congrès à propos du retrait de l'accord PTP qui va remettre les clés des états aux compagnies et leur riches propriétaires et actionnaires.
    Coudonc, on va tu manqué la parade nous autres.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    30 novembre 2016


    Nous assistons à un immense point de bascule du Globalisme au Souverainisme
    Ceux, enfermés dans le garde robe provincialisme, ne semblent pas entendre les fracas des plaques tectoniques qui se sont mis à bouger !
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    30 novembre 2016


    Bonjour,
    Monsieur, je vous dis tout simplement BRAVO pour ce très bon texte. En espérant que le peuple, peu importe de quel pays, aura compris que le NOM n'est pas du tout dans son intérêt. Il faut sonner le réveil.
    Gilles Sauvageau