Le PQ : complice des “injoncteurs” … et d’un coup de force gouvernemental ?

Ce qui apparaît comme un manque de jugement conjugué à un étonnant manque d’information sur la crise étudiante, est extrêmement décevant

Conflit étudiant - un pas vers l'indépendance

Ce mardi 15 mai, le Parti québécois a déposé une motion, qui a été adoptée par l'Assemblée nationale du Québec, et qui est ainsi libellée (dans un français douteux…):

«Conformément aux principes de la séparation des pouvoirs, que l'Assemblée nationale exprime [sic] que dans une société de droit, les injonctions doivent être respectées».

Cet exercice de vertu n’en est pas un, si l’on considère le contexte de son application présumée et avérée.
Ce qui apparaît comme un manque de jugement conjugué à un étonnant manque d’information sur la crise étudiante, est extrêmement décevant. En effet, le PQ cautionne ainsi d’avance un coup de force global appréhendé du gouvernement contre les institutions scolaires, dans le sillage de la série de coups de forces locaux qui ont pris la forme d’injonctions visant conjointement les directions des établissements scolaires, les syndicats de professeurs et les associations étudiantes.
Les nombreux témoignages de professeurs vivant un véritable cauchemar dans le désastre des injonctions qui ont frappé leurs institutions scolaires auraient dû alerter et sensibiliser les députés du PQ, et Madame Marois en premier lieu.
Le PQ semble aussi sourd aux mises en garde relatives à ces injonctions antidémocratiques et contreproductive en milieu scolaire, qui ont été faites par des juristes et des magistrats, des directions scolaires, des enseignants, et une multitude de citoyens impliqués dans des milieux les plus divers,… aussi sourd que le gouvernement du PLQ !
Cette erreur politique survient alors que les directions des établissements scolaires atteints par les désastres humains et organisationnels résultant des injonctions, ont lancé et continuent de lancer des appels à l’aide des plus désespérés.
Comment le PQ peut-il ignorer, entre autres, le drame vécu lundi au Cégep Rosemont (Montréal), et ce mardi au Cégep Lionel-Groulx (Ste-Thérèse), dans ces deux collèges atteints par des injonctions ?
Les propos de la directrice du Cégep Lionel-Groulx, Madame Monique Laurin, méritent ici d’être rapportés, même si certains pourraient avoir décidé de ne pas les entendre:
«On me demande à moi de faire un travail qui n'est pas fait dans un autre lieu. On se sent larguées, les directions générales, par le politique.»
«Cette situation fait en sorte que tout le monde est malheureux. Ces étudiants [rouges] sont malheureux parce qu'on ne respecte pas leur vote, démocratique, disent-ils, et on ne respecte pas les étudiants qui veulent entrer [verts]. Mais, à l'intérieur, le climat va être pourri. Et, ça, c'est épouvantable.»
«Je veux dire au gouvernement qu'il va falloir que vous fassiez quelque chose. Vous nous faites porter l'odieux de cette situation et on va le porter longtemps dans le climat de travail.»

La conclusion (*) du directeur des communications du Cégep Lionel-Groulx, Monsieur Yves Marcotte, est sans appel: «Nous venons de faire la preuve, devant tout le Québec, que l'injonction n'est pas une bonne façon de faire pour assurer le retour en classe.»
On voit bien où nous conduit ce qui pourrait prendre la forme d’un coup de force général du gouvernement contre le mouvement étudiant … et le monde scolaire.
L’initiative du PQ, maladroite sans doute, mais absolument inappropriée et effectuée sans égard à ses conséquences humaines, est désolante. Elle exige un retour à la lucidité et à la responsabilité, sous peine de discrédit majeur dans le monde scolaire … et au delà. Et ceci à défaut de quoi on se prépare une crise semblable à celle d’un certain amphithéâtre…
Yves Claudé - membre du Parti québécois


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22 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mai 2012

    L’urgence de se préparer pour les élections !
    La seule manière opérationnelle et légitime de rendre son honneur à la société québécoise est de se préparer dès maintenant pour infliger une défaite électorale historique au PLQ et à la CAQ !
    Si les partis d’opposition (PQ, QS et ON) unis lors du jeudi et du vendredi noirs de cette semaine ne se présentent pas unis aux élections, c’est-à-dire s’ils prennent, dans la division, le risque d’une élection ou réélection d’un de ces deux partis antisociaux et antidémocratiques, le peuple québécois n’aurait d’autre voie politique légitime qu’une abstention massive.
    En espérant de tout cœur qu’une démarche unitaire nous rendra la fierté d’être Québécois ainsi que l’espoir dans notre avenir collectif !
    Yves Claudé

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mai 2012

    Voilà ce à quoi je m'attendais : un déferlement anti-péquiste.Vous faites le jeu d'un gouvernement que vous détestez. C'est à n'y rien comprendre.
    J'ai déjà donné à Vigile, mais je me retiens depuis quelque temps, étant donné la tendance que j'observe ici.
    C'est à croire qu'il y a des taupes...

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mai 2012


    Je suis entièrement d'accord avec le commentaire de M. ssauvé. Le principal enjeu de la prochaine élection, c'est la disparition de ce fléau national : le Parti Québécois.
    C'est pourquoi il faut que nous nous unissions tous derrière Jean Charest et son parti, car c'est celui qui est le mieux placé pour nous débarrassser une fois pour toutes de cette engeance.

  • Lucille Labrie Répondre

    17 mai 2012

    Je ne lis presque plus les comentaires sur Vigile,
    ce site que j'ai tant aimé dans les premières années de son existance.
    Mais puisqu'il est devenu le site de Aussant et cie,
    même si celui-ci n'a aucun charisme
    et aucune chance d'être élu pour venir à bout de faire du Québec un pays!!!
    On aime mieux fesser sur le PQ avec ses chefs,(jadis Landry, et maintenant Marois )
    Pour des gens qui se disent indépendantistes, je ne comprend pas votre travail de démolition du parti québécois.
    Si c'est pour favoriser l'élection répétitive du parti libéral
    je m'incline alors.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    17 mai 2012

    Ecoutez...à quoi vous attendez vous ?
    La totalité de la députation a voté contre leur plus fidèle allié: Yves Michaud. Ca leur a pris près de 10 ans avant de s'excuser. Certains d'entre eux comme Sylvain Simard n'ont toujours pas offerts leurs excuses....
    Je commence à être d'accord avec M. Aussant, mieux vaut un corrompu comme Charest...qu'une pseudo indépendantistes et progressistes....car sa présence ne fait que nuire à la cause.

  • Marcel Haché Répondre

    17 mai 2012

    @ Yves Claudé
    Pédagogie, dites-vous. Le P.Q. de ses « stratèges médiocres » ne serait pas assez partisan en faveur des boycotteurs. Ah ben.
    C’est très bien la pédagogie. C’t’une très bonne chose, la pédagogie. Mais le P.Q. est un parti politique qui veut prendre le pouvoir pour peut-être, peut-être, entreprendre un redressement national, ce qui est bien différent qu’une rééducation populaire et citoyenne, selon l’idée fossilisée d’une gauche archaique.
    Le P.Q. forme une opposition officielle à Québec, ce qui l’oblige à une responsabilité que n’a pas Amir Khadir, qui a tout loisir de former et transformer tous les citoyens qu’il peut en lanceurs de souliers ou de boules de billard, au choix.

  • Jean Lespérance Répondre

    16 mai 2012

    Si Mme Marois avait manifesté quelques soirs, elle aurait vu ceci sur des pancartes. Quand l'injustice devient loi, la résistance est un devoir. Mais sans même avoir vu ça, elle aurait dû avoir compris.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2012

    @ Sylvain Racine,
    Exact, c'est le PQ qui a présenté cette motion et il a bien fait. Le parti québécois ne fait pas de politique fiction, il est un parti qui aspire au pouvoir et fait ce qu'il croit être le mieux pour y arriver. QS peut dire n'importe quoi,il sait qu'il n'aura pas à appliquer son programme.
    À vous entendre, vous voulez absolument redonner le pouvoir à Charest pour un autre mandat. Pas génial votre affaire. Après ce qui vient de se passer au Québec (et je viens d'écouter Charest et sa loi spéciale), il faut absolument que la gauche se coalise, c'est une URGENCE NATIONALE, de façon à reprendre le pouvoir et commencer à reconstruire.
    Sachez aussi que les 3 associations (incluant la CLASSE) ont demandé que l'on respecte les injonctions. D'accord, ils l'ont fait du bout des lèvres, mais ils l'ont dit quand même. Même Khadir est d'accord.
    Alors aveuglement pour aveuglement, au moins, moi, je fais tout ce que je peux pour que les libéraux soient battus. Et c'est d'ailleurs ce que devrait faire tout indépendantiste qui réfléchit le moindrement.
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2012

    Vraiment pathétique votre aveuglément M. André Vincent:
    "La real politique la plus élémentaire obligeait le PQ a voter pour cette motion."
    C'est le PQ qui a présenté la motion.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2012

    Compte tenu de l’évolution de la situation et du rapport de force entre le gouvernement et le mouvement étudiant, le scénario de la loi spéciale était prévisible, et ceci avant même le début du conflit.
    La décision du PLQ, de hausser les droits de scolarité, était accompagnée d’une stratégie comprenant cette loi spéciale, avec d’autres éléments qui ont été d’ailleurs mis en œuvre, et qui supposaient l’économie de cette loi avec l’essoufflement du mouvement étudiant.
    Les autres éléments prévisibles, sans exclure l’appel aux forces armées, sont associés au nouveau rapport de force qui va s’instaurer avec cette loi spéciale, qui va se superposer aux injonctions ou les remplacer.
    Le mouvement étudiant a fait bien des erreurs stratégiques, la CLASSE en premier lieu au début du conflit. Il est clair que ce mouvement, dans ses quatre composantes organisationnelles a bien compris qu’il n’a plus droit à l’erreur !
    Quant au PQ, leurs stratèges sont malheureusement assez médiocres : le minimum décent seraient qu’ils fassent œuvre de pédagogie pour que l’ensemble des citoyens soient bien au fait que la présente crise et son aggravation sont une création exclusive, droits d’auteurs y compris, du PLQ et de ses commanditaires socioéconomiques.
    Yves Claudé - membre du PQ

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2012

    Colisé no.2.. Ils auraient pu 'farmer leux yeules' plutôt que de donner des munitions aux adversaires. Qu'ils travaillent donc à faire passer un moratoire temporaire pour discuter et faire cesser ce cirque.
    Noel

  • Marcel Haché Répondre

    16 mai 2012

    @ André Vincent et Yves Claudé
    Jean Charest manœuvre pour être « obligé » d’agir—ce ne serait pas son inclinaison…s’tie!!!!--et peut-être même « obligé » de déclencher des élections, ben quin… Évidemment, la « faute » en retomberait sur les épaules de Pauline Marois qui devrait, pour satisfaire les mange-P.Q., accompagnée par tous les députés péquistes, tous masqués évidemment, se mettre à barrer toutes les entrées et les sorties de l’Assemblée Nationale.
    Charest serait donc le seul à être « obligé » d’agir, et Pauline Marois, quelle traîtresse! ne tendrait pas la main ni ne viendrait au secours du pire premier ministre, du pire gouvernement, et du pire régime que Nous a ayons eu depuis longtemps.
    Que des indépendantistes, et même de faux indépendantistes, tapent maintenant sur Pauline Marois, cela peut se comprendre et s’admettre. Mais un péquiste ?

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2012

    Ce n'est pas du tout ma vision des choses.
    La loi spéciale s'en vient, le gouvernement va utiliser la police et des amendes salées pour forcer le retour en classe. À la CAQ ils vont être bien contents. Mais le PQ va s'opposer à cette façon de faire. Charest va utiliser cette opposition à "la manière forte" de la part du PQ pour affirmer que Marois prône la désobéissance aux lois qu'elle prône le chaos social, etc... Charest sait que ça va être payant en votes d’affirmer ça. En présentant une motion qui cite l'évidence : "les injonctions doivent être respectées", Marois place probablement ses pions pour pouvoir dénoncer ce qui s'en vient de la part du gouvernement Charest tout en se défendant de prôner la désobéissance aux tribunaux. Je ne suis pas convaincu du tout que c'est ridicule. C’est en effet, de la réalpolitik de base.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2012

    Bon, voilà que les mange-PQ s'en donnent de nouveau à coeur joie. Maudit PQ à' marde ! alors qu'on sait très bien d'où cela vient.
    La real politique la plus élémentaire obligeait le PQ a voter pour cette motion. Imaginez un peu s'il avait voté contre, vous auriez vu alors Charest se pourlécher les babines de bonheur longtemps. René Lévesque a fait de même pendant la Crise d'Octobre, et il l'a fait parce qu'il n'avait pas le choix.
    Mais puisque vous semblez aimer mieux taper sur un parti indépendantiste et donner des munitions à la crapule redoutable qu'est Jean Charest, c'est votre problème, mais c'est aussi idiot que déplorable.
    Un autre petit quatre ans avec les libéraux avec ça... ? Vous les aimez comment vos toast ?
    André Vincent

  • Jean Lespérance Répondre

    16 mai 2012

    C'est épouvantable. La matière grise de la dame de béton est calcifiée, rien à faire. Elle n'a jamais été nationaliste et comme je l'ai déjà dit, c'est une femme dangereuse. Cette même femme qui a vendu à l'entreprise privée, le fer de lance de notre industrie pharmaceutique,
    l'institut Armand Frappier. À mes yeux, cela a été un crime
    aussi grave qu'une privatisation de notre hydro-électricité.
    Elle serait un agent double de la GRC, que je n'en serais pas surpris. Aller jusqu'à favoriser les injonctions, c'est le comble de la traîtrise.
    Les injonctions sont comme des lois spéciales qui briment la démocratie dans le système actuel.
    Les injonctions, c'est comme les déjections, toutes les deux sortent de la même place. J'ai utilisé les termes les plus polis que je pouvais, mais tout le monde me comprend.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2012

    La motion adoptée à l’Assemblée nationale n’apportait rien d’autre qu’un message à visées électoralistes. En voulant conforter une partie de sa base électorale qui ne vit pas les problèmes causés par les injonctions, qui peut-être ne les connait pas ou ne les comprend pas, le PQ, ou plutôt sa direction…, a commis une erreur de jugement qui est fort inquiétante. La direction du PQ a plaçé ce parti dans une situation d’indignité alors que le sens moral et politique aurait dû commander une attitude courageuse d’indignation !
    La directrice du Cégep Lionel-Groulx, Madame Monique Laurin, n’a pas seulement fait état de ses réflexions sur la situation, elle a aussi, très sincèrement, lancé un cri de désespoir, au moment même où l’assemblée nationale lui lançait un message sous forme de déni officiel de la réalité: «Conformément aux principes de la séparation des pouvoirs, que l’Assemblée nationale exprime [sic] que dans une société de droit, les injonctions doivent être respectées».

    Il est évident qu’on doit respecter la loi. La motion n’apportait aucune contribution à ce sujet, sauf à préparer, consciemment ou non, le terrain à une loi spéciale qui est déjà rédigée, et qui est susceptible d’être promulguée si la réunion du Conseil des ministres de ce mercredi n’apporte pas une solution raisonnable à la crise étudiante (moratoire, etc.).
    Aucun député exerçant minimalement sa fonction, c’est-à-dire attentif à ce qui se passe au Québec, ne pouvait ignorer cette réalité désastreuse des injonctions, ingérable pour les directions des établissements scolaires. J’avais d’ailleurs envoyé le 4 mai un message de sensibilisation à tous les députés de l’Assemblée nationale, avec cette information très explicite:
    «La judiciarisation de la crise étudiante n'a abouti qu'à rendre encore plus pénible le climat psychologique et social dans le milieu scolaire, plaçant les enseignants dans la situation intenable d'être enjoints de donner des cours dans un contexte antipédagogique, moralement éprouvant, et souvent non sécuritaire, avec la menace de sanctions plus qu'exemplaires (amende pouvant aller jusqu'à 50 000 $ et/ou peine d'emprisonnement d'un maximum d'un an).»
    Yves Claudé

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2012

    Vous vous souvenez, la dame de BÉTON? Ben voilà!
    On comprends mieux ce que ça peut penser ou ressentir, du BÉTON.
    Ça laisse aussi présager de la gouvernance souverainiste.
    D'ailleurs, dans souverainiste il y a souverain.
    La dame du béton souverain!?!

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2012

    J'ai fait un sondage en ligne sur Facebook dans les milieux étudiants, et ce que l'on peut conclure est que le PQ arrive troisième, très loin derrière Option nationale et Québec solidaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2012

    Cette dernière maladresse prouve une fois pour toute que le PQ n'a qu'une cause à coeur; notre vote. Dire que j'ai passé mes 6,7 premières années d'électeurs à militer pour ce parti...

  • Francis Déry Répondre

    15 mai 2012

    Le PQ est heureux dans l'Opposition.
    Que ferait le PQ au pouvoir ?
    Un moratoire pour reporter l'issue à plus tard. Ou au prochain successeur.
    Je ne me fais pas trop d'illusions.
    C'est comme insoluble. Faute d'un contrôle de tous les pouvoirs, de devoir emprunter pour financer au lieu d'émettre la monnaie, faute de partager des redevances sur les ressources avec Ottawa, et parce que les ressources du sol sont déjà bradés, il y a un nœud gordien à défaire. La façon classique de défaire ce nœud compliqué au-delà des patiences est le fer de l'épée.
    Nous payons parce que l'État a laissé les universités faire des enflures de développement pour s'arracher mutuellement une clientèle en déclin. L'îlot Voyageur en est l'épitomé.
    Nous payons pour des systèmes parallèles qui créent un apartheid linguistique des services au niveau scolaire, académique et hospitalier. Nous payons parce qu'un ancien ministre fit une crise d'égo et a déplacé le lieu du CHUM sur Saint-Denis au centre-ville alors qu'il aurait pu le laisser au niveau de Rosemont ou dans Outremont.
    Même si les Desmarais ont perdu de l'argent en spéculant sur les terrains d'Outremont, j'en suis tout à fait désolé que la pire solution fut prise.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2012

    M. Claudé,
    Le PQ, tout comme le parti Libéral corrompu, est devenu essentiellement un parti de pouvoir. À l’heure actuelle, deux formations se tiennent sous l’arbre attendant que le fruit pourri tombe. Encore une fois le peuple n’aura de choix qu'entre des organisations sans vision, sans courage et sans projet de pays. Le PQ est particulièrement pernicieux dans son attitude et son comportement hypocrite. Le PQ cautionne les manœuvres fascistes de Charest parce qu’il sait qu’il profitera lui aussi du pouvoir autocratique que lui procure ce système soi-disant démocratique complètement tordu et irrespectueux du peuple québécois. Et Bachand d’user de démagogie extrême en disant que le mouvement étudiant est mené par un groupe d’extrémistes qui veulent abattre le système capitaliste. Ce que veule les étudiants, c’est plus de justice sociale et moins de corruptions, point barre.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2012

    Ça fait longtemps que je suis avec le PQ mais bon la je n ai plus confiance a ce parti. Je pensais qu il avait reparti de bon pied mais la c est incompréhensible, une grotesque erreur non réfléchi ou si bien réfléchi qu il donne au PLQ le droit de se servir de la SQ(marionnettes de Charest) le ménage . Ils ont perdu mon vote et c est mon devoir d avertir tout mon entourage du manque d intelligence de ce parti.