Le pharisien libéré

Plus le temps passe, plus nous constatons leur appartenance à l'axe du mal, du médiocre et du nuisible

Élection présidentielle française


François Ribard - Plus le temps passe, plus nous constatons leur appartenance à l'axe du mal, du médiocre et du nuisible, et plus les sarkopiqués, du tout petit chef au dernier des umpistes, tels des grenouilles, enflent, gonflent, se boursouflent. Si fort que l'on se demande si, un beau jour, ils ne vont pas crever.
Toutefois, rarement il est vrai, il leur arrive de montrer par leurs propos et par leur comportement qu'ils ne sont pas aussi fiers d'eux qu'ils voudraient le faire croire. Naturellement, ils ne s'aperçoivent pas qu'alors ils se rapprochent légèrement, sans s'en rendre compte, du "mea culpa". N'est-ce pourtant pas le cas quand ils s'efforcent de masquer ce qu'ils sont et quand ils se déguisent en ce qu'ils ne sont pas ?
Ainsi quand l'un d'entre eux, trésorier-ministre de rencontre, s'embourbe dans une multitudes d'affaires louches, menées en toute complicité avec son épouse, un légionnaire d'honneur et avec quelques amis complaisants bien placés, montent-ils en rangs serrés au créneau pour expliquer qu'il est tout sauf malhonnête et concussionnaire. Pour le "standing" de la clique sarkozique, il faut tout faire et tout dire pour cacher ce qu'il est en réalité.
Hier, nous avons vu aussi que l'un des leurs était capable de jouer une médiocre comédie pour faire croire que, dans le poulailler, on cultivait la vertu, d'ailleurs factice.

Xavier-Bibendum Bertrand, hypocrite libéré de toute retenue, propose que soit organisé un "débat public" sur les retraites avec Tartine Aubry.
Voici qu'après avoir ignoré la "vox populi" qui s'était fait entendre dans les rues et ailleurs le 7 septembre, après avoir coupé court, par un Bernard Aboyé non téléguidé par l'Elysée interposé, aux discussions à l'Assemblée nationale, après avoir fait accepter la réforme par les godillots commis d'office, après que la messe soit dite -car ce n'est pas le Sénat, umpiqué jusqu'à l'os, qui va faire de l'opposition-, le gros du parti monarchique vient demander un débat. Après la bataille !
Cet abondant cagot, fourbe, cauteleux et artificieux en diable, veut nous faire croire qu'au fond il est un parfait démocrate. Triste menteur ! Comme les autres membres de l'association de malfaiteurs dont il fait partie, il conforte l'autocratie de son vénéré petit patron.

Dans le royaume de Sarkozie, le mensonge poursuit fermement sa roue triomphale.

François Ribard
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Commentaires
"Pharisien libéré " , oui pas mal !

Mais tous ces cafards , ça nous fait broyer du noir!
Ecrit par : G. Pupié | 21.09.2010
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Bin chef , zavez raison d'les entartrer , ces tas d'truffes! Qui zarrêtent leur charre , leurs vannes , leurs salades , leurs craques , leurs boniments !
Ils nous courent sur l'haricot ces mythos , fricoteurs, mangins , embrouilleurs, roublards de première !

Kiskassent , allez caltez volaille !!!!!

Tchin tchin chef!
Ecrit par : Bébert | 21.09.2010


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