Le nationalisme québécois : 40 ans d’imposture – suite

Cessons donc de tourner en rond : la farce du nationalisme québécois a déjà été jouée et nous n’en aurons été que les dindons.

Indépendance - le peuple québécois s'approche toujours davantage du but!

Ainsi on peut remettre en question sur 17 pages cette nation québécoise tant chérie, et seuls, seuls quelques contradicteurs auront bien voulu relever le gant. Tant pis ! On aura essayé de vous extirper un instant de vos calculs, de vos procès d’intention et de tous ces faux-semblants qui caractérisent l’actualité politique québécoise. On aura tenté surtout de vous voir défendre votre nationalisme, de vous faire dire ce qui en constitue la valeur, parce que, voyez-vous, avec le temps qui passe ce n’est vraiment plus évident. Entendre un Louis Bernard pontifier : «On peut rechercher l’indépendance pour l’indépendance, comme on recherche la liberté pour la liberté» ; suivre tant bien que mal un Louis Archambault qui affirme : «Qu’est-ce qu’être Québécois ? Rien. Rien d’autre que le fait de le dire ou de le chanter puisque ce peuple souverain n’existe reconnu dans aucun État valide et légitime» ; ou se faire répondre candidement par un Sylvain Racine : « La nation au Québec, elle pourrait s’appeler "ragoût" "chou" ou "genou", on en n’a rien à cirer », ça laisse franchement perplexe...

Quoiqu’il en soit, ce n’était pas là l’objectif premier de mon appel, non, je voulais simplement savoir si certains de mes compatriotes partageaient mon désarroi face à la dénationalisation du Québec. Si certains constataient avec stupeur qu’être Québécois aujourd’hui, c’est ne plus qu’habiter le Québec, point à la ligne. Si certains étaient réceptifs à une explication qui fait de ce nationalisme-là, la raison même du marasme politique et social dans lequel nous nous enlisons. Si certains, las et désespérés d’attendre le bon messie ou la bonne astuce, comprenaient l’urgence d’une totale remise en question du mouvement indépendantiste. Et des gens m’on lu et certains m’ont exprimé leur accord ! Je les en remercie du fond du cœur ! Vous êtes là, me confirmant en termes touchants que je ne suis pas seul.
Reste que ceux à qui je m’étais directement adressé ne m’ont pas répondu. Je tentais pourtant de donner une réponse aux questionnements et aux critiques parfois sévères des Laplante, Bock-Côté, Turcotte, Bouchard, Vallée, ou Verrier. J’escomptais qu’ils me répondent, ne serait-ce que pour me dire en quoi je me trompe.
Chose certaine, on ne peut plus se plaindre du nationalisme québécois sous prétexte qu’il ne donne pas les fruits que nous escomptions qu’il donne. Le nationalisme québécois, abstraction née il y a 40 ans, suit désormais sa propre évolution, il se précise chaque jour davantage grâce à ceux qui font l’opinion. Le nationalisme québécois, c’est celui d’André Pratte ou de Michel David, celui de Jean Charest ou de Pauline Marois, c’est celui de Guy A. Lepage et de Suzanne Clément. Ce n’est pas et ça n’a jamais été celui des indépendantistes. Et pour cause, le nationalisme québécois repose sur le rejet de la nation canadienne-française, celui de son histoire et de ses droits à l’autodétermination, autrement dit, tout ce qui fondait la pensée indépendantiste avant 1968. C’est aussi simple que ça. Le nationalisme québécois mène à la création d’une collectivité déracinée, aux identités plurielles, assurément bilingue du fait de sa minorité historique anglophone reconnue, et au mieux (si ça adonne…), éventuellement souveraine. Pour moi, non seulement cet objectif n’offre plus aucun intérêt, mais il constitue une insulte à mon intelligence et une atteinte à la dignité de mes ancêtres.
Vous avez saisi que je ne défends pas une position «loyaliste» ou fédéraliste. Bien au contraire, je cherche à m’extirper de cette aberration qui voudrait que le Canadien-Français n’ait pu servir qu’à l’émergence de nations artificielles, de sociétés au modernisme idéalisé : le Canada multiculturel ou le Québec pluraliste que nous connaissons. Ce présupposé aliénant, délétère, est la première cause de nos médiocrités, de nos lâchetés, de toutes nos insuffisances, notre pauvreté d’âme la première. Et pour y remédier, pour tenter à tout le moins de le faire, je crois qu’il nous faut refonder notre action en reprenant notre identité canadienne-française. Ce n’est pas faire marche arrière, c’est simplement poursuivre la lutte séculaire pour l’obtention d’un État national qui soit nôtre, à nous les Canadiens-Français.
Car on l’oublie trop souvent, se dire «Canadien-Français» n’a jamais été simple. Il y en a toujours eu pour combattre férocement cette appellation, la jugeant trop ethnique ou trop provocatrice pour les Anglais. Il y en a toujours eu pour nous dire que la Conquête avait annihilé toute possibilité d’un pays canadien-français et que c’était tant mieux ! Ainsi seulement nous pouvions goûter les bienfaits du parlementarisme britannique et faire partie de la modernité anglo-saxonne triomphante... Je ne veux pas me répéter, mais avant la Révolution tranquille, chez les progressistes (les libéraux pris dans leur plus large acception), «canadien» fut toujours préféré à «canadien-français». C’est pourquoi sans doute, Madame Nicole Hébert me dit que ses ancêtres n’étaient pas Canadiens-Français mais bel et bien Canadiens. Yves Michaud m’a déjà tenu un pareil discours. Chez les «Rouges», au sein des familles de tradition libérale, il en a toujours été ainsi. C’était en quelque sorte humiliant de se dire Canadien-Français. Pour ces gens dits éclairés, il nous fallait à tout prix partager la vieille identité canadienne avec le plus grand nombre possible afin de nous fondre dans l’utopie d’une grande nation multiethnique et bilingue. Et ça ne date pas d’hier. Relisez ces extraits de ce qu’on considère comme le testament politique de Louis-Joseph Papineau, notre grand «Patriote». C’est très clair.
[…]
C’est à mes concitoyens de toutes les origines que j’en appelle aujourd’hui comme je l’ai toujours fait; que je dis que nous devons être non seulement soucieux de conserver les droits qui sont acquis, mais que, par la libre discussion, nous devons nous efforcer sans cesse d’en acquérir de nouveaux. Le meilleur moyen d’obtenir cet heureux résultat est d’appeler les jeunes et vigoureux esprits d’élite, de toutes les diverses nationalités, à se voir, à se réunir fréquemment dans cette enceinte, dans cette bibliothèque, dans les autres enceintes, dans les autres bibliothèques de même nature. Ils s’y verront comme amis, comme égaux, comme compatriotes. […] Dans l’état de notre société, avec la facilité d’apprendre dès l’enfance les deux langues, ce sera à l’avenir se condamner à une infériorité marquée que de négliger de les bien apprendre également toutes deux, que de n’être pas apte à goûter avec avidité les fruits exquis que leurs littératures ont produits, plus abondants et plus savoureux que ceux des autres peuples.
Non, il n’est pas vrai que les dissensions politiques, qui ont été si acharnées dans les deux Canadas, fussent une lutte de races. Elles étaient aussi âpres dans le Haut-Canada, où il n’y avait qu’une nationalité, qu’ici, où il y en avait deux. Les majorités de toutes deux étaient les amis désintéressés des droits, des libertés, des privilèges dus à tous les sujets anglais.
[…]
La patrie n’aura de force, de grandeur, de prospérité, de paix sérieuse et permanente, qu’autant que toutes ces divergences d’origines ou de croyances s’harmoniseront et concourront ensemble et simultanément au développement de toutes les forces et de toutes les ressources sociales. Ce noble programme que vous avez affiché et qui vous a attiré de l’opposition de la part de ces ennemis de la raison et de la pensée qui ont souhaité la dispersion de l’Institut et de ses livres, doit rallier autour de vous l’appui et le bon vouloir de tous les citoyens instruits et éclairés, de tous les patriotes qui désirent vraiment le bonheur et la grandeur de notre commune patrie, à nous tous Canadiens natifs et d’adoption.
Tiré du Discours de l'Hon. Louis-Joseph Papineau devant l'Institut canadien, 1867
Ce discours d’ouverture à l’autre, ce discours niant toute lutte de «races» au Canada, Pierre Elliott Trudeau l’a repris, et René Lévesque après lui en remplaçant «canadien» par «québécois». Notez bien, Pierre Elliott Trudeau est l’héritier des leaders patriotes autant sinon plus que les Péquistes. Le nationalisme québécois n’est que la redite, dans les limites de la province de Québec, du rêve «patriote» et progressiste de la grande nation canadienne bilingue qui, à quelques nuances près, singe elle-même le melting-pot américain. C’est en somme l’histoire de «La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf». C’est aussi l’histoire d’une élite qui s’imagina longtemps que travailler à faire l’indépendance du Canada et de tous les Canadiens était travailler à la libération des Canadiens-Français, celle aussi de cette autre élite qui considère aujourd’hui que faire la souveraineté du Québec et de tous les Québécois est faire la souveraineté des «Québécois francophones». Malheureusement, on ne devient pas indépendants par procuration, on ne devient pas libres à travers les autres… parlez-en à Maurice Séguin.
Se dire Canadien-Français signifiait et signifie autre chose, c’est proclamer qu’une nation est née en Nouvelle-France, que cette nation a su, en dépit de la Conquête et de l’infériorité politique et économique qu’elle entraîna, développer un génie propre, singulier (notamment grâce à sa langue, ses institutions et ses lois) et qu’à ce titre, cette nation-là mérite mille fois un cadre politique qui, l’affranchissant enfin de son asservissement colonial, puisse lui assurer la plus vaste reconnaissance et la plus grande liberté possible.
Si vous partagez cette conviction, si donc vous en avez assez de la québécitude, de ce Québec dénationalisé, si surtout vous avez le sentiment qu’il faut agir avant qu’il ne soit trop tard, je vous invite à me contacter à l’adresse suivante : robertchevalierdebeauchesne@yahoo.ca
Salutations,
Robert Chevalier de Beauchesne
***
J'ai fait le tour de mon pays

Je cherche encore la trace de qui je suis

Ma mie, ma tête est mélangée

Je sais plus où aller... à quel saint me vouer

[...]
J'vas m'arrêter icitte, j'cré ben

Avant de finir dans le ravin

J'espère qu'y a quelqu'un qui veille

À Notre-Dame-du-Bon-Conseil...
Tiré de Notre-Dame-du-Bon-Conseil, Mes Aïeux
P.S.
Un dernier mot à ceux qui se préoccupent tant de crises et de projets d’union élargie. Les facteurs pour que la plus grande crise nationale jamais connue puisse éclater étaient réunis en 1995, le soir même de la défaite référendaire. Nous savions ou supposions tous que les agissements du fédéral avaient faussé les résultats au point de permettre la courte victoire du «non». Il eut été juste (mais certes éminemment courageux) d’en appeler alors à une union sacrée afin de contester les résultats, de clamer notre indignation et d’exposer nos griefs présents et passés sur toutes les tribunes, ici et à l’étranger. Nous avions le pouvoir d’agir et nous possédions même, semble-t-il, l’argent nécessaire pour contrer toute tentative de déstabilisation financière de la part du Canada. Et qu’avons-nous fait? Qu’est-ce le PQ a fait? Il s’est couché… il a tout fait pour calmer le jeu. Et nous avons vécu les années Bouchard-Landry, celles de la honte et de la mauvaise conscience… celles de la déstructuration de notre État par des réformes bâclées… celles du nationalisme civique… Qui donc voudrait revivre ça? Cessons donc de tourner en rond : la farce du nationalisme québécois a déjà été jouée et nous n’en aurons été que les dindons.
RCdB
On s'est embarqué dans un bateau qui prenait l'eau

On s'est embarqué dans un bateau qui prenait l'eau

On s'est embarqué dans un bateau qui prenait l'eau

On s'est embarqué dans un bateau qui prenait l'eau
On va couler on va, on va couler on va

On va couler on va couler, couler, couler, couler

On va couler on va, on va couler on va

On va couler on va couler

On va couler on va, on va couler on va

On va couler on va couler, couler, couler, couler
Tiré de S.O.S. On va couler, Jacques Michel


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33 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2009

    @ M. Marcel Haché
    « Suis pas découragé du tout. Si je l’étais, je n’écrirais plus sur Vigile, et me contenterais d’aller à la pêche. »
    Tant mieux. Moi non plus je ne suis pas découragé.
    « Je crois simplement que l’électorat historique, naturel, du P.Q.,c’est l’électorat des Tremblay. Que cet électorat n’a pas à s’effacer, et qu’il est bien capable d’instituer un changement. »
    Nous sommes d'accord. Un changement est possible. Les Johnson, Tremblay et autres Ferretti, peuvent s'unir...
    « Le peuple dénationalisé, multiculturalisé, ne rejoindra pas le P.Q. Bien plus, en s’adressant au civique, le P.Q. risque de s’aliéner l’ethnique. »
    Il n'y a pas de peuple dénationalisé, multiculturalisé... Ce peuple souverain du Québec est majoritairement nationaliste, farouchement nationaliste. Le Canada multiculturel et uninational ne passe pas au Québec. Les minorités culturelles du Québec aiment vivre au Québec parce que le Québec n'est pas multiculturel. Sinon ils iraient vivre au Canada, du reste plusieurs le font... à chaque jour, à chaque année. Tant mieux. Chacun a droit de vivre dans le pays qu'il veut. La plupart veulent s'intégrer au Québec français parce qu'ils aiment le Québec français. Ils sont Québécois, pas complètement et seulement canadian. Sinon, ils préfèreraient vivre en Ontario... Ce qu'ils ne font pas et rien ne les empêche pourtant... Ce qui les fait adhérer au PQ, parce qu'ils et elles sont inclues dans le projet national.
    Nous sommes sur la bonne voie
    Les résultats électoraux sont ce qu'ils sont et sont ceux de la division du vote souverainiste et son abstentionnisme bien de souche française, parce que d'aucuns, découragés, distillent le découragement et la division. De petites natures... Mais cela se comprend, nous sommes dans l'impasse d'un statu quo de blocage. Il nous faut faire comme nous a dit de faire Jacques Parizeau le 6 juin dernier, et démonter le métier avant de remonter notre ouvrage. Il faut savoir revoir tout ça. Et, faire l'UNION qu'il nous faut pour vaincre la division sur laquelle ont toujours compté celles et ceux qui se sont contentés de fédérer les NON canadianisateurs sans obtenir de OUI.
    C'est tout vu !
    Il nous faut faire l'UNION de nos forces. Après nous pourrons aller à la pêche...
    J'ai hâte... Pas vous !?

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2009

    À JC Pommerleau de F. Perrier.
    Merci pour votre info, mais comme je suis un nerd de l'Internet je n'ai pu aller au dela de l'offre d'achat dudit livre - dont le sujet me répugne. Non seulement je suis contre toute UNION politico-territoriale réussie par la force ou la collusion entre élites (du genre entre le Haut et le Bas Canada en 1840 ou celle de 1867 - réalisées dans la collusion entre cliques élitistes seulement, celle par la force - du genre entre l'Angleterre, l'Irlande, l'Écosse et le Pays de Galles faites dans des bains de sang - ou la présente Union européenne).
    Ceci dit, ma raison première de réagir au texte du preux chevalier était mon désaccord total avec le titre de son intervention initiale, à savoir que je ne crois pas/pas que "Le nationalisme québécois (entre 1940 et 1980 ?) ait représenté 40 ans d'imposture" !!!
    Je suis pour un retour à l'État-nation - la nation étant la majorité nationale composée en très grande partie par sa classe moyenne, gouvernée par sa classe moyenne supérieure - représentant la plus grande communauté ethnoculturelle sur un territoire national donné. Punto e basta !
    Ma conviction que la nation - toute nation - exclue la participation des élites de toutes sortes est inédite à moi. Ces dernières s'excluent de la nation dans la peur extrême que la classe moyenne majoritaire dans tout État, réalise qu'en démocratie participative, c'est elle qui détient la balance du pouvoir d'agir et de créer un État national à son image, c'est à dire plus juste et équitable envers la majorité.
    Pour dire comment je suis rétrograde, j'ai entrepris la relecture de "Small Is Beautiful" (Une nation à la mesure de l'homme) de E.F. Schumacher, paru en 1973 (Contretemps / Le Seuil - lequel est la quintessence de la reprise en main de chaque État par sa majorité nationale.
    Pour moi, le "protectionnisme" est en réalité la recherche de l'autosuffisance en tout et partout par toute nation, et est quelque chose de sain. F.P.

  • Michel Guay Répondre

    15 juillet 2009

    Si on écoute ce colonisé racistes qui refuse d'intégrer les nouveaux venus au Québec en se nommant Québecois , seuls les canadiens français vont avoir le droit voter
    Car les italiens, le innuts, le polonais, les anglais , les grecs etc... qui peuvent se dire canadian mais ne peuvent pas se dire québecois donc , ne peuvent pas se dire canadiens français
    L'option de ces racistes canadiens français est complètement rédicule

  • Marcel Haché Répondre

    14 juillet 2009

    @ Luc Archambault
    Suis pas découragé du tout.Si je l'étais,je n'écrirais plus sur Vigile,et me contenterais d'aller à la pêche.
    Je crois simplement que l'électorat historique,naturel,du P.Q.,c'est l'électorat des Tremblay.Que cet électorat n'a pas à s'effacer, et qu'il est bien capable d'instituer un changement.
    Le peuple dénationalisé,multiculturalisé,ne rejoindra pas le P.Q.Bien plus,en s'adressant au civique,le P.Q. risque de s'aliéner l'ethnique.
    Il me semble que les résultats électoraux depuis 1995 tendent en cette direction. Faudrait voir.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juillet 2009

    @ Francois Perrier
    Pour ajouter à votre réflexion. un livre:
    La décomposition des nations Européennes : De l'union euro-Atlantique à l'Etat mondial (Broché)
    http://www.amazon.fr/gp/product/2868399517?ie=UTF8&tag=leseditiondem-21&linkCode=as2&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=2868399517
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juillet 2009

    Suite
    « Va, dors ! L’espoir luit comme un caillou dans un creux. » Paul Verlaine
    L'abuseur est fort habile à l'instiller, le provoquer le défaitisme. C'est sa principale et plus insidieuse et redoutable arme, pourquoi ? Parce que la victime elle-même intériorise le fait que la fatalité est forcément toujours du côté de l'agresseur.
    Or, cela n'est qu'une illusion, qu'un fantasme délirant. Miroir d'un contraire optimiste tout aussi décapant qui ferait de son enfermement un paradis artificiel satisfaisant. Entre ces deux illusions handicapantes, reste la lucidité déterminée, patiente ou véhémente, qui ne s'en laisse pas imposer par l'ampleur des difficultés à affronter, qui les considère une à une, pour ce qu'elles sont et non pas dans la masse informe et écrasante qu'elles peuvent constituer hors la lucidité.
    Être à la hauteur de l'espoir qui nous a fait être ce que nous sommes
    Ce peuple en a vu d'autres et pourtant, malgré les édits d'assimilation, de mort certaine, il est toujours là, bien vivant, dans un État qui ne parvient pas à obtenir sa libre adhésion, cela 250 ans après la Conquête cette année 2009. Se décourager, édicter que jamais nous ne pourrons nous donner un État valide à notre goût ne fait que contredire et enfoncer nos devanciers et ancêtres qui ont tout fait pour que leur descendance survive et puisse espérer mieux que ce dont ils et elles ont hérité. Être à leur hauteur de cet héritage reçu consiste à prendre le relais de leurs espérances et de leurs efforts titanesques qui nous permettent aujourd'hui d'y être presque, comme jamais ils et elles n'ont pu l'être. Des générations et des générations ont rêvé d'être là où nous en sommes, cela a été leur espoir et c'est bien parce qu'ils n'ont pas jeté la serviette, bien parce qu'ils n'ont pas désespéré, que nous en sommes si près du but, comme ils l'ont si longtemps rêvé.
    ET, nous, nous devrions lever le nez. Nous n'aurions rien de plus pressant à faire que d'afficher notre découragement !? Vraiment !? Cela est faire honneur à leur espoir sacrificiel !? Soyons sérieux ! L'Honneur à rendre à nos ancêtres et devanciers mérite mieux que ça.
    OUI nous pouvons toujours et encore trouver des raisons de nous décourager, mais nous pouvons refuser de le faire en trouvant des raisons pour ne pas y succomber. Si nous échouons, nous aurons au moins mis toutes les chances de notre côté et nous aurons fait honneur à nos ancêtres. Seul moyen de faire en sorte que notre descendance et celles et ceux qui nous suivront puissent nous croire dignes de l'honneur qui sera le leur quand ils se donneront l'État que depuis 250 ans notre lignée vaillante espère, de mère en fils et de père en fille.
    L'espoir luit
    Se décourager n'est pas une honte, ce qui l'est c'est de l'afficher comme un drapeau et c'est décliner les offres d'encouragements, comme d'aucuns crachent sur les tombes de nos ancêtres. Il faut prendre soin de ce découragement pour le transformer en détermination obstinée, têtue. Ce mur sur lequel se heurtent depuis 250 ans les canadianisateurs incapables d'obtenir notre libre et souverain OUI. Tout ce qu'ils peuvent espérer c'est le NON qu'ils tentent de nous arracher pour ce que nous sommes et ce que nous voulons. Ils y sont parvenus dans l'asymétrie. Une saine réciprocité permettra de leur retourner le NON qu'ils nous imposent de force et d'autorité abusive depuis le 13 septembre 1759.

    Pauvre âme pâle, au moins cette eau du puits glacé,
    Bois-la. Puis dors après. Allons, tu vois, je reste,
    Et je dorloterai les rêves de ta sieste,
    Et tu chantonneras comme un enfant bercé.
    Extrait - L'espoir luit - Paul Verlaine

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juillet 2009

    @ M. Marcel Haché
    « La nation civique québécoise ne votera jamais pour l’indépendance, ni la souveraineté, ni un plan, ni même une simple chanson du P.Q. Ni enfin, jamais, pour le P.Q. lui-même. La nation civique n’est pas l’électorat historique du P.Q., quoi qu’il en pense. »
    Le peuple démocratique et souverain du Québec, la nation civique du Québec, les Québécois de toutes origines majoritairement d'origine française se donneront un jour un État valide qui émane nommément et légitimement de ses voix libres et souveraines. L'État du Canada actuel n'a jamais obtenu le OUI qui le validerait. Il est répudié par la majorité des Québécois(es).
    Cette nation civique, malgré les menaces de représailles économiques, politiques, sociétales et culturelles a déjà presque validé l'État souverain, voire, elle l'a validé majoritairement n'eut été les malversations et manoeuvres commanditaires et électorales. Cette nation-là donc peut, pourra très bien voter pour la fondation d'un État indépendant légitime et valide. C'est sur cette base que nous pouvons continuer à faire avancer la cause du peuple souverain du Québec.
    Manifestement vous en doutez ou pire vous n'y croyez plus. Ne reste donc que le désespoir, la désespérance, la démobilisation. Toutes choses sur lesquelles comptent nos ennemis canadianisateurs et adversaires fédéralistes qui sont pourtant minoritaires. Ne reste qu'à nous mobiliser dans l'UNION de nos forces.
    Nous pouvons le faire.
    Statuer que nous ne pouvons pas n'est pas la bonne attitude. Ce n'est pas non plus du réalisme, ou de la lucidité. C'est tout simplement du pessimisme, du découragisme. Je veux bien croire qu'on puisse être découragé, mais le fait d'en faire un étendard, un drapeau ne peut être d'aucun secours. Pire, cela nuit. Le mieux qu'on puisse faire quand on est découragé, c'est de prendre du recul, de se reposer, voire de laisser les autres faire, de reprendre des forces pour soigner son mal être.
    À moins qu'on veuille faire de son découragement personnel une affaire d'État. À moins qu'il soit question d'en faire une politique. La politique défaitiste du découragement. S'il est question de cela, nos ennemis et adversaires ne peuvent que se réjouir. Car, les forces du statu quo ont tout intérêt à ce que les forces du changement se heurtent à la démobilisation temporaire et circonstancielle du plus grand nombre, ainsi, l'abstentionnisme inhérent et consécutif permet au force du statu quo qui elles ne se découragent jamais, de se manifester dans l'urne. Accréditant ainsi l'idée fausse que rien ne peut rien changer. Ce qui permet au découragement et à la démobilisation circonstancielle de trouver là des raisons pour se faire permanente.
    Ainsi, ce qui provoque la stagnation c'est la démobilisation et le découragement, rien d'autre... abonder ne fait que participer à l'accroissement de la démobilisation, ainsi, on aura raison d'avoir tort. On a tort de penser qu'on peut faire avancer les choses en abondant dans le découragement et les prédictions pessimistes. Mais on a raison, car brandir ce qu'on a tort de faire, finit par donner raison à ce que l'on prétend désirer et vouloir combattre.
    La lucidité ce n'est pas ça. La lucidité c'est de ne pas minimiser les difficultés, et d'affronter ses démons, affronter ce qui entrave l'avancé qu'on espère. La lucidité ne consiste pas à maximiser l'effet des difficultés jusqu'à les faire apparaître comme insurmontables. Ça, ce n'est que du défaitisme totalement improductif.
    Oui, ce n'est pas facile pour un peuple conquis, colonisé, trompé, floué, abusé, de se sortir du cercle vicieux du chantage, des menaces.
    Mais la pire entrave de toutes, c'est le découragement, le repliement, le fatalisme.
    L'espoir de nos ancêtres, c'est nous !
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juillet 2009

    « La nation au Québec, elle pourrait s’appeler "ragoût" "chou" ou "genou", on en n’a rien à cirer »
    Je persiste et signe. Votre approche est totalement absurde. Ben oui, nous le savons tous que nous sommes des Canadiens-français, mais il n'y a personne au Québec qui a machiavéliquement effacé le Canadien-français dans l'histoire. Quand je suis à l'étranger, avec la plupart des français que je rencontre, je suis un Canadien. Partout, je suis un Canadien. Par la suite, je suis un Québécois comme l'on est un Breton ou encore un Marseillais. Je rencontre des États-Uniens, qui disent qu'ils sont New Yorkais ou de Seatle ou encore de Chicago avant même de m'avoir dit qu'ils étaient États-Uniens.
    Mais la question n'est pas là, car au Québec, personne ne peut nier que la majorité parle français et a une histoire commune qui dure depuis quatre siècles. Appelez cette nation québécoise ou canadienne-française, au bout du compte, la majorité canadienne-française vit et a toujours vécue au Québec. Alors, c'est peut-être juste moi, mais tout votre texte et vos belles analyses, je n'y voit totalement pas l'intérêt puisque la majorité qui s'exprime en français et ayant une histoire très commune au Québec, forme une nation et a le droit à son auto-détermination comme toutes les nations. Par conséquent, oui, chou, hibou ou genou, on s'en fiche de comment on s'appelle. Une chose que je sais, j'ai trente ans, et j'ai toujours été un Québécois, je ne me suis jamais senti comme un Canadien autre que sur mon passeport. De plus, il est vrai qu'auparavant, on s'appelait des Canadiens-français. Demandez au Irlandais de la République d'Irlande s'ils sont encore des Britanniques? Allez voir chez les Écossais s'ils aiment se faire appeler des "Britishs"? Ils sont des Britishs, certes, mais ça ne veut pas dire qu'ils y tiennent tant que ça.
    Le Canada "mot", après l'arrivée des anglais, a été extirpé des Canadiens-français. En bout de ligne, ça ne me dérange pas de laisser cette appellation aux ROC, si ça peut les empêcher de brailler. Mais vous, Chevalier, please, just get a life! Vous êtes certes plus intelligent qu'Elvis Gratton, mais vous faites de vous une caricature autant risible. Après tout, les Canadiens ont été pendant longtemps des sujets britanniques. Alors, qu'est-ce que vous proposez? Que le Québec devienne le Canada et que le Canada s'appelle New Britain?

  • Gaston Boivin Répondre

    14 juillet 2009

    Ma chère Héléna, si nous en sommes toujours où l'où nous en sommes, c'est probablement parce qu'il y a trop de Léon et pas assez d'Héléna.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juillet 2009

    Messieurs, je lis tous vos beaux textes et l'envie me prend d'en extirper des extraits et d'en produire une harangue - digne d'un orateur romain - à prononcer dans les cités. Mais voilà, je pense à Léon. Imaginez Léon qui travaille fort pour faire vivre et élever sa famille, qui écoute d'une oreille distraite les infos de 18h, qui cesse de mâcher, la bouche ouverte, en entendant le scoop de Vincent Lacroix, et qui ne comprend pas comment ce couillon a pu se faire "avoir" ! et qui continue de mastiquer parce que son repas va refroidir. Et ça va se reproduire, Léon va de nouveau s'arrêter, la cuisse de poulet de travers entre les dents, parce qu'on beugle à la télé que l'asphalte s'est creusé un trou, qu'un fou est tombé du pont, qu'un imprudent de vingt (ah, misère!) a perdu son char en même temps que la vie...toutes ces folies qu'on beugle comme si la terre s'enfonçait dans l'eau !
    Il est con , Léon ? Pas du tout. Il même intelligent, ingénieux, inventif, plein d'humour - sa femme se tient les côtes - aimant et protecteur pour sa famille. Un vrai Québécois de souche, Léon.
    Alors, quand bien même que monsieur Beauchesne lui décocherait sa tirade...( Ressuciter le nom de Candadiens -français ? Ouais, c'est tentant parce que petit, il entendait son grand-père et son père l'affirmer fièrement) mais Léon ne lit pas, il ne s'arrête pas au beau discours, il observe les hommes et les femmes "politichiens" à la télé. La Mère Oie a le bec pincé, Harper traîne un motton dans son pantalon, Charest marche mal, et pour finir là, "Ignassief" "y parle ben frança" mais ya le sourire hypocrite. Et ils gueulent tous sur le même air!
    C'est tannant.
    Finalement, Léon va t-il voter aux prochaines élections ? Ah, ça, oui! Son père votait, son grand-père votait, c'est un devoir.
    La femme à Léon ? Elle, elle sait. Elle sourit lorsqu'elle lit l'expression de monsieur Luc Archambault : "[...] un Phénix fantasmagorique aliénant..." C'est beau. C'est juste. Elle essaie bien d'informer Léon, sur l'oreiller de plumes, en douce; elle lui lit des petits passages de Vigile - qu'elle photocopie quand les écrits la remuent profondément - Ça prend pas 5 minutes que Léon dort bercé par sa voix. Léon se méfie de la plume...il l'a dit...ça pique et ça peut te rentrer dans le nez et t'étouffe, c'est pas mêlant. C,est pas grave, ça viendra peut-être quand la terre tremblera car Léon ne réagit qu'aux cataclysmes.
    Sa femme réfléchit, elle amême composé un petit poème :
    O CANADA
    Il ne s'agit pas de t'aimer
    Ou de ne pas t'aimer
    Mon frère
    Il s'agit de souveraineté
    Il ne s'agit pas de t'aimer
    Ou de ne pas t'aimer
    Mon frère
    Il s'agit de me libérer
    Du poids de ta langue sur ma langue
    Du poids de ta voix sur mes lois
    Du poids de tes mains sur mes biens
    Il s'agit de me libérer du poids de ton poids. POINT.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juillet 2009

    Au lendemain du love-in de 1995 à Montréal, nous aurions dû descendre par centaines de milliers de personnes dans la rue.Nous aurions répondu à cette immonde provocation,par une immense marée bleue qui aurait démontré notre force et notre volonté de faire du Québec, notre pays.
    Ce qui est finalement resté dans la mémoire des gens mous qui se sont présentés aux urnes; ce sont ces images de force que nous n'avons pas eu le courage de contrer.
    Nous sommes des pleutres et des peureux!

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juillet 2009

    Monsieur Bousquet,
    Vous ne répondez pas du tout à mes questions.
    Qu'avons-nous fait de concret en 1982 et en 1995 pour nous défendre? Parce qu'on nous a attaqué!
    Je plainds celui qui va lever la main sur moi en 2009. Il en va des peuples comme des individus. Cela se nomme: la légitime défense.
    Les anglais nous connaissent bien monsieur Bousquet. Ils savent que nous sommes à quatre pattes. Ils savent qu'ils peuvent nous rentrer dedans. Ils savent que nous avons peur d'eux. Trudeau l'avait bien compris, lui! Ils respectent ceux qui se tiennent debout, ce qui n'est pas notre cas.
    Le jour où on décidera de s'aimer collectivement; on va leurs servir une méchante raclée dont ils se souviendront longtemps.
    En attendant continuez de leurs montrer le derrière afin qu'ils vous le bottent à fonds!
    Ils ne nous prennent pas au sérieux d'où le problème!

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2009

    Bonjour
    Selon moi le Québec de demain c'est ça:
    MAUSS¸ Marcel (sociologue et ethnologue français (1873-1950):
    << Nous entendons par nation une société matériellement et moralement intégrée, à pouvoir central stable, permanent, à frontières déterminées, à relative unité morale, mentale et culturelle des habitants qui adhèrent consciemment à l’État et à ses lois. >>
    Source : La Nation
    Mais il y a aujourd'hui au moins deux nations au Canada...Cela pourrait bientôt devenir la République de Québec (si les souverainistes gagnent la partie) ou la Monarchie constitutionnelle des Nations-Unis d'Ottawa (si les fédéralistes l'emportent). Mais il existe déjà les Nations-Unis...Le Canada est vraiment coincé.
    Salutations

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2009

    Les élites québécoises répètent le mantra que le nationalisme est raciste. Jusqu'à ce que cela devienne seconde nature dans l'esprit de la majorité peu politisée. En réalité le nationalisme est unique à la majorité dans chaque nation, l'apanage, la prérogative de la classe moyenne - cad., de la majorité nationale. Le nationalisme est l'expression de la volonté de toute majorité nationale se protégeant contre ses propres élites. Nos élites lancent des fausses pistes dans un débat antinationaliste notoire se feignant rassembleur ! Ces élites sont apatrides, des re-confédéralistes qui s’ignorent, des antinationalistes primaires pluralistes multiculturels civiques, internationalistes cosmopolites dit "citoyens du monde".
    Première fausse piste est que les Québécois ne formant qu'une simple "société", ils n'ont pas droit à leur État. L’inférence étant que comme simple "société" les "de souche française "ne doivent se prétendre les égaux des CanadiAns. 2e fausseté promue par nos 'cheufs', est que "nous" formons un simple "peuple" versus une nation. Peuple - une masse ignoble strictement redevable et tributaire de ses élites antinationalistes. La nation québécoise est donc orpheline de ses élites lesquelles s’auto excluent de la nation, qu’elles conçoivent comme un "petit peuple", plutôt que nation.
    En réalité, "NOUS" sommes bien loin d’un Québec "société", formant beaucoup plus encore - soit une NATION (du latin "simil nati sumus" - "ceux nés ensemble"). Le véhicule politique de cette nation "de ceux qui sont nés ensembles", est le nationalisme ethnoculturel et son habitat naturel l'État-nation. Les Québécois de souche française ont tous les attributs d'une nation ethnoculturelle digne de son État. Une nation souche appuyée par ceux des immigrants qui acceptent notre qualité de "primi inter pares" - premiers parmi des égaux dans la nation. Ces immigrants devenant nos co-nationaux hybrides "de sang mêlé" intégrant nos valeurs nationales québécoises. Que "nous" soyons aussi accueillant envers les altérités malgré le boulet que constituent nos élites assimilatrices, rend un vibrant hommage envers une nation ethnique et culturelle québécoise, si admirable !
    Il n’y a qu’un seul nationalisme - ethnoculturel au Québec - se réalisant dans la création d’un État québécois français. Le sain nationalisme est le véhicule politique de toute collectivité nationale.
    Le nationalisme culturel traditionnel a été défini par Johann Gottfried Herder (1744-1803) écrivain allemand élève puis adversaire de Kant et son cosmopolitisme - Herder étant réputé avoir défini l'essence d'un nationalisme réprimé par les puissants de ce monde depuis la nuit des temps. Herder combattait -
    1° les excès des monarchies anglaise et française ,entre de faux Commoners britanniques et leur conservatisme du butin (à la Burke), ainsi -
    2° qu'une Commune parisienne qui n’en étaient pas une, alors que des élites (tel le médecin Guillotin) colportaient des Lumières blafardes pour abattre la nation française dite "sans culottes". Et finalement -
    3° combattre un Romantisme allemand d’untel Johann Gottfried Ficthe. Lequel romantisme allait dégénérer dans le militarisme de Clausewitz et l’État militariste prussien de Bismarck -
    Combattre AUSSI les fascismes occidentaux - le jingoïsme britannique, le pétainisme chauviniste français à la Gobineau, le patriotisme patriotard américano-canadiAn, le fascisme italiens de Mussolini, le fascisme espagnol phalangiste de Franco, et finalement le nazisme raciste allemand.
    Les origines du déni du nationalisme québécois dans le PQ-péculat sont donc fondées dans le facisme et le refus de la nation par nos élites capitulardes --, dont la charte des droits et privilèges éhontés est le Quebec Act de 1784 ! Depuis, nos élites des gauches et des droites s'auto excluent de leur propre nation, préférant lier leur sort à celui des autres élites antinationales cosmopolitiques mondiales.
    François Perrier

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2009

    M. Julien qui écrit : «Jamais le PQ fera la souveraineté ! Oubliez ça ! »
    Si ça ne va pas être le PQ, ça va être qui et quand ? Vous avez une meilleur idée ?

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2009

    @ M. Bousquet
    Vous dites : « Est-ce que les Québécois se méritent un État du Québec totalement souverain quand presque 50 % de ses citoyens sont fédéralistes canadiens ? »
    Que voulez-vous dire par fédéralistes canadiens ? Des Québécois qui adhèrent au Canada actuel ? Ils ne sont certainement pas 50%. Ils seraient plus près du 40%, soit, celles et ceux qui votent pour le PLQ, et encore, plusieurs votent pour lui non pas parce qu'ils et elles endossent le parti-pris canadianisateur de son chef, mais pour avoir accès au pouvoir, pour voter pour la droite affairiste, pour se manifester comme étant en faveur d'un fédéralisme-renouvelé qui n'a rien à voir avec le Canada actuel, plusieurs souverainistes votent pour le PLQ parce qu'il ne veulent ni voter pour l'ADQ, ni pour le PQ, ni pour QS...
    Les Québécois n'approuvent pas le fédéralisme canadian unilatéral actuel. Du reste c'est ce qui vous permet de défendre l'idée d'une Confédération canadienne d'États souverains en pensant et en tentant de nous prouver qu'elle reçoit au contraire de la fédération actuelle un large appui.
    Ce qui n'a rien à voir avec le fédéralisme canadien... Faudrait savoir... Votre option confédéraliste emporte l'adhésion d'une large et qualifiée majorité ou pas ? Comment le peut-elle si 50% des Québécois sont fédéralistes à tout crin ?
    Et, j'opine que si la majorité appuierait selon vous un confédéralisme canadien, c'est donc dire que la très grande majorité n'appuie pas le fédéralisme canadien, comme vous l'écrivez ici. Et, tant qu'à faire une confédération d'États souverains, j'affirme que les Québécois choisiront très majoritairement l'État souverain tout court au lieu d'attendre que le Canada accepte de se tenir debout d'égal à égal avec le peuple du Québec se tenant debout devant le monde, prêt à l'affronter seul, envers et contre tout, et non pas subordonné encore à l'enfermement canadian de tutelle supposé bienfaitrice.
    ET votre théorie de Confédération de plusieurs États souverains sur la base des États provinciaux actuels ne tient pas la route car il faudrait que le Canada admette que les Ontariens forment un peuple distinct des canadiens... Pareil pour les canadiens de l'Est ou de l'Ouest... N'importe quoi ! ET, le Canada n'acceptera pas de former une Confédération à trois peuples ou nations et trois États souverains. Celui du Québec, celui du RdC et celui des Premières nations, comme il se doit ou se devrait... Si nous parlions d'égal à égal avec autres peuples du Canada.
    Tant qu'à faire, autant laisser le Canada se gouverner comme il l'entend et autant fonder l'État souverain que ce peuple souverain du Québec espère fonder de ses voix libres et souveraines depuis 250 ans le 13 septembre 2009 prochain, cela, hors les menaces de représailles et hors le chantage commanditaire canadianisateur dont on peut prendre ici toute la mesure débilitante et divisive qui n'a de cesse de contrer le nationalisme québécois.
    Tantôt en le traitant d'ethnique pour le discréditer et disqualifier, et quand il ne l'est pas, en le lui reprochant... pour affirmer que le peuple souverain du Québec n'existe pas ou ne doit pas exister...
    M. JC Pomerleau résume bien l'affaire dans son bref commentaire déposé plus haut. Bravo !

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2009

    La nation civique québécoise ne votera jamais pour l’indépendance, ni la souveraineté, ni un plan, ni même une simple chanson du P.Q. Ni enfin, jamais, pour le P.Q. lui-même.
    La nation civique n’est pas l’électorat historique du P.Q., quoi qu’il en pense.
    Les libéraux ont compris cela. Et rapidement. Cela les avantage. Pas le P.Q., grand champion de la québécitude « civique » des québécois et des québécoises…
    On me permettra de sourire tristement à l’affirmation de M.De Beauchesne, qui revendique une vielle canadianité, et de cette autre, de M. Archambault, qui fait tout un millage en dénonçant la canadianisation et les canadianisateurs.
    Pauvre Canada en effet.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2009

    @ M. JCPomerleau
    Bravo, excellente synthèse. Merci. Luc A.

  • Gaston Boivin Répondre

    13 juillet 2009

    Je crois, monsieur Pomerleau, que votre compréhension des choses est assez juste. Du moins, je la partage.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2009

    Suite
    Votre appel à recevoir des appuis semble bien une tentative de plus pour constituer une force d'opposition à la mouvance souverainiste pour la diviser, sous des dehors falsificateur prenant supposément fait et cause pour la cause du peuple souverain du Québec. Cette manoeuvre de plus doit être dénoncée, d'autant qu'elle n'agit pas à visage découvert, M. Le Chevalier de rien du tout, Beau chêne peut-être, mais qu'il faut rompre, car le roseau que nous sommes, pliera peut-être, mais ne se brisera pas. Je veux bien croire que ceux-là poussent dans quelque trou d'eau, mais justement, le chêne que ces eaux troubles ont alimenté un temps s'est rompu, et c'est ce qui surviendra aussi en ce qui concerne les nouvelles pousses qui croissent à même ses racines pourries.
    Refonder le nationalisme québécois ! – Vraiment !?
    Cette apologie de la grande Nouvelle-France est semblable à celle que certains ont un temps mis de l'avant pour la Grande Serbie. Une funeste fumisterie impérialiste du plus bas niveau et sous le plus bas dénominateur commun, une prétention insoutenable et purement ethnique sans valeur démocratique, vouée à la noyade dans une mer majoritaire sur laquelle nous n'avons pas de prise, autant au Canada qu'aux États-Unis.
    De la pure et fausse représentation d'un bout à l'autre, de surcroît à visage couvert. Ne manquent que les flambeaux, que les processions sous bonnets à pointe et croix en flammes pour édifier un bon peuple avide de libération.
    « … cette nation-là [ canadienne-française ] mérite mille fois un cadre politique qui, l’affranchissant enfin de son asservissement colonial, puisse lui assurer la plus vaste reconnaissance et la plus grande liberté possible… » dans le Canada, pourriez vous ajouter, devriez-vous ajouter… On croirait entendre Pierre Elliott Trudeau.
    Dans quel État au juste ?
    Sinon, elle est ambigu à souhait et n'engage en rien la fondation d'un État valide et légitime sur notre territoire national du Québec. Au contraire, votre défense de la nation canadienne-française nous enferme dans le Canada, en prônant laissant entendre qu'il est en mesure « lui assurer la plus vaste reconnaissance et la plus grande liberté possible… », comme vous le dites.
    Et sinon encore, que voulez-vous dire par « plus grande liberté possible… » ?
    Expliquez-nous ! J'aimerais bien comprendre comment ce nouveau nationalisme pan canadien pourrait s'exprimer dans l'État, se concrétiser dans une nation politique souveraine, hors l'État du Canada abusif actuel jamais soumis nommément aux voix du peuple souverain que nous sommes, tel nationalisme canadien-français. Comme nous sommes supposés être d'après la Commission Bouchard-Taylor, nous, Québécois d'origine française qui serions plutôt d'origine canadienne-française, comme si le monde, notre histoire commençaient avec notre arrivée d'Europe sur le continent américain. Tout pour que le mot Canada apparaisse... N'importe quoi ! Tellement évidemment canadianisateur...
    Cela dit, je n'ai rien contre le nationalisme de la majorité d'origine française du Québec et du Canada. Ce nationalisme partie d'un nationalisme embrassant toute la nation du Québec, toutes origines confondues, a bien sûr droit de Cité, mais pas au point d'affirmer que cette majorité nationale là se trouve piégée autant au Québec qu'elle l'est en tant que minorité dans le Canada. L'affirmer ne tient pas la route. Et, c'est pourtant ce que vous faites. Dans quel but ? « ... Assurer la plus vaste reconnaissance et la plus grande liberté possible… » aux canadiens-français, mais dans quel État ? Dans un État du Québec souverain fondé par le peuple souverain du Québec sur son territoire national ? Dans l’État du Canada actuel ? Dans une éventuel nouvel État du Canada rénové ? Comment ? Quand ? Par qui ?

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2009

    Suite
    « Le Canada nous appartient » Vraiment !?
    Le Canada tout heureux de trouver là de quoi tenir toujours en tutelle le Québec et les Québécois sans jamais obtenir le OUI qui validerait l'État usurpateur du Canada, l'a laissé faire puisque cela n'avait aucune résonance ( raisonnance ) concrète et durable... d’aucuns pensant de bonne foi jeter du lest, d’autres cyniquement voyant bien que cela ne changerait rien au Canada, mais tout au Québec.
    Or avec le congédiement de Stéphane Dion, le dernier héritier de cette lignée de Rois maudits d'un mirage impérialiste québécois, le «French power » n'a duré que le temps que durent les roses à la boutonnière de ce dandy sans-noblesse. Père Fouettard de notre désir impérialiste contré.
    Trudeau père, Père Fouettard de notre aspiration légitime à nous libérer vraiment, non pas par un mirage impérialiste ethnique, mais bien par le fait d'assimiler ce qu'est le fait de l'avoir été et d'avoir compris ce que représente en humiliation délétère le fait d'être durablement conquis, comme aucun autre peuple conquérant vivant.
    Aucun autre Empire considérable et contemporain du type de celui dont nous avons été partie, s'imposant en Occident depuis 2 siècles ou plus, n'est comme nous toujours sous la botte tutélaire de Conquérants.
    Cette compréhension intime de la douleur du conquis nous a fait renoncer à conquérir qui que ce soit et à nous draper dans les ors et les fastes de l'Empire impérialiste. Ce pourquoi nous sommes pacifistes, contre l'agression armée, contre l'impérialisme. Trudeau ne l'avait pas compris. Vous ne semblez pas le comprendre vous non plus.
    Dynastie TRUDEAU : Une Trudeaumanie canadianisatrice et divisive
    Une dynastie qui a fait long feu
    Votre tentative ne fait que faire renaître de ses cendres un Phénix fantasmagorique aliénant. Les frenchs-canadians que nous étions sont morts et enterrés. C'est le nom que nous ont donné les Conquérants, pour nous déposséder, comme ils le font toujours pour humilier leurs Conquêtes, comme ils l'ont fait pour les Esquimaux, non pas ces Hommes, Inuits, mais ces « Mangeurs de viande crue ».
    Les Canadians c'étaient eux, nous nous n'étions plus qu'un sous produit qu'il fallait qualifier pour décrire tout leur mépris en tant que sous-catégorie que nous étions devenus à leurs yeux, « frenchs-canadians ». Leur haute mésestime des «frenchies » en disait long. De la majorité qualifiée qu'il nous faudrait pour nous qualifier en tant que peuple souverain démocratique, alors que cet État du Canada serait incapable même d'obtenir une majorité simple puisque très généralement répudié par la majorité des Québécois, des fédéralistes-rénovateurs aux souverainistes en passant par les autonomistes.
    Depuis, la Révolution tranquille, nous nous sommes renommés par le nom de Québécois, parce que tout a durablement commencé à Québec et que c'est là que s'est joué notre sort de Conquis à libérer. Que la diaspora de ce peuple souverain s'étende par delà notre territoire national n'a rien de particulier. Mais de là à vouloir nous faire endosser l'illusion de devoir reconstruire la Nouvelle-France et endosser le sort en rétrécissant le nôtre de toute cette diaspora canadian, il y a un pas de trop franchi. Et tant qu'à faire, pourquoi vous arrêter au Canada, pourquoi ne pas penser aussi aux Acadiens, à la Louisiane et à notre descendance assimilée qui peuple le Nord-Est des États-Unis... N'importe quoi pour nier l'existence du peuple souverain du Québec à majorité d'ascendance française.
    C'est ce peuple qui a été appelé, qui est appelé, qui sera appelé à valider ou invalider sur son territoire national du Québec l'État qu'il répudie et l'État qu'il veut fonder et valider.
    Refonder le nationalisme québécois ! – Vraiment !?
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2009

    M. Robert Chevalier de Beauchesne (pseudo)
    Vous dites en me citant, Luc Archambault :
    « ... un Louis Archambault qui affirme : « Qu’est-ce qu’être Québécois ? Rien. Rien d’autre que le fait de le dire ou de le chanter puisque ce peuple souverain n’existe reconnu dans aucun État valide et légitime » ; [...] ça laisse franchement perplexe... »
    Je ne pense pas avoir écrit « Qu'est-ce qu'être Québécois ? », mais j'ai bien écrit quelque part que oui, en substance « Il nous faut inscrire la réalité de l'existence du peuple souverain du Québec dans l'État, dans une institution de l'État, le référendum peut être celle-là, hors la seule fondation de l'État souverain, parce que ce peuple souverain n'existe pas dans l'État. Aucun État ne le reconnait et lui ne reconnait aucun État comme étant valide et légitime puisqu'aucun n'a obtenu le OUI qui le validerait nommément. Ainsi, ce peuple souverain du Québec n'existe que dans » « Rien d’autre que le fait de le dire ou de le chanter puisque ce peuple souverain n’existe reconnu dans aucun État valide et légitime »
    Quel est le problème ?
    Et, votre discours contre le nationalisme québécois est bien celui qui, sous des dehors supposés patriotes, contre un certain rêve patriote à refonder, est en droite ligne en fait celui des canadianisateurs qui veulent nous diviser. Votre référence à Pierre Elliott Trudeau est patente, et non pas pour ce que vous pensez, mais bien parce qu’elle reprend le même discours impérialiste ethnique qu’il faut revisiter pour bien comprendre ce à quoi vous nous appelez à « refonder notre nationalisme québécois ».
    À sa suite, vous prônez un nationalisme ethnique impérialiste pan canadien, minorité ethnique comme une autre de sa nation canadian, qui nous a fait croire un temps que nous, les canadiens-français, nous possédions toujours le Canada, voire la moitié des États-Unis, comme cela a été le cas à l'époque de la Nouvelle-France alors que nous étions parties du peuple de France, sujets du Roi de France et de sa lignée Souveraine. Une lignée autocratique et impérialiste concurrente de la Britannique. Nous, nous avons été largués par l'un de ces Souverains. Ils sont échangés leurs territoires et nous, comme si nous étions leur objet, leur propriété, nous avons été tenu pour objet de Cession. Comme si un peuple pouvait être objet de Cession ?
    Le peuple n'appartient pas aux Souverains. Ils ne sont que l'incarnation charnelle, personnelle de la souveraineté du peuple. Leur devoir premier est d'assurer sa protection contre l'envahisseur. Louis XV en nous abandonnant contre son gré ou selon son gré aux mains de l'envahisseur a en quelque sorte et de fait abdiqué. Ce qui a par la Conquête consacré notre naissance en tant que peuple sans Souverain, distinct du peuple de France, libéré de la sujétion à son Souverain indigne, cela 30 ans avant la Révolution française qui a écourté la lignée de ce Souverain usurpateur.
    « Le Canada nous appartient »
    Pierre Elliott Trudeau a pensé réconcilier ces deux héritages génétiques et culturels en renouant avec cet esprit impérialiste qui a été partie de notre Histoire antérieure à notre accession à la souveraineté du peuple que nous sommes via la Conquête. Il a pensé que le Canada lui appartenait non seulement par son appartenance matrilinéaire à l'Empire britannique, mais aussi à son ascendance patrilinéaire à l'Empire de France en Nouvelle-France, s'appropriant ce territoire au nom du peuple souverain du Canada d'ascendance française. « Le Canada nous appartient » nous disait-il.
    Le « French power » le prouvait. Le bilinguisme était imposé au Canada, cela représentait notre force impérialiste retrouvée, la démonstration de l'effet de notre pouvoir sur lui.
    « Le Canada nous appartient » Vraiment !?
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2009

    Je fais ici l'exercice de transposer le concept de "canadien français", de la sociologie a la géopolitique (sans prétention).
    En terme géopolitique on parle de cohésion nationale. Cette cohésion d'un peuple français en Amérique dans les structures d'un État (Nouvelle France) ne posait aucun problème avant 1759, après elle devient problématique: Pendant 200 ans c'est l'église qui, en suppléant à l'état démantelé de la Nouvelle France, qui va assumer cette cohésion nationale.
    De 1760 à 1960 il y aura deux occasions qui se présenteront et offriront au peuple la tentation républicaine: Celle des révolutionnaires américains;et, celle des Patriotes. D'instinct le peuple les a rejeté préférant les garanties qu'offrait l'institution de l'église pour assurer sa cohésion nationale.
    Le peuple ne sortira de son repli de l'institution de l'église que pour se doter d'un état. La Révolution tranquille c'est le pari qu'un état moderniser et structurer par et pour la majorité francophone lui assurerait les assises qui lui garantirait de conserver sa cohésion nationale.
    Depuis cette cohésion nationale est devenue problématique: Le PQ, avec son discours universel abstrait de type républicain a complètement largué l'idée même que la souveraineté de l'état du Québec servirait d'abord et avant tout a assurer l'existence dans la pérennité du peuple français en Amérique: La cohésion nationale enfin garantie sur les assises d'un état optimal, finie l'angoisse.
    Pour le moment, ce concept clé de la doctrine d'État qu'est la cohésion nationale est complètement ignoré et absent de l'argumentaire politique, voir complètement tabou. Conséquence le vote de la majorité francophone (canadienne française si vous voulez) est dispersé dans une demie douzaine de partis politiques.
    Résultats: On a une minorité ethno anglo, qui elle a compris l'importance de la cohésion, qui vote comme une tribu et qui contrôle notre État; le seul que l'on aura jamais pour assurer notre pérennité comme peuple français en Amérique; et, que Charest saccage sous nos yeux.

    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2009

    Je m'adresse aux péquistes qui s'encroûtent.
    La mère Marois; elle a eu son briefing après son élection dans Charlevoix. Le maître du Québec 2009, Paul Desmarais qui a reçu la médaille de l'ennemi numréro 1 de la France, le bouffon Sarko et qui est un franco-ontarien vendu à la cause anglo-saxonne.
    Il l'a convoqué dans son domaine pour lui expliquer la donne.Il lui a dit: ''Ecoute Pauline, on a rien contre le fait que tu sois la première femme première ministre du Québec mais pour le reste; tu fermes ta gueule. C'est-ti claire ça?''
    Ma tante Pauline va faire comme les deux autres salopards qui l'ont précédé, Pierre-Marc Johnson et Lucien Bouchard qui se sont retirés depuis longtemps du combat québécois et qui siègent sur des beaux conseils d'administration de Toronto. Ils n'en n'ont rien à foutre du Québec. Ca faisait juste bien de pouvoir mettre sur leur CV qu'ils furent premiers ministres de la belle province.
    Au fait le mot province vient de l'empire romain. Il signifie un tertritoire vaincu et occupé par le dit empire, le Québec étant une colonie intérieure du Canada.
    Jamais le PQ fera la souveraineté! Oubliez ça!

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2009

    C'est vraiment du racisme intégral que ce texte . Tous les Québecois sont des québecois mais 100% ou presque des canadiens français ou des USA français ne sont pas des Québecois et vivent en anglais
    Votre combat ne vise qu'à mêler les cartes et à vomir sur la majorité des indépendantistes qui votent pour le Parti Québecois et pour la décolonisation de la nation Québecoise inclusive
    Des racistes comme toi ça ne peut être que canadians et fédéralistes , royalistes et pro orangistes. Diviser pour règner .
    Je suis Québecois et jamais tu feras de moi un canadien même francophone car je suis assez intelligent de savoir que les francophones au Canada vivent en anglais et sont les pires anti québecois à la John Chrétien , Paul martin et Desmarais etc...
    C'est toi qui est un véritable imposteur canadian et pas le Parti Québecois

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2009

    M. Denis Julien de Lotbinière, vous me semblez plus négatif aujourd’hui, est-ce à cause de la pluie ?
    Vous écrivez : Nous nous sommes tous fait fourrer Répétons-le mille fois ! »
    On le sait, par Trudeau et chrétien en 1982 et par Chrétien et Charest en 1995, les fédéralistes. Faut pas trop s’en surprendre parce que dans tous les pays, dès qu’une partie veut s’en détacher, le pouvoir central s’énerve, refuse de céder et prend tous les moyens…TOUS pour conserver le pays complet. C’est leur rôle de faire ça, principalement quand 50 % des citoyens du coin ne veulent pas se « séparer ». Vous connaissez les exemples aussi bien que moi.
    Ce n’est pas de s’être fait fourrer qui est le principal point, c’est de ne pas avoir un projet québécois qui arrive à intéresser une forte majorité de Québécois ce qui serait le seul moyen de le faire passer pour pouvoir négocier sans risquer un NON fédéral à notre émancipation.
    En attendant, il va commencer à faire beau temps bientôt et il faudra trouver une solution solide pour débarquer le PLQ de là. Vous tapez sur le seul parti qui pourrait le faire, libre à vous mais vous risquez fortement d’aider le fédéralisme canadien avec vos propos au vitriol envers le PQ qui ne le mérite pas du tout. Les fusions étaient une bonne idée de base. Ceux qui étaient contre, c’était pour des raisons de taxes. Un souverainiste qui tient plus à ses taxes qu’à la souveraineté, c’est pas fort. Ce sont les défusions qui font problème. Les fusions fonctionnent très bien. Quand on veut tuer son chien…
    Le PQ nous a apporté tant de de bons moments et de réconfort depuis sa fondation, malgré les 2 défaites référendaires, qu’il faut le reconnaître, à travers quelques erreurs. Personne n’est parfait après tout. Qu’on se rappelle la victoire du PQ de 1976, l’euphorie monsieur, la joie, rien ne pouvait remplacer ça. On le doit au PQ monsieur Julien.
    Arrêtez de désespérer et croyez au succès avec le PQ si les souverainistes impatientés arrêtent de l'enfarger !

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2009

    ...mais que culturellement je suis un Canadien-français par ma langue et mon histoire,avec de nombreux autres Canadiens-français, toutes ethnies confondues...(Jacques Bergeron)
    Ethnie: Groupement humain homogène dans la culture, la langue, l'histoire.
    Vous donnez entièrement raison à Robert Chevalier de Beauchesne, M. Bergeron.
    Cette nation civique québécoise est imbuvable.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2009

    Je persiste et signe. Je le dis et le redis: ''Nous nous sommes tous fait fourrer!'' Répétons-le mille fois!
    Deux dates à retenir des deux plus grandes défaites québécoises.
    1982
    1995
    1982, date du rapatriement unilatéral de la constitution canadienne. Ce fut un véritable coup de force contre la nation québécoise, ses institutions dont son Assemblée Nationale, ses droits et son territoire. Nous avions la responsabilité et le devoir de réagir en toute légitime défense en servant un avertissement solennel sous forme d'un solide ultimatum au gouvernement de Pierre Trudeau. Nous détenions un rapport de force jamais vu dans le passé: Un vote à l'unanimité des partis et un gouvernement très populaire, nouvellement élu avec 50+1% des votes.
    Nous n'avions qu'à proclammer la souveraineté du Québec, faire face courageusement à la situation et suciter les appuis internationaux qui seraient venus.
    Le PQ s'est effouerré, Lévesque s'est complètement dégonflé!
    1995, après avoir perdu le référendum qui nous fut volé. Parizeau qui dirigeait un gouvernement solide n'avait qu'à demander l'instauration d'une enquête sérieuse qui aurait fait toute la lumière sur la filouterie du gouvernement fédéral et la violation de tout le processus référendaire. Il aurait par la suite demander la reprise du processus sous l'égide d'observateurs des Nations-Unis rien de moins.
    Le PQ a poignardé Parizeau, il a poignardé Yves Michaud. Il a démoli la fonction publique québécoise, appauvri son réseau scolaire du primaire à l'universitaire. Il a foutu le bordel dans le réseau de la santé. Il a agi de façon autocratique dans le dossier des fusions municipales. Il s'est mis à dos le peuple québécois pour longtemps.
    Je regrette; mais je ne voterai plus jamais pour cette gang de pourris.
    Il est même trop tard pour entreprendre des états-généraux sur l'option indépendantiste. L'heure est à la convocation des états-généraux sur la nation québécoise. Il nous faut d'abord nous définir. Savoir qui nous sommes?Il nous faudra réapprendre à respecter notre langue. Il nous faudra renouer avec notre histoire nationale.Il nous faudra recréer des liens solides avec la francophonie que nous avons négligée au cour des 15 dernières années. Nous devrons ratisser très large parce que je crainds fort que d'ici 40 ans; nous serons revenus à la case départ. Montréal sera redevenue une ville anglaise, Québec, une ville bilingue. Il ne restera que le Québec rural qui sera français. Nous serons redevenu la province of Quebec des années d'avant le révolution tranquille.
    Quelle gâchi!

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2009

    Cher Robert Chevalier de Beauchesne (pseudo),
    Je ne vous connais pas mais, chose certaine, vous avez un discours fort déprimant. Vous avez un certain talent pour tenter de mirer le moral des troupes nationalistes et si vous persistez dans ce sens, vous pourriez peut-être finir comme éditorialiste à La Presse, on ne sait jamais...
    Non le vrai combat pour l'indépendance nationale n'est pas terminé, il commence à peine. Il est vrai que le préambule de notre lutte nationale est terminé, et tous savent maintenant que l'adversaire est fourbe, malhonnête et sans scrupule. L'ensemble de la population le sait et c'est un avantage certain pour les indépendantistes car la démonstration n'est plus à faire, elle est faite hors de tout doute raisonnable.
    Les prochaines étapes de notre lutte nationale seront plus intéressantes et captivantes que jamais et ce n'est surtout pas les tentatives de miner le moral de la nation qui feront que les indépendantistes se détourneront de leur objectif final.
    J'ai la nette conviction que le jour venu les québécois choisiront l'indépendance au statu quo qui ne nous a jamais rien donné et jamais mené nulle part.
    L'indépendance du Québec est encore et toujours un projet emballant et réalisable.
    Vive le Québec! Vive l'indépendance!
    Jacques Lamothe (Trois-Rivières)

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2009

    "Je ne comprends rien à cet acharnement destructeur d’une société qui pourrait sauver le monde, rien de moins."(André Taillon)
    C'est du Suzanne Clément ?

  • Jacques Bergeron Répondre

    13 juillet 2009

    Voilà pourquoi, monsieur, je me définis comme «Canadien-français québécois,ayant toujours soutenu que
    «géographiquement» nous sommes tous Québécois, peu importe le groupe «ethnique» auquel nous appartenons, mais que culturellement je suis un Canadien-français par ma langue et mon histoire,avec de nombreux autres Canadiens-français, toutes ethnies confondues, avec d'autres Canadiens-français habitant le Canada, et les États-unis d'Amérique, mais partageant avec nous le français! En Ontario,ou en Ontarie, comme dirait un copain de cet endroit,ils se définissent comme des Canadiens-français et «franco-Ontariens». On peut donc être Canadien-français québécois, comme on peut être «Italo-québécois». Dans ce dernier cas on ne peut affirmer qu'ils sont des locuteurs de notre langue, alors que le nom Canadien-français québécois englobe tous les groupes ethniques qui se sont assimilés par la langue à cette majorité de «82%» formant la nation québécoise. Quant aux autres, ce n'est que par opposition à l'idéal que nous poursuivons, qu'ils se disent Québécois du bout des lèvres,(voir Josée Legault août 97)se sentant d'abord Canadian, alors que les fédéralistes Canadiens-français se veulent d'abord Canadiens, et quelques fois Québécois.Jacques Bergeron, Canadien-français québécois, et indépendantiste par idéal, et par la passion de pouvoir conserver et promouvoir ma langue et ma culture,pour mes enfants et petits-enfants, dans un Québec indépendant de langue française,foyer de tous les locuteurs de notre langue en terre des Amériques.Merci d'avoir écrit cet article qui peut permettre à de nombreux Québécois de sortir su siècle «raciste» du nom de Québécois qui, pour plusieurs, signifie locuteurs de langue française, alors que ce nom provient «uniquement» de la géographie, «habitant» de l'État du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2009

    M. de Beauchesne écrit : «Et qu’avons-nous fait ? Qu’est-ce le PQ a fait ? Il s’est couché… il a tout fait pour calmer le jeu. »
    Si le PQ ne s'était pas couché, Ottawa avec le PLC de M. Chrétien l'aurait couché. M. Chrétien l'a bien affirmé dans ses mémoires que le fédéral n'aurait même pas reconnu une faible victoire du OUI du genre de 50,5 %, par la peau des dents.
    Est-ce que les Québécois se méritent un État du Québec totalement souverain quand presque 50 % de ses citoyens sont fédéralistes canadiens ?
    Si on ne préconise pas de nationalisme civique, est-ce qu'on devrait en préconiser un ethnique ?

  • André Taillon Répondre

    13 juillet 2009

    Un arbre à ces fruits
    On reconnaît un arbre à ces fruits, et le cadenas nous empêche d’être cet arbre! Pourquoi pensez-vous ?
    La peur du Canada de voir le Québec devenir maître de son destin et du même coup perdre sa raison d’être, son âme, son cœur!
    Après tout si le Canada existe, c’est grâce au Québec!
    Les plus grandes réalisations on été faite ici, chez nous, ce Pays non reconnus de par ces inventeurs, ces artistes et ingénieurs dans tout les domaines.
    Je ne comprends rien à cet acharnement destructeur d’une société qui pourrait sauver le monde, rien de moins.
    Je ne sais pas si vous me suivez vraiment!
    Est-ce que je perds mon temps ou je continue?