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Conclusion
Le marché des produits casher aux États-Unis offre de vastes débouchés aux fabricants de produits alimentaires du Canada pour les raisons suivantes : 1) la gamme est restreinte et le marché loin d'être saturé; 2) la demande de produits casher novateurs ainsi que la cashérisation de produits courants va en augmentant; 3) les consommateurs de produits casher sont de plus en plus nombreux et forment un groupe de plus en plus hétérogène; 4) les produits casher sont considérés comme de meilleure qualité et plus salubres*; 5) le consommateur de produits casher dépense habituellement plus d'argent pour acheter des produits alimentaires que ne le fait le consommateur moyen.
En outre, la certification casher permet d'avoir accès aux groupes de consommateurs suivants : 1) les Juifs, peu importe leur degré d'observance de la kashrout; les musulmans qui ne trouvent pas de produits halal; les adventistes du septième jour; 2) les consommateurs que la question de la santé et du mieux-être intéresse et qui estiment que la nourriture casher est salubre et pure; 3) les consommateurs à la recherche de produits exempts de certains allergènes ou ingrédients (et étiquetés clairement à cet égard) à cause de restrictions ou de préférences alimentaires; 4) les détaillants casher et les distributeurs traditionnels désireux d'élargir leur gamme de produits casher pour permettre à leurs consommateurs de tout trouver au même endroit.
Les fabricants canadiens de produits alimentaires occupent une position stratégique pour profiter du marché casher en forte croissance, non seulement de par leur proximité des États-Unis, mais également de par la réputation du Canada à produire des produits salubres, novateurs et de qualité supérieure. Grâce à une certification casher, les entreprises canadiennes augmentent leur rentabilité tant aux États-Unis qu'ailleurs dans le monde.
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en complément:
Avant de se retrouver dans une assiette, la viande cachère a été supervisée, par un rabbin, à chacune de ses étapes de transformation, et ce depuis l'abattage. C'est là sa caractéristique principale.
* Lorne Brookman, vice-président à la commercialisation pour Les aliments kasher Levitts, explique : « Il y a des rabbins qui sont formés spécifiquement pour ça. On les appelle "schochets". Le schochet fait un post-mortem de l'animal. Il vérifie 18 points : les reins, les poumons, le cœur... Sur chaque centaine d'animaux en moyenne, environ 35 % sont acceptés. Les 65 % qui restent seront consommés par les non-juifs ».
Source SRC 21 mars 2012
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