La crise financière mondiale, qui en est maintenant à sa cinquième année, s’apprête à entrer dans une nouvelle phase critique. Non seulement les mesures d’assouplissement quantitatif ne sont-elles pas parvenues à relancer la croissance, mais plusieurs spécialistes, et non des moindres, croient de plus en plus qu’elles ont contribué à aggraver la situation, et ils craignent que les banques centrales ne se soient engagées à l’aveuglette dans des manoeuvres aussi inédites que dangereuses.
Le résultat ? Au delà des constatations immédiates à la portée de toute personne attentive à l’évolution de la conjoncture quant au niveau du chômage et de l’activité économique, on observe désormais se multiplier toute une série de phénomènes dont le nombre, la diversité, la gravité et la co-occurrence, constituent autant de signes annonciateurs d’une très forte turbulence.
Au cours des dernières semaines, nous avons appris que la récession en Europe s’intensifiait, que des pays dont on croyait l’économie forte, comme la Hollande ou la Finlande, étaient en très mauvaise posture, que les banques européennes en général, mais plus particulièrement les banques italiennes, ne parvenaient pas à débarrasser leurs bilans de tous leurs mauvais prêts et investissements mal avisés dans des titres hautement spéculatifs, et que leurs problèmes pourraient même entraîner un effondrement de la zone euro.
Cette semaine également, la Banque d’Angleterre est allée jusqu’à admettre, en termes aussi prudents que possible, que le marché des actions ne reflétait plus correctement la réalité, et que les investisseurs négligeaient de prendre en compte les tensions sous-jacentes.
Au Japon, aux prises depuis dix ans avec une situation désastreuse que la banque centrale n’est pas parvenue à juguler, le nouveau gouvernement Abe a exigé et obtenu de celle-ci qu’elle ouvre toutes grandes les vannes monétaires avec des taux à 0 % et un programme agressif d’achat d’actifs pour faire baisser le yen et favoriser une relance des exportations qui stagnent depuis plusieurs années face à la concurrence d’autres pays asiatiques comme la Corée.
Mais la dette japonaise attendra bientôt les 245 % de son PIB (oui, vous avez bien lu), et même le gouverneur de la banque centrale du pays juge qu’elle est intenable, un point de vue que partagent entièrement les grands financiers internationaux George Soros et Kyle Bass qui ont exprimé cette semaine leurs plus grandes inquiétudes quant aux risques que cette situation fait courir au système financier international.
La situation mondiale est tellement grave et les conséquences d’un arrêt de ces interventions tellement lourdes qu’un observateur aussi érudit et attentif que Ambrose Evans-Pritchard, directeur des pages économiques et financières internationales du Telegraph de Londres, chroniqueur en ces matières depuis plus de 30 ans, est désormais convaincu que les banques centrales ne remettront jamais en question ces pratiques, la fuite en avant dans la voie « créditiste » leur paraissant infiniment préférable à l’effondrement économique mondial qu’occasionnerait inévitablement tout retour à des pratiques plus saines.
Au Canada et au Québec, l’évocation du créditisme étonnera sûrement la génération des baby-boomers qui se souviennent des théories fumeuses du Major Douglas, reprises au Québec par Réal Caouette, Camille Samson et les Bérets blancs. « Rendre financièrement possible ce qui est socialement désirable », disaient-ils. Et bien nous y sommes, et Caouette doit jubiler dans sa tombe devant une adhésion aussi généralisée à ses thèses.
Mais tous ceux qui ont les pieds fermement ancrés sur terre ne peuvent pas ne pas être à la fois effarés et consternés par une telle dérive, et ne pas ressentir dans le creux du ventre le genre de contraction qui vous pince les ouïes en cas de danger imminent. Et ils ont raison.
Lors du dépôt du budget fédéral il y a une dizaine de jours, le ministre des Finances Flaherty a déposé simultanément un document intitulé « Plan d’action économique 2013 ». Vous en trouverez les morceaux éparpillés à cette adresse.
Bien cachée complètement au bas du Chapitre 3.2 dont le titre « Aider les fabricants et les entreprises à prospérer dans l'économie mondiale » est sans rapport avec le sujet traité, se trouve une section intitulée :
Instaurer un cadre de gestion des risques pour les banques nationales d’importance systémique
Le Plan d’action économique de 2013 instaurera un cadre exhaustif de gestion des risques pour les banques canadiennes d’importance systémique.
Les grandes banques canadiennes sont une source de vigueur pour l’économie du pays. Elles connaissent de plus en plus de succès sur les marchés internationaux et créent des emplois au pays.
Le gouvernement reconnaît aussi qu’il faut gérer les risques associés aux banques d’importance systémique – celles dont les difficultés ou la faillite pourraient perturber le système financier et, partant, nuire à l’économie. Cela exige une supervision prudentielle solide, de même qu’un ensemble robuste d’options permettant la résolution de ces institutions sans faire appel à l’argent des contribuables dans le cas peu probable où l’une d’elles ne serait plus viable. [Mes caractères gras]
Le gouvernement compte mettre en place un cadre exhaustif de gestion des risques pour les banques canadiennes d’importance systémique. Ce cadre s’harmonisera avec les réformes instaurées par d’autres pays et les principales normes internationales, comme les Caractéristiques essentielles de systèmes performants de résolution pour les établissements financiers (Key Attributes of Effective Resolution Regimes for Financial Institutions) du Conseil de stabilité financière, et fonctionnera en parallèle avec le régime canadien des fonds propres réglementaires déjà en place. Le cadre de gestion des risques comprendra les éléments suivants :
• Les banques d’importance systémique seront assujetties aux normes de fonds propres plus élevées que déterminera le surintendant des institutions financières.
• Le gouvernement propose d’établir un régime de recapitalisation interne pour les banques d’importance systémique. Ce régime sera conçu de manière que, dans le cas peu probable où une banque d’importance systémique épuiserait ses fonds propres, elle pourra être recapitalisée et redevenir viable grâce à la conversion très rapide de certains de ses passifs en fonds propres réglementaires. Cette mesure réduira les risques pour les contribuables. Le gouvernement consultera les intervenants sur la meilleure façon d’instaurer un régime de recapitalisation interne au Canada. Le calendrier de mise en œuvre assurera une transition en douceur pour les institutions touchées, les investisseurs et les autres participants au marché. [Mes caractères gras]
• Les banques d’importance systémique demeureront assujetties aux exigences existantes sur la gestion des risques, y compris une surveillance plus étroite et l’obligation de préparer des plans de reprise des activités et de résolution. Ce cadre de gestion des risques limitera l’avantage injuste dont profiteraient les banques canadiennes d’importance systémique du fait que les investisseurs et les autres participants au marché croiraient, à tort, que ces institutions sont trop grandes pour faire faillite.
Dans un langage tout ce qui a de plus aseptisé, le gouvernement fédéral explique le plus banalement du monde que dans le cas où une banque d’importance systémique comme l’une des cinq grandes banques canadiennes (RBC, TD, CIBC, BMO, ou Scotia et dans certaines circonstances possiblement aussi la BN et certaines autres banques régionales importantes), épuiserait ses fonds propres, elle pourrait être recapitalisée et redevenir viable grâce à la conversion très rapide de certains de ses passifs en fonds propres réglementaires, dans le but de réduire les risques pour les contribuables.
Cela veut tout simplement dire que les dépôts de ses déposants (passifs pour elle) pourraient être convertis (quel euphémisme !) en fonds propres de la banque, sans le consentement des intéressés, pour éviter que le gouvernement ne soit lui-même obligé de la recapitaliser. Il s’agit d’une expropriation, d’une confiscation des dépôts, d’un vol au sens du code criminel (aller au delà de l’intérêt spécifique qu’on a dans la chose), en toute légalité. On croit rêver !
Voilà ce que le gouvernement fédéral concocte dans votre dos, bien à l’abri dans les méandres de ses textes « d’information » sur ses plates-formes Internet. Et si vous croyez que cela ressemble à ce qui vient de se produire à Chypre comme le soulignait hier notre ami Alain Maronani ici-même sur Vigile, vous n'avez pas tort.
Mais la meilleure, dans le cas de Chypre, c’est la lettre que faisait parvenir le 11 février dernier le Cabinet du gouverneur de la Banque de Chypre au président de la Banque Laïki suite aux inquiétudes qu’il avait partagées avec le Financial Times de Londres sur les intentions de celles-ci à l’égard de ses déposants.
Comme cette lettre va sûrement passer à l’histoire, je prends la peine de vous la traduire en plus de vous offrir une copie de l’original :
BANQUE CENTRALE DE CHYPRE
EUROSYSTEM
11 février 2013
M. Takis Phedias
Directeur général par intérim
Banque Laïki
Monsieur Phedias,
Pour faire suite à la publication dans le Financial Times le 10 février 2013 d’un article intitulé « Un sauvetage radical envisagé à Chypre », la Banque centrale de Chypre souhaite souligner que toute mesure visant à réduire l’avoir des déposants, les en déposséder, ou à en restreindre l'accès de quelque façon, contrevient aux dispositions de la Constitution de la République de Chypre et de l’Article 1 du Protocole n° 1 de la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés fondamentales, dispositions qui protègent la propriété individuelle, si essentielle au bon fonctionnement d’une économie de marché.
Dès lors, toute suggestion à l’effet contraire est non seulement dépourvue de tout fondement juridique, mais elle ne mérite même pas d’être prise en compte.
Salutations distinguées,
Dr George M. Georgiou
Directeur, Cabinet du Gouverneur
et Communications
Un mois et demi plus tard, les autorités européennes appelées à la rescousse imposaient aux autorités cypriotes (oui, cypriotes sans « h », vérifiez !) la confiscation partielle de l’avoir des déposants, l'échange d'une autre partie de leur dépôts en actions de l'entité recapitalisée, et la transformation du solde de leurs dépôts en prêts à long terme portant intérêt au taux actuel (exceptionnellement bas) sans garantie de remboursement du principal, en violation de leur Constitution et de la Convention européenne des Droits de l’Homme !
Constitution ? Droits de l’Homme ? Rien à cirer !
Et votre gouvernement fédéral, qui a déjà les deux mains dans votre poche, s’apprête à en faire autant. Le « plusse beau pays du monde »... Sweet Canada !
Un p’tit peu de pommade avec ça ?
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25 commentaires
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
11 avril 2013P.Cloutier demande: "Si tout cela est vrai, pourquoi la "gouvernance chouverainiste" ne le dit-elle pas ? Avez-vous entendu à quelque part un membre du gouvernement Marois parler de cela à quelque part ?"
Tout à fait juste.
Par ailleurs, une ardente opposante à la cause du Québec, Mme ElGrably, chroniqueuse du journalmtl dit exactement la même chose que M. Le Hir, ce matin.
http://www.journaldemontreal.com/2013/04/10/nous-sommes-tous-chypriotes
Archives de Vigile Répondre
10 avril 2013@Conscience Sociale :
Les banques ont toujours prêté l'argent de leurs déposants. LÀ N'EST PAS LA QUESTION.
La question c'est qu'une banque en difficulté pourrait saisir tout ou partie de l'épargne des déposants et s'en servir pour se maintenir à flot, à des conditions et selon des modalités bien imprécises. C'est potentiellement nouveau, et inquiétant.
Archives de Vigile Répondre
9 avril 2013Associer les turbulences actuelles au CRÉDITISME démontre une méconnaissance certaine des thèses du créditisme. De nos jours, le Projet Vénus met de l'avant une alternative sociale qui rejoint le créditisme sur bien des points, à cette différence que l'argent devient inutile.
Un gouvernement technocratique (une méritocratie) et sans PROMESSES ÉLECTORALES NI GROUPES DE PRESSION nous éviterait p-ê le pire (on peut rêver).
Archives de Vigile Répondre
9 avril 2013Merci de vos commentaires!
CHYPRE et Québec
19 mars 2013, par alain maronani
Les banques chypriotes n’ont pas fermés.
Elles ont empêchées l’accès aux retraits de fond et aux virements bancaires pour prélever une taxe sur les comptes courants et les dépôts...
Une partie très importante de ces comptes sont détenus par l’oligarchie russe (lire trafiquants en tout genre...) et Chypre est de plus, un paradis fiscal...nous sommes en eaux troubles ici.
L’alternative aurait été de faire défaut sur les obligations de ces banques, ce qui ne ferait pas plaisir aux retraités allemands (la même chose pour la Grèce...).
C’est la première fois, dans l’histoire financière moderne, que les déposants, qui sont des créditeurs !!!, sont mis à contribution...
Je regardais ce matin, et il semble que la mesure ne pourra passer devant le parlement chypriote.
CHYPRE et Québec
19 mars 2013, par Adam Richard
Je suis entièrement d’accord avec vous M. Parent, et je tiens à vous féliciter pour votre lucidité, ceci dit bien entendu sans référence aucune à la signification que pourrait avoir Lucien Bouchard du mot "lucide".
Vous rapportez ici les raisons même et l’urgence de planifier en conséquence à l’avance derrière ma récente initiative de présenter un exemple de planches à billets pour une éventuelle monnaie souveraine populaire, libre d’intérêts et hors du contrôle bancaire privé mondial. (http://www.vigile.net/Portrait-s-d-...)
D’ailleurs, vu la généralisation du problème à l’échelle de la planète et l’urgence du fait accompli dans certains pays comme Chypre, la Grèce ou l’Espagne, il ne faudrait pas se surprendre de voir apparaitre de telles initiatives ici et là au fur et à mesure que les nations tenteront d’appliquer la "solution islandaise" aux dettes publiques.
Tout de même étrange que ce sujet soit aussi absent, voire même tabou, de tout discours provenant des partis politiques soit disant souverainistes et indépendantistes. À ce demander si il n’y a pas anguille sous roche (sic).
CHYPRE et Québec
20 mars 2013, par Ivan Parent
une anguille vous dites, c’est un anaconda.
Ivan Parent
CHYPRE et Québec
20 mars 2013
Cher Monsieur,
Vous avez tellement raison ! votre analyse n’est pas paranoïaque ! Nous avons compris la théorie du complot universel. Nos gouvernements ne gèrent plus depuis longtemps, ce sont les banquiers qui gèrent nos gouvernements ! notre capital, c’est leur intérêt !!
CHYPRE et Québec
22 mars 2013, par Francis Déry
Le fin mot du problème est l’usure bancaire.
Garder son pécule chez soi ?
Il y a les risques d’invasion de domicile. Voire de feu.
Mon voisin est décédé. Il vivait seul dans son logement.
Ses enfants sont venu le vider. Si pécule caché y avait, il peut ne pas être transmis. Mais le plus grand risque est une réforme monétaire qui dévalue votre pécule.
Acheter de l’or ? Il doit être physique. Les lois contre le blanchiment obligent les vendeurs à informer l’État sur les gros achats et ventes. Les prix ont progressé en folie à cause de la spéculation. Puis les marges entre la vente et l’achat rendent inintéressante cette avenue. Une autre menace est de savoir si l’or est pur.
Il ne faut pas se priver d’investir dans ce qui est essentiel.
La guerre pour dépeupler n’est pas une solution puisque c’est la décroissance. L’objectif est l’expansion impérialiste pour trouver les ressources rassasiant les banquiers. Un empire peut bloquer une autre empire, alors c’est la confrontation des empires comme furent la Guerre de Sept Ans et la Grande Guerre. Autrement, ce sont des guerres asymétriques coloniales.
Au bout du jeu, une seule entité pour tout posséder ou contrôler. Mais alors le problème de gouvernance sera de taille et l’entité se fracturera.
Archives de Vigile Répondre
9 avril 2013Vous êtes un visionnaire M. Parent! Merci!
Les "bons" gouvernements et....
CHYPRE et Québec
...encore les banquiers
Ivan Parent
Tribune libre de Vigile
mardi 19 mars 2013 375 visites 5 messages
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Depuis un bon bout de temps sur Vigile je parle des banquiers, la source actuelle de la grande majorité des problèmes des nations : l’endettement. Il n’est pas nécessaire d’avoir fait un cours universitaire en économie pour comprendre que les dettes dites souveraines dont les intérêts sont composés, ne seront jamais payées, ce n’est pas possible. Ce système est une arnaque, une saleté acceptée par les politiciens professionnels pourris, achetés à grands frais. Presque tous les pays ont cédé maintenant leurs finances à des banquiers, à l’entreprise privée. La FED aux USA est une entreprise privée dont la charte remonte autour de 1917. La Banque du Canada, aussi une entreprise privée a acquis sa charte en 1934. Presque tous les autres pays ont fait la même chose dans l’ignorance totale de leur population, en catimini. L’impôt sur le revenu fédéral, il n’y a pas si longtemps, a été cédé au privé et Charest, de triste mémoire, a fait la même chose au Québec.
Il y a une dizaine d’année, une banque bien canadienne a fermé ses portes dans un pays de l’Amérique du sud en apportant avec elle les économies et les pensions d’un grand nombre de déposants, provoquant malheurs et suicides. Je vais re-revérifier mes sources avant de donner des noms car c’est une banque très connue ici dont on rencontre les succursales assez fréquemment.
Aujourd’hui, à Chypre, sous les ordres d’un gouvernement corrompu (un autre !), une banque a fermé ses portes. Les déposants n’ont plus accès à leur propre compte, leur propre argent, même dans les guichets électroniques. C’est le tollé, bien sûr. Il faut comprendre que même si cela peut vous paraître loin, Chypre, cela peut se produire ici et si le dégradation voulue de l’économie mondiale par les banquiers voraces qui veulent s’emparer de la planète, cela se produira ici aussi. (voir le lien)
Personnellement je n’ai aucune confiance dans les banques ni même la Caisse Pop dirigée par Mme. Leroux, grande amie des Desmarais. D’ailleurs les Caisses, dites Populaires, le sont de moins en moins. L’argent du peuple pour le peuple est maintenant de l’histoire ancienne. M. Desjardins doit se retourner dans sa tombe quand il voit ce que l’on a fait de son œuvre : une grosse machine que les sociétaires ne contrôlent plus, vouée, elle aussi, à l’instar des banques, à la voracité des argentiers planétaires.
Je ne crois pas être paranoïaque en craignant de laisser de gros montants dans des comptes de banques. Autrefois les banques nous donnaient un petit intérêt sur les épargnes, maintenant ce sont des frais qui se rajoutent aux autres frais. Le capitalisme que nous connaissons actuellement s’enrichit aussi en jouant sur l’inflation, sur l’argent dette. C’est d’ailleurs clairement inscrit sur le billet de un dollar américain. Au Canada, c’est la même chose. Personnellement, je garde mes petites économies dans un endroit sûr. J’ai dit sûr, pas une banque, même si elle porte le nom de caisse.
Il y a quelques années, un "whistle blower" français avait tenté d’éveiller chez-lui les déposants leur suggérant de retirer leurs pécules de leurs comptes de banque. Cela avait carrément foiré car les gens ont eu peur des menaces des banquiers.
Nous savons que le système ne fonctionne plus et va s’effondrer, nécessairement. On ne peut éternellement parler de croissance pour faire tourner le capitalisme, il y a une limite que la planète ne pourra plus supporter, cette limite approche à grands pas. Dans le milieu du 1%, des banquiers, financiers et autres prédateurs, on parle qu’il faut éliminer une grande partie de la population du globe si ils veulent subsister. Comment s’y prendront-ils ? Des épidémies et des guerres. Les guerres sont très profitables aux banquiers et aussi aux industries de guerre. C’est un cercle vicieux, vraiment vicieux, pas seulement une expression.
Dans notre Québec, nous verrons sous peu le nouveau chef matamore soumis du PLQ, trempé à l’os de malversations, combattre, en apparence, l’ère du flou maroisien pour enfoncer davantage les Québécois dans la passivité et la victimisation. Tous les prétextes seront bons.
Ivan Parent
http://www.youtube.com/watch?annota...
Archives de Vigile Répondre
8 avril 2013Je parlais justement de ça dans mon texte du 19 mars 2013, CHYPRE et Québec.
Ivan Parent
Archives de Vigile Répondre
8 avril 2013J'attire votre attention sur Bitcoin!
Insaisissable, anonyme, limité.
Archives de Vigile Répondre
7 avril 2013Si tout cela est vrai, pourquoi la "gouvernance chouverainiste" ne le dit-elle pas? Avez-vous entendu à quelque part un membre du gouvernement Marois parler de cela à quelque part?
Ou nous avons affaire à des complices ou nous avons affaire à des idiots, des ignorants et des incompétents.
Lequel des deux choisissez-vous?
Est-ce cela la "real politik" de notre ami J.C.Pomerleau?
Pierre Cloutier
Archives de Vigile Répondre
7 avril 2013Ou encore, on peut écrire que c'est Vincent Lacroix qui dirige ce système bancaire.
Je viens de voir une belle petite vidéo.
http://www.youtube.com/watch?v=OJk6vcztEds
Archives de Vigile Répondre
7 avril 2013''Cela veut tout simplement dire que les dépôts de ses déposants (passifs pour elle) pourraient être convertis (quel euphémisme !) en fonds propres de la banque, sans le consentement des intéressés, pour éviter que le gouvernement ne soit lui-même obligé de la recapitaliser. Il s’agit d’une expropriation, d’une confiscation des dépôts, d’un vol au sens du code criminel (aller au delà de l’intérêt spécifique qu’on a dans la chose), en toute légalité. On croit rêver !''
Mais rien de cela n'est nouveau, cela se nomme la réserve fractionnaire (ou réserve-encaisse obligatoire) et selon la Banque du Canada:
''Les modalités de calcul des réserves-encaisse obliga-
toires ont été modifiées à plusieurs reprises depuis
1954. En 1967, les exigences en matière de réserves ont
été abaissées et établies à des niveaux qui variaient
selon le type de dépôt; en 1980, la période de réserve
mensuelle a été scindée en deux; enfin, les réserves
obligatoires ont été réduites progressivement jusqu’à
zéro entre 1992 et 1994. Néanmoins, la période de
réserve n’a disparu que lorsque la Banque a procédé à
d’importants changements en 1999, au moment de la
mise en place du Système de transfert de paiements
de grande valeur.''
À la page 31 dans le bas à gauche de ce document de la Banque du Canada: http://www.bankofcanada.ca/wp-content/uploads/2010/06/chant-f.pdf
En conclusion, les banques privées peuvent déjà prêter tout l'argent que les gens déposent chez elles. Pour confirmer cette affirmation, il suffit de regarder la masse monétaire. Selon Statistique Canada, les banques privées ont créé sous forme de crédit 7 fois plus d'argent qu'il n'existe réellement d'argent au Canada: http://www.statcan.gc.ca/pub/11-010-x/2011005/t099-eng.htm
Archives de Vigile Répondre
7 avril 2013Certains économistes prévoient une crise économique au Canada, mais ils n'expliquent pas vraiment les causes de cette crise. En voyant ce vidéo, j'ai eu l'impression que cette logique expliquait très bien pouruqoi il y aura une crise économique au Canada. Qu'est-ce que vous en pensez?
http://www.youtube.com/watch?v=diT9_hCDamQ
Jean-Claude Pomerleau Répondre
7 avril 2013Au sujet de Desjardins, à relire le texte du 10 juillet 2012 de M Le Hir, qui prends tout son sens dans le contexte actuel :
http://www.vigile.net/Les-visees-du-federal-et-de-l,49483
JCPomerleau
Archives de Vigile Répondre
7 avril 2013J'ai peu d'interactions avec ma banque locale pour des dépôts ou retraits physiques. Certains noms de conseiller rappellent l'entourage familiale de mafiosi notoires. Mais, la BMO est une banque "honorable", alors passons.
Mes paies sont déposées électroniquement. Je paie mon loyer par chèques. Je m'arrange pour régler tout mes paiements par carte de crédit. Un crédit maintenu en réglant la totalité chaque mois via le guichet téléphonique.
C'est dire que peu de monnaie-papier passe entre mes mains.
Tant mieux, car les billets sont souvent sales. Si je les stocke, ils peuvent se mettre à moisir ou dégager une odeur. Les toucher alors, vous laisse une sensation désagréable.
Et pourtant, il va falloir que je pense à sortir de grandes sommes avant que le couperet tombe. Chercher un milieu anaérobique pour les préserver.
Les banques peuvent charger un frais pour la transaction.
Si jamais le frais devient modulé par le volume de la transaction, alors on sait que la tonte va venir bientôt.
Acheter de l'or physique ? Il est plutôt tard. Je l'ai fait via Kitco. Kitco est connu mondialement et basé à Montréal. Mais peu de Québécois connaissent Kitco. En fait, c'est un jeune étudiant de McGill, nommé Kitner, qui a voulu profiter de l'anxiété des anglophones devant l'élection du PQ en 1976, pour lancer sa business au début de 1977. Ils ont toujours un problème à fournir un service équivalent en Français via le Web.
Il y a 2 ans, Revenu Québec mettait en cause les activités de Kitco pour cause de faux échanges physiques d'or scrap/or pur avec un réseau d'une centaine ou deux de bijoutiers. L'or pur n'est pas taxable. L'or scrap est celui qui est mitigé de matières moins nobles. Il est taxable. Kitco se servait des achats d'or scrap pour réclamer des sommes à Revenu Québec. Un merveilleux échappatoire fiscal qui permettait de charger moins de frais aux clients.
Suite à la frappe, les conditions pour les clients investisseurs ont radicalement changé. La différence augmentée entre les prix de vente et les prix d'achats ont tué la spéculation. Kitco ne permet plus les achats téléphoniques si aucun dépôt n'est entre leurs mains. Bref, il me fallait me présenter au comptoir sans savoir le prix du moment. Bien sûr, tous vos transactions sont consignés pour être transmis au Fédéral pour les recherches sur les cas de blanchissage.
En plus de ces désagréments, un doute s'installe sur la qualité des pièces. Il est maintenant possible d'imaginer que l'or soit intérieurement allié à du tungstène. C'est à peu près le même poids atomique. Hormis couper une pièce en deux, le seul vrai bon moyen de le savoir est de tester la résistivité de la pièce avec un multimètre. Ce procédé est moins évasif et je le recommande pour les érables d'or.
Archives de Vigile Répondre
7 avril 2013Peu rassurant, non pas votre billet, mais ce qu'il laisse émerger, c'est-à-dire la gravité de la situation.
Honnêtement, je dois avouer que c'est le genre de chose (et je ne suis d'aucune manière spécialiste d'économie, ma compétence première étant la philosophie morale et éthique) dont j'anticipait la venue lors de l'établissement du "Nouvel Ordre Mondial" au lendemain de la chute du Mur de Berlin et de l'effondrement du Bloc de l'Est; car ce faisant, le capitalisme sauvage et immoral avait le champ totalement libre pour établir son hégémonie sur la planète entière et cela s'est concrétisé dans le néolibéralisme et la mode du libre-échange. Ce gros serpent se mangeant lui-même par la queue ne pouvait faire autrement, un jour où l'autre, que d'en arriver à une indigestion, et c'est ce à quoi nous assistons depuis 2008.
Espérons, et je dois avouer que la nature humaine m'est terriblement décevante en ce sens (car elle ne semble jamais rien apprendre de son passé historique), qu'un autre monde émerge au sortir de cette grave crise. Mais en réalité, je crains le pire: une destruction totale par la guerre nucléaire qui semble poindre à l'horizon. Et dans mon esprit il y a un lien entre les deux.
Comme homme de foi chrétienne je suis supposé faire montre d'espérance, mais comme homme de pensée, je fais preuve de réalisme très terre à terre... et je souhaite de tout coeur avoir tort sur le dernier point.
Archives de Vigile Répondre
7 avril 2013La solution, très ancienne pourtant, passe par le troc, comme principal moteur de l'économie.
C'est le troc qui a relevé l'Argentine et qui maintient en vie plusieurs villes et États américains, dont Ithaca, dans l'État de New York.
Nous pouvons en faire autant. La "grande" et "archi grande" économie est remplacée par de multiples économies locales.
JRMS
Archives de Vigile Répondre
7 avril 2013Un mot : "Nationalisation".
Alain Maronani Répondre
7 avril 2013@JC Pommerleau
"Desjardins ?
Les passifs de Desjardins sont ils assujetties à cette disposition du gouvernement fédéral ? Si non est-ce que cette situation peut être modifier sans que les déposants ne soit avisé ?
Il est utile de rappeler que Monique Leroux,la présidente du Mouvement Desjardins, a déjà menacé d’assujettir les Caisse Desjardins à la législation fédérale sur les Banques (Charte fédérale). Et que, dans le dernier bilan on a réduit les ristournes pour faire des provisions afin de se conformer aux critères pour se qualifier pour devenir .... une banque ?"
Il ne s'agit pas de menaces...Desjardins va sur les marchés financiers, pour emprunter, par l'intermédiaire de la CCD (Caisse Centrale Desjardins) et à ce titre Desjardins doit se conformer aux accords de Bâle III, qui exigent d'avoir des réserves de fonds propres représentant 7 % des actifs.
Cela n'a rien a voir avec le fait de vouloir devenir une banque. Les Caisses de Crédit du Manitoba ou de l'Ontario ont les mêmes obligations.
Il faut remarquer que cette arrivée sur les marchés financiers internationaux, pour lever des fonds, n'est justifié que par les envies de croissance de Desjardins, plus toujours plus, au détriment de la sécurité de l'institution, comme les autres banques en fait, une course suicidaire vers la crise systémique (en 2013 ?).
Je suis demeure persuadé, loi ou pas loi, qu'avenant une crise systémique mondiale, elle ne peut-être que mondiale, le gouvernement ponctionnera une partie des dépôts...invoquant la sécurité nationale.
Archives de Vigile Répondre
7 avril 2013Il faut une réforme en profondeur. Il faut une nouvelle
constitution écrite par le peuple et pour le peuple.
D'abord il faut que l'État récupère sa capacité à emprunter à lui-même soit sa banque centrale, droit qu'elle a cédé aux super riches soit les propriétaires des banques: En France, 1973, après deGaule, Pompidou ancier employé des Rotchields avec Giscard, implante cette nouvelle loi qui interdit à l'État d'emprunter à lui-même sans intérêt. On a enlevé au peuple un grand pouvoir de financement.
Pour le rétablir, on doit réécrire les lois et changer la Constitution et au Québec pourquoi ne pas en profiter en même temps pour faire notre indépendance tant qu'à réécrire la constitution selon les intérêts des gens ordinaires?
Voir ce lien:
http://www.le-message.org/a-propos?lang=fr
Archives de Vigile Répondre
7 avril 2013On doit lire le livre « Le triomphe de la cupidité écrit par Joseph E. Stiglitz », il donne une réplique cinglante à l’argument des banques soi-disant « trop grandes pour faire faillite ». Monsieur Stiglitz mentionne que ces grandes banques devraient être scindées en de plus petites unités plus performantes. Il mentionne que les prêts consentis par les gouvernements devraient être attribués aux banques d’épargne pouvant agir directement sur les PME ayant besoin de soutien financier.
On doit toujours faire la distinction entre les banques d’affaires spéculatives et les banques d’épargnes. Les banques d’affaires spéculatives contrôlent en ce moment l’économie internationale, c’est là le cœur du problème en l’absence de régulation! Monsieur Stiglitz dénonce et pourfend la trop grande puissance du complexe militaro-industriel, composé de la haute finance spéculative, du militaire, du pharmaceutique, du pétrole et du charbon. La haute finance spéculative joue un rôle hautement stratégique au sein de ce complexe, car elle exploite un système inique de crédit finançant la guerre néocoloniale.
La haute finance spéculative fonctionne à merveille avec les maisons de notation de crédit, car ces mêmes maisons de notation sont financées par les grandes banques spéculatives. Tous ceux, les pays, qui ne cadrent pas dans la logique faite sur mesure pour les oligarques financiers sont systématiquement écartés, voir écartelés ou démantelés économiquement parlant.
Pour mieux comprendre les liens entre le PIB mondial, l’économie réelle et le déséquilibre de la spéculation, je recommande fortement la lecture du dossier « L’ogre de la finance », publié par la revue montréalaise Relation : http://cjf.qc.ca/fr/relations/enkiosque.php?idp=52
Plus particulièrement l’article portant sur le règne de la spéculation : http://cjf.qc.ca/fr/relations/article.php?ida=817
Les banques d’affaires spéculatives sont un véritable cartel de gens mafieux contrôlant les politiques et l’économie mondiale, sans aucune préoccupation de justice et d’équité sociale.
Selon trois théoriciens des systèmes complexes de l’Institut fédéral suisse de technologie de Zurich,147 sociétés bancaires contrôlent l’économie mondiale : http://www.courrierinternational.com/article/2011/12/01/ces-147-societes-qui-dominent-le-monde
Qui se cache derrière les maisons de notation de crédit?
Ceux derrière Standard and Poors?
http://www.abadinte.com/2011/12/qui-se-cache-derri
Pour Moody’s et Fitch on a les informations suivantes : http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?i
Nos gouvernements sont devenus de parfaits serviteurs des oligarques financiers spéculatifs, car ils sont tous piégés par le crédit spéculatif, ce poumon artificiel, ayant supplanté l’économie réelle basée sur la production.
La nouvelle économie, celle ayant optimisée la robotisation et l’informatisation des procédés de production a produit une formidable surcapacité de production dépassant largement la capacité de consommer des gens, expliquant l’hyper recours au crédit pour tenter d’écouler les surplus de marchandises, mais sans succès de nos jours, car nous sommes arrivés à la limite de ce que les gens peuvent payer, car ils sont surendettés. Nous sommes donc en permanence en situation de déséquilibre de la balance commerciale multipliant et accélérant les graves crises économiques.
Jean-Claude Pomerleau Répondre
7 avril 2013Les européens découvre le fédéralisme, c'est à dire la fin de la souveraineté des peuples et de la démocratie :
Bernard Chalumeau : « On est passé du droit des gens aux droits des banquiers ! »
http://www.lebreviairedespatriotes.fr/2013/04/03/bernard-chalumeau-on-est-passe-du-droit-des-gens-aux-droits-des-banquiers/
....
Les dispostions de la loi (Ottawa) qui rendent possibles la saisie des dépôts au Canada, assez sérieux pour faire réagir le gouvernement qui nous offre les mêmes garanties que le gouverneur de la Banque centrale de Chypre offrait un mois avant le vol des dépôts :
(...)
The federal government is scrambling to clarify the language around its proposed “bail-in” scenario for Canadian banks in the event of a financial crisis, hoping to distance itself from the type of bail-in that occurred last week in debt-riddled Cyprus.
(...)
http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/ottawa-clears-up-confusion-over-bank-bail-in/article10697667/
....
Desjardins ?
Les passifs de Desjardins sont ils assujetties à cette disposition du gouvernement fédéral ? Si non est-ce que cette situation peut être modifier sans que les déposants ne soit avisé ?
Il est utile de rappeler que Monique Leroux,la présidente du Mouvement Desjardins, a déjà menacé d’assujettir les Caisse Desjardins à la législation fédérale sur les Banques (Charte fédérale). Et que, dans le dernier bilan on a réduit les ristournes pour faire des provisions afin de se conformer aux critères pour se qualifier pour devenir .... une banque ?
...
Où se réfugier ? L'OR. Pendant que la manipulation du prix de l'Or par la FED maintient les prix au plus bas (par la vente à découvert d'OR papier). Une occasion d'acheter l'Or solide ? :
(...)
... financial institutions to scare people away from gold and silver by driving down their prices.
(...)
The Federal Reserve used its dependent "banks too big to fail" to short the precious metals markets. By selling naked shorts in the paper bullion market against the rising demand for physical possession, the Federal Reserve was able to drive the price of gold down to $1,750 and keep it more or less capped there until recently, when a concerted effort on April 2-3, 2013, drove gold down to $1,557 and silver, which had approached $50 per ounce in 2011, down to $27.
(...)
The United States of America is past its zenith. As I predicted early in the 21st century, in 20 years the US will be a third world country. We are halfway there
http://www.opednews.com/articles/The-Assault-On-Gold-by-Paul-Craig-Roberts-130404-524.html?show=votes
....
JCPomerleau
Alain Maronani Répondre
7 avril 2013@Pierre Tremblay
Vigile n'est pas un conseiller fiscal....
Aucune banque ou autre organisation financière n'est un abri, en cas de faillite systémique.
Parce que les banques ont des engagements croisés, que personne ne contrôle, dont on ignore les montants, parce qu'elle spéculent, avec vos dépôts, sur des instruments financiers que personne ne contrôle, produits dérivés, etc, etc, etc...personne ne peut être à l'abri....
Vos billets de banque dans un matelas, peut-être, mais pas dans un coffre à la banque, que vous ne pourrez plus accéder...de l'or oui, en n'oubliant pas qu'en 1929, le gouvernement américain avait forcé les détenteurs de métal préciaux a le vendre au gouvernement américain...
Archives de Vigile Répondre
7 avril 2013Les Québécois ne veulent pas voir la vérité économique du Québec en face. Et le gouvernement fédéral fait tout pour nous cacher l’ampleur de la dette. La droite politique crie au loup et ne propose que l’austérité comme mesure, c'est-à-dire couper dans les services sociaux. Si nous ne réagissons pas comme peuple, nous allons continuer à nous soumettre à l’oligarchie financière des banksters et crapules de Wall Street, de la City de Londres et de Bruxelles.
IL Y A URGENCE DE COUPER LES BANQUES EN DEUX: les banques de dépôts et de crédits des banques-casinos de financement et de spéculation.
Les banques nationales devraient être des banques de dépôts et de crédits de l’économie réelle garantissant les placements des citoyens, les retraites, l’éducation, la santé, les crédits au développement et à la recherche, etc. Les autres banques-casino (FMI, BM, BCE et les Huit familles banksters de la finance mondiale : http://www.vigile.net/Les-huit-familles-partie-1) pourraient continuer à faire des affaires, à spéculer à la bourse, se planter, prêter à des taux d’intérêts selon les lois du marché et des agences de notation fictives, car l’argent provenant de la spéculation papier et non de l’économie réelle est de l’argent Monopoly.
En laissant à nos dirigeants de banques la gestion de nos épargnes, l’émission de nos crédits au développement et à la productivité, unies à leur spéculation, aux lois du marché et à leur hantise du profit, nous sommes faits à l’os. Séparées de l’économie réelle, ces banques casinos pourraient faire faillite et ne pourraient pas provoquer l’effondrement économique réel d’un pays. Au Québec comme au Canada, personne n’a ou n’aurait les « couilles » pour le faire. Vite formons une alliance BRIC pour sauver notre économie! Marius MORIN
Archives de Vigile Répondre
7 avril 2013Monsieur le Hir,
La question est de savoir si nos banques canadiennes peuvent être affectées par crise d'importance aux États-Unis ou bien en Europe. Si c'est le cas, laquelle de nos banques est la plus susceptible d'être en défaut. Comment le savoir pour se protéger?
Archives de Vigile Répondre
7 avril 2013Il y a quelques années à Radio Can , j'ai entendu un spécialiste mondial qui disait que présentement il serait prudent d'investir dans un Chalet près d'un Lac et ne rien laissé à la banque. Je commence à le croire.
Je pensais qu'on pouvait compter sur la France pour nous aider mais à comprendre sa situation dans l'Union européenne , on voit qu'elle a maintenant les mains liées. De Gaule avait raison sur toute la ligne: une France indépendance, avec un bon armemement avec toute sa liberté d'action. Maintenant c'est une France endettée qui n'a plus le réel contrôle de sa politique. Comment s'appuyer sur elle. Nous sommes seul au Québec maintenant.
Chrystian Lauzon Répondre
7 avril 2013N’est-il pas temps de créer ce Fonds national pour l’indépendance socio-monétaire du Québec? En y déposant nos épargnes et en achetant des minerais de valeur et de l’or massif en vue d’une nationalisation de nos richesses naturelles, et prévenir ainsi cette faillite planifiée par tous les décideurs financiers complices. L’État est détourné au service du privé et, sous fausse couverture de déficit zéro, il crédite à outrance les multinationales, à l’instar de ce 1 milliard de $ en crédit fiscal donné par MaroisPQ à Bombardier sans consultation publique, et sans aucune résistance ou mobilisation de quelque parti politique que ce soit, organisme ou acteurs économique et fiscaux autant que médiatiques. Il y a urgence d’agir à hauteur de pouvoir citoyen. Le peuple-déposant doit assurer lui-même sa sécurité financière et l’avenir d’un Pays démocratisant simultanément, le sien, en marge de cet État parasité, otage des oligarques et des banksters.
Où sont les Spartacus du peuple pour nous sortir, en nous unifiant, de toutes nos dépendances et surtout de cette indépendance-mirage miroitée par le Haut. Proclamons concrètement la fin des esclavages pour commencer une réelle démocratisation de l’État. Une indépendance citoyenne du Québec, à l'islandaise de praxis, pas une dépendance impériale maquillée en indépendance néolibéraliste de surface, dont le surendettement sera le prix légitimé à payer par le peuple au profit des créanciers multipliés, ces nouveaux petits Desmarais qui nous préparent un tour de force appauvrissant.
Cristal de Paix