Le génocide en douce du Québec

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« La nation québécoise a été atomisée par un demi-siècle de dictature multiculturelle dans un contexte où les questions identitaires sont proscrites par les nouveaux rhéteurs d’une rectitude politique »

La population des régions éloignées du Québec n’a plus aucune prise sur les décisions qui sont prises par les élites politiques. La nation québécoise a été atomisée par un demi-siècle de dictature multiculturelle dans un contexte où les questions identitaires sont proscrites par les nouveaux rhéteurs d’une rectitude politique à géométrie variable. C’est ainsi que notre métropole se transforme en zone franche qui permet d’accueillir des flux de populations qui ne favorisent pas, forcément, un développement durable des forces vives de la nation. De facto, Montréal est devenu une plate-forme internationale qui permet de faire transiter marchandises, migrants, activités criminogènes et autres opérations qui sont menées par des élites cosmopolites qui n’ont pas de compte à rendre aux pouvoirs politiques indigènes. Véritable cité-État, Montréal accueille jusqu’à quatre cents migrants illégaux par jour, contrevenant à toutes les lois canadiennes sur l’immigration, et il est à craindre que le phénomène prenne une ampleur dramatique.


Certains observateurs aguerris font remarquer qu’une nouvelle Molenbeek – une commune bruxelloise transformée en zone de non-droit – pourrait prendre forme en plein cœur de notre métropole confisquée par l’oligarchie aux commandes. Le maire de Montréal, Denis Coderre, s’oppose même à un nouveau projet de loi sur la neutralité religieuse proposé par l’actuel gouvernement québécois. Refusant de se conformer aux desiderata d’une part croissante de la population québécoise, l’édile estime que cette loi touchera particulièrement les immigrants qui comptent pour un tiers de la population montréalaise et constituent… une part substantielle de son électorat. Le maire Coderre plaide que la nouvelle « cité-État » n’a pas à se plier aux lois québécoises au niveau des prestations délivrées à la population ou en matière de gestion des flux migratoires. Qu’il nous soit permis de rappeler à nos lecteurs que c’est le gouvernement québécois qui subventionne les sommes allouées à l’aide sociale ou à l’intégration des nouveaux arrivants, une réalité repoussée du revers de la main par ce condottiere au service de toutes les « open society » du monde.









Comble de l’aberration, l’immigration – légale ou illégale – ne rapporte rien à la société canadienne puisque nos gouvernements doivent consacrer plus de 25 milliards de dollars canadiens par année afin d’absorber ce mouvement de troupes. C’est l’Institut Fraser, de Colombie-Britannique, qui tirait la sonnette d’alarme, dès 2011, en publiant un rapport qui n’a jamais été véritablement rendu public. Certains démographes vont jusqu’à affirmer que, d’ici un siècle, la population canadienne sera composée pour plus de 85 % d’immigrants.


Le Québec doit, donc, consacrer plus de quatre milliards de dollars chaque année pour prendre en charge des flux migratoires qui pèsent de manière inexorable sur un déficit démographique qui semble insurmontable. En effet, depuis le début des années 1960, la famille québécoise s’est fragmentée et le taux de natalité se situe présentement à 1,65, ce qui est nettement insuffisant pour assurer un renouvellement de la population indigène. Cette baisse de la fécondité survient alors que plus de 1 million d’avortements ont été pratiqués au Québec depuis 1969 et dans un contexte où pratiquement rien n’est entrepris afin de favoriser l’éclosion de nouvelles familles.


Curieusement, un calcul sommaire nous fait prendre conscience que les quatre milliards de dollars employés pour favoriser ce déluge migratoire pourraient permettre de subventionner 100.000 nouvelles naissances par année. Chaque famille – peu importe la couleur de sa peau – pourrait ainsi compter sur une allocation de 40.000 dollars par enfant. N’ayons pas peur des mots : le Québec est victime d’une sorte de génocide en douce !


Squared

Patrice-Hans Perrier181 articles

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Patrice-Hans Perrier est un journaliste indépendant qui s’est penché sur les Affaires municipales et le développement urbain durant une bonne quinzaine d’années. De fil en aiguille, il a acquis une maîtrise fine de l’analyse critique et un style littéraire qui se bonifie avec le temps. Disciple des penseurs de la lucidité – à l’instar des Guy Debord ou Hannah Arendt – Perrier se passionne pour l’éthique et tout ce qui concerne la culture étudiée de manière non-réductionniste. Dénonçant le marxisme culturel et ses avatars, Patrice-Hans Perrier s’attaque à produire une critique qui ambitionne de stimuler la pensée critique de ses lecteurs. Passant du journalisme à l’analyse critique, l’auteur québécois fourbit ses armes avant de passer au genre littéraire. De nouvelles avenues s’ouvriront bientôt et, d’ici là, vous pouvez le retrouver sur son propre site : patricehansperrier.wordpress.com





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9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    2 septembre 2017

    Notre clergé est complice du génocide des Québécois.
    Une église sur six vendue ou transformée
    http://www.laterre.ca/actualites/vie-rurale/eglise-six-vendue-transformee.php

  • Archives de Vigile Répondre

    31 août 2017

    Merci de traiter d'un sujet aussi vital pour le Québec. Longue vie à vigile.quebec!
    Ce pays a interdit l'avortement, d'excellents résultats sont obtenus en dépit des prévisions des « pro-choix » !
    http://www.cqv.qc.ca/ce_pays_a_interdit_l_avortement_d_excellents_resultats_sont_obtenus_en_depit_des_previsions_des_pro-choix

  • Archives de Vigile Répondre

    30 août 2017

    C'est un génocide comme dans le cas des noirs aux É.-U. où les cliniques d'avortements s'implantent dans les cartiers afro-américains.
    Avec le rouleau compresseur Radio-Canada-Gesca(Desmarais) et le silence complaisant du clergé, le Québec n'a aucune chance de survivre. L'avortement, l'euthanasie, le pot.... Le Québec compte 46 cliniques d'avortement.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2017

    @M. Janvier:
    Nullement besoin de dépenser pour une politique nataliste. Regardez les migrants que l'on accueille présentement. Il y a toute une marmaille qui accompagne les parents. Et, c'est gratis!
    De plus les allos se reproduisent comme des lapins, sans même qu'on leur offre le moindre incitatif.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2017

    Le parti Québécois aurait grandement intérêt à se doter d'une politique nataliste et familiale forte et généreuse. D'abord cette politique atténuerait la problématique de survie et de vitalité de la communauté francophone. Ensuite cette politique profiterait à toutes les régions du Québec. Enfin elle serait également attractive auprès de deux clientèles plus éloignées du PQ soient les jeunes et les communautés allophones et anglophones.

  • Yves Rancourt Répondre

    29 août 2017

    Oui, vous avez raison, un véritable génocide! Et tout ça a commencé dans les années '70 où on a stérilisé des centaines de milliers de femmes, puis vasectomisé avec la même ardeur des milliers et des milliers de Québécois, faisant dire à certains que le Québec était devenu le " champion mondial de la vasectomie. Et puis, il y a eu la légalisation totale de l'avortement suite au combat mené par Morgentaler, un ami de P. E. Trudeau selon la revue McClean. Ce Morgentaler qui aurait de son propre aveu procéder lui-même à quelque 100 000 avortements, notamment à partir d'une clinique établie en plein cœur d'un quartier francophone de Montréal. Pour diverses raisons, il y a au Québec une sorte d'aveuglement volontaire face à tout ça et à l'égard du déclin démographique de la nation québécoise. Tout ça est pourtant purement mathématique: si tu ne te reproduis pas suffisamment, t'es appelé à disparaître. C'est vrai pour les caribous du Parc de la Gaspésie comme pour nous. Je vous remercie d'avoir soulever ces questions, lesquelles sont au centre de notre combat identitaire et de celui pour l'indépendance du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 août 2017

    Christophe Guilluy dans son dernier livre « Le crépuscule de la France d’en haut » explique bien que dans les milieux populaires, personne ne souhaite devenir minoritaire dans son « village » , ni en France, ni en Algérie, ni en Chine, ni au Sénégal.
    Notons que Réal Ménard, ancien député du Bloc québécois dans Hochelaga-Maisonneuve, a rejoint l'équipe électorale de Denis Coderre, et a voté pour Montréal ville «sanctuaire».
    On dirait que beaucoup de nos nationalistes-policitiens, à l'instar de M. Ménard, ne sont que de vils opportunistes qui sont là plus pour la poche ($$$) que pour défendre les Québécois de souche (ça prendrait du courage).
    Tout cela pour rien, car je prédis par exemple qu'aux prochaines élections, le Parti Québécois va perdre le comté d'Hochelaga-Maisonneuve (comme Mercier et Gouin ont été perdus...). Suffit de s'y promener un peu (dans HoMa) pour se rendre compte qu'on y parle de plus en plus anglais, avec une importante population d'immigrés (qui quoiqu'on en dise ne voteront pas pour le PQ). Même Maka Kotto, dans Bourget, est en danger.
    À terme, il n'y aura plus aucun député péquiste à Montréal. Déjà, en 1976, René-Lévesque avait fui son comté de Dorion pour se présenter à Longueuil, lui qui avait perdu en 1970 et 1973 dans Laurier-Dorion, puis dans Dorion.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 août 2017

    Des milliards? En êtes-vous certain? ça me semble un peu élevé ,non?

  • Archives de Vigile Répondre

    27 août 2017

    Merci pour votre article. SVP continuez de renseigner la population.
    «Recherche google crash démographique.»
    Si on prend une génération 1 de 100 personnes adultes (soit 48 femmes en âge de procréer), il faut que ces 48 femmes mettent au monde 2,1 enfants chacune afin que la génération 2 soit renouvelée et comprenne à son tour 48 x 2,1 = 100 personnes.
    En Europe, la fécondité d'une telle génération 1 n'assure que 1,4 enfant par femme, la génération 2 sera donc de (100/2,1) × 1,4 = 48 × 1,4 = 67 (environ) personnes.
    Par un rapide calcul en chaîne, et en supposant un indice de fécondité constant, on peut envisager l'avenir de l'Europe pour les générations suivantes :
    génération 3 = (67/2,1) × 1,4 = 45
    génération 4 = (45/2,1) × 1,4 = 30 personnes, soit un tiers de la génération 1.
    Ce phénomène spectaculaire de régression démographique (en environ 1 siècle), qui ne tient évidemment compte que de mouvements naturels (ici la fécondité) montre en quoi la fécondité en Europe peut influer sur la population européenne si cette fécondité se maintient à terme. Cette fécondité peut cependant évoluer : en ce sens, le calcul effectué ci-dessus ne peut que mettre en évidence les caractéristiques des fécondités européennes actuelles en en accentuant leurs effets par leur prolongement fictif — qui ne sera sans doute pas réalisé (soit par hausse, soit par nouvelle baisse de la fécondité — l'Allemagne de l'Est étant déjà à 0,8 enfant par femme en moyenne) — dans les années à venir.