Payée pour trouver du racisme partout

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« Nous finançons notre colonisation mentale et notre américanisation à même nos fonds publics.»

Valérie Plante a trouvé sa Commissaire à la lutte contre le racisme. Il s’agira de Bochra Manaï, une ancienne porte-parole du Conseil national des musulmans, en lutte contre la loi 21. 


Au moins, les choses sont claires : nous savons ce que la mairesse et sa commissaire politique entrent dans la catégorie du racisme systémique.


Nous serons devant une idéologue surpayée ayant comme mandat de traduire dans les termes de la théorie du racisme systémique des phénomènes sociaux complexes qui n’ont rien à voir avec le racisme. 


Racisme


Elle produira des rapports censés démontrer qu’il y a du racisme partout. Elle organisera des ateliers de formation pour rééduquer les employés de l’administration municipale qui ne souscrivent pas à la théorie officielle. On peut souhaiter que les employés qui les subiront rendront public ce qu’on leur infligera.


Elle ne sera pas la seule. Il ne manque pas de fonctionnaires et d’universitaires militants qui font passer leur idéologie pour de l’expertise. 


Nous sommes témoins, partout en Occident, d’un détournement conceptuel à grande échelle. 


Le racisme est absolument condamnable, cela va de soi. Il est abject.


Mais des théoriciens cherchent aujourd’hui à changer sa définition pour coller cette étiquette à des réalités n’ayant rien à voir avec lui. 


Robin DiAngelo, une des théoriciennes les plus importantes de ce pseudo antiracisme, le dit : une bonne partie de son travail consiste à modifier la définition que nous avons du racisme. 


Le même mot ne désigne plus la même chose. C’est une ruse idéologique et une fraude intellectuelle. 


Ibram X. Kendi, un autre idéologue majeur du pseudo antiracisme, explique ainsi que de son point de vue, les militants de l’alt right (la nouvelle droite raciste blanche américaine) sont moins dangereux que ceux qui défendent l’universalisme, qui seraient les vrais racistes aujourd’hui. Ne pas tenir compte de la couleur des gens consisterait à reconduire la suprématie blanche et le privilège blanc. 


C’est à partir d’une semblable théorie adaptée au Québec qu’on fait le procès ici de la laïcité. 


Question à tous ceux qui ont adhéré un peu rapidement à cette théorie ces derniers mois : considèrent-ils que la loi 21 relève du racisme ? Considèrent-ils que la loi 101 contribue au racisme systémique, comme le soutient le Conseil interculturel de Montréal ? Considèrent-ils que refuser de définir les gens par leur couleur de peau, c’est du racisme ?


Questions


Je pose la question sans malice aux nombreuses personnalités publiques qui se sont ralliées sous le coup de l’émotion ou de la peur de mal paraître à cette théorie : sont-ils conscients de toutes les implications de cette théorie ? Maintenant qu’ils en voient toute la portée, sont-ils prêts à remettre en question leur adhésion ?


Quoi qu’il en soit, il y aura donc, à Montréal, une idéologue chèrement payée par les contribuables pour voir du racisme partout. Les Québécois payeront pour cela.


Nous finançons notre colonisation mentale et notre américanisation à même nos fonds publics.



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