Le français torturé à l’Assemblée nationale

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Navaux et navet





Le français a été particulièrement massacré à l’Assemblée nationale mercredi matin.


Le ministre des Transports Laurent Lessard, abordant la question des chantiers Davie, a inventé une nouvelle profession: les «architectes navaux».


La phrase complète du ministre étant : «S'est ouvert donc une cellule de négociation pour s'assurer qu'on est capables de préserver l'actif qui a été payé en partie, de connaître les coûts avec des architectes navaux pour voir quels sont les coûts et quelle est la méthodologie pour les terminer.»


C’était peut-être son erreur la plus spectaculaire. Car comme le collègue Claude Villeneuve l’a déjà dit: «À chaque fois que M. Lessard parle, un dictionnaire se suicide.»


Bref, il y a la gibelotte normale: «J'ai vite compris qu'il y avait un niveau d'organisation qu'il fallait changer.»


«On a changé les gouvernants de la gouvernance et on a, donc, adopté dès décembre un plan de transformation et de suivi avec des échéanciers, avec des indicateurs, pour qu'on puisse, donc, avoir des résultats sur le prochain rapport de vérification.»


Autre tortionnaire du français, Manon Massé de Québec solidaire a lancé un «SI Y'AURAIT VOULU». Aïe...











Le français torturé à l’Assemblée nationale




Photo d'archives, Simon Clark





Tout n’est pas perdu


Mais tout n’est pas perdu. Lors d’une période d’hommages à nos nouveaux retraités, Michel Hébert et Régys Caron, les chefs ont fait preuve d’esprit et l’ont fait dans une langue exemplaire.


Par exemple, en soulignant que Régys Caron aime les chapeaux, Jean-François Lisée a dit qu’il pouvait «se coiffer fièrement avec celui du devoir accompli».




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