De la dynamite !

Le duel Québec-Canada: Vidéo 5

Ces étranges anomalies qui font de Montréal la ville la plus pauvre du Canada

NON à la dépendance !

Cette vidéo est certainement la plus importante de la présente série.
Prenez le temps de la regarder, vous ne le regretterez pas.
On y voit les très étranges anomalies géopolitiques qui font de Montréal la grande ville la plus pauvre du Canada et du Québec la neuvième province la plus pauvre; tout cela au bénéfice de Toronto et de l'Ontario.
Vous vouliez des arguments nouveaux en faveur de la souveraineté; en voilà!

Bon visionnement,
Jean-Jacques Nantel, ing.
P.S. Je suis revenu à l'ancien titre de ma série de vidéos à la demande de plusieurs des lecteurs de Vigile.


Laissez un commentaire



8 commentaires

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    29 janvier 2013

    Cher Pataldorr,
    Pour accéder aux quatre autres vidéos (et à celles que je ferai paraître dans l'avenir), il suffit d'aller sur ¨auteurs¨ dans Vigile même (en utilisant les onglets bleus en haut de page) et taper ¨N¨ pour finalement aller à ¨Nantel¨ où tous mes articles et vidéos sont listés.
    Si vous utilisez Youtube, vous tapez ¨Le duel Québec-Canada: Vidéo 1¨ puis vous changez les numéros en ordre ascendant (si, bien sûr, les vidéos n'apparaissent pas dans la colonne de droite).
    Salutations,
    Jean-Jacques Nantel, ing.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 janvier 2013

    comment accéder aux 4 premiers videos.merci

  • Archives de Vigile Répondre

    25 janvier 2013

    Bonjour M. Nantel,
    Évidemment, les québécois ne sont pas aux commandes et qu'ils ne leurs incombent pas toutes les manœuvres qui ont causé et cause encore une pauvreté relative par rapport à notre potentiel.
    Mais les raisons qui explique notre déliquescence ne s'explique pas du seul fait que le Canada parasite nos ressources, nos institutions publiques et notre économie.
    Il y a manifestement un problème de culture puriste qui nous pourri la vie. Ce besoin de s'identifier comme des souches pour une population d'origine aussi diversifié que la notre. Le besoin de remettre à la hiérarchie d'un clergé, qu'il fut religieux, économique ou politique que l'on entretien à nos dépend au lieu d'exercer nous même nos responsabilités et compter sur nos propres forces. Il y a manifestement une façon d'être québécois qui correspond à ce que la majorité s'identifie, souverainiste ou unioniste fédérastre qui est incapable de s'adapter adéquatement à la source de nos problèmes et de proposer des solutions porteuses de libertés aux lieu de multiplier les chaînes de notre asservissement et de notre avilissement.
    Je prendrais quelques exemples pour illustrer cet irresponsabilité individuel et collectives qui font que nous nous fragilisons nous même face à nos exploitants.
    Les québécois, tant les individus que l'ensemble de nos organisations civiles ne planifient pas, que ce soit leurs budgets, leurs projets, leurs intérêts; Individuellement et collectivement pour chaque dollars que gagne un québécois il se fait le champion des impôts payés à Ottawa, notamment en étant le cancre canadien pour les déductions remboursables pour les contributions à une retraite (qui ne serait pas une totale dépendance à des revenus minimum payé par Québec) ou en dons donnant droit à un remboursement (mais surtout à un contrôle de fondations universitaires, hospitalières ou autre); nous avons de plus des politiciens qui ne cesse de multiplier les politiques qui permettent au gouvernement fédéral d'économiser des crédits aux citoyens du Québec.
    Le financement à même des fonds publiques d'entreprises dites « québécoise » du Québec Inc. n'a été au cours des 50 dernières années qu'une fumisterie détournant nos mode de productions, l'exploitation de nos ressources entre les mains expertes et complaisantes d'une petite élite affairiste n'ayant aucunement intérêt à s'affranchir de la dépendance canadian (dont ils sont les plus fervent défenseurs et fourvoyeurs de notre démocratie). Alors que les Coopératives,association et autres petits producteurs sans aides (contre l'UPA, contre les politiques de la SAAQ et des consortiums de la distribution alimentaire et la grande distribution local et internationale), ils ont tenu à bout de bras leurs régions et nos intérêts avec pour seul salaire, notre indifférence et notre mépris.
    Que dire de cette triste Assemblée Nationale, supposément le siège politique de notre nation qui dans les faits et la pratique est totalement soumise et soumet en sous main pour Ottawa le copinage, la corruption issu de son modèle incestueux britannique monarcho-libéral l'ensemble de notre appareil de quasi d'État provincial, que même une totale indépendance du Canada ne réussirait à décrasser.
    Le point de vue que j'avance n'est pas une opposition au développement d'un argumentaire pro-indépendance, au contraire, je salut cet exercice de clarification que vous faites de nos intérêt. Ce que je relève est que pour stopper les bases de notre asservissement il y a nécessairement un travail à faire sur soi pour nous attaquer adéquatement aux obstacles de notre émancipation. Ce travail auquel je convis tout mes compatriotes passe avant tout par la volonté et la détermination de mettre en place par tous les québécois, quelque soit leurs origines ou leurs positions politique, des outils et des attitudes propre à optimiser l'utilisation de notre territoire pour notre population. Ce ne sont pas les travaux qui manquent, loin de là et bien avant que ne soit lancé une pathétique campagne référendaire ou les québécois se mettraient au front sans être armé et tout nu face à des régiments de 728.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 janvier 2013

    Disons les choses comme elle devrait être, c'est avant tout une question de racisme et comme les Écossais durant longtemps, notre élite n'a pas été à la hauteur. Elle a profité de la bienveillance de l'élite anglophone pour prendre de mauvaises décisions en notre nom afin de servir l'élite anglophone. Nos élites ont fait le choix de ne pas se battre et le peuple subit la propagande anglosaxone: nous sommes petits , paresseux,etc.... Il est assez paradoxal que des partis politiques comme la CAQ ou les libéraux s'indignent du fait que le PQ chercheraient à aller récupérer des pouvoirs que détient le fédéral à cause d'une constitution votée par 10 provinces dont 9 anglophones et une francophone. A-t-on déjà vu des politiciens qui ne veulent pas plus de pouvoir? C'est certainement un fait unique dans le monde politique. Un État qui ne veut pas devenir plus fort et qui veut rester faible enfermé et contrôlé par d'autres. On voit bien que ces partis sont contrôlés par un monde politique et économique qui a peur car il est contrôlé au sein même par des acheteurs, des partenaires économiques,etc... et qui joue la sécurité comme un club de hockey qui joue la trappe. Nous ne pouvons compter sur nos élites économiques pour aller de l'avant. Ils sont tous menottés par leur relation avec les anglosaxons.
    En plus, les Québécois dont on a enlevé les ressources et à qui on donne du bien-être social(péréquation) se mangent entre eux.
    Quand je vois la Marois qui se défend à chaque fois qu'elle est attaquée au lieu d'expliquer en quoi se serait bon pour le Québec d'avoir plus d'outils pour gérer, j'ai honte.
    Les peuples qui n'ont pas eu le courage de devenir des États, sont pour la plupart morts et oubliés dans l'histoire. C'est certain que c'est notre destin à plus ou moins long terme. Seul les États vont survivre au temps pour conserver leur culture. Mëme les Français ont de la difficulté de garder leur spécificité malgré qu'ils ont une grande histoire et une bonne économie relative.
    Un État pour survivre et développer son identité doit innover comme les Français le faisaient au 18e et 19 e siècle.
    Sans État , le Québec ne peut pas avancer. Il ne peut investir massivement dans certains secteurs car ses impôts profitent à son voisin qui a une autre stratégie économique, soit appauvrir ses voisins pour devenir le leader.
    Merci monsieur Nantel, c'est très intéressant votre point de vue. Il faudrait que nos jeunes voient vos vidéos.

  • Sylvain Boucher Répondre

    24 janvier 2013

    Bravo M. Nantel. Les descriptions des situations avec l'approche géopolique demeurent claires, limpides et combien pédagogiquement " lourdes " de sens. En visionnant votre exposé, je ne peux extraire de mes réflexions (et peut-être en complément) les deux éléments suivants:
    a) les conséquences catastrophiques de l'aéroport Mirabel et
    b) " le couvercle sur la marmite québecoise en 2009 " concernant le plan de 13 milliards du projet d'un train rapide (administration Obama) qui intégrait Montréal comme plaque tournante (est-ouest des Appalaches) du réseau ferroviaire.

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    24 janvier 2013

    Cher monsieur Robillard,
    Je traiterai dans la prochaine vidéo de la série, la sixième, des raisons des blocages québécois. Or, je ne crois justement pas que la faute principale en incombe aux Québécois, loin de là. Le dire serait comme d'accuser les Noirs des Caraïbes d'être responsables de leur pauvreté alors qu'il s'agit en fait du lointain héritage d'une agression hyperviolente et multiséculaire.
    D'autre part, 62% des Québécois de souche ont voté ¨oui¨ au référendum de 1995. Comme l'a alors dit monsieur Parizeau, ce sont les votes des immigrants, des nouveaux venus qui ont été endoctrinés et trompés par la propagande fédéraliste, qui nous ont alors empêchés de nous libérer. C'est cela la vérité.
    Autrement dit, les Québécois ont alors réagi sainement et courageusement mais, malheureusement, leurs ennemis disposaient alors d'atouts encore suffisants pour les garder sous leur contrôle.
    Ayant vécu longtemps dans d'autres pays, je peux affirmer que la tendance des humains à blâmer leurs compatriotes pour les problèmes du pays est universelle. La raison en est simple: la plupart des gens n'ont pas accès aux autres peuples et peuvent difficilement comparer.
    Jean-Jacques Nantel, ing.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 janvier 2013

    Bonjour,
    Vraiment quel bel exercice de vulgarisation, merci encore pour ces contributions M. Nantel. Mais aux vues de vos explication, ce qui est révélateur, ce n'est pas qu'il y a un duel Québec-Canada, mais un duel à l'intérieur du Québec qui nous empêche d'occuper la position dominante que nous offre notre géographie.
    Tout ce potentiel géopolitique inexploité, c'est inoui. Quand je pense qu'il y a quelques années les actionnaires ont fait voté à 99% la vente de la Bourse de Montréal au TSX, on ne peut que se dire que le problème ne vient pas du Canada, qui n'est qu'une construction boiteuse, le problème il est au Québec et parmi les québécois. Bon sang, l'Allemagne et le Japon ont été totalement détruit, le japon à reçu deux bombe nucléaire et ils se sont relever pour occuper des positions dominante sur la scène mondiale. Pourtant, au Québec nous nous réfugions derrière notre duel avec le Canada pour expliquer notre désarrois. Depuis le temps, qu'est-ce qui explique notre réel déliquescence, ce n'est pas notre géographie, elle est dominante, ce n'est pas le français, elle est une langue officielle dans 36 pays et sur tous les continents, alors c'est quoi le problème?
    Je m'avancerais en disant que comme nos cousins et parents « autochtones des lois canadian », nous avons tendance à fuir l'adversité. Ce n'est pas le castor que la Société St-Jean-Batiste aurait dû adopté comme emblème (bien avant que le Canada ne le fasse), mais l'écureuil. Il suffit d'un bruit, d'un semblant de menace des anglais pour que l'on régissent en disparaissant. Notre asservissement aux colons ségrégationniste anglais n'est certainement pas la seules raisons de notre pauvreté relative, il y en a certainement de plus importantes, de plus déterminantes qui se trouve en nous mais dont il est encore tabou de discuter. Notre rapport avec notre passé qui se trame de petites et de grandes noirceur, notre rapport avec l'argent et son utilisation, notre rapport avec notre volonté réel d'être, d'assumer et d'offrir au monde notre contribution, de ce que nous pouvons apporter et de ce que le monde peut nous apporter parce que nous existerions pour de vrai.
    Pour tout les problèmes il y a des solutions, reste à savoir si les québécois prendront un jour un chemin d'aventures et de risques, qui est le propre de l'existence, qu'il y ait indépendance ou pas ou quelque soit le temps que prend la libération du carcan canadian (un carcan qui garanti quand même le confort de l'irresponsabilité de nos actes, de nos échecs et de nos réussite). Au Québec, on a une fascination pour les gardien but, on en produit de très bons, mais c'est plutôt exceptionnel qu'un gardien compte des buts. Les québécois doivent retrouver une confiance dans leurs moyens et cesser de pratiquer la règle du petit pas, il nous faut courir, mais plus important il nous faut agir et pas en gardien de but, ce qui compte est ce que l'on mettra dans les filets de nos adversaires.

  • Laurent Desbois Répondre

    24 janvier 2013

    Le lien entre les Franco-Américains et le Manitoba
    Entre 1870 et 1930, l’exil de millions de Québécois aux États-Unis (13 millions sont recensés en 1980)
    Lors du recensement américain de 1980, les personnes qui se déclaraient d’origine Française constituaient le cinquième groupe ethnique aux États-Unis, juste avant les Italiens et ils représentaient 13 millions d’habitants. Si le sujet vous intéresse, il est exploité dans le livre « The French-Canadian Heritage in New England » écrit par le franco-américain Gerard J. Brault, University Press of New England, Hanover, 1986. On peut y lire : « Many Franco-Americans also have Acadian ancestors, but an overwhelming majority are descended from Quebecois. Emigration to the United States occurred mainly from 1870 to 1930, peaking in the 1880s. ».
    Effectivement, il y a deux fois plus de Québécois aux Etats-Unis, qu’au Québec!!!!!
    Cette émigration était aussi motivée par les mêmes raisons économiques.
    Après la pendaison de Louis Riel et le génocide des métis dans l’ouest canadien, le gouvernement canadien appliqua une politique de colonisation dans l’ouest canadien, en y distribuant des subventions et en y donnant des terres. Il y eu une vaste campagne de promotion en Europe. Il est important de noter que ces privilèges n’étaient pas disponibles pour les Québécois, qui manquaient de terres à cultiver. C’est ce qui explique leur exil aux États-Unis, plutôt que vers l’ouest canadien.
    Il y a environ 7 millions de francophones au Québec et un million de francophones hors Québec. Si le Canada avait permis aux Québécois de coloniser l’ouest canadien plutôt que de s’exiler aux États-Unis, on peut supposer qu’il y aurait 21 millions de canadiens dont la langue maternelle serait le français. La population totale du Canada est d’environ 32 millions d’habitants.
    Les francophones seraient, et de loin, le groupe majoritaire dans ce beau Canada, n’eut été des lois du gouvernement d’Ottawa.
    Est-ce que la politique d’exclusion des Québécois dans ce beau Canada, tout comme celle de rendre le français illégal dans tous les autres provinces à la même époque, était préméditée ou un pur hasard???
    Serait-ce l’application du rapport Durham, qui préconisait la disparition ou le génocide des Québécois?
    Que de se poser la question, c’est d’y répondre!!!!
    http://www.civilization.ca/cmc/exhibitions/hist/advertis/ads1-01f.shtml