Le DGEQ planifiera un référendum si le PQ est élu majoritaire

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Gros dérapage ! Intervention partisane inacceptable du DGEQ dans la campagne électorale ! Qui est Denis Dion ?

(Québec) Si le Parti québécois (PQ) forme un gouvernement majoritaire le 7 avril, le bureau du Directeur général des élections du Québec (DGEQ) entamera des préparatifs pour la tenue d'un éventuel référendum.
«Soyez sûr d'une chose: si le Parti québécois est élu majoritaire, on part. C'est clair, clair, clair qu'il va y avoir des plans parce que ça, c'est un exercice immense, explique le porte-parole du DGEQ, Denis Dion. On va prendre nos vacances d'été, mais ne vous cassez pas la tête, il va y avoir des plans très rapidement, le patron va se diriger très rapidement vers une préparation de cette affaire-là», poursuit-il.
Lorsque les rumeurs d'élections se font plus persistantes dans la province, le DGEQ met sa machine en marche afin d'être prêt pour la tenue d'un scrutin. En 2012 par exemple, il avait anticipé à trois reprises le déclenchement d'élections. Du personnel avait été embauché, des locaux loués et du matériel esquissé. Idem en 2013 où il avait été d'abord question d'un appel aux urnes à l'automne.
Un référendum nécessite également une importante préparation. «C'est gros, il y a eu 93 % de participation la dernière fois (en 1995), un niveau d'émotivité immense et il y a des affaires qu'on fait là et qu'on ne fait pas d'autres fois», fait valoir le porte-parole. La loi prévoit notamment que le DGEQ distribue dans toutes les maisons un argumentaire pour le Oui et pour le Non, cite-t-il en exemple.
Une autre planète

Selon M. Dion, l'organisation d'un référendum n'est pas plus simple qu'une élection où plusieurs candidats se présentent dans les 125 circonscriptions du Québec. «C'est surtout que c'est différent, tu ne gères pas l'argent politique de la même façon, c'est les mêmes principes, mais il faut que ton système informatique soit capable de prendre ça», fait-il valoir, ajoutant qu'il y a 19 ans, «nous étions sur une autre planète» sur le plan administratif et technologique.
Quant aux coûts éventuels de l'exercice, Denis Dion ne s'aventure pas, affirmant qu'il serait beaucoup trop prématuré de le faire.


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