Malgré les discussions de fusion, QS et ON brigueront Louis-Hébert

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La convergence ON/QS semble difficile. Pourquoi ne sommes-nous pas surpris ?

(Québec) Malgré les négociations en cours entre Québec solidaire (QS) et Option nationale (ON) dans le but d'une éventuelle fusion, les deux formations présenteront une candidature lors de l'élection partielle de Louis-Hébert.
Les pourparlers ont débuté en juin et l'issue devrait être connue avant la fin du mois de septembre, soit fort probablement avant que le scrutin en vue de remplacer le libéral Sam Hamad n'ait lieu. Mais le chef d'Option nationale, Sol Zanetti, préfère demeurer prudent. «Je ne peux présumer de l'issue de cette négociation», fait-il valoir.
Beaucoup de choses sont sur la table, dont la nouvelle identité de cette future formation souverainiste.
Si une entente de principe est rédigée, celle-ci devra être entérinée par les membres des deux partis lors de leurs rassemblements respectifs, prévus pour début décembre dans le cas de Québec solidaire et une semaine plus tard pour Option nationale.
Mais dans l'attente, ON présentera Martin Saint-Louis dans Louis-Hébert, «un ouvrier qui a une voix originale» dans plusieurs dossiers, décrit M. Zanetti. Du côté de QS, l'investiture n'a pas encore eu lieu, mais il s'agit d'un ou d'une candidate ayant déjà porté les couleurs du parti dans cette circonscription, explique le coordonnateur de la campagne, Raphaël Langevin.
QS s'attend à marquer beaucoup de points

Aux élections générales de 2014, Sam Hamad l'avait remporté haut la main en récoltant près de 50 % des votes. Le candidat caquiste, Mario Asselin, avait terminé deuxième avec un peu plus du quart des voix, le solidaire Pascal Mainville en a obtenu environ 5 % tandis que l'oniste Patrick Côté, bon dernier, n'avait pas reçu 1 % des appuis.
Mais avec l'arrivée du nouveau député et co-porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, son équipe dans Louis-Hébert se dit certaine de doubler, voire tripler son pointage. «C'est la première élection après son arrivée. On va marquer le coup», soutient M. Langevin.
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