Plus qu'une diminution des quotas, un moratoire de toute urgence

Le déclin du français à Montréal: pas une question de francisation

La vraie raison: l'immigrant rejette tout du Québec; il veut être canadien

Tribune libre


Illustration: même la vaisselle exige qu'on lui parle en anglais...
L'Office québécois de la langue française a rendu publiques plusieurs études qui montraient notamment que moins de la moitié des Montréalais parleront le français à la maison en 2031, phénomène qui gagnera la banlieue par la suite.
Ces études confirment ce que tout un chacun peut observer quotidiennement dans une bonne partie de l'île de Montréal.

L'illusion est de faire croire qu'avec plus de programmes de francisation, tous les immigrants voudront devenir bons Québécois et nos alliés dans notre lutte identitaire face au reste du Canada. Foutaise que tout cela!

Parlez avec n'importe quel immigrant, il se contrefout de la situation précaire du français en Amérique, il refusera toujours frette, net, sec, de se joindre à nous pour le défendre. Il ne se sent pas de notre bord, mais de celui des Canadiens.

Ce que l'immigrant désire par-dessus tout, c'est se canadianiser, se sentir à Montréal comme à Toronto, Calgary ou Vancouver. Posez-lui la question et vous verrez. Il trouve très désagréable que les gens d'ici ne s'adressent pas à lui en anglais comme il estime que ça devrait être à la grandeur du Canada. Cela lui déplaît au possible. S'il peut appuyer sur le bouton rouge pour éliminer le français et s'en débarrasser, il le fera sans hésitation. Demandez-lui pour voir.

Tout ceux qui sont forcés d'apprendre le français à contrecoeur n'attendent que le jour où ils formeront la majorité et pourront prendre le contrôle et imposer l'anglais mur à mur. Ne le voit-on pas assez clairement actuellement à Montréal?

Avez-vous déjà entendu les groupes multi-ethniques dirent qu'ils désiraient par-dessus tout devenir un jour indifférenciables des Québécois natifs?

Une diminution des quotas ne règlera pas le problème, peu s'en faut. Maintenant qu'il est établi que l'immigration ne règle aucun problème mais en apporte, il faut envisager un moratoire de 5 ans.

Et pourquoi ne pas exiger un engagement formel à la francisation avec examens périodiques du progrès accompli? Les échecs répétés entraîneront une relocalisation dans les 9 autres provinces. L'avantage du Québec, et il faudrait s'en servir, c'est que nous n'avons pas à recourir aux mécanismes compliqués d'expulsion, il suffit de faire en sorte qu'ils se relocalisent dans les autres provinces.


L'immigration, source du déclin du français:
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2011/09/20110913-233441.html

L'immigration, bilan négatif démontré:
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/317698/le-miracle-de-l-immigration-n-aura-pas-lieu
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie817 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 815 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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19 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    16 septembre 2011

    @ Choderlosdelaclos:
    «Un exemple ridicule est celui des infirmieres québécoises qui vont travailler en Suisse, ou elle gagne le double d’ici, et ou leur diplome est reconnue immédiatement tandis que le contraire est impossible...».
    Je connais plusieurs infirmières, et je dois dire que le Québec, son gouvernement, et son système de santé, ont beaucoup de progrès à faire, au niveau de leur façon de traiter ces professionelles de la santé absolument essentielles au fonctionnement de quelque hôpital que ce soit.
    Il va falloir que nous cessions de payer nos scientifiques, ingénieurs, ainsi que certains professionnels de la santé, des salaires qui ne correspondent pas à leurs niveaux respectifs de compétences et de responsabilités, tout en surpayant des travailleurs de la construction et des chauffeurs d'autobus municipaux (au RTC de Québec).

  • Réjean Labrie Répondre

    15 septembre 2011

    M. Haché écrit avec beaucoup d'à propos aux opposants de cet article:
    "Vous faites le jeu des fédéralistes qui accusent maintenant les nationalistes de racisme."
    Ce commentaire s'applique à tous les anti-nationalistes qui rouspètent chaque fois qu'on prend la défense de notre peuple et qui préfèrent la lente voie de l'assimilation par l'ethnicisation et l'anglicisation.
    Je ne gaspille pas mon temps à rétorquer à ces pétainistes, vichystes et autre collabos attardés, je préfère consacrer ce temps à écrire d'autres articles pour défendre mon peuple.
    L'abondance de messages personnels positifs reçus me démontre que je ne me trompe pas.
    Réjean Labrie

  • Marcel Haché Répondre

    15 septembre 2011

    @Gérald Mc Nichols Tétreaut.
    Vous faites le jeu des fédéralistes qui accusent maintenant les nationalistes de racisme.Il n'y a aucun nationaliste qui se réclame de la race pure supérieure.Ça c'était le vieux discours, complètement sauté,de Pierre Elliot Trudeau.
    Votre commentaire pue la même odeur que celle dégagée par un amuseur public du nom de Bouchard

  • Archives de Vigile Répondre

    15 septembre 2011

    «On peut blamer le consul dans ce cas, mais c’est son choix, et pour des enfants qui vont vivre en France, ensuite, de toute facon, je ne vois aucun intérêt à attraper l’accent d’Antonine Maillet....
    Pour une rare fois on est d'accord...lol
    Le consul ne veut pas que ses enfants attapent cet horrible accent. Il ne le dira jamais évidemment. Il va vanter la survivance des Acadiens, victimes de nettoyage ethnique. Il va vanter le génie d'Antonine Maillet, la Rabelais acadienne. Mais jamais, au grand jamais il n'accepterait que ses enfants parlent avec cet accent de paysans illettrés qui les marqueraient au fer rouge dans les cours d'écoles parisiennes.
    A l'inverse nos colonisés de politiciens et de diplomates québécois vont éprouver une fierté de voir leurs mômes parler avec un accent français, genre Stanislas (pensez à la Grande Sophie ma chère)
    Peuple colonisé vs peuple colonisateur.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2011

    @Gérald McNichols Tétreault
    Heureusement qu'il reste des honnêtes hommes, comme le disait Montaigne et vos commentaires sonnent juste.
    Vigile est surveillé, comme les autres sites, par les adversaires politiques de l'indépendance québécoise.
    Les commentaires racistes, dérogatoires, les photos lamentables de turbans, les appels a la purification ethnique du territoire, etc....tout ceci est comptabilisé, exploité, classé et utilisé systématiquement.
    Je suis totalement d'accord avec votre commentaire. Pour aimer les autres il faut d'abord s'aimer soi-même et souvent on sent des commentaires et des chroniques qui exhalent la haine recuite, le fantasme d'un Québec blanc avec des gens comme avant, la peur de l'autre....
    Ce n'est pas parce qu'une grande partie du Canada est raciste a notre égard que nous devons tomber aussi bas.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2011

    Le personnel consulaire n'est jamais en poste, dans la diplomatie francaise, a ce niveau (consul, ambassadeur) plus de 3 années au même endroit.
    Les enfants vont dans le réseau des lycées francais de l'étranger quand il existe (Montréal, Los-Angeles, NY, etc) et souvent quand ce n'est pas possible dans des écoles anglophones et pratiquement jamais dans les écoles locales...
    On peut blamer le consul dans ce cas, mais c'est son choix, et pour des enfants qui vont vivre en France, ensuite, de toute facon, je ne vois aucun intérêt à attraper l'accent d'Antonine Maillet....
    Quand ma fille fréquentait le lycée francais Stanislas, a Montréal, que j'ai aussi fréquenté, j'y avait remarqué une bonne partie des enfants des députés libéraux, PQ, enfants des journalistes de Radio-Canada, enfants de ministre, etc, personnes que je croisais aux réunions des parents d'élèves...
    Pas mal comme modèle de support de l'école publique et pour faire enrager, malicieusement, messieurs Labrie et Noel, ces élèves sont subventionnés par le gouvernement du Québec....

  • Gérald McNichols Tétreault Répondre

    14 septembre 2011

    La volonté d’indépendance n’est pas seulement un sentiment nationaliste mais bien une bataille pour que nous trouvions la liberté de devenir qui nous pouvons devenir en demeurant nous-mêmes dans la période de grands changements planétaire qui est à nos portes. Tout cela n’a rien à voir avec le sang ou la généalogie mais bien avec la culture et l’appartenance au territoire dont la transmission est l’outil essentiel d’intégration. Pour y arriver nous devons être en mesure de nous réapproprier les pouvoirs régaliens d’un état-nation qui sont présentement entre les mains d’une nation autre. Votre nationalisme identitaire propage la haine de l'autre qui laisse transparaître la haine de vous-même. Pour aimer et accepter, il faut s'aimer et se respecter. Votre mouvement nuit considérablement à la cause de notre indépendance géopolitique. Nous ne voulons pas devenir une race supérieure et pure mais bien partager notre sol et notre culture avec ceux qui se joignent à nous. Vous faites le jeu des fédéralistes qui tentent d'assimiler les indépendantistes à des racistes.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2011

    Souvent les fédéralistes des médias nous sortent que c'est la faute des francophonnes si les immigrants ne sont pas intéresser a notre langue car les québécois parlent mal leur langue et de ce fait les immigrants ne seraient pas intéresser a l'apprendre.
    Cet argument de fédéraliste qui blame encore les québécois francophonnes pour la régression du français je l'ai tellement entendu de fois dans les médias fédéralistes .
    Ce que ces fédéralistes ne disent jamais et qu'ils devraient dire c'est la vérité:ils se sont acharnés avec une rage maladive et particulièrement haineuse devant la cour supreme du Canada a Ottawa pour empêcher la francisation au Québec en s'attaquant a des pans entier de la loi 101 pour la démolir et la rendre inefficace ,en financant les groupes les plus extrémistes comme Alliance Québec de Bill Johnson et Robert Libman ...mais ces fédéralistes hyppocrittes qui ont fait des pieds et des mains pour réduire l'influence de la loi 101 blament maintenant les québécois francophonne d'être ensuite responsable du déclin du français parce qu'ils parlent mal leur langue que ces même fédéralistes s'acharnent a vouloir restraindre le plus possible .
    La loi 101 devrait aussi s'appliquer aux cegeps .

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2011

    C'est quand meme incroyable comme situation.
    On exige l'anglais pour laver la vaiselle .
    Christinne St-Pierre trouve que tout vas bien au niveau de l'application des lois linguistiques .
    Quand on en est rendu a afficher que l'anglais est obligatoire pour simplement laver la vaisselle j'aurais e envie de faire application chez lui juste pour y casser sa vaisselle.
    Dans notre propre pays le québec l'arrogance de ces salauds en est rendu a refuser d'embaucher un québécois qui ne laverait pas la vaisselle en anglais ,
    C'est du racisme pur et simple et du mépris complet.
    C'est la mentalité raciste qui se dégage de cet annonce qui frappe en premier

  • Henri Marineau Répondre

    14 septembre 2011

    Avis aux intéressés...Si vous désirez ajouter plus de poids au phénomène d'anglicisation pernicieuse de l'île de Montréal,je vous suggère de lire les deux articles de Sophie Durocher parus sur cette tribune en août 2009 sous le titre "J'ai mal à mon français" dont vous trouverez les contenus dans la rubrique "Auteurs" à la lettre "D"

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2011

    Monsieur Labrie
    Un immigrant s'identifie à un pays et non pas à une province du Canada comme c'est le cas du Québec. Sans l'indépendance du Québec, la francisation et l'immigration conduisent carrément dans un cul-de-sac. Quand les Québécois vont-ils le comprendre une fois pour toute? Parfois je me demande si les Québécois connaissent le vrai sens du mot INDÉPENDANCE; c'est désolant surtout après la création du PQ, il y a 43 ans. Un vrai parti indépendantiste, ça presse !!!
    André Gignac 14/9/11

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2011

    Les Acadiens finiront-ils par comprendre que leur combat est le même que le nôtre? Ou bien diront-ils que ces représailles qu'ils subissent sont la conséquence de notre délinquance envers le Kénada? Mme Antonine Maillet a l'habitude de dire qu'à l'intérieur même du pluss meilleur pays du monde, 250 ans après Le Grand Dérangement, ils sont encore là... C'est pas parce que quelques locuteurs vivent encore que le peuple est encore là (voir Louisiane). Cette même mentalité se retrouve chez les demi-assimilés d'Ontario, Manitoba, Saskatchewan, rendant impossible la logique de rapatrier tous les parlant français du Kénada au Québec pour repartir à Zéro! (ou même, fusionner avec N.B. s'ils ont compris?)

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2011


    Montréal et sa périphérie sont une chose, mais le reste du Québec en est une autre. Ainsi donc, les écoliers «francophones» qui ont bénéficié d'un trou dans la loi 101 et fait leur primaire et leur secondaire à l'école anglaise «en province» se retrouvent virtuellement analphabètes en français quand il s'agit d'aborder le cégep. Ils partent donc pour les endroits où il y a des cégeps anglos, principalement Montréal. Même phénomène quand il s'agit pour eux de travailler, si leur emploi exige le français écrit. Ou de le lire! Eux aussi partent pour Montréal. Et tant pis pour les parents qui croyaient bien faire en envoyant leurs enfants à l'école anglaise. Mais quelle est l'ampleur de cette «migration» anglophone intérieure vers Montréal?

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2011

    Mon pif me dit qu'il ne voulait pas que ses enfants choppent l'accent acadien. Et qu'il considère que les écoles acadiennes sont inférieures aux écoles anglophones
    Mon pif me trompe rarement...

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2011

    http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2011/CBAFT/LeTelejournalAtlantique201109131659_1.asx&epr=true
    Le mépris d'un consul d'affaire Sarkozien en Acadie .
    Selon lui ceux qui défendent la langue francaise en Acadie sont le pendant des orangistes ,des gens vieux et dépassés.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2011

    Je trouve pitoyable le travail des médias québécois sur des questions aussi sensibles. Ils ne prennent même pas le temps de lire et de comprendre avant de commenter. Dans des rapports de plus de 600 pages, ressortir 2 chiffres qui, sans être négligeables, ne reflètent pas de façon juste la réalité de la langue française à Montréal, c'est vraiment lamentable. Il faut arrêter cette manie de cibler les immigrants et de les présenter comme une menace et la source de tous les problèmes. Une chose est vraie, la proportion des Québécois de souche va continuer de baisser sur l'île de Montréal. Ce n'est pas une révélation mais la proportion de Francophones ne cesse d'augmenter et l'avenir de la langue française est plutôt radieux. Je suis Francophone même si ma langue maternelle n'est pas le Français. Lire mon analyse avec des statistiques officielles à l'appui et vous comprendrez que ce débat est inutilement alarmiste.
    http://periodedesquestions.blogspot.com/2011/09/la-situation-de-la-langue-francaise_13.html#more

  • Lise Pelletier Répondre

    14 septembre 2011

    Sans compter que cette étude s'appuie sur des données datant de 2006.
    Nul besoin de s'interroger si le tout a empiré, suffit de vivre à Montréal pour le constater tous les jours.
    Ministre St-Pierre, elle a dû lire le livre :
    Devenir Ministre pour les nulles.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2011

    Ce qui est sur...
    La langue francaise au Québec est en situation difficile, ceci n'est pas nouveau
    Les immigrants ne viennent pas au Québec mais au Canada et ceci ne peut leur être reprochés dans les circonstances géo-politiques actuelles.
    Le Québec a besoin d'immigration (vous allez me dire que non) pour combler la pyramide des âges et trouver les compétences dont ce pays a besoin et une fois de plus il faut mentionner l'indigence du système scolaire. Un exemple ridicule est celui des infirmieres québécoises qui vont travailler en Suisse, ou elle gagne le double d'ici, et ou leur diplome est reconnue immédiatement tandis que le contraire est impossible...
    Le Québec fonctionne dans un ensemble capitaliste nord-américain ou l'anglais règne en maître et les immigrants (aléniation, désir de s'intégrer a cet ensemble) vont naturellement vers cette langue, le cadre "canadian" pour utiliser votre vocabulaire est ici dépassé. On ne peut utiliser une langue ou vouloir l'imposer en faisant abstraction du contexte socio-économique dans lequel elle se déploie (a moins de choisir l'autarcie...).
    La métropole se dirige non pas vers un bilinguisme, ce qui serait une situation boiteuse, mais vers un mulilinguisme ce qui est beaucoup plus compliqué et on va assister à la création de lignes de fractures multiples...
    Ce n'est pas une question de programme de francisation mais de savoir si on peut fonctionner en francais dans les grandes entreprises d'ici, pour y gagner sa vie. Pour la région de Montral ma réponse est non si on procède à l'exclusion des entreprises publiques (Hydro) ou installées depuis longtemps (Desjardins). C'est la langue de travail qui oriente et conditionne souvent le reste....ce qui ne veut pas dire que l'on doive accepter que le dépaneur chinois du coin ne parle pas francais...10 années après son arrivée
    Pour les PME et en-dehors de Montréal, pour les entreprises qui ne font pas affaire à l'exportation la réponse peut être différente.
    Haute technologie, aviation, télécommunications, pharmacie, biologie, etc, c'est en anglais que ca se passe même si les offres d'emploi sont en francais...et même dans les entreprises nées du travail des entrepreneurs québécois.
    Je vous ferais remarquer que 35 années après la loi 101, il existe encore de jeunes anglophones, nés ici, qui ne parlent pas francais (cas vécu récemment). Il ne s'agissait pas d'immigrant dans ce cas...
    Je ne sais pas ce que veut dire "indifférenciables des Québécois natifs ?"..Des blancs aux yeux bleus ?...ma fille née ici il y a 26 années, avocate qui parle 4 langues, peut-elle être inscrite dans cette catégorie ? A voir...
    "Et pourquoi ne pas exiger un engagement formel à la francisation avec examens périodiques du progrès accompli ? Les échecs répétés entraîneront une relocalisation dans les 9 autres provinces. L’avantage du Québec, et il faudrait s’en servir, c’est que nous n’avons pas à recourir aux mécanismes compliqués d’expulsion, il suffit de faire en sorte qu’ils se relocalisent dans les autres provinces."
    Vous n'avez tout simplement pas le droit de faire ceci...et me fait souvenir des purifications ethniques...
    Imposer des quotas ? En fonction de l'origine ? De la connaissance du francais ? Les étudiants francais qui viennent ici vont souvent s'inscrire dans les universités anglophones pour perfectionner...leur anglais. Les Belges, Suisses, Luxembourgeois, Francais qui immigrent ici viennent au Canada, pas au Québec et leur taux de rétention est faible (- 55 % en 2 années...).
    Mettre un moratoire sur l'immigration ? Pour 5 années ? Mais pourquoi seulement pour 5 années ? La proposition veut dire que vous reconnaissez implicitement que nous ne pouvons nous passer de cette immigration.
    Les prévisions sur ce que sera Montréal en 2031 sont aussi sérieuses que celles qui avaient été formulées en 1991 pour 2011....nul ne peut prédire les dislocations socio-économiques à venir....

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2011

    Il a aussi été dit que même les Français qui font le choix de quitter leur pays, quand même pas tiersmondiste, pour venir s’établir au Québec, parce que officiellement de langue française, n’adhèrent pas majoritairement à notre combat nationaliste. Le fait même qu’ils se donnent la peine de s’expatrier, afin de procurer à leur descendance une meilleure « ouverture sur le monde » participe à leur orientation plus nord-américaine, voire éventuellement carrément étatsunienne. Ce qu’ils laissent derrière eux est « dépassé ».
    Un exemple nous vient aujourd’hui du Nouveau-Brunswick où un Consul français est critiqué pour avoir choisi pour ses enfants l’école de langue anglaise. Sa candide réponse est de dire que son assignation n’est que pour un temps limité et qu’il veut donner à ses enfants la chance de devenir bilingues. Et termine avec une affirmation bien canadianisée, c'est-à-dire que ces remarques sont DÉPASSÉES! http://www.radio-canada.ca/regions/atlantique/2011/09/14/001-debat-education-francais-anglais-nb.shtml