Crise mondiale

La sortie est à gauche

Ce n’est pas en jetant les plus démunis à la rue que nous allons nous relever

Chronique de Richard Le Hir

Mon propos va évidemment surprendre ceux qui se souviennent de moi comme le dirigeant et porte-parole d’un important lobby industriel au début des années 1990.
Les positions que j’avais alors à défendre en avaient amené plus d’un à me classer à droite, selon un clivage assez simpliste, faut-il le dire.
Toujours est-il que nous sommes aujourd’hui en 2010, et que la conjoncture économique mondiale est fort différente de ce qu’elle était il y a vingt ans. Et, à moins d’être un imbécile, une conjoncture différente appelle une lecture différente, et des solutions différentes.
Aujourd’hui, le discours ambiant voudrait nous faire croire que les solutions sont dans « le moins » : moins d’État, moins d’impôts, moins de protection sociale, moins de services, moins d’emplois, moins de salaire, etc. … Et des petits malins voudraient nous faire croire qu’en additionnant tout ces « moins » on aboutirait à un « plus », comme dans plus de liberté, plus d’espace pour la créativité, plus d’argent dans nos poches, plus de choix, plus de qualité, etc. … Depuis le temps qu’on nous la serine, on connaît la rengaine.
Pourtant, même un enfant de 5 ans comprend, sans avoir la moindre notion d’économie, que si on lui enlève tout ce qu’il a sur sa table, il ne lui reste plus rien.
Il y a quelques mois, la Grèce ne parvenait à éviter la faillite qu’en adoptant un plan de rigueur draconien. Aujourd’hui, on apprend qu’elle devra faire un effort supplémentaire. Il y a quelques semaines, l’Angleterre adoptait un budget qui l’amènera à réduire ses dépenses publiques de plus de 25 % au cours des quatre prochaines années, et qui entraînera la suppression de plus de 500 000 emplois dans le secteur public. Une première grosse manifestation a eu lieu à Londres où l’on a dû déplorer des incidents regrettables
Hier, l’Irlande a annoncé être venue à une entente avec l’Union européenne pour que celle-ci vienne à sa rescousse. En contrepartie de l’aide financière qu’elle recevra pour lui éviter la faillite, elle devra réduire son déficit annuel qui avoisine actuellement les 35 % de son PIB, à 3 % dans les quatre ans. Or cela fait déjà trois ans que l’Irlande s’est imposée une thérapie de choc pour redresser ses finances publiques. Et contrairement à ce que les théoriciens du « moins » avaient annoncé, non seulement la situation ne s’est-elle pas améliorée, elle s’aggrave.
L’entente conclue hier va encore empirer la situation. Aujourd’hui, on annonce que le gouvernement du Premier ministre Cowen est tombé (prochains sur la liste: le Portugal et l’Espagne) et que la révolte gronde dans la population. Les bureaux de comté des députés sont attaqués un peu partout dans le pays.
***
Et si vous pensez que les choses vont mieux de ce côté-ci de l’Atlantique, détrompez-vous. Hier, Paul Krugman, le réputé chroniqueur du New York Times et Prix Nobel d’économie, pourtant peu porté sur le sensationnalisme titrait sa chronique «There will be blood», en parlant de ce que s’apprêtent à connaître les États-Unis.
Pourtant, le monde a déjà connu une crise semblable au cours des années 1930, et la solution qui avait fini par s’imposer avait été le « New Deal », présenté par le président démocrate Franklyn Delano Roosevelt. Ce « New Deal » avait amené les États-Unis à faire un important virage à gauche.
Aujourd’hui, il faut faire la même chose.
Et c’est d’ailleurs ce que tentent de faire sans succès le président Obama, le président de la Fed Ben Bernanke (un spécialiste de la Grande Crise des années 1930), appuyés en cela par des personnalités telles que George Soros qui a commandité la formation de l’Institute for New Economic Thinking qui compte justement parmi ses principaux collaborateurs américains Paul Krugman et Joseph Stiglitz, et l’investisseur milliardaire Warren Buffett.
***
Au Québec, nous avons jusqu’ici échappé aux effets de la crise mondiale. Mais elle va nous rattraper très bientôt. Pour y faire face, certains voudraient nous pousser dans les bras de la droite (Power Corp., les Lucides, Force Québec), mais soit que leurs motivations sont intéressées (Power Corp., Les Lucides), soit qu’ils ne comprennent rien à ce qui est en train de se passer (Force Québec, François Legault, Johanne Marcotte et le Réseau Liberté Québec), les Québécois ne semblent pas prêts à les suivre.
En effet, un sondage Léger Marketing publié ce matin dans le Journal de Montréal nous confirme ce que la plupart des observateurs bien informés savaient déjà quant au « peu d’espoirs pour la droite » au Québec.
Et pan sur le nez des Lucides !
C’est une excellente chose, car les tenants de la droite, déjà au pouvoir mais discréditée, sont en train de nous conduire au précipice. Or les défis que nous allons devoir affronter vont justement exiger que nous fassions preuve d’un degré de cohésion et de solidarité sociale comme nous n’en avons jamais connu. Ce n’est pas en jetant les plus démunis à la rue que nous allons nous relever. Bien au contraire, ce serait la meilleure façon de succomber.
Au cours des quarante dernières années, nous avons tout fait pour détruire la classe moyenne, souvent sans nous en rendre compte, appâtés que nous étions par les gains de productivité. Pensez aux développements technologiques et à la mondialisation. Mais ce ne sont que les très riches qui en ont profité, et nous nous retrouvons aujourd’hui au bord du précipice.
Oui, vraiment, la sortie est à gauche.


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25 commentaires

  • Yann Jacques Répondre

    26 novembre 2010

    M. Montmarquette,
    Je ne donne aucun chèque en blanc à un parti politique puisque je vote tous les cinq ans. C'est précisément ça qu'il faut inscrire dans une constitution : que le Québec est une démocratie et que nous avons le droit d'élire nos députés (donc renouveler l'assemblée nationale) tous les cinq ans. Je ne veux pas inscrire dans la constitution le fruit de nos débats gauche-droite mais plutôt le droit de débattre démocratiquement. Au contraire, il me semble qu'inscrire le fruit de nos débats dans une constitution reviendrait à interdire ce débat à ceux qui suivront. Autrement dit, nous faisons les choix de société aujourd'hui, nous les inscrivons dans la constitution puis nous fermons l'assemblée nationale.
    Comme je l'ai dit dans le précédent courriel, le débat gauche-droite est l'élément centrale autour duquel s'organise le débat politique dans un pays démocratique et on ne peut figer ce débat dans une constitution.
    Yann Jacques

  • Archives de Vigile Répondre

    25 novembre 2010

    Madame, Monsieur,
    Il ne faudrait pas multiplier la création de partis politiques: tout cela ne sert qu'à nous diviser.
    Le seul parti en ce moment qui a l'expertise des dossiers sur la souveraineté, c'est le Parti Québécois.
    Il faut continuer à voter pour ce seul parti si nous voulons avoir un Pays. Plus vous créez de formations politiques plus vous freiner le mouvement solidaire d'un Québec, plus les tendances ne seront en convergence mais en divergence.
    Voter pour le Parti Québécois n'est pas un outil de déstabilisation. C'EST L'OUTIL DE CONSTRUCTION!

  • Gilles Verrier Répondre

    24 novembre 2010

    La gouvernance péquiste ne vaut guère mieux que celle de QS.
    En 42 ans, nous nous sommes attardés lourdement sur des programmes politiques conventionnels à vocation électorale, qui ont en commun d'occulter l'urgence de l'indépendance. Tout projet de gouvernance provinciale campé dans une structure partisane tournée sur elle-même ne pourra inspirer suffisamment (et je ne parle pas de mobilisation !) pour réaliser la tâche No 1, l'indépendance, condition préalable à la réalisation de tout programme de gouvernance nationale... quel qu'il soit !
    Je n'ai pas de solution toute faite mais je renvois M.Montmarquette et autres à l'exemple donné par le CNR (Conseil national de la résistance), dont le programme politique, négocié et adopté en pleine occupation, a eu l'insigne mérite de réunir des forces de libération disparates et de les amener à consentir des compromis en vue de réaliser quelque chose d'une urgence fondamentale : la libération. Les circonstances sont certes différentes, je le concède. Mais, prenant en compte ces différences, la libération du Québec vaut-elle moins que la libération de la France ?
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    24 novembre 2010

    Parfaitement d'accord avec M. Rodolphe Bourgeoys. Nous, indépendantistes, n'avons absolument rien, rien, rien à attendre de la droite capitaliste. Entre les profits et la nation, comme le dit si bien M. Bourgeoys, les représentants de la droite capitaliste préféreront toujours, et de très loin, les profits.
    Par contre, il existe une autre droite, une droite culturelle, éprise de vieilles traditions et de folklore, nostalgique des villages ruraux d'antan, nostalgique du terroir. Cette droite-là, cette droite culturelle, nous n'avons pas intérêt à la jeter dans les bras de la droite capitaliste ni dans ceux des fédéralistes. En tant qu'indépendantistes, nous avons au contraire tout intérêt à respecter au plus haut point son électorat. Car cet électorat, formé pour une large part de gens plus âgés et d'une scolarité minimale, cet électorat, dis-je, n'a pas nécessairement d'atomes crochus avec le capitalisme ni même avec le fédéralisme.
    C'est presque une question d'esthétique, oserais-je ajouter. Trop souvent, j'ai vu des indépendantistes de gauche, dont je suis, mépriser les amateurs de folklore ou de country pour leur préférer ceux de rock. Franchement ! Comme si, au fond, et peu importent ici les qualités respectives de tous ces genres musicaux, comme si, donc, le rock était plus national ou nous était moins étranger que le country. Voyons donc !
    Aussi drôle que mon propos puisse sembler de prime abord, j'affirme que le jour où les amateurs de folklore ou de country sentiront que les indépendantistes et les sociaux-démocrates ont pour eux le plus profond respect, ce jour-là, nous serons près, oui, tout près du but.
    Et que dire de notre attitude, à nous indépendantistes et sociaux-démocrates, envers les petites gens qui, par exemple, ne connaissent rien en matière de vins et fromages fins, faute de pouvoir s'en payer, ce qui est d'ailleurs mon propre cas ? Je ne suis pas sûr du tout qu'on ne les regarde pas toujours de haut et même de très haut.
    L'aspect culturel n'est jamais à négliger. N'y a-t-il pas d'ailleurs une problématique semblable aux États-Unis ? En effet, nombre de petites gens, comme on dit, y votent pour les républicains, même si ceux-ci défendent des intérêts totalement contraires aux leurs. Et pourquoi donc ? Parce que, semble-t-il, les républicains manifestent en général moins de mépris que les démocrates pour les penchants culturels du populo. Même «Le Monde diplomatique», sous la plume de Serge Halimi, s'est déjà penché sur la question, non sans se montrer nostalgique d'une époque pas si lointaine où le populisme était bel et bien de gauche, et non de droite. (http://www.monde-diplomatique.fr/1996/04/HALIMI/2661)
    Luc Potvin
    Verdun

  • @ Richard Le Hir Répondre

    24 novembre 2010

    Réponse @ M. Bastien,
    Vous avez mal lu mon texte. Je prends la peine de dire dès le départ :
    Toujours est-il que nous sommes aujourd’hui en 2010, et que la conjoncture économique mondiale est fort différente de ce qu’elle était il y a vingt ans. Et, à moins d’être un imbécile, une conjoncture différente appelle une lecture différente, et des solutions différentes.
    Si les solutions sont à gauche dans la conjoncture actuelle, elles ne l'ont pas toujours été, et elles ne le seront pas toujours.
    Mon choix de solution est lié à une conjoncture particulière à ce stade-ci de notre histoire, et non à une adhésion à une idéologie quelconque.
    La sortie est à gauche en ce moment, et pour moi, les exigences du moment transcendent les clivages idéologiques.
    Ça s'appelle le "pragmatisme".
    Richard Le Hir

  • Archives de Vigile Répondre

    24 novembre 2010

    Bonjour,
    Je suis en désaccord avec votre diagnostic que la sortie est à gauche. Tel que j'ai déjà publié sur Vigile voici pourquoi.
    Les idéologies politiques de gauche, du centre, de droite et tous leurs degrés intermédiaires ne sont que de la fumisterie.
    Un bon gouvernement doit satisfaire deux conditions existentielles de base. Il doit être:
    · Efficace, c’est-à-dire capable de prendre les « bonnes » décisions sinon, au besoin, les affiner et/ou corriger rapidement.
    · Efficient, c’est-à-dire capable de s’exécuter avec une économie de moyens et de temps.
    Quant à la taille de l’État, celui-ci ne serait qu’une résultante normale de la satisfaction des deux conditions précitées. De toute évidence, un gouvernement efficace doit se positionner, selon les besoins et circonstances, à gauche, au centre ou à droite. Toute autre pratique idéologique unique serait non fondée et conséquemment inefficace

  • Roger Kemp Répondre

    24 novembre 2010

    Monsieur Le Hir
    Bravo pour votre analyse et pour renchérir vos propos, permettez-moi d'y ajouter ceci.
    La démographie du Québec est entrée dans une phase cruciale avec la venue à terme des "Baby boomers". La pyramyde démographique est maintenant inversée ce qui va obligatoirement forcer les gouvernements à revoir ses modèles de gestion.
    Effectivement les gouvernements devront regarder plus à gauche car la majorité des progammes sociaux devront répondre à des demandes de plus en plus grandissantes pour subvenir aux besoins de cette population vieillissante. Ce ne sont pas tous les retraités qui ont pu avoir la chance d'avoir un plan de retraite payé par sa compagnie. Tant mieux pour ceux et celles qui ont pu s'en prévaloir mais une forte majorité de la population n'aura que les Rentes du Québec et un Plan de pension de vieillesse du Canada et peut-être un supplément garantie.
    Avec le laisser-faire de la droite qui n'a pas su contrôler les prix dans les besoin de base (Loyer, Nourriture et Énergie fossile) les moins nantis verront leurs chèques de pension amputés de plus de 85% à 90% pour seulement répondre aux besoins de base. Vous croyez que cela est décent. Et qui en est responsable, c'est le laxisme de la droite qui ne pense qu'à mettre des dollars dans leurs poches.
    Voilà mon opinion et oui il faudra avoir un virage à gauche si on veut se redonner confiance dans cette société nombriliste.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 novembre 2010

    M. Montmarquette, à vous lire j'ai l'impression que ceux et celles qui ne partagent pas votre point de vue veulent vous imposer la loi du silence. Loin de là. Je comprends que vous veuilliez régler par un seul référendum et une seule question l'indépendance du Québec et le type de société, dans tous ses éléments, y inclus les plus controversés. Disons, comme exemple, que je sois pour la démocratie participative, pour un État assez fort pour mettre au pas les monopoles et les oligarchies, que je favorise l'existence de référendums révocatoires, et, par contre, que le projet de société soumis au référendum pour l'indépendance s'en tienne plutôt à la démocratie représentative et que les référendums révocatoires ne soient pas envisagés. Devrais-je alors voter non au référendum sur l'indépendance? Je pense que l'indépendance est l'acte d'exister d'un pays et que la société qui en est porteuse est un corps vivant qui avance dans l'histoire, débattant de ses projets et se donnant démocratiquement des outils pour les mener à terme. La question n'est pas d'aller chercher tous les gens de droite, mais tous les indépendants. L'exemple du Venezuela que je vous ai donné dans un commentaire antérieur illustre bien le fait que les sociétés sont des corps vivants qui avancent lentement et surement tant et pour autant qu'ils aient de ces leaders que la corruption ne peut atteindre et chez qui la flamme au service du Bien commun demeure vivante.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 novembre 2010

    Monsieur Le Hir
    J'ai lu avec beaucoup d'attention votre dernier texte et je suis d'accord avec vous qu'il faut se diriger vers la gauche mais connaissant les Québécois qui sont conservateurs de nature, souffrant d'insécurité chronique à tous les niveaux ( le manque de pays y est pour beaucoup!), il y a du travail sur la planche, je vous l'assure! Pas surprenant qu'avec notre mentalité conservatrice que nous faisions du surplace (spinning) et que nous aboutissions à rien sauf à la grande désillusion.
    Le PQ, le PLQ, l'ADQ (ce qu'il en reste) ne seront jamais des partis favorisant des mesures de gauche, ces 3 partis étant collés sur l'establishment économique qui a toujours été de droite à ce que je sache. Au Québec, il est plus que temps que nous provoquions des choses, que nous innovions pour nous sortir de ce merdier capitaliste qui ne profite qu'aux bien nantis et qui est la cause de ce déséquilibre écologique que nous commençons à peine à prendre conscience. Un changement de paradigme est nécessaire afin de sauver la planète et pour qu'il y ait une redistribution équitable de la richesse. Le temps de l'exploitation capitaliste tire à sa fin; à nous, d'innover et de le remplacer par un mode de vie plus approprié à la nouvelle réalité qui est en train de se façonner. Il m'a fait plaisir.
    André Gignac patriote le 24/11/10

  • Christian Montmarquette Répondre

    24 novembre 2010

    @ Yann Jacques,
    Je connais tous ces arguments par cœur mon cher Monsieur Jacques.
    Mais, ce que vous dites revient à donner un chèque en blanc à un parti politique qui décidera "par la suite" de la marche à suivre.
    Dans l'État actuel des choses, les probabilités sont grandes pour que le dit parti politique soit le Parti québécois. Et avec le massacre en règle de nos systèmes de santé et d'éducation, nous savons désormais de quel bois se chauffe ce PQ.
    C'est donc franchement à n'y rien comprendre qu'on puisse de la sorte se refuser à soi-même de droit de discuter et de préalablement élaborer un projet d'une telle envergure, alors qu'on met des années pour la simple construction d'un hôpital ou d'une bibliothèque.
    Nous ne gagnerons certainement pas la confiance des Québécois comme ça.
    Il faut donc, ici comme en beaucoup d'autres domaines, être capables d'exposer minimalement son projet et de répondre aux questions, afin de contrer les objections et de dissiper les appréhensions.
    C'est votre prérogative d'accepter de fonctionner à l'aveuglette, mais à mon avis, cela ne fait guère sérieux en plus que de bloquer les actions quotidiennes d'une somme potentiellement colossale de les militants et militantes.
    Cordialement,
    ______________________
    Christian Montmarquette
    Indépendantiste
    .

  • Archives de Vigile Répondre

    24 novembre 2010

    Cette crainte de certains "indépendentistes" de perdre des appuis à droite me fait penser à Bravehearth (Mel Gibson) où il est dit à un certain moment que l'Écosse ne peut être indépendante si Wallace n'a pas l'appuie des nobles (noblesse écossaise). Finalement, après avoir compté sur l'appuie des nobles, Wallace est trahi par ceux-ci lorsque le Roi d'Angleterre Long Shank promet des terres aux nobles écossais. Ils sont les mêmes partout; il ne faut pas s'imaginer que ces gens mettront le nationalisme avant les profits. Henry Ford (les autos Ford) avait dit en pleine WWII que les hommes d'affaires internationaux étaient au dessus des petites chicane entre états...(pour justifier qu'ils fassent des affaires avec les Nazi, notamment que sa division Opel fabrique des véhicules militaires pour l'armée allemande)...

  • Pierre Gouin Répondre

    24 novembre 2010

    La sortie est à gauche, j’en suis aussi convaincu. Comme le rappelle le texte de monsieur Le Hir, mais pas souvent nos médias traditionnels, il y a des gens très compétents, très sérieux, qui concluent à la faillite du modèle économique actuel et qui proposent des solutions globales sociales-démocrates. Il faut cependant adapter les principes à notre situation.
    La sortie est à gauche mais le Québec ne peut pas ouvrir la voie. Le combat actuel, à l’interne, ne peut viser surtout qu’à maintenir les acquis. Aussi longtemps que le monde extérieur demeure ce qu’il est, une jungle capitaliste, il est pratiquement impossible d’accroître les impôts et charges des entreprises, impossible d’éliminer l’extorsion que représentent les subventions qu’on leur distribue et impossible de réglementer la collusion internationale qui génère des profits exceptionnels aux dépends des consommateurs et des PME.
    En outre, il serait dangereux d’appliquer les propositions des économistes américains concernant les déficits budgétaires et la dette. Quand les États-Unis vont mal, toute la planète va mal, les capitaux étrangers afffuent dans le pays et les taux d’intérêt se maintiennent même si la dette explose. Pour la plupart des autres pays, les taux d’intérêt s’accroissent avec l’endettement. Il n’est certainement pas urgent de retrouver l’équilibre budgétaire alors que le monde vient de traverser la pire crise économique depuis la grande dépression des années trente. Cependant, il est primordial de garder sous contrôle l’évolution de la dette publique. Les financiers internationaux sont toujours trop heureux de mettre en difficulté les pays qui deviennent trop dépendants d’un financement extérieur. C’est leur métier!
    Est-ce qu’on peut oublier ces détails pour l’instant et créer une coalition pour l’indépendance qui rejoigne les gens de toute tendance idéologique? Je ne crois pas. Le parti québécois ne sera pas élu s’il ne présente pas un programme politique complet qui inspire confiance et qui inclut la gestion des finances publiques. Il y a des positions irréconciliables en pratique, un programme électoral concret fera des insatisfaits et ils devront faire leurs choix. Est-ce qu’on peut achever l’indépendance sans passer par là?

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2010

    <>
    M. Montmarquette,
    Permettre aux québécois de décider de leurs lois et de la société dans laquelle ils veulent vivre, de défendre leur langue, leur histoire et leur culture n'est pas une question vide de sens. Demander à un peuple de choisir entre la tutelle politique et la liberté n'est pas vide de sens.
    Quant au projet de société, la droite et la gauche, il existe un endroit pour en parler : l'assemblée nationale. La société est en perpétuelle évolution et on ne peut pas prétendre constuire aujourd'hui la société dans laquelle vivront nos descendants, tout comme nous ne vivons pas dans la même société que nos ancêtres. Les révolutionnaires français ont oublié d'inclure le droit à l'avortement et l'abolition de la peine de mort dans la première constitution française.
    Je peux me tromper mais je pense que le plus beau cadeau que l'on puisse faire à nos descendants est de leur offrir, en toute humilité, le pouvoir de décider de leur société (une assemblée nationale souveraine) et ils décideront de la société dans laquelle il souhaite vivre.
    L'indépendance et le débat gauche-droite sont deux choses, à mon avis, bien distinctes et qui doivent le demeurer. L'indépendance se fait une fois. Le débat de société est un débat permanent.
    Yann Jacques

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2010

    M. Montmarquette, j'ai cru me reconnaître dans votre dernier commentaire que vous adressez à G.V.. Je m'excuse pour l'orthographe de votre nom que j'ai écrit sans le "t". Vous avez raison de me le reprocher. Chaque fois, je m'applique à écrire le plus correctement possible, mais il y a toujours de ces fautes qui se commettent. Votre rappel est pertinent. Je vous serai toujours reconnaissant de me les rappeler.
    Bonne fin de soirée

  • Christian Montmarquette Répondre

    23 novembre 2010

    @ GV qui me dit dans son grand respect..
    M. Monmarquette (sic), je m’adresse à vous. Vous prétendez, semble-t-il, vouloir décider d’avance si l’indépendance sera de droite ou de gauche. "C’est ridicule."
    Le moins qu'on puisse dire en tous cas, c'est que "votre" coquille vide n'a réussi qu'à la perdre durant plus de 40 ans, l'indépendance. Vous n'avez donc en ce sens "aucune" leçon à donner à personne avec votre méthode creuse qui tente de ménager à la fois la chèvre et le choux, plutôt que d'offrir une pays de qualité à la "MAJORITÉ du monde ordinaire" qui pourraient peut-être commencer à considérer sortir du Canada pour autant qu'on leur propose quelque chose de mieux...
    Mais, encore faudrait-il que les gens de votre point de vue soient capables de concevoir un idéal un peu plus large que de nous proposer un état francophone capable de collecter lui-même ses impôts.
    Christian Montmarquette
    P.S.
    D'ailleurs, si vous apprécié tant le français, vous devriez commencer par ne pas faire d'erreur dans les noms propres ; ce serait déjà ça de pris...
    .
    .

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2010

    Messieurs,
    Si vous me permettez, il faudrait d'abord nous entendre sur une dénition de la droite et sur une définition de la gauche avant de décider si le mouvement indépendantiste doit tendre à gauche, tendre à droite ou être une coalition.
    Il existe plusieurs droites tout comme il existe plusieurs gauches. Mais disons qu'en gros, il existe deux sortes de droite et deux sortes de gauche. Ces deux droites et ces deux gauches s'articulent autour de deux clivages.
    Il y a le clivage «Tradition-Modernité». Ici, la droite s'identifie à la tradition et la gauche à la modernité.
    Et il y a le clivage «Capitalisme-Socialisme». Là, la droite s'identifie au capitalisme et la gauche au socialisme.
    Donc, on a une droite traditionnaliste et une droite capitaliste. Ces deux droites convergent-elles ? Non. Du moins, pas toujours. On peut dire que certains individus se rallient à la droite d'abord par attachement à des traditions, à des us et coutumes, à une culture, à un terroir. Ensuite, pour se conformer à ce que la droite est censée être selon les critères officiels, plusieurs vont se mettre à soutenir le capitalisme. En quoi, à mon avis, ils sont fortement en contradiction avec eux-mêmes dans la mesure où le capitalisme est le fer de lance de la modernité et le plus puissant dissolvant de toute tradition. Notons d'ailleurs que ceux qui s'inscrivent à droite d'abord par amour du capitalisme se moquent bien de la tradition, quelle qu'elle soit.
    De même, on a une gauche moderniste et une gauche socialiste. Ces deux gauches convergent-elles ? Non. Du moins, pas toujours. On peut dire que certains individus se rallient à la gauche d'abord par souci de réduire les inégalités socio-économiques. Ensuite, pour se conformer à ce que la gauche est censée être selon les critères officiels, plusieurs vont se mettre à brandir l'étendard de la modernité. En quoi, à mon avis, ils sont en bonne partie en contradiction avec eux-mêmes, dans la mesure où la modernité, c'est le capitalisme même qu'ils combattent. Notons d'ailleurs qu'une certaine gauche culturelle s'accommode fort bien du capitalisme... et vice-versa !
    Vous aurez compris que, contrairement à la droite capitaliste pour laquelle je n'ai que haine et dégoût, la droite traditionnaliste ne m'est pas d'emblée rébarbative et que je la regarde même d'un oeil plutôt sympathique. Je trouve même que certaines valeurs qu'on lui attribue ou dont elle se réclame pourraient parfaitement être considérées comme des valeurs de gauche. L'attachement à un héritage historique et culturel, par exemple, ce n'est de droite, il me semble, que si on veut en priver la majeure partie de la population et en faire l'apanage d'une élite. Mais si on y convie toute la nation, toutes les couches de la population, alors pourquoi ne pourrait-on pas considérer qu'il s'agit là d'une valeur de gauche ?
    En conclusion, je soutiens que le mouvement indépendantiste, comme en conviennent MM. Le Hir, Fortin et Montmarquette, doit s'inscrire à gauche sur le plan socio-économique. Mais il doit aussi accueillir dans ses rangs des courants qui, selon des définitions conventionnelles fort discutables, sont classés à droite sur le plan culturel.
    Je plaide donc pour un mouvement indépendantiste à la fois anti-capitaliste et anti-multiculturaliste ou, pour employer une formulation positive, à la fois social-démocrate, voire socialiste, et uniculturaliste.
    Luc Potvin
    Verdun

  • Gilles Verrier Répondre

    23 novembre 2010

    L'indépendance est une question de démocratie et de liberté.
    L'indépendance nous donnera la possibilité de choisir nos politiques économiques et sociales dans un cadre national qui nous est présentement nié. Elle mettra fin à l'usurpation de la démocratie nationale du Québec par les anglo-canadiens qui sont la majorité et qui dictent, en conséquence de leur poids démographique, leurs choix sociaux et économiques au Québec. L'indépendance, c'est le pouvoir de commencer un véritable débat gauche droite (Que vous aimez tant !) dans le cadre d'affinités historiques et ethno-culturelles, enfin établies, que sont les nôtres. L'indépendance c'est la création d'un cadre de pouvoir dans lequel débattre des idées sociales et économiques devient davantage pertinent. M. Monmarquette, je m'adresse à vous. Vous prétendez, semble-t-il, vouloir décider d'avance si l'indépendance sera de droite ou de gauche. C'est ridicule. Si vous voulez faire ce débat, soyez logique, il vous faut former Canada solidaire - Solidarity Canada - Retenez, de grâce, que l'orientation économique du régime se décide au Canada (Ottawa), pas au Québec. Politique 101.
    La question qui se pose. Voulez-vous débattre des orientations de société dans un cadre national québécois ? Oui ou non.
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2010

    Le projet d'indépendance passe inexorablement par la pédagogie. Il faut expliquer aux gens ce que a été le Québec, ce qu'il est et ce qu'il veut devenir. La lassitude et l'indifférence de la population vis-à-vis ce projet porteur d'espoir est dû essentiellement par une absence complète et totale de vision pour l'avenir du Québec. Il faut que nos leaders politiques soient au-dessus de tout soupçon, il faut expliquer l'histoire du Québec, pourquoi ce projet est important pour son futur. La position doit être claire et sans équivoque sur ce qu'on veut faire de nos ressources naturelles, de la questions de l'environnement, du rôle politique et social que l'on peut jouer à l'extérieur de nos frontières, de la question des premières nations, de la formation scolaire sur tous les plans, la place de l'économie sociale et son importance, de l'ouverture sur le monde...avoir un message d'espoir pour nos générations futures. Le Québec moderne possède des institutions publiques qui feraient l'envie de plusieurs pays à travers le monde, notre culture, nos compétences tout aussi diversifiées que ce soit dans le secteur de l'informatique, de la culture, de la création, de nos grands espaces, de notre eau, nos fôrêts, de l'accès à un réseau de transport moderne (eau, mer ou terre), d'une énergie propre et renouvelable, des centres de recherches de premier plan, d'un accès pour tous à des soins de santé, d'éducation etc. Nous n'avons rien à envier à aucun pays dans le mmonde par de que nous sommes et ce que nous voulons devenir. J'espère seulement de le vivre de mon vivant. Comme tout nouveau projet pédagogique, cela exige de l'analyse, de la réflexion et surtout une cohésion de tous les acteurs qui croient dans ce projet. Ce projet concerne l'ensemble de la population du Québec et n'est pas seulement le projet d'un seul parti politique..bien au contraire. D'où l'importance d'une pédagogie éclairée et ouverte sur notre devenir.
    En passant, félicitation pour votre site et votre "vigilance" à garder la flamme souverainiste allumée.
    M. Larouche
    Alma

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2010

    Monsieur Monmarquette, je comprends votre humeur suite à mon commentaire. Votre réaction me permet toutefois de clarifier certaines choses. Je prendrai l'exemple du Venezuela pour illustrer mon propos. En 1998 il y a eu une élection dans un Venezuela qui était déjà indépendant et néolibéral.Le débat qui a alimenté cette élection a été celui de se donner une nouvelle constitution, permettant de clarifier les grands changements à venir. Après l'élection qu'a gagné Hugo Chavez, il y a eu l'éloboration, en 1999, d'une nouvelle constitution qui a été soumise par Référendum au peuple le 15 décembre 1999. Le débat a eu lieu et les diverses tendances ont pu s'exprimer. Là encore il a gagné, le peuple a gagné. Le tout s'est réalisé dans le respect des droits démocratiques où une grande majorité a pu s'exprimer.
    Ce que je dis est que l'indépendance est le premier objectif qui sera inévitablement suivi d'une toute première constitution que le peuple Québécois se donnera par référendum. Les débats sur la gauche ou la droite, sur le néolibéralisme et le socialisme du XXIième s., sur la démocratie représentative ou la démocratie participative, pourront se réaliser dans le cadre de ce débat sur la constitution. Dans mon esprit à moi il s'agit de deux démarches distinctes, la première étant la plus fondamentale (être ou ne pas être) avec les principaux outils de gouvernance et la seconde est celle d'une constitution qui saura répondre à ce que veulent les Québécois et Québécoises dans les secteurs plus haut mentionnés. Que les Québécois et Québécoises sachent que suite à un OUI gagnant pour l'indépendance il y aura débat et consultation dans les mois qui suivront sur une Constitution fondatrice de l'État Québécois et que cette dernière sera également soumise par Référndum au peuple.
    Voilà, c'est un point de vue que j'exprime en toute liberté et simplicité et dans le plus grand respect.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2010

    Si je me souviens bien de mon algèbre, lorsque nous sommes dans la division ou la multiplication, un plus (+) et un moins(-) donne un MOINS (-).

  • Christian Montmarquette Répondre

    23 novembre 2010

    Vigile me permettra ce commentaire supplémentaire à Oscar Fortin...
    Excusez-moi Monsieur Fortin,
    Mais militer pour l'avènement d'un nouveau pays en tentant de faire l'économie du débat gauche-droite et des choix politiques nécessaires pour écrire tout simplement ce que nous espérons de ce nouvel État.. Ce n'est à mon avis franchement pas très fort politiquement.
    La politique relève d'une chose fondamentale à mon avis :
    Se faire une opinion et "TRANCHER LES QUESTIONS DIFFICILES"
    La stratégie péquiste consiste à prendre les citoyens-nes pour des enfants et les faire voter sur une question vide de sens pour prétendument "ne pas diviser le vote"..
    Mais, il faudra bien nous brancher tôt ou tard sur QUEL ESPÈCE DE PAYS NOUS SOUHAITONS METTRE AU MONDE..
    Si le PQ ne prépare pas cette foutue d'indépendance comme le dénonce tant Jacques Parizeau lui-même, il gardera alors encore une fois le cap sur un nouvel échec référendaires avec les sévères conséquences auxquelles nous pouvons nous attendre.
    De plus, je ne vois pas en quoi nous devrions craindre tant une Constitution progressiste, puisqu'elle tendrait à protéger tous les citoyens dans un grand contrat social.
    À tout ceci, j'ajouterais que je n'ai pas beaucoup d'estime pour des militants-tes de gauche qui sont prêts à trahir leurs valeurs et leur convictions sociales, pour faire naitre un pays dont on ne connaitrait préalablement foutrement "RIEN" des valeurs fondamentales.
    Il n'y que des gens de droite pour cacher de la sorte leur cupidité et leurs intentions perfides.
    Christian Montmarquette
    .

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    23 novembre 2010

    Ni à gauche ni à droite, sinon par la rectitude politique éliminant les paradis fiscaux
    La sortie de ‘’cette crise’’ ne se fera ni par la « gauche caviar » ni par la « droite oligopoliste », sinon par le nationalisme économique et patriote, en s’attaquant au blanchiment de 2 500 milliards de dollars par année qui sont investis dans l’économie au noir.
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2010

    Il fut un temps que je pensais que le projet d'indépendance devait inclure un projet de société dans ses éléments politiques, économiques, culturelles, éthiques et sociaux. Après réflexion j'en suis venu à croire que l'Indépendance était en elle-même une option fondamentale transcendant beaucoup d'autres aspects d'un projet de société. Il y a des gens de droite qui peuvent être pour l'indépendance tout autant que des gens de gauche. Le débat et le vote sur l'indépendance ne peuvent pas trancher sur toutes les questions. Il faut être clair: l'indépendance c'est d'avoir un territoire sur lequel le peuple est souverain, un État moderne qui dispose de tous les pouvoirs, une démocratie qui rend possible les débats sur les questions sociales, politiques, économiques, culturelles.
    L'indépendance devrait créer des conditions objectives pour mener à terme ces débats. Autrement le vote au référendum aura autant de significations qy'il y aura d'éléments qui y auront été introduits.
    Un Référendum sur l'indépendance devrait avoir pour objectif de faire le plein de tous les indépendantistes du Québec. Je voudrais que M. Perez, M. Facal et bien d'autres lui qui sont de droite, puisse voter oui au référendum. Une fois gagné et disposant de nos outils de peuple et d'État indépendant, nous pourrons débattre des autres questions.

  • Christian Montmarquette Répondre

    23 novembre 2010

    Ne manquez-pas d'expliquer aussi tout ça à mes détracteurs de Vigile qui s'inquiètent constamment des pertes d'appuis à droite en ce qui concerne l'indépendance.
    Mais dites-moi donc qu'est-ce qu'on en a à foutre de tenter de séduire la grosse "de drette" élitiste ?
    À mon humble avis, ce n'est pas en essayant de courtiser les Pierre Karl Pédalo de ce monde qu'on fera avancer la question nationale au Québec !
    Alors que si on ajoutait un plus value "de gauche" à l'indépendance, via une Constitution progressiste qui ferait en sorte que ce nouvel État soit d'une plus grande équité et solidarité sociale, il me semble qu'on augmenterait de beaucoup nos chances de réussite.
    Mais allez donc tenter de faire comprendre ça à des gens dont l'ouverture d'esprit se limite à répéter sans cesse "L'indépendance d'abord ! " sans aucune sorte de vision de société, et vous m'en donnerez des nouvelles...
    _______________________
    Christian Montmarquette
    Montréal
    Articles traitant du sujet L
    L’indépendance sera de gauche ou ne sera pas ! :
    http://www.vigile.net/L-independance-sera-de-gauche-ou
    « L’indépendance d’abord » : Une stratégie de droite :
    http://www.vigile.net/L-independance-d-abord-Une
    .

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2010

    M. Le Hir, je partage pleinement votre point de vue et merci d'alimenter ainsi un débat qui doit être fait avec intelligence et un sens humain qui unit.