La médiocrité et la traîtrise

Par Vincent Jodoin

Tribune libre - 2007

La médiocrité est toujours banale. Dans la bouche d’un homme d’état, elle
prend toutefois des airs surréalistes. Prenez ce petit homme, ce vassal en
oripeau de chef, ce médiocre abdiquer ses responsabilités de défenseur de
la nation. Ce sinistre personnage, malheureusement, n’est pas un quelconque potentat africain de l’époque de la guerre froide, mais notre premier
ministre, Jean Charest.
Tout simplement ahurissant.
Imaginez, le premier
d’entre nous, celui à qui incombe la lourde charge d’incarner notre peuple
dans l’Histoire, le successeur d’Honoré Mercier, de Jean Lesage et de René
Lévesque, le père de notre nation en d’autres mots, nous dit qu’il ne
défendra pas l’intégrité territoriale du Québec au lendemain d’un
référendum gagnant.
400 ans d’histoire pour en arriver là!
Qu’avons-nous
fait, nous, Québécois, pour mériter ça, je vous le demande ?! Au fond, il
n’y a rien de bien surprenant dans tout ceci. Une fois de plus, la nation
aura été sacrifiée sur l’autel du clientélisme électoral et des intérêts
partisans. Ne soyons pas dupes. Charest veut ménager sa base électorale
anglophone et partitionniste. Mais ce faisant, il a démontré qu’il n’était
qu’un imposteur et – osons dire le mot - un traître. Voilà la triste réalité.
Il faudra s’en rappeler, longtemps.
Vincent Jodoin

Montréal
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