La cage à hamsters de Pauline

Elle passe de l'unique approche du tout ou du rien à l'approche du toujours plus

PQ - XVIe congrès avril 2011


Pauline Marois ne veut pas faire la souveraineté en bloc. Elle veut certaines parties de la souveraineté qui, éventuellement, additionnées ensemble, formeront plus tard la souveraineté complète. Elle passe de l’unique approche du tout ou du rien à l’approche du toujours plus. Elle veut rompre avec l’immobilisme et l’attentisme pour résolument se camper dans le mobilisme et le non-attentisme. Des mots nouveaux, des euphémismes à la tonne, pour dire que le PQ paulinien n’est pas indépendantiste. Il est confédéraliste. Il est « allairiste », et même en moins. Avec les mots d’aujourd’hui, il est redevenu lévesquiste, souverainiste et associationniste, en d’autres mots, il est devenu ce qu’il était à l’origine : confédérationaliste.

Le PQ de Pauline reprend « l’étapisme » qui a mené au référendum de 1980, cherchant, par voie électorale, à obtenir un mandat pour négocier, à la pièce, plus de pouvoirs pour le Québec en matière d’immigration, de culture, d’environnement, de main d’œuvre et d’agriculture, etc. Le PQ souhaite même une déclaration unique de revenus. Toutes choses que l’on peut retrouver dans le défunt Rapport Allaire et qui avait l’avantage d’être plus précis que le décor flou et imprécis du chef péquiste confédéraliste. A défaut de se battre pour l’indépendance du Québec, Pauline veut reprendre le pouvoir à Québec, en misant uniquement sur le nationalisme arc-en-ciel du PQ-allairiste-confédéraliste.

Il n’y a donc rien de nouveau sous le soleil. Le futur programme du PQ n’est qu’un plat réchauffé, mille fois apprêté et présenté d’une autre façon, avec une diarrhée de mots qui doivent faire sourire Mario Dumont sur son plateau du canal V. Quant à Jacques Parizeau, le « pur et dur » de l’indépendance, et Bernard Landry, le nouveau converti à l’indépendance nationale, ils sont évidemment en désaccord avec la dame de l’Ile Bizard.

Pauline Marois triche et ment aux indépendantistes en leur faisant accroire qu’elle peut réaliser leur rêve par étapes, comme le croyait René Lévesque. L’expression « la souveraineté étapiste » est une énorme fumisterie et une contradiction dans les termes. L’indépendance ne se fait pas à… petits pas, pièce par pièce. L’indépendance, c’est d’abord une brisure. Une cassure. Une rupture. Elle se fait ou elle ne se fait pas. On ne peut essayer la faire par la porte arrière. On s’y met ou on ne s’y met pas. Tout le reste n’est que stratégie orchestrée autour d’un fantasme délétère.

Les péquistes confédéralistes de Pauline semblent être passés maître dans l’art de jouer avec les nerfs des gens en s’emmitouflant avec des mots dénaturés, des déclarations circulaires. Les péquistes modifient le vocabulaire mais le but est toujours le même : atteindre le pouvoir, s’époumoner en disant qu’ils feront mieux, mais, somme toute, au terme, ne font ni mieux ni moins bien que leurs prédécesseurs. Pierre Bourgault disait que le PQ était là, non pas pour faire mieux, mais pour faire autrement. C’est la troisième fois que les péquistes espèrent faire mieux tout en ne faisant pas autrement.

Incapable de « faire autrement », le PQ paulinien ne fait que recommencer l’histoire. En 1976, René Lévesque, après avoir prêché pendant huit ans que les Québécois ne pouvaient pas avoir un « bon gouvernement » dans la fédération canadienne - qu’il appelait une maison de fous -, modifia son discours et prit les commandes de l’État avec le slogan inverse. « Faisons d’abord la preuve qu’on peut être un bon gouvernement et plus tard, on fera l’indépendance ». En plus de la cage à homards de Parizeau, en 1995, les Québécois auraient-ils droit, dans un proche avenir, à la cage à hamsters de Pauline ? Jean Charest trouve que le fruit constitutionnel n’est pas mûr. Pauline Marois offre le carrousel qui crée l’illusion d’avancer. Dans les deux cas, on fait du surplace!


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20 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juin 2010

    L’erreur, c’est de croire que la souveraineté ou l’indépendance résultera d’une mobilisation longuement construite, avec des citoyens-électeurs tous politisés à l’os. Ça, c’est la vieille théorie gauchiste qui jamais, jamais et nulle part, ne s’est vérifiée.
    Évidemment, croire à une grande mobilisation est parfaitement légitime. Mais alors, comment mobiliser sans faire appel, sans un discours conséquent, ouvert et mobilisateur, rassembleur, engageant la solidarité citoyenne, nationale, sans avoir préalablement tout écrit et tout décrit dans un programme lui-même souverainiste à l’os ?
    Ce ne serait pas nono de le faire dans le programme du P.Q. Ce qui est nono, en revanche, nono à l’os, c’est oublier que la raison première de la constitution et de l’existence même d’un parti politique, c’est la prise du pouvoir. Autrement, un simple « mouvement »suffit à faire avancer une cause, le Québec étant déjà rempli de toutes sortes de lobbys.
    L’indépendance du Québec a besoin d’un parti bien plus que d’un lobby. C’est toute la différence qu’il y a entre « faire » et « dire » les choses. L’indépendance est à faire…par le P.Q. ou tout autre parti, même le P.I., pourquoi pas, cela n’a pas une si grande importance.
    Une cage à hamsters, de Pauline ? Wow !
    Je vous suggérerais plus petit, Nestor Turcotte, une cage à colibri indépendantiste : la porte est ouverte, toute grande, mais, conditionné depuis trop longtemps, le colibri ne le voit pas.


  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2010

    On ne saurait résoudre une question politique par une réponse géostratégique, on ne ferait que l'éluder. Le PQ refuse de clarifier ses positions et Pauline Marois en est. Elle en paiera le prix en crédibilité. Il est vrai que la manipulation politicienne n'a pas été inventée par Pauline Marois, je le concède. Mais invoquer l'argument géostratégique dans ce contexte ci me semble arriver bien à propos pour donner du grain à moudre aux stratèges d'élections et faire taire les voix qui dérangent.
    GV

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    22 juin 2010

    Michel Rolland
    Il y a le Plan vers la souveraineté et la direction politique du plan. Beaucoup de personnes confondent les deux. La souveraineté, il ne s'agit plus d'en parler (comme en 1960), il s'agit de la faire.
    Le Plan Marois est un changement de paradigme, je dirais salutaire, parce qu'il ramène le projet dans le champs du réel: Le changement de statut ne résultera que d'un rapport de force favorable entre deux États; Le Québec et l'État fédéral.
    Dès que l'on a fait de ce POINT un incontournable (quelqu'un a t il des objections ?), on comprend qu'il faut bâtir ce rapport de force. C'est ce que propose le Plan Marois (Constitution du Québec et indépendance énergétique, etc. Bref une deuxième révolution tranquille).
    La direction politique du plan est elle assez déterminée et imprégnée d'une doctrine d'État assez claire pour le mener à terme ? Mes gros doutes sur Mme Marois à cet égard se dissipent de plus en plus à mesure que se précise le plan. De toute manière la partie est présentement engagée et je vois pas l'utilité de tirer dans nos rangs au moment ou le contexte nous sert une occasion historique d'une poussée hors de la cage. Car il n'y a qu'une cage et c'est celle là: La cage à castor canadienne.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2010

    Les fédéraux nous prendront au sérieux le jour où nous reviendrons au discours cohérent, direct et clair que nous avons tenu de 1960 à 1974. Du RIN au PQ d'avant l'arrivé de Claude Morin où nous sommes passés de 6% à 33% du vote.
    Deux élections où la donne était limpide et sans entourloupette: Un vote pour le PQ était un vote pour faire l'indépendance du Québec.(1970 et 1973)On se fiait alors à l'intelligence des gens.On s'adressait à l'intelligence des québécois.
    C'est à cela qu'il nous faut revenir! L'option du pays constitue le plus veau défi que le peuple québécois a à relever.Toujours faut-il que nous y croyons nous-mêmes!
    Nous devons avoir un minimum de courage politique. Il ne s'agit pas du tout ou du rien comme je l'ai lu dans certaines interventions. Il s'agit de sonner la fin de la récréation et de nous remettre en marche, les deux millions et plus de québécois qui ont voté ''OUI'' en 1995 et qui attendent que nous leurs montrions le chemin.
    Yen a marre de la réponse qu'on entend lorsqu'on parle de l'indépendance nationale: ''Oui mais...!'' Ce mais est insupportable!Ce mais, ce sont les messages floues, nébuleux et fantasques qu'envoie le PQ aux citoyens depuis quelques années et cela doit cesser!

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2010

    Si Pauline tient à devenir la première PM, elle ne dédaignerait pas devenir la première Présidente, si ce peuple lui votait en bloc un pays qui nous ressemble. La grande marche de dimanche n'a pas attiré les jeunes??????? Les autres ne votent pas, fuient les partis politiques, laissant tout le tapis aux nouveaux arrivants ayant juré à la Reine???
    La solution: UNIR tout ce qu'il reste au Québec d'indépendantistes qui voient clair, sans espérer convertir quiconque dans les autres religions. Ce projet est dans l'air pour l'automne, avec des gens sérieux, d'expérience, enlignés sur les États Généraux. Ne nous restera plus qu'à nous compter pour savoir si nous pouvons pousser assez fort, ensemble, derrière cette chef qui a fait enrager le frisé et peut-être lui a fait peur. Donnons-lui un peuple et nous verrons ce qu'elle a dans le ventre. Dix autres peuples sont en lutte de par le monde pour leur liberté. Ils nous observent. Faudrait pas s'humilier davantage. Trop tard pour repartir à zéro: les nouveaux arrivants ne reculeront pas!

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2010

    Sun Tzu maintenant !
    Il parraît que Charest utilise les stratégies de Sun Tzu, ainsi que Harper, Obama, Sarkozy, etc... Et maintenant, 30 ans plus tard, Marois !
    On obtient quoi lorsque TOUS les ennemis utilisent les stratégies de Sun Tzu ? Le gagnant sera biensûr celui qui utilisera une nouvelle ou différente stratégie.
    Les stratégies de Tzu sont avant tout pour la guerre entre entités bien établies. La première règle de base de Tzu est de "prendre possession des possession de l'autre" et non pas les quémander.
    Le Québec n'est pas en guerre contre le Canada et ne cherche pas à prendre ses possessions. L'ennemi du Québec est son élite qui refuse de déclarer la souveraineté de SES possessions.
    Les stratégies de Tzu ne sont pas conçues pour des groupes (pays ou entreprises) qui ne se reconnaissent même pas eux-mêmes.
    Que le Québec se reconnaisse et ensuite il pourra élaborer des stratégies de conquêtes ou de défenses.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    22 juin 2010

    Michel Roland
    Naif Normand Lester. Il fait une lecture géopolitique du Plan Marois.
    Les naifs sont ceux qui ignorent deux points essentiels qui ont mené au changement de paradigme dans le choix de la stratégique à suivre pour arriver à la souveraineté:
    UN: Le choix démocratique majoritaire ne garantie en rien le changement de statut (la souveraineté). Seul un rapport de force favorable entre l'État du Québec et l'État canadien mène à un changement de statut.
    DEUX. Le déterminant de la politique c'est l'État.Le Plan Marois vise a donner de la consistance à notre État afin de bâtir un rapport de force favorable.
    La naïveté s'est de croire qu'il suffit de magnifier le pays dans le verbe et de foncer, tête baisser, le tout pour le tout, en ignorant les forces qui s'y opposent, pour le voir advenir.
    Le peuple a écarter d'instinct ce scénario de l'aveuglement idéologique jusqu'au boutiste qui tient de la crispation rationnelle plus que de du réalisme politique.Ceux qui confondent littérature et géopolitique tardent à le comprendre. À cet égard le Plan Marois ramène le projet dans le champs du réel et fait l'adhésion avec la stratégie voulue par le peuple.
    Le Plan est le bon (je l'ai commenté en 2008 dans Le Devoir):
    http://www.vigile.net/Pauline-l-important-c-est-Larose
    La question porte sur la direction politique de ce plan. Y a t il une volonté ferme d'incarner ce plan dans des politiques d'État ? Des signes commencent à pointer que OUI.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2010

    Qui a vu Gilles Duceppe à la Marche pour l'Indépendance et a bien observé en tire les conclusions suivantes. Il est comme un tigre en cage. On sent que cet homme ne donne pas présentement sa pleine mesure. Je me trouvais à quelques pieds de lui. Il y a une flamme dans les yeux de ce gars-là que si elle n'est pas contrôlée, finira par le consumer entièrement.
    Il est le chef qui doit nous conduire vers notre libération collective. Faite un sondage messieurs des maisons de sondages et demandez aux québécois si Gilles Duceppe était à la tête des troupes péquistes ce qui arriverait. Poser la question; c'est y répondre.
    La deuxième révolution tranquille doit débuter au Québec. Celle des années 60 et 70 a permis aux québécois de retrouver un peu d'estime d'eux-mêmes. Celle des années 2000 doit être celle qui nous conduira vers notre indépendance nationale. C'est cela le nouveau projet de société que le PQ -Duceppe doit mettre de l'avant. TOUT LE POUVOIR POUR LE PEUPLE QUÉBÉCOIS ET RIEN DE MOINS!
    Duceppe connaît le Canada pour y avoir siégé. Il a établi des contacts privilégiés avec lui et aussi avec plusieurs pays.
    Je vous le dis et vous le redis en québécois: ''Il va faire l'indépendance du Québec ou il va petter au frette!''
    Les québécois aiment Duceppe; c'est déjà une maudite bonne raison!

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2010

    Mme Marois met en pratique les leçons de Sun Tsu : elle ne s'engage pas auprès de ses propres troupes et entretient l'ambiguïté dans ses rangs et chez ses alliés. Pour sûr que l'ennemi ne verra rien venir.
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2010

    Madame Marois n'a-t-elle pas démontré lors de la dernière session qu'elle était tenace, opiniâtre et acharnée, toutes qualités nécessaires à réaliser l'indépendance.
    Jamais elle n'a abandonné à ses adversaires, l'os qu'elle avait entre les dents. Qui aurait fait mieux?
    Pour cette seule raison, je suis portée à lui faire confiance. Y a tellement de politiciens mous comme de la guenille au Québec. Mais nous verrons...
    Quant à sa richesse, elle a au moins le mérite de ne pas la cacher comme tous ces Séraphin Poudrier bien connus et que personne n'ose dénoncer. Je trouve cette attitude envers madame Marois assez mesquine. Le Québécois moyen est jaloux et envieux, croirait-on. Ce sont sans doute là des réactions de colonisés.
    Et pour ceux qui cherchent un nouveau chef, pourriez-vous m'en nommer un, afin de nous permettre de le déchiqueter comme il faut et ainsi faire le jeu de nos adversaires ?

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2010

    Bonjour Monsieur Pomerleau,
    J'ai lu l'article de Normand Lester. Je le trouve bien naïf. Le Parti québécois n'est pas un Parti indépendantiste. Il ne faut pas se leurrer. Si ce parti lançait un référendum sur l'indépendance du Québec, ce serait dans le but de le perdre, afin d'évacuer, à tout jamais, la question nationale du débat politique, pour pouvoir continuer de tourner en rond... en paix.
    Michel Rolland

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    21 juin 2010

    Normand Lester; La clé pour comprendre le Plan Marois, Sun Tsu:
    http://qc.news.yahoo.com/s/yahoocanada/100621/canada/lester__r_f_rendum___la_prochaine_fois_doit__tre_la_bonne__parce_qu_elle_va__tre_la_derni_re
    JCPomerleau

  • Nestor Turcotte Répondre

    21 juin 2010

    Monsieur Bergeron,
    J'avais décidé de ne plus écrire sur VIGILE. En écoutant la dernière mouture du PQ, j'ai trouvé que c'était trop gros pour que je me taise.
    Limitons-nous aux faits. Si j'ai écrit des choses qui ne sont pas vraies, il faut me dénoncer. Et faites-le fort...
    Je suis capable d'en prendre. Si tout ce que j'écris est vrai, signalez-le, sans partialité.
    Quant à savoir si mes propos sont acerbes, c'est vous qui le dites. Moi, je les trouve tout à fait corrects et véridiques.
    Nestor Turcotte

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juin 2010

    Je reviens de chez mon voisin qui était adéquiste. Je lui ai parlé de l'indépendance nationale. Il avait une flamme dans les yeux et m'a dit de façon spontanée:'' Pauline l'a pas pantoute!''
    Tout le monde nous dit ça autour de nous. Tous les membres de ma famille qui étaient souveranistes sont désemparés. Tous mes amis et clients à qui j'en parle sont désolés.
    ILS SONT DANS LE DÉNI!POINT!
    Se pourrait-il que Pauline ait reçu un téléphone de Desmarais le soir de son accession à la chefferie du PQ et qu'il lui ait dit: ''Ma chère Pauline, ça ne nous dérange pas que tu deviennes la première femme premier of Quebec mais pour le reste; tu fermes ta gueule!''
    Ca se peux-tu ça? Il a quand même mis Sarko à la tête de la France.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juin 2010

    ma femme qui n est vraiment pas politise a tres bien repondu spontanement en ecoutant pauline marois elle a dit ils repetent toujour la meme chansons

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juin 2010

    Je l'ai déjà écrit dans un article. C'est la stratégie de la cage-à-homards qui a bien fait rigoler les fédéralistes et avec raison. Les québécois ont déjà joué dans ce film et on ne les reprendra plus.L'appât pour les cons; ça ne fonctionne plus!
    Les gens veulent qu'on s'adresse à leur intelligence. Et s'adresser à leur intelligence, c'est de leurs parler ouvertement et directement de la nécessaire indépendance nationale.
    Les conditions gagnantes sont actuellement présentes avec un gouvernement Charest en chute libre. Même Lucien Bouchard qui est un véritable mystère depuis quelques années vient de nous le dire. Alors Pauline, ôte tes doigts dans le nez et fais une femme de toi!

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juin 2010

    Bonjour Monsieur Turcotte,
    Je suis heureux de relire vos commentaires. Celui d’aujourd’hui nous donne un instantané du PQ Paulinien du lundi 21 juin 2010, accompagné, bien sûr, de quelques flashs-bacs, du parti caméléon.
    Aujourd’hui, j’ai un regard différent sur ce parti. Je ne lui demande plus d’être ce qu’il n’est pas. Au contraire, j’ai plaisir à le voir s’enfoncer avec la Marois, comme j’ai plaisir à voir s’enfoncer Jean Charrest et le Parti libéral. Ces partis sont des ennemis de l’avancement politique, social, économique et culturel du peuple québécois.
    Comme dit Monsieur Gignac, en parlant du PQ : « Ce parti doit disparaître de la carte électorale du Québec pour être remplacé par un autre parti vraiment indépendantiste et plus radical. »
    Je pense que l’union des indépendantistes ne doit pas se faire à l’intérieur d’un seul parti. Deux partis indépendantistes puissants, un de gauche, et un de droite, doivent se former pour combattre le PQ et les libéraux. Je suis certain que dans ces conditions, qui permettront aux membres des deux partis de penser et d’agir, en fonction de leurs convictions, les indépendantistes, plus solidaires que jamais, verront leurs deux partis s’unir, le moment venu, pour conduire le Québec à son indépendance, sans se limiter à une union avec ce Canada qui aura tant fait pour les empêcher de s’émanciper.

    Michel Rolland

  • Jacques Bergeron Répondre

    21 juin 2010

    Toujours aussi acerbe mon cher Philosophe devant Mme Marois et devant le Bloc Québécois, que vous souhaitiez ne pas voir élire à Ottawa sous le fallacieux prétexte que ses députés pourraient profiter d'une pension de cet État s'ils étaient élus;comme si les députés fédéralistes, représentant ceux et celles qui occupent notre (le vôtre) Pays ne profitaient pas des même avantages. Nous nous souvenons encore de votre campagne contre l'élection du Bloc sous votre faux- prétexte.(J'ai même conservé mon texte/réponse au vôtre)Vous vous imaginez, que s'il avait fallu que nous vous écoutions,et que l'on soit gouverné par un «PCC» majoritaire»,ou par le «PLC» de Ignatief, (qui prépare le terrain du Fils ed PET)ce qu'il serait advenu de notre idéal. Voilà pourquoi il serait souhaitable que vous oeuvriez à la promotion de l'indépendance du Québec par le biais d'un organisme Québécois qui voudrait consulter nos concitoyennes et nos concitoyens de toutes les régions sur le genre de pays dans lequel ils et elles veulent vivre. Voilà mon cher Philosophe ce que nous aimerions vous voir faire. En agissant ainsi vous aurez oeuvré à la promotion de notre idéal, tout en obligeant nos dirigeant-e-s politiques à nous suivre. Pendant ce temps conservons à Ottawa celles et ceux qui servent à nous défendre ,tout en «déstabilisant» le Canada et son gouvernement en leur interdisant par l'élection de députés du Bloc de se doter d'un gouvernement majoritaire..

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juin 2010

    Monsieur Turcotte
    Parfaitement d'accord avec vous! Ce parti doit disparaître de la carte électorale du Québec pour être remplacé par un autre parti vraiment indépendantiste et plus radical. On ne peut plus se permettre de tourner en rond, de reculer comme nous le faisons présentement sinon le Québec, c'est fini!
    Nous voyons déjà apparaître des signes avant-coureurs de notre disparition avec notre langue qui fout le camp et cette immigration massive pour nous diluer et pour nous empêcher d'être un pays indépendant. Il faut que les indépendantistes se radicalisent, je ne vois pas d'autres solution; nous avons été assez patients. Il y a un proverbe américain qui dit ceci: "Nice guys always finish last" (Les bons gars finissent toujours en dernier) Il m'a fait plaisir.
    André Gignac le 21 juin 2010

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juin 2010

    Qui conseille madame Marois ? Autrement dit qui a le plus d'ascendant sur elle ?