INDÉPENDANCE DU QUÉBEC 367

L'indépendance du Québec et les discours de dérivation

Comment parvenir à modifier cette attitude collective à ne pas vouloir prendre position et à engager l’action stratégique

Chronique de Bruno Deshaies


« La fin ultime de la vie n’est pas la connaissance, mais l’action. » (Thomas H. Huxley)
« Les Québécois ont de la misère à mettre un pied devant l’autre, victimes qu’ils sont de grandes séances d’« endormitoire ». Lise Payette
« La solution de la crise constitutionnelle viendra d’une mobilisation nationale. Il faut dissocier les ambitions politiciennes et le salut de l’État. » André Ségal
« … Canadiens français ou Québécois ? Nation ethnique ou non ? » Raymond Poulin
« J`en sors avec la conviction que ses 2 thèmes, l`"ethnicité" et le "juridique" sont les fleurs de notre tapis dans lesquelles nous nous enfargeons sans fin et comme à plaisir (des "intellos"... !). » Georges Étienne Cartier
***
Quatre auteurs et quatre citations, c’est assez pour entreprendre un autre débat sur la nation (?) québécoise (?). Mais attention ! Nous ne chercherons pas à nous asticoter sur les définitions. L’intention est plutôt de savoir si nous voulons passer à la phase de l’ACTION.
Au lieu de nous disputer sur le malaise de la société québécoise ou sur des questions de définition si peu associées à la complexité des phénomènes historiques de l’évolution des nations, pourrions-nous plutôt commencer à entrevoir l’ACTION en se posant quelques questions préliminaires ?
Par exemple :
Pouvons-nous nous interroger, entre nous, sur les questions qui suivent :
• Savons-nous ce que nous DEVONS faire ?

• Savons-nous ce que nous POUVONS faire ?

• Savons-nous ce que nous VOULONS faire ?

• Savons-nous ce que nous AIMERIONS faire ?

• Savons-nous ce que nous FAISONS maintenant ?
L’action prévue :
• Est-elle possible, nécessaire, désirable et efficace ?
Ou encore, comment devons-nous organiser l’action ?
Si l’on reconnaît que l’étude et l’action diffèrent et que l’action est stratégie, pourrions-nous admettre avec Edgar Morin que
« …la stratégie [contrairement à un programme où « tout se fait par automatisme »], elle, élabore un ou plusieurs scénarios. […] Une stratégie se détermine en tenant compte d’une situation aléatoire, d’éléments adverses, voire d’adversaires, et elle est amenée à se modifier en fonction des informations fournies en cours de route, elle peut avoir une très grande souplesse. Mais une stratégie, pour être menée par une organisation, nécessite alors que l’organisation ne soit pas conçue pour obéir à de la programmation, mais puisse traiter des éléments capables de contribuer à l’élaboration et au développement de la stratégie. (p. 119 et 120) »
« L’action est stratégie. Le mot stratégie ne désigne pas un programme prédéterminé qu’il suffit d’appliquer ne variatur dans le temps. La stratégie permet, à partir d’une décision initiale, d’envisager un certain nombre de scénarios pour l’action, scénarios qui pourront être modifiés selon les informations qui vont arriver en cours d’action et selon les alias qui vont survenir et perturber l’action. (p. 106) »
__________________________________________________________
Edgar MORIN, Introduction à la pensée complexe, Paris, ESF éditeur, 1992, 160 p.
__________________________________________________________
Toutefois, les tentatives de transformation de la pensée individuelle et le da conscience collective exige du temps.
Faire l’indépendance du Québec implique un travail au plan de la socio-psychologie de l’esprit. Un changement est nécessairement troublant. Voici un point de vue qui mériterait d’être médité.
Changer : un acte personnel
« Changer est complexe et faire un choix parmi des possibles exige du temps. Changer est un acte frustrant et ambigu. Changer est une expérience intimement personnelle. »
__________________________________________________________
Jane J. WHITE et Maryanne ROESCH, éds, Listening to the Voices of Teachers. Examining Connections Between Student Performance, Quality of Teaching and Educational Policies in Seven Fairfax Virginia Elementary and Middle Public Schools, octobre 1993, p. 115.
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L’obligation d’« une mobilisation collective extérieure aux gouvernements et aux partis ».
Selon l’opinion de l’historien André Ségal, « seule peut nous sortir du déclin tranquille une grande mobilisation extérieure aux gouvernements et aux partis »
Un tel travail ne peut se réaliser sans la réunion des volontés. L’action a besoin d’organisation. Mais aussi, l’action rappelle la nécessité de l’autocritique afin de réagir adéquatement aux situations inattendues de l’histoire.
La morbidité des comportements politiques des Québécois
Il est paradoxal d’entretenir le désir de faire l’indépendance du Québec jusque dans la morbidité des comportements politiques et ne jamais franchir le pas pour accomplir le geste tant attendu.
Tout ce plaisir à inhiber secrètement le passage à l’acte illustre à quel point notre maturité politique collective est encore dans son enfance.
Aussi longtemps que dure l’annexion, c’est aussi autant d’énergie qui s’envole en fumée dans des discours interminables sur le besoin de devenir indépendant.
L’illustration de ce problème intime à chacun d’entre nous se trouve illustré dans Le Devoir et son reflet dans Vigile.
En cela, madame Lise Payette a raison d’intituler son article « Le Québec sous hypnose ».
Il faut réveiller le dormeur en nous tous qui ne fait qu’un rêve.
Pour le moment, l’indépendance du Québec n’est qu’un RÊVE, d’où toutes les dérivations et les parcours sinueux qui nous laissent croire que l’indépendance approche ou que nous l’aurons comme un fruit mûr qui tombe au sol un bon matin.
Un très large mouvement s’impose. Il faudrait donc que les « vétérans de l’indépendance », selon l’expression de l’historien André Ségal, cessent d’écrire ou de garder le silence et s’organisent par petit groupe sur tout le territoire du Québec. Bref, les débats d’« intellos » doivent prendre fin selon le désir de Georges-Étienne Cartier.
Il faut mettre en place des stratégies de changement qui permettront de donner naissance à cet État-nation d’un Québec indépendant.
Bruno Deshaies

http://blogscienceshumaines.blogspot.com/

RÉFÉRENCES :
[Le Québec sous hypnose->20838]

Lise PAYETTE

Le Devoir

vendredi 17 juillet 2009
Amenez-en des belles-mères !

André SÉGAL

Le Devoir (opinions)

lundi 20 juillet 2009

Source : http://www.vigile.net/Le-Quebec-sous-hypnose
Les fleurs du tapis...

suite au texte de Raymond Poulin

Georges-Étienne CARTIER

Tribune libre de Vigile

dimanche 19 juillet

Source : http://www.vigile.net/Les-fleurs-du-tapis
Ethnicisme et droit du sang : le rêve compensatoire

Raymond POULIN

Tribune libre de Vigile

dimanche 19 juillet 2009

Source : http://www.vigile.net/Ethnicisme-et-droit-du-sang-le

Featured b9f184bd28656f5bccb36b45abe296fb

Bruno Deshaies209 articles

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BRUNO DESHAIES est né à Montréal. Il est marié et père de trois enfants. Il a demeuré à Québec de nombreuses années, puis il est revenu à Montréal en 2002. Il continue à publier sa chronique sur le site Internet Vigile.net. Il est un spécialiste de la pensée de Maurice Séguin. Vous trouverez son cours sur Les Normes (1961-1962) à l’adresse Internet qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 (N. B. Exceptionnellement, la numéro 5 est à l’adresse suivante : http://www.vigile.net/Les-Normes-en-histoire, la16 à l’adresse qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-15-20,18580 ) et les quatre chroniques supplémentaires : 21 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique 22 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19364 23 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19509 24 et fin http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19636 ainsi que son Histoire des deux Canadas (1961-62) : Le PREMIER CANADA http://www.vigile.net/Le-premier-Canada-1-5 et le DEUXIÈME CANADA : http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-1-29 et un supplément http://www.vigile.net/Le-Canada-actuel-30

REM. : Pour toutes les chroniques numérotées mentionnées supra ainsi : 1-20, 1-5 et 1-29, il suffit de modifier le chiffre 1 par un autre chiffre, par ex. 2, 3, 4, pour qu’elles deviennent 2-20 ou 3-5 ou 4-29, etc. selon le nombre de chroniques jusqu’à la limite de chaque série. Il est obligatoire d’effectuer le changement directement sur l’adresse qui se trouve dans la fenêtre où l’hyperlien apparaît dans l’Internet. Par exemple : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 Vous devez vous rendre d’abord à la première adresse dans l’Internet (1-20). Ensuite, dans la fenêtre d’adresse Internet, vous modifier directement le chiffre pour accéder à une autre chronique, ainsi http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-10-29 La chronique devient (10-29).

Vous pouvez aussi consulter une série de chroniques consacrée à l’enseignement de l’histoire au Québec. Il suffit de se rendre à l’INDEX 1999 à 2004 : http://www.archives.vigile.net/ds-deshaies/index2.html Voir dans liste les chroniques numérotées 90, 128, 130, 155, 158, 160, 176 à 188, 191, 192 et « Le passé devient notre présent » sur la page d’appel de l’INDEX des chroniques de Bruno Deshaies (col. de gauche).

Finalement, il y a une série intitulée « POSITION ». Voir les chroniques numérotées 101, 104, 108 À 111, 119, 132 à 135, 152, 154, 159, 161, 163, 166 et 167.





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22 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2009

    Suite
    Reste à formuler les termes de la « décision initiale » à prendre.
    Je propose :
    « Appeler le peuple souverain du Québec, à nommément invalider tout État ne s'étant pas nommément soumis à sa démocratique approbation, pour fonder sur son territoire national du Québec, un État souverain, démocratique et républicain à la seule et entière légalité valide et légitime »
    Ce serait là la « décision initiale » de toutes les composantes politiques et citoyennes de la mouvance souverainiste constituée en tant qu'UNION SOUVERAINISTE. Resterait à concevoir et développer des STRATÉGIES et un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ multipartites, pour la matérialiser en appelant effectivement ce peuple souverain du Québec à fonder l'État qu'il désire fonder depuis la Conquête et en obtenant sa majorité.
    Soit dit en passant... l'UNION désirée se heurte à maintes résistances, et la lutte pour l'obtenir est semée d'embûches aussi considérables que nombreuses. À la hauteur du succès qu'elle pourra engendrer. EN somme... si nous l'obtenons cette UNION, elle aura demandé de clarifier toutes choses utiles, qu'il ne nous restera plus qu'à cueillir le fruit mûr de l'État valide et légitime du peuple souverain du Québec sur son territoire national du Québec.
    Voir à cet égard l'échange avec MichelG au titre :
    L’excellence citoyenne individuelle VEUT participer à notre succès collectif
    4 août 2009, Luc Archambault
    Cette appel aux voix du peuple permettrait de faire de cette « décision initiale » de la mouvance souverainiste, la claire et nette expression de la « décision initiale » du peuple souverain du Québec. Lui restera à développer les STRATÉGIES et le PROGRAMME POLITIQUE pour matérialiser son effectivité et obtenir la reconnaissance internationale qu'il lui faut pour assurer la pérennité de cet État rapatrié, reconquis.
    La clarté du processus est tributaire de la réciprocité des règles devant prévaloir. Ainsi, appeler le peuple souverain du Québec à se poser en tant qu'Autorité suprême de l'État démocratique valide et légitime sur son territoire national du Québec est incontournable. Il lui faut établir qu'aucun État ne peut prétendre que sa légalité est valide et légitime sur notre territoire national du Québec s'il ne s'est pas nommément soumis à nos voix libres et souveraines. C'est le fondement de l'invalidation de la légitimité abusive canadianisatrice sur notre territoire national. Une prétention qui nous livre au bon vouloir de sa majorité et dont la fallacieuse Autorité nous en impose tant, parce que jamais invalidée. Au point où nous la considérons supérieure à la notre.
    C'est le fondement même qui nous permet de valider légitimement et démocratiquement la République du peuple souverain du Québec tout en montrant à la face du monde que ce peuple existe et qu'il est démocratique et libre de choisir son destin.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2009

    Bonjour M. Deshaies,
    Merci d'avoir pris la peine de me lire et merci pour votre réponse.
    Oui, je me doutais bien que mon exposé de la « décision initiale » prise pouvait prêter flan à la discussion. Et ce que vous dites nous permet de la faire sur le fond.
    Vous comprendrez que je l'ai exposée ainsi à titre d'exemple, et non pas tant pour en faire l'exact reflet de la vraie « décision initiale » prise. Je voulais exposer plutôt tout le reste en prenant pour acquis qu'une « décision initiale » avait été prise et avait pu permettre les « succès » obtenus jusqu'ici.
    Le contenu même de la « décision initiale » expliquerait plutôt l'insuccès auquel nous avons dû faire face. On peut le prétendre. Mais je n'en suis pas sûr... Je pense que peu importe ce que nous aurions pu faire, il fallait commencer quelque part, nous avons bien avancé, et je ne crois pas que nous aurions pu faire mieux. Passer à travers un État à la formidable force qui nous a Conquis n'est pas aisé. Et une chose est sûre, malgré tout ce qui a été déployé contre nous depuis 250 ans, n'est pas parvenu à fonder un État valide auquel nous aurions adhéré et auquel nous adhérons ou pourrions adhérer. Le Canada ne passe pas malgré toute la puissance et la rouerie de ses attaques. Il ne parvient qu'à fédérer les NON, parce que jamais il n'a pu, ne peut, ne pourrait obtenir le OUI qui le validerait en l'état.
    Mais comme vous le faites observer, nous n'en sommes plus là, et pour toutes les raisons que nous énumérons, nous en sommes à reformuler le contenu d'une décision initiale à prendre puisque celle qui a été prise, peu importe ce qu'elle a été, a volé en éclat.
    Ainsi, quelle pourrait être la « décision initiale » à prendre aujourd'hui.
    4 août 2009 Bruno Deshaies
    « Ils veulent un État démocratique et républicain à la légalité valide et légitime en appelant le peuple souverain à le nommément fonder. » Selon moi, cet objectif est ambigu.
    « Un État démocratique peut demeurer annexé dans une confédération que les lévesquistes s’imaginent créer avec le Canada-Anglais. »
    Effectivement ! Mais ce n'est là qu'une partie de la donne. En effet, pour « fonder » un État démocratique et républicain valide ( j'aurais dû ajouter... ) sur son territoire national du Québec, cela implique l'INDÉPENDANCE de l'État. Peu importe qu'il soit ou non partie d'un super État de type Europe ou Pan-Américain, ou Pan-Canadien.
    « Mon second point est le suivant. Le peuple souverain peut effectivement légitimer une telle finalité, mais collectivement l’État-nation du Québec qui les encadrerait ne jouirait pas de la pleine souveraineté ni à l’interne ni à l’externe. »
    OUI, cet État souverain du peuple souverain sur son territoire national du Québec jouirait de la pleine et entière souveraineté interne et externe. Il n'est pas question de valider l'État du Canada, de valider une participation à l'État du Canada. Il s'agit de fonder le peuple souverain du Québec en tant qu'Autorité suprême d'une République du Québec sur notre territoire national du Québec. Ce qui est la souveraineté pleine et entière.
    « Il faut maintenant (...) créer le mouvement qui entraînera une majorité de Québécois à TRANSFORMER la situation actuelle en une autre qui présidera à la naissance d’un QUÉBEC INDÉPENDANT qui détiendra les pouvoirs d’un État-nation libre de ses décisions tant à l’interne qu’à l’externe et, bien évidemment, complètement maître chez lui. »
    Nous sommes tout à fait d'accord !
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2009

    4 août 2009 Bruno Deshaies
    Bonjour M. Luc Archambault,
    Je viens de compléter une lecture rapide de vos explications et de votre désir d’aller plus loin que la politique-domaine-des-rivalités et, surtout, d’entreprendre une démarche dans le sens le la politique-programme d’action.
    Pour faire court, je m’interroge sur un point de la pensée des souverainistes que vous résumez en ces termes : « Ils veulent un État démocratique et républicain à la légalité valide et légitime en appelant le peuple souverain à le nommément fonder. » Selon moi, cet objectif est ambigu.
    Pourquoi ?

    Un État démocratique peut demeurer annexé dans une confédération que les lévesquistes s’imaginent créer avec le Canada-Anglais. Dans cet esprit, l’État du Québec s’approcherait d’une fédération créée par des entités autonomes mais UNIES dans un Canada fédéré à nouveau. C’est mon premier point.
    Mon second point est le suivant. Le peuple souverain peut effectivement légitimer une telle finalité mais collectivement l’État-nation du Québec qui les encadrerait ne jouirait pas de la pleine souveraineté ni à l’interne ni à l’externe. Ce serait vraiment « la maison de fous » dont faisait allusion René Lévesque dans son manifeste Option Québec. À son corps défendant, Lévesque n’était qu’un partisan de la réforme du fédéralisme d’où la CRISE qu’il a lui-même suscité inconsciemment. Il était l’alter ego de Trudeau mais en provincial.
    Il faut maintenant dépasser l’esprit de la RÉFORME et créer le mouvement qui entraînera une majorité de Québécois à TRANSFORMER la situation actuelle en une autre qui présidera à la naissance d’un QUÉBEC INDÉPENDANT qui détiendra les pouvoirs d’un État-nation libre de ses décisions tant à l’interne qu’à l’externe et, bien évidemment, complètement maître chez lui.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2009

    Suite et fin
    Un compromis réciproque sans compromission
    En effet, les propositions qui précèdent permettent de faire en sorte que ce que postulent les PIistes à l’égard d’un vote décisif de l’Assemblée nationale soit respecté, en échange, ils pourraient revoir leur postulat qui se trouve à valider l’État actuel du Canada jamais soumis au OUI qui le validerait, en admettant que tel vote n’aie d’effet légal que validé nommément pas les voix du peuple souverain de la République libre et démocratique du Québec.
    Ainsi, selon la logique d’Edgar Morin qui vous inspire et qui m’inspire, il s’agit de mettre en branle à différents niveaux, l’impact d’une « décision initiale » sur sa matérialisation par une STRATÉGIE D’ACTION incarnée dans l'Ordre politique du « Programme-d’action » en jugulant l’effet divisif de l'Ordre « Des-rivalités» par son harnachement dans un ESSENTIEL COMMUN prioritaire permettant toujours la diversité des affinités électives accessoires, en tant qu’outil capable de modelé l’État qu’on aura d’abord fondé, en lieu et place de le tenir artificiellement comme fondé, ou en oubliant qu’il n’a pas été fondé.
    Merci pour vos enseignements et généreux accompagnement.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2009

    Suite
    Il nous faut donc revoir tout ça, comme nous y invitait Jacques Parizeau le 6 juin dernier. Il nous faut envisager les choses dans L'Ordre politique du « Programme-d’action » comme vous le dites en assujettissant en partie L'Ordre « Des-rivalités » pour en réguler l’expression. La « décision initiale » du PQ doit maintenant dépéquisicée, comme on l’a souvent dit à propos de la souveraineté. La « décision initiale » doit être maintenant le fait de toutes les instances de la mouvance souverainiste de manière COMMUNE et claire. Elle ne doit souffrir aucune contestation et obtenir la franche et enthousiaste adhésion de toutes les composantes de la mouvance souverainiste.
    Pour cela, il faut qu’elle soit prise communément, clairement, solennellement et publiquement. Pour que cela soit évidence, comme tranchant d’avec la confusion et la querelle actuelle, l’annonce commune PQ, QS, voire ADQ, de la création d’un groupe de travail multipartite en vue de la formation d’une COALITION électorale de GOUVERNEMENT de SOUVERAINETÉ pourrait faire l’affaire. Sur cette base, l’espoir de voir l’UNION souverainiste qui nous fait tant défaut se concrétiser pourra attirer l’attention des PIistes et des Reniistes qui pourrait y voir un pas dans la bonne direction.
    Ensuite, fort de ce nouvel outil capable d’exprimer de manière solidaire et cohérente la « décision initiale » à prendre, il faut pouvoir frapper les esprits en posant des gestes décisifs de rupture. Rompre avec l’attentisme, rompre avec les recettes anciennes. L’idée des référendums sectoriels est un pas dans la bonne direction à cet égard, mais ne pourrait être que le premier pas dans cette bonne direction. Il nous faut tirer parti de notre majorité à l’Assemblée de la députation du peuple souverain du Québec, comme l’a fait remarquer M. Parizeau le 6 juin dernier. L’engagement électoral de la réunir pour se former en Constituante serait bien accueilli par QS qui se propose de former une Constituante. Une Constituante qui commencerait pas voter une « Proclamation de réciprocité », déclarant illégitime toute légalité d’État ne s’étant pas nommément soumise à l’approbation des voix du peuple souverain du Québec, Autorité suprême d’un État démocratique légitime et valide. Ce qui serait soumis au vote de l’Assemblée nationale pour être soumis aux voix du peuple, doublé de la double adoption d’une Constitution Primordiale de la République démocratique du peuple souverain du Québec sur son territoire national du Québec, à soumettre aussi aux voix du peuple dans un ou deux référendums à double portée,
    - Invalider l’État actuel abusif et unilatéral du Canada monarchiste autocratique actuel,
    - Validation de la Constitution Primordiale de l’État de la République démocratique du peuple souverain du Québec.
    On le voit, la « décision initiale » ne pourra être COMMUNE que dans la mesure où la STRATÉGIE qui en découle permet de poser un geste de rupture d’avec le cours ancien des choses, et ce, à plusieurs égards. Je crains que nous n’ayons pas le choix. Une « décision initiale » de certaines instances ne suffit pas, mais cette « décision initiale » parcellaire doit engager déjà une STRATÉGIE de rupture capable de réparer la rupture de ban des Reniistes qui veulent du changement.
    Mais pour cela, il faut d’abord que les instances politiques des dirigeants actuels admettent que le point de non-retour ou de rupture a été atteint et qu’ils ne pourront rien qui vaille sans poser des gestes de rupture pour changer la donne mitigée qui est en leur main.
    Une « décision initiale » COMMUNE
    Suite et fin ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2009

    Suite
    La force d'inertie opère dans un espace-temps dénué de frictions.
    Mais c'est une grave erreur que de surestimer le poids de sa masse en comptant sur un mouvement initial ou renouvelé en comptant sur la force d'inertie, sans tenir compte des frictions qui la stoppent. Cela, non seulement parce la « décision initiale » prise dans l'Orde du « Programme-d’action » serait subordonnée à l'Ordre « Des-rivalités » électoraliste, mais surtout parce qu'un point de non-retour a été franchi. L'action des putschistes combinée à celle des PIistes a produit un tel effet de nuisance que ces apprentis sorciers sont dépassés par l'effet de leur propre action. Et elle a nui, nuit et peut nuire autant aux putschistes qu'aux dirigeant(e)s actuels. En effet, la désaffectation souverainiste est telle, les animosités et inimitiés sont telles qu'il faudra bien plus qu'un nouveau chef pour les réparer. Sans compter l'action de QS et de l'ADQ qui n'a encore pas rendu l'âme. Tout ça représente un bon 20 à 25% de l'électorat souverainiste, et plus encore si l'on compte les absentéistes et les abstentionnistes.
    Pourquoi ? Parce que les PIistes ou Reniistes ( celles et ceux qui renient toute action politique par désoeuvrement ou par découragement ) malgré leur faible nombre, sont de par leur nature véhémente capable de soulever des montagnes ou les faire s'effondrer. Ils et elles sont le coeur battant, les bras ouvriers de toute mouvance politique. Leur rayonnement est crucial, s'il abonde dans l'action ils et elles sont redoutables et si la réaction ou l'inaction et leur « décision », leur rayonnement n'est pas atteint, il reste intact. On l'a vu aux dernières élections fédérales, le Bloc jugé perdant a gagné parce que les artistes ont su les mobiliser suffisamment, on l'a vu aux dernières élections provinciales, s'ils s'étaient mobilisés, Jean Charest aurait pu être battu. Ce cela ne risque pas changer de si tôt. Quelque chose s'est brisé, un point de non-retour a été atteint en ce qui concerne les normes habituelles du train-train politique. Du reste, l'expectative et l'attentisme actuel en témoigne, on se creuse la tête pour essayer de comprendre ce qui se passe.
    Il se passe une chose très simple quant à moi, l'éclatement a fait son oeuvre et il nous faut en tirer parti. Le PQ, direction actuelle et putschistes avérés ou velléitaires, n'ont pas le choix, ils doivent tenir compte de l'effet de nuisance des PIistes et des Reniistes. Et, pour emporter leur adhésion il faudra beaucoup plus que les recettes anciennes du chef nouveau tout beau ou du nécessaire ralliement au seul PQ paré de changement cosmétiques.
    Pourquoi ? Parce que le Pays à faire ne pourra naître que dans l'UNION des partis politiques souverainistes, PQ, QS, et ADQ ( ou son électorat ). C'est la seule manière d'obtenir un majorité au référendum. Le PQ pourra à la rigueur prendre le pouvoir, minoritaire ou majoritaire, il lui faudra l'appui de QS et de l'ADQ pour fonder l'État qu'il désire fonder. Cela sans compter le PI et les Reniistes, et leur pouvoir d'entraînement ou de nuisance.
    Si le Pays à faire dans ces circonstances n'est pas plus assuré que ça, à quoi bon élire le PQ ? Pour nous protéger des canadianisateurs. l'argument est fort, mais mince. C'est le seul câble qui tienne et sa sureté est très aléatoire. Et on est loin de la mobilisation nécessaire pour fonder un pays, on est loin de l'espoir ravivé, on est proche du découragement et de la démission, donc proche de la défaite. Rien qui vaille, ce qui ne fait qu'augmenter la force de la nuisance des Reniistes.
    Des gestes de ruptures
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2009

    Suite
    QS, en hésitant d'abord sur l'opportunité d'être un parti souverainiste, puis en décidant finalement d'en faire un objectif directement cependant associé, assujetti à une philosophie et politique de gauche, comme si en quelque sorte la décision initiale s'était déjà concrétisée puisque cela ne les empêche pas sans UNION d'élire les canadianisateurs de Jean Charest. L'ADQ quant à elle a « décidé » de suspendre sa « décision » pour donner une chance au fédéralisme, espérant secrètement pour d'aucuns son échec afin de rééditer le coup de Meech avec un chef décidé à faire l'Indépendance en cas d'échec, d'autres en rendant les armes carrément ou en attendant, pour tirer le meilleur parti de la situation actuelle, tout en prônant un État du Québec à droite, comme si la décision initiale s'était concrétisée. De leur côté le dernier né du PI, revient sur la décision initiale en prônant non plus l'appel direct au peuple, mais en faisant d'une décision de l'éventuelle députation indépendantiste un acte décisif, comme si cela ne validait pas du coup l'État abusif du Canada qui lui se pare de l'Autorité impériale acquise pour se passer du OUI qui le validerait.
    Ainsi, on peut dire que dans leur ensemble, la « décision initiale » de la mouvance souverainiste a été en quelque sorte révoquée par son seul éclatement. Cet ensemble est revenu sur sa décision initiale. Elle n'existe plus. Il n'y a pas de « décision initiale », il n'y a plus de « décision initiale » qui tienne communément.
    La stratégie d'action ne peut donc qu'errer dans la grande noirceur de l'indécision ou de la décision contradictoire.
    Que faire ?
    Faire en sorte que l'ensemble de la mouvance souverainiste prenne à nouveau une collective et commune « décision initiale », ce qui permettrait ensuite de développer à nouveau des stratégies congruentes permettant d'engager une action conséquente.
    L'ESSENTIEL COMMUN - La décision initiale
    Pour ce faire, il faut que les instances souverainistes politiques et citoyennes se mettent d'accord sur les termes d'une « décision initiale » commune.
    Que veulent les souverainiste ?
    Ils veulent un État démocratique et républicain à la légalité valide et légitime en appelant le peuple souverain à le nommément fonder. Du moins, c'est ce que je veux, ce que veut Jacques Parizeau, et bon nombre de souverainistes de toutes obédiences et tous partis, du Bloc au PQ, à QS voire à l'ADQ. Mais pas le PI. Le PI prétend pouvoir fonder un État valide sur le modèle de l'État invalide du Canada qu'ils répudient. ET, ils y tiennent parce que cela leur permet dans L'Ordre « Des-rivalités » de se distinguer du PQ qu'ils veulent détruire pour le supplanter. Ce qui qui se trouve à subordonner L'Ordre du « Programme-d’action » aux réalités clientélistes et électoralistes. Cela jumelé au fait que des putschistes qui veulent dégommer madame Marois, profite et abondent, mais cela est temporaire et circonstanciel, le temps qu'ils parviennent à leurs fins pour réintégrer aussitôt le PQ qui est toujours selon eux le navire amiral qu'il nous faut.
    D'aucuns pensent qu'il n'y a pas là de réel problème à telle situation. Une fois le putsch accompli d'ici les prochaines élections, ou au pire après, au risque de faire à nouveau réélire le PLQ en 2012-13, comme on est parvenu à le faire en 2008, on pourra à nouveau vaquer à ses affaires et faire du PQ le seul véritable porteur du ballon. Quant au PI, il restera d'après eux qu'une fraction infime de la mouvance souverainiste comme le prouvent les résultats électoraux lilliputiens qui ne risquent pas de changer, tant cette idée de se passer des voix du peuple souverain pour fonder l'État valide du Québec est répudiée par la majorité des Québécois(es).
    Sous-estimer la mathématique des fractions
    Surestimer la physique de sa masse et de sa force d'inertie
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2009

    M. Deshaies,
    Vous observez justement... inspiré par Edgar Morin
    « Pour faire l’indépendance du Québec, il faut « partir d’une décision initiale » afin d’élaborer une stratégie et envisager les scénarios pour l’action. »
    Mais...
    « La décision politique n’est pas prise. »
    Ainsi, vous concluez-vous...
    « La politique-programme-d’action demeure timide parce qu’elle dérive elle-même dans l’à-peu-près des fondements de l’indépendance. La décision politique n’est pas prise. On tourne en rond faute de canaliser les énergies et les volontés dans la seule direction qui pourrait permettre d’atteindre l’objectif de l’indépendance du Québec. »
    Pour sortir du cercle vicieux il faut, me semble-t-il bien distinguer les niveaux de prise de décision si l'on tient à suivre la logique d'Edgar Morin. Ce que je crois comprendre de ce que vous rapportez, Edgar Morin postule que l'action n'est possible qu'à « PARTIR » du moment où une « DÉCISION INITIALE » est prise. ET, « La stratégie permet, [ ensuite ] d’envisager un certain nombre de scénarios pour l’action » permettant de matérialiser la réalité de la « décision initiale ».
    Ainsi, si le niveau ou se prend la décision est au niveau de l'État, la « décision initiale » qui fonde l'État valide et légitime, permet par l'action stratégique de matérialiser l'effectivité de l'État. ET... nous n'en sommes pas là. Ce n'est pas à ce niveau que nous pouvons prendre cette décision. Nous devons agir à un niveau moins élevé dans l'ordre de l'État pour obtenir le fait que la décision puisse être prise au seul niveau qui puisse la rendre effective, c'est à dire dans l'expression des voix du peuple souverain, autorité suprême de l'État démocratique valide et légitime.
    Il faut donc agir au niveau inférieur qui est celui des instances politiques et citoyennes qui prennent fait et cause pour telle décision à prendre. La question est, la « décision initiale » a-t-elle été prise ? Les instances politiques, les partis politiques ont-ils pris la « décision initiale » à l'égard de la fondation de l'État du peuple souverain du Québec ? Les instances citoyennes l'ont-elles prise ?
    Postulons que oui, la décision a été prise il y a fort longtemps par les souverainistes. Ils veulent un État démocratique et républicain à la légalité valide et légitime en appelant le peuple souverain à le nommément fonder. Or, face à deux « échecs » ou un échec et un match nul, ou volé, on est sonné par le coup reçu. D'aucuns décident de changer la décision initiale, d'autres ne savent plus comment développer une stratégie pour développer une action.
    L'Ordre politique « Programme-d’action » VS L'Ordre « Des-rivalités »
    Entretemps, l'ordre de « La politique-programme-d’action » s'est vu bousculé par « La politique-domaine-des-rivalités », si l'on veut poursuivre dans votre logique et celle de M. Morin. Le parti unique de la « décision initiale » s'est scindé en plusieurs entités : QS, ADQ, PI et défroqués... Chacun revenant sur sa « décision initiale » à leur manière, du moins celle qu'ils ont endossée en 1995.
    « Décision initiale » collectivement révoquée
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    2 août 2009

    1er août 2009 Bruno Deshaies
    Les discours de dérivation seront d’autant plus fréquents encore si l’on ne tient pas compte aussi de DEUX ASPECTS DE LA POLITIQUE, À SAVOIR :
    1. La politique-programme-d’action ;
    2. La politique-domaine-des-rivalités.

    Dans le premier cas, il s’agit principalement de la prise de décision ; dans le second, il est surtout question de la lutte démocratique entre les groupements politiques.
    Pour faire l’indépendance du Québec, il faut « partir d’une décision initiale » afin d’élaborer une stratégie et envisager les scénarios pour l’action. C’est ce que dit Edgar Morin : « La stratégie permet, À PARTIR D’UNE DÉCISION INITIALE, d’envisager un certain nombre de scénarios pour l’action. » Voilà le domaine de la politique-programme-d’action.
    Malheureusement, dans l’état actuel des choses au Québec, c’est le second aspect qui occupe la plus grande place dans notre petit monde de politique-partisane. Tristement, elle se limite à la lutte politique électorale et parlementaire. Toute notre action politique est contaminée par la politique-domaine-des-rivalités. C’est une évidence.
    La politique-programme-d’action demeure timide parce qu’elle dérive elle-même dans l’à-peu-près des fondements de l’indépendance. La décision politique n’est pas prise. On tourne en rond faute de canaliser les énergies et les volontés dans la seule direction qui pourrait permettre d’atteindre l’objectif de l’indépendance du Québec.
    Il faut plus que des partis politiques pour faire l’indépendance du Québec. Il faut plus qu’un gouvernement indépendantiste. Il faut une prise de décision initiale non équivoque qui appellera une adhésion collective des Québécois pour un Québec maître de ses décisions tant à l’interne qu’à l’externe.
    Deux échecs référendaires doivent nous ouvrir les yeux. Mais en plus, les indépendantistes devront lutter contre un état d’esprit bien mêlé par les événements et recouvert par un discours méli-mélo portant sur l’indépendance conçue à travers la lorgnette du fédéralisme.
    En terminant, pour les lecteurs moins pressés, je leur suggère la lecture de Jacques Noël dans Le Devoir du 28 avril 2008 : « 15 ans d’espoir, 25 ans de dérive ».

  • Archives de Vigile Répondre

    1 août 2009

    Suite
    Ce que nous VOULONS faire ?
    NOUS dans Vigile, NOUS les souverainistes, NOUS ne SAVONS pas ce que NOUS VOULONS, parce que ce NOUS n’existe pas. Mais chacun de NOUS, dans Vigile, peut VOULOIR FAIRE quelque chose. Si NOUS dans Vigile, nous exposons et exprimons ce que séparément NOUS VOULONS, nous pourrions après discussion convenir de ce que ce NOUS pourrait VOULOIR, COLLECTIVEMENT. Ce qui NOUS permettrait dans Vigile de SAVOIR ce que ce NOUS de Vigile VEUT.
    Savons-nous ce que nous AIMERIONS faire ?
    Pareil… NOUS ne SAVONS PAS ce que NOUS AIMERIONS FAIRE. Mais nous devons, nous pouvons, et NOUS POURRIONS, le savoir ce que NOUS VOULONS FAIRE, parce que cela correspond à ce que NOUS AIMERIONS faire.
    Ce que nous FAISONS maintenant ?
    Pareil… NOUS ne SAVONS PAS ce que NOUS FAISONS MAINTENANT. Mais nous pourrions le savoir si nous nous entendons pour en faire une connaissance et un savoir collectif. Pour l’heure chacun sait ou pense savoir ce que NOUS FAISONS MAINTENANT. L’expression de ce savoir individuel participe à la constitution d’un savoir collectif.
    Ce que se sais de ce que NOUS FAISONS MAINTENANT est de tenter chacun de participer à notre CONNAISSANCE et SAVOIR collectif parce que nous le mettons en COMMUN. Parce que cela DOIT passer par là, parce que nous POUVONS le faire, ne reste qu’à VOULOIR le faire en tant que tout congruent et cohérent.
    L’action prévue :
    Est-elle possible, nécessaire, désirable et efficace ?
    Cette action qui consiste à constituer un NOUS cohérent et congruent est nécessaire et désirable, elle est possible, à commencer par ici dans Vigile. Quant à SAVOIR sir elle est efficace ? Pour l’heure, NOUS ne le SAVONS PAS.
    Mais moi, je pense que OUI. Cela, parce que je pense que rien ne pourra être collectif si ne s’exprime d'abord pas l’individuel savoir qui est chacun le nôtre, cela pour le faire collectif. Chacun apprenant celui de l'autre peut y adhérer ou le compléter ou contredire, pour qu'émerge un SAVOIR COLLECTIF.
    Reste pour être efficace à ce que surgisse les termes sur lesquels constituer un ESSENTIEL COMMUN à tous égards, quant à ce SAVOIR constituant dans ce partage un SAVOIR COMMUN, qui serait ce que NOUS SAVONS sur ce que NOUS DEVONS, POUVONS, VOULONS et AIMERIONS FAIRE, COLLECTIVEMENT, tout en étant conscient de ce que NOUS FAISONS MAINTENANT.
    Pour l'heure NOUS ne SAVONS rien, mais chacun soupçonne que NOUS POURRIONS collectivement en savoir beaucoup plus si nous SAVONS faire les consensus sur un ESSENTIEL COMMUN à définir, entre autres ICI dans Vigile.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 août 2009

    M. Deshaies
    Pour répondre à vos pertinentes questions...
    « Pouvons-nous nous interroger, entre nous, sur les questions qui suivent ? »
    Oui, NOUS, nous dans Vigile NOUS pouvons nous interroger sur ce que NOUS, les souverainistes, NOUS, de toutes les composantes de la mouvance souverainistes NOUS SAVONS sur :
    Ce que nous DEVONS faire ?
    Pour ma part et pour répondre à cette question, NOUS, ne savons pas ce que NOUS DEVONS faire. NOUS, les souverainistes, NOUS ne le savons pas parce que ce NOUS n'existe pas en tant que NOUS cohérent, congruent. NOUS dans Vigile, pas davantage, parce que ce NOUS n'existe pas davantage en tant que NOUS cohérent et congruent.
    Par contre, chacun dans et hors Vigile, peut avoir une idée de ce que ce NOUS, dans VIGILE, et ce que NOUS, les souverainistes, DEVONS faire.
    Quant à moi, ce que NOUS DEVONS FAIRE, est de constituer dans VIGILE, un NOUS, qui sache ce que NOUS devons FAIRE. Je propose à cet égard que ce NOUS dans Vigile sache que NOUS DEVONS FAIRE ce qu’il faut pour rassembler toutes les composantes de la mouvance souverainiste. Tel rassemblement ne peut se faire que sur l’ESSENTIEL, car l’ACCESSOIRE nous divise.
    La question est, quels sont les termes de cet ESSENTIEL COMMUN à toutes les composantes de la mouvance souverainiste au-delà :
    - de leurs affinités ou inimitiés électives pour tel ou tel chef, parti, idéologie, philosophie, politique ;
    - de leurs partis-pris de gouvernement de gauche, de centre ou de droite ;
    - de leur tempérament calme ou véhément ;
    - etc.,
    À mon avis, ce que NOUS dans Vigile DEVONS FAIRE, c’est chacun exposer, décrire, nommer les termes de cet ESSENTIEL à définir pour le distinguer de l’accessoire d’une part, parce que nous saurions nous entendre sur l’ESSENTIEL. L’ACCESSOIRE étant non pas dérisoire ou non pertinent, mais découlant de l’ESSENTIEL sur lequel nous pouvons nous entendre.
    Par exemple, ce qui est ESSENTIEL dans un GOUVERNEMENT de GAUCHE ( par exemple… ) ce n’est d’abord pas la politique de gauche que pourra mettre en œuvre tel gouvernement, mais bien le gouvernement lui-même. Le fait que telle instance puisse effectivement gouverner, le fait que ce gouvernement est partie de tel État, ou pas, doté de tels pouvoirs ou pas, capable d’agir de telle manière ou pas.
    Ainsi, l’ESSENTIEL sur lequel nous entendre qu’on soit de gauche, du centre ou de droite concerne le gouvernement en tant que tel, en tant qu’Institution de tel État. Pour le reste, quant à savoir comment effectivement gouverner telle Institution de tel État, cela pourra être de l’ordre de l’ACCESSOIRE, de l’outil : de l'outil loi, de l’outil règlement, de l’outil impôt, de l’outil organisation nationale et gouvernementale de tel parti de gauche, de centre ou de droite.
    Ainsi, NOUS entendant, NOUS, de la mouvance souverainiste sur la forme de gouvernement et de l’État qu’il nous faut, NOUS pourrons ensuite proposer chacun, tel type de mesures et d’actions gouvernementales en fonction de nos affinités électives.
    Ce que nous POUVONS faire ?
    NOUS de Vigile, NOUS ne savons pas que NOUS POUVONS le FAIRE. NOUS ne le savons pas parce que ce NOUS n’existe pas en tant que collectif cohérent et congruent. Mais chacun de NOUS dans Vigile PEUT participer à ce que ce NOUS du POUVOIR puisse se constituer. Ce chacun de NOUS le PEUT, parce que nous le DEVONS. NOUS de Vigile, nous le POUVONS parce que nous disposons d’un Forum pour exposer chacun nos vues et en discuter. NOUS le POUVONS, si nous mettons l’accent sur ce qui peut nous UNIR, sur les termes de ce qui peut NOUS rassembler dans Vigile autour de ce DEVOIR que NOUS POUVONS remplir et honorer.
    Ce que nous VOULONS faire ?
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    1 août 2009

    M. Deshaies
    J'ai bien pris note de votre proposition quant à la différence entre Stratégie et Programme politique.
    « … la stratégie [contrairement à un programme où « tout se fait par automatisme »], elle, élabore un ou plusieurs scénarios. […] Une stratégie se détermine en tenant compte d’une situation aléatoire, d’éléments adverses, voire d’adversaires, et elle est amenée à se modifier en fonction des informations fournies en cours de route, elle peut avoir une très grande souplesse. Mais une stratégie, pour être menée par une organisation, nécessite alors que l’organisation ne soit pas conçue pour obéir à de la programmation, mais puisse traiter des éléments capables de contribuer à l’élaboration et au développement de la stratégie. (p. 119 et 120) »
    Je me suis fait le promoteur de l'émergence d'un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ depuis les élections fédérales de l'automne 2008. Je veux tenir compte de vos observations.
    Quoiqu'un PROGRAMME puisse être autre chose qu'un « programme prédéterminé qu’il suffit d’appliquer » et permettre « à partir d’une décision initiale, d’envisager un certain nombre de scénarios pour l’action, scénarios qui pourront être modifiés selon les informations qui vont arriver en cours d’action et selon les alias qui vont survenir et perturber l’action », je comprends que vous préféreriez qu'on parle de STRATÉGIE.
    Or, oui nous pouvons en parler, mais reste qu'un parti politique ou un rassemblement de parti politique ne sont pas élus en vertu d'une stratégie mais bien en vertu de ce qu'il est convenu d'appeler un PROGRAMME POLITIQUE. Tout le monde comprend qu'il ne sera question de l'appliquer à la lettre et de manière prédéterminée, s'il est appliqué...
    Certes par ailleurs, il nous faut parler comme vous dites de STRATÉGIES, mais aussi de PROGRAMME. Afin de tenir compte de ces deux éléments complémentaires, je parle depuis quelques jours, et parlerai à l'avenir grâce à votre apport, de STRATÉGIES et de PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ.
    Du reste, le PROGRAMME en question devrait se présenter comme étant l'exposé d'un « certain nombre de scénarios pour l’action » du gouvernement élu en fonction de tel document de STRATÉGIES et de PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ du gouvernement de COALITION SOUVERAINISTE. Comme le suggérait Jacques Parizeau le 6 juin dernier au Colloque des IPSO, aucune des avenues exposées ne devrait être arrêtée. Par exemple l'avenue des SOUVERAINETÉ SECTORIELLES ne devrait pas être écartée, même si d'autres avenues plus prometteuses sont mises de l'avant, comme il a semblé le souhaiter.
    ET cela pour faire la rupture d'avec une malheureuse stratégie passée, trop bien arrêtée et informant à l'avance à nos adversaires et ennemis de ce que nous allions faire. Je ne l'ai jamais conçu autrement ce PROGRAMME COMMUN, mais cette nouvelle appellation suggérée par vos remarques, permettra je pense de faire en sorte que tel PROGRAMME sera bel et bien autre chose qu’une action préformatée inflexible et ne tenant pas compte de la stratégie connexe à mettre au point pour le mettre en pratique, ainsi décrite, la chose devient évident pour toutes et tous.
    Merci.
    Voir les récentes contributions à tels égards.
    - Vigile-2009 07 29-Robert Barberis-Gervais-La reconquête passe par un nom : Québécois-
    - Vigile-2009 07 31-Yves Côté-La soupe est chaude...-
    - Vigile-2009 08 01-Éric Tremblay-La République du Québec assurera enfin la cohésion nationale et la paix sociale-
    - Vigile-2009 07 23-Bruno Deshaies -L’indépendance du Québec et les discours de dérivation-

  • Bruno Deshaies Répondre

    27 juillet 2009

    28 juillet 2009 Bruno Deshaies
    Les discours de dérivation supposent aveuglément que deux indépendances sont possibles sur un même territoire. Ce mythe tenace dans l’esprit des souverainistes confédéralistes a la vie dure. Heureusement que les deux derniers intervenants ont ramené les pendules à l’heure.
    Quant à nous, nous nous contenterons de renvoyer nos lectrices et lecteurs à notre chonique du 23 juin 2003 qui a été reprise, corrigée et augmentée le 5 juin 2005 (chronique no 220). On y retrouve le texte intégral de Paul Stanway sur l’Union européenne « avec la lettre F ».
    L’Europe se débat avec la lettre « F »
    Par PAUL STANWAY – Edmonton Sun, mercredi 28 mai 2003. ICI : http://archives.vigile.net/ds-deshaies/docs5/220.html

  • Michel Guay Répondre

    27 juillet 2009

    La France paie 10% de ses impôts à l'Union Européenne et garde son droit de réserve .
    Le Québec colonisé par les Canadians paie plus de 50% de ses impôts et taxes à Ottawa et n'a aucun droit même sur sa langue
    Il faut donc comparer ce qui est comparable .
    Suite à l'indépendance nous pourrons faire des UNIONS avec qui nous voulons sans nous laisser détruire par une nation étrangères royaliste , anti démocratique ou sous menaces de mesures de guerres comme en 1970 et 1990

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2009

    Suite
    La volonté du peuple souverain du Québec VS Celle du Canada
    Cette obsession qui consiste à ne voir, penser, imaginer, l'avenir du Québec, la souveraineté du peuple du Québec que « dans » le Canada ne fait que se soumettre à la volonté de l'État du Canada qui considère le Québec, le peuple souverain du Québec que comme étant une partie de ce qu'il est, lui, selon SA LOI, cela parce que d'après lui, ces objets - le Québec et le peuple souverain du Québec - sont SA propriété, ne peuvent être considéré que « dans », qu'à l'intérieur de ce qui est sa propriété, parce qu'ils ont fait l'objet de Cession. Ils lui ont été selon lui, valablement cédés par LOUIS XV, comme le prétend le Vice-Roi John Saul. Ce qui nie leur existence même et leurs souverainetés respectives. ET le Québec et le peuple souverain du Québec n'ont toujours d'après lui pas de souveraineté propre parce qu'il n'ont tout simplement pas d'existence propre en tant qu'État et qu'en tant que peuple. Du reste, ce peuple qui n'existe pas n'a pas été, n'est toujours pas, ni entendu, ni consulté pour approuver l'État que les Britanniques ont imposé à leur Colonies d'Amérique du Nord Britannique.
    Le Canada, simple avatar impérial autocratique de tel Empire n'a pas davantage considéré l'existence et la souveraineté de ce peuple souverain du Québec.
    À partir du moment ou ce peuple invalide l'État illégitime et invalide du Canada, il ne saurait être question d'être « dans » le Canada, mais plutôt, à côté du Canada, lui-même État souverain sans le Québec, distinct du Québec souverain qui ne peut être davantage « dans » le Québec souverain que l'inverse. Il ne saurait être question que d'une autre entité qui ne sera pas le Canada « dans » laquelle pourraient éventuellement être parties et le Québec souverain et le Canada souverain. Telle UNION cependant ne sert strictement à rien dans le contexte du libre échange Nord Américain et dans le contexte d'une Europe Nord Américaine avec le Mexique et les États-Unis.
    Le seul fait de vouloir à tout prix l'inclusion du Québec dans le Canada est la simple reconduction de ce qui existe déjà et qui est répudié par les Québécois, ce pourquoi ça ne fonctionnera pas. Être « dans » le Canada, ce n'est toujours qu'être qu'une province comme une autre. La Souveraineté du Québec implique qu'il ne saurait être un État parmi d'autres parties du Canada. La Souveraineté du Québec implique un lien d'égal à égal avec tous les autres États du monde, y compris le Canada ( sans le Québec ). Une Confédération du Canada qui ferait du Québec un État parmi d'autres ne change rien de la situation actuelle si le Québec est « dans » le Canada. Il ne saurait y avoir de souveraineté réciproque que hors du Canada.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2009

    « Un Québec uni dans un Canada souverain. »
    Cette assertion décrit le Québec à la veille de se doter d'un État valide et légitime. C'est plus ou moins la situation actuelle, ou en voie de l'être.
    La souveraineté implique la distinction, la symétrie et la réciprocité.
    L'assertion : « Un Québec souverain « dans » un Canada uni » est un syllogisme tronqué, et asymétrique, invalide. Il manque une donnée. C'est la souveraineté du Canada.
    À partir du moment où est ajoutée cette donnée essentielle il faudrait dire pour que l'assertion soit vraie : « Un Québec souverain « dans » un Canada souverain » et pouvoir inverser réciproquement la donne. « Un Canada souverain « dans » un Québec souverain ». Ce qui est impossible.
    Autrement dit. Le Québec ( hors du Canada ) peut être un État souverain distinct de tout autre et réciproquement le Canada ( sans le Québec ) peut être un État souverain distinct de tout autre, donc, le Québec souverain ne peut être « dans » le Canada souverain, pas plus que le Canada souverain ne peut être « dans » le Québec souverain.
    Ainsi apparait toute l'impossibilité d'une telle chose. Il ne peut y avoir de Québec souverain « dans » un autre État souverain. En effet si le Québec est « dans » un État souverain, il ne peut être lui-même souverain puisque la souveraineté du Canada incluant le Québec, s'étend au Québec et concurrence celle du Québec. C'est la situation actuelle. Elle ne fonctionne pas et est invalide et illégitime, elle n'a jamais été nommément approuvée par le Québec et par les voix du peuple souverain et n'est pas approuvée par le peuple souverain du Québec.
    Un Québec souverain implique un État du Canada souverain sans le Québec. L'État souverain du Québec ne peut être « dans » cet État souverain du Canada. Comme la France, État souverain, n'est pas « dans » un État d'Europe souverain. l'Europe n'est pas un État, c'est un regroupement d'État souverain qui accepte ou pas d'adhérer à tel super État, de telle manière, à endosser ou refuser par les peuple souverains qui y adhère. Selon une lente construction et au cas par cas. Nous sommes loin des États-Unis.
    Séparation
    Le Québec n'a pas à se « séparer » du Canada. On ne peut séparer qu'un tout uni. Le Canada n'est pas un tout uni. Ce n'est pas un tout valablement et démocratiquement uni. Il s'agit d'une UNION forcée, contre la libre et souveraine volonté du peuple souverain du Québec. Ce peuple peut dénoncer cette UNION forcer, la répudier, du coup elle s'effondre, elle est invalide, illégitime. On ne « divorce » qu'un d'un mariage valide. On ne peut « divorcer », « se séparer », d'un mariage forcé.
    L'idée d'un « Québec souverain « dans » un Canada uni » est sophistique. Il s'agit d'un syllogisme tronqué, invalide. C'était pour en démontrer toute l'absurdité que Yvon Deschamps a inventé la formule.
    La Volonté du Canada
    Suite ici-bas

  • Gilles Bousquet Répondre

    26 juillet 2009

    RenéP écrit : «"Un Québec souverain dans un Canada uni" ? C’est comme être un célibataire dans un couple »
    C'est ça, demeurer célibataire et en couple. Nul besoin d'être marié avec le dominant qui veut dominer, comme dans certains pays qu'on ne nommera pas ici. Chacun ses affaires et des affaires en commun pour la commodité comme la tondeuse et la piscine.
    On peut dire aussi, unis comme dans un condo à deux. On sépare le stationnement, les corridors, la toiture, le solage et quelques autres affaires mais chacun sa chambre à coucher etc.
    Séparés pour des affaires et unis librement pour d'autres pour plus d'efficacité.
    Est-ce que la France n'est plus considérée assez souveraine depuis son adhésion à l'Union européenne ?

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2009

    "Un Québec souverain dans un Canada uni"? C'est comme être un célibataire dans un couple ou encore un aveugle voyant, un sourd entendant, un muet parlant. C'est antinomique. Cessons de tourner en rond et séparons-nous.(final)!

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juillet 2009

    Par exemple : « Un Québec souverain dans un Canada uni. »
    Serait-ce l’indépendance à deux ?
    Oui, j'aime l'idée, le concept. Pourquoi pas ?

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juillet 2009

    « Tenter de gagner sa vie et d’en jouir tout en espérant LA solution constitutionnelle. » Gilles Bousquet
    Samedi, 25 juillet 2009 Bruno Deshaies
    À la suite des questions proposées, les réponses de Gilles Bousquet sont incomplètes. Il faut ajouter les réponses à L'action prévue.
    Ce qu'il répond, peut-il satisfaire aussi à la question multiple qui est proposée ?
    La voici :
    Est-elle possible, nécessaire, désrirable et efficcace ?
    Par exemple : « Un Québec souverain dans un Canada uni.»
    Serait-ce l'indépendance à deux ?

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2009

    M. Deshaies nous pose les questions suivantes pour faire avancer la souveraineté du Québec :
    • Savons-nous ce que nous DEVONS faire ?
    Faire confiance au PQ et tenter de l'aider

    • Savons-nous ce que nous POUVONS faire ?
    Voter pour le PQ et en convaincre ses voisins
    • Savons-nous ce que nous VOULONS faire ?
    Critiquer le PQ et son chef incluant le prochain qui ne perd rien pour attendre
    • Savons-nous ce que nous AIMERIONS faire ?
    Un Québec souverain dans un Canada uni
    • Savons-nous ce que nous FAISONS maintenant ?
    Tenter de gagner sa vie et d’en jouir tout en espérant LA solution constitutionnelle.

  • Michel Guay Répondre

    23 juillet 2009

    Nous libérer, nous décoloniser et nous émanciper est un combat et non pas simplement une prise de conscience sociologique .
    Et combattre c'est combattre les plans de l'ennemi qui nous empèche d'être bien identifié pour nous exploiter à son profit..
    Les Québecois ont cette naîveté de se croire sans ennemi et de s' auto-accuser de tous les maux qui les assaillent
    Mais ce n'est pas le cas car nos ennemis sont les mêmes depuis 1534 , ils nous assaillent nous cernent , nous ciblent , nous tuent , nous déportent , nous volent nos noms, nous volent nos argents nos fonds et nos pouvoirs , nous rapetissent le territoire nous menacent de guerres civiles de partition et de mesures de guerres.
    Nos ennemis que nous finançons avec nos taxes nos impôts et les profits de nos fonds consolidés ne paient jamais pour les crimes qu'ils commettent , nous méprisent, nous désinforment , nous divisent en partis bidons et nous manipulent à volonté.
    Les discours de dérivation sont financés par le contrôle canadian de tous nos médias .
    Sans nous unir comme un seul homme au sein du Parti Québecois contre ces crimes nous continuerons à nous faire rapetisser notre territoire notre langue et nos fonds de dépôts sans réagir et agir pour nous prémunir
    Vive le Québec