L’homme à abattre

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L’hypocrisie des adversaires de PKP dans toute sa splendeur

Dans la lutte actuelle contre Pierre Karl Péladeau, PLQ, CAQ et QS sont à tous égards solidaires.
Jean-Marc Fournier, le furibond, François Legault, l’ambigu, Françoise David, la « pure », se dressent, main dans la main, devant l’indépendantiste. Collusion. Ce qu’ils veulent: empêcher l’homme qu’ils craignent comme la peste, de devenir un jour premier ministre du Québec. Et tous les moyens sont bons.
Doit-on ajouter à leur collectif hostile le nom du jurisconsulte de l’Assemblée nationale ?* Car, à Jean-Marc Fournier et au député anonyme du PQ** qui le « consultaient » sur les conflits d’intérêts et sur la fiducie sans droit de regard, pourquoi M. Claude Bisson n’a-t-il pas simplement conseillé d’attendre les résultats des réflexions en cours, à l’Assemblée nationale et à l’Université Laval (politique et médias), sur les questions d’éthique ? Cela n’aurait-il pas été de « meilleur conseil » que de donner de façon inopportune son propre avis ? Et d’apporter ainsi de l’eau trouble au moulin de Jean-Marc Fournier ?
Dans cette affaire, il est difficile de saisir qu’une fiducie sans droit de regard puisse impliquer que le mandataire n’exige pas, en préalable au mandat accordé, le respect de son droit de propriété. Ce préalable n’est-il pas inhérent à la chose ? Le « droit de regard » englobe-t-il le « droit de propriété », de telle sorte que la personne qui renonce au premier renoncerait à l’autre ? Le propriétaire qui confie, sans droit de regard, la gestion de son bien, renoncerait ainsi, ipso facto, à sa propriété ? Je ne m’y connais guère mais il me semble qu’il y a là comme une extrême incohérence. Si, pour des raisons quelconques, je confie momentanément à quelqu’un d’autre la gestion de mes biens, c’est plutôt que je ne souhaite pas m’en départir, non ? Et je voudrais bien voir cet « autre » décider de sa propre initiative de les céder!… Une telle assurance ne va-t-elle pas de soi ?
De quoi je me mêle ?… C’est que je suis bouche-bée devant cet acharnement qui, sous couvert de souci d’intégrité, ne vise qu’un seul objectif: abattre l’adversaire. Le jour où ces mêmes intransigeants se questionneront avec autant de vigueur sur la portée de l’occulte Empire de presse Desmarais et se scandaliseront que Radio-Canada se mêle de politique, on pourra considérer avec plus de respect leur pureté d’intentions et leur véritable inquiétude pour la liberté de presse. Pour l’instant, ils ne souhaitent que voir PKP quitter la politique, la leur, leur terrain de jeu canadien.
Demain, lundi 08 juin, nous connaîtrons les résultats des deux élections partielles dans ce « grand » Québec sous domination fédéraliste – à l’exception du fier bastion « indépendant » de Taschereau, comté d’Agnès Maltais. Nous pourrons alors constater le terrain gagné par le Parti Québécois. Il était intéressant, ces derniers jours, d’observer la lutte qu’y a menée le chef de cette formation à côté de ses candidats. Un batailleur.


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