Jane Jacobs et l'indépendance du Québec

Actualité québécoise - vers une « insurrection électorale »?

->2310]J'ai découvert dernièrement, par pur hasard en naviguant sur l'Internet, un document fort intéressant: . Ce document, qui est en fait un livre assez rare puisqu'il n'a jamais été réédité depuis la première publication, est celui de [Jane Jacobs.
Qui est Jane Jacobs?
Jane Jacobs est une États-unienne née le 4 mai 1916 à Scranton, Pennsylvanie et est décédée le 25 avril 2006 à Toronto, où elle a vécu de 1968 à sa mort. Elle était une auteure, une activiste et une philosophe de l'architecture et de l'urbanisme. Ses théories ont sensiblement modifié l'urbanisme nord-américain. Elle a passé son existence à étudier l'urbanisme. Ses études sont basées sur l'observation : elle commença par observer les villes, reporter ce qu'elle observe, puis créa des théories pour décrire ses observations. Par contre, ce qui m'intéresse particulièrement de cette urbaniste, c'est son [analyse de Montréal, sa vision du Québec et la question de l"indépendance du Québec->5380].
La question du séparatisme: le Québec et la lutte pour sa souveraineté
Vous pouvez lire . Je viens de terminer de le lire et, ma foi, ce que je retiens c'est à quel point la plupart des arguments forts en faveur de l'indépendance du Québec y sont compilés... en anglais... par une États-unienne ayant vécu une partie de sa vie à Toronto.
Assez surprenant, quelques unes des idées présentent dans le livre n'ont peut-être pas encore été mises sur la table par le Parti québécois lui-même. Par exemple, Jacobs comparent le Québec à la Norvège et le Canada à la Suède. Elle explique de quelle façon la Norvège s'est pacifiquement séparée de la Suède voilà un peu plus d'un siècle, ce qui a pour effet de relativiser les peurs de vouloir se donner un pays. En comparant le Québec à la Norvège, il devient clair que les avantages de la souveraineté de la nation québécoise seraient beaucoup plus nombreux que de rester au sein du Canada. Bref, ça donne envie de le faire dès maintenant.
Mon impression générale de ce livre est que même le Québécois le plus réticent à faire l'indépendance du Québec serait soumis à la tentation de remettre l'unité canadienne en question et de changer son fusil d'épaule. Ce n'est qu'une impression, bien sûr, mais certainement partagée par d'autres, comme un certain Joseph Baker:
«Commentant le livre de Jane Jacobs sur la souveraineté du Québec, l'architecte Joseph Baker a écrit dans The Gazette le 22 mars 1980: «Si j'étais René Lévesque, j'achèterais tous les exemplaires du livre de Jane Jacobs et je le distribuerais gratuitement à l'ouest du boulevard Saint-Laurent. Aussi, je le traduirais et je retirerais le livre blanc.» C'était deux mois avant le référendum de 1980. Source»
Qu'est-ce que le Livre blanc?
«Le 23 février 1979, l'exécutif national du PQ rendait public son manifeste «D'égal à égal» ainsi que ses propositions sur la souveraineté-association. Celles-ci furent discutées et modifiées au congrès du parti, en juin 1979. Dans le Livre blanc, les dirigeants du Parti québécois (PQ) tentent de mettre en contexte la démarche qu'ils s'apprêtent à soumettre à l'électorat québécois : «Nous voici tous, Québécois et Québécoise, arrivés à un moment décisif, à un carrefour. Après des années de discussions, de crises constitutionnelles, d'enquêtes et de rapports, le temps est venu de choisir librement, démocratiquement (...) Le gouvernement du Québec a acquis la conviction que notre épanouissement, comme peuple exige la transformation du fédéralisme actuel en une nouvelle association, au sein de laquelle le Québec, dans le cadre d'une union économique et monétaire, jouirait, tout comme le Canada, de tous les pouvoirs d'un pays souverain. Source»
Vous vous imaginez, Joseph Baker, un Québécois d'origine anglophone voyait dans le livre de Jane Jacobs un argumentaire encore plus persuasif en faveur de la souveraineté que le Livre blanc du Parti québécois. À quand une traduction de ce livre et une réédition? Avez-vous commencé à lire le livre ou bien vous êtes toujours en train de me lire?
Plutôt que de résumer le livre, je vais seulement vous partager un extrait afin de vous donner l'eau à la bouche. Gardez à l'esprit que ce livre a été publié en 1980.
«That is why the issue of sovereignty for Quebec, now that it has been raised anew as a possibility, is not going to evaporate. Inevitably, whether or not they could do better on their own, the Quebecois are going to think they could, and many of them are going to want to try. We may expect the question of separation to be raised again and again in coming years until it is finally settled either when Canada accedes to some form of sovereignty for Quebec or when the Quebecois accept the decline of Montreal and become resigned to it and to its repercussions. P.20
C'est pourquoi la question de la souveraineté pour le Québec, maintenant que l'idée a pris forme de nouveau, ne va pas s'évaporer. Inévitablement, peu importe qu'ils puissent faire mieux ou pire en étant indépendants, les Québécois vont penser qu'ils feraient mieux en ayant leur propre pays, et plusieurs d'entre eux vont vouloir tenter d'y parvenir. La question de l'indépendance sera possiblement débattue encore et toujours au courant des prochaines années jusqu'au moment où le Canada accepte de léguer davantage de souveraineté au Québec ou bien lorsque les Québécois accepteront d'abandonner Montréal en déclin et se résigneront à vivre avec toutes les conséquences.»

C'était au début des années 1980. Trente ans plus tard, il semble que plusieurs Québécois sont en train de laisser tomber Montréal et il ne sont pas plus souverain qu'en 1980. Pire, ils n'ont même pas signé la nouvelle Constitution de 1982. De plus, Montréal n'a même plus de bourse. Encore plus décourageant, beaucoup de Québécois se sont donnés à Ottawa comme une prostituée sans aucune confiance en soi et en manque d'héroïne s'offre à son pusher pour avoir sa petite dose. L'heure est grave. Jacobs écrivait aussi:
«If Quebec remains a province indefinitely and Montreal declines into a typical Canadian regional city, Quebec will become a serious financial burden on the breadwinning provinces.
Si le Québec demeure une province indéfiniment et que la Ville de Montréal part en déclin pour devenir qu'une simple ville typique du Canada, le Québec deviendra un fardeau financier pour les autres provinces qui elles apporteront davantage d'eau au moulin. P. 86»

Sommes-nous rendus là? Je crois que oui, alors que le gouvernement fédéral minoritaire du moment gouverne comme si le Québec n'existait pas. Aux prochaines élections fédérales, le reste du Canada va aller aux urnes en se contre-fichant du Québec. Le Québec s'est fait dire qu'il était une nation un peu comme si on disait à une pute sans papiers accroc à l'héroïne qu'elle est belle et qu'on l'aime, juste par empathie. Chaque fois que Gesca et ses journalistes écrivent qu'il n'y a pas de problème avec Montréal, que le français est fort au Québec et que sans Ottawa la nation québécoise ne pourrait pas survivre, rappelez-vous ma comparaison précédente, car c'est exactement comme ça que les Québécois sont traités par les fédéralistes: des sans papiers qu'on endure et qu'on prétend respecter.
Robin Philpot->5380], un autre anglophone plus souverainiste que bien des Québécois de souche, écrivait ceci en 2006 dans un article du Devoir [L'heure du choix entre la souveraineté du Québec ou le déclin de Montréal! :
«Dans The Question Of Separatism - Quebec And The Struggle Over Sovereignty Association, Mme Jacobs affirme que la prospérité et l'essor de Montréal passent nécessairement par la souveraineté du Québec. Sans cette souveraineté politique, Montréal perdrait son rôle de métropole et serait appelé à devenir un satellite de Toronto, son économie étant inféodée à celle d'une «métropole canadienne». Tout le Québec en serait perdant. Montréal jouerait le même rôle par rapport à Toronto que Lyon pour Paris, Glasgow pour Londres, Melbourne pour Sydney, bref, une ville qui reçoit la portion congrue que veut bien lui accorder la grande ville métropolitaine.»
Une «portion congrue», en d'autres mots, des petites doses de méthadone et des «on t'aime pis t'es belle». Pourquoi croyez-vous que l'année 2009 au Québec a été celle de la collusion et du copinage au Québec, à Montréal en particulier? Pour moi c'est clair, les fédéralistes québécois, plusieurs entreprises et certains bureaucrates n'ont plus aucun respect pour la population québécoise.
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture, en espérant que l'année 2010 voit le retour en force de la confiance en soi, le désir de se faire respecter et une ferveur souverainiste sans précédent. Tous les Québécois doivent se réveiller, car il est minuit moins cinq.


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9 commentaires

  • François A. Lachapelle Répondre

    28 décembre 2009

    Bonjour Sylvain Racine,
    Bravo pour votre article sur Jane Jacobs et l'indépendance du Québec. C'est l'auteur Robin Philpot dans son livre LE RÉFÉRENDUM VOLÉ, édité par Les Intouchables en 2005 qui m'a fait découvrir Jane Jacobs. Il consacre le chapitre 13 de son livre à Jane Jacobs.
    Cela m'a poussé à mettre la main sur le livre écrit en anglais par Jane Jacobs sous le titre "Quebec and the Struggle over Sovereignty, THE QUESTION OF SEPARATISM, ed. Vintage Books, a division of Random House, New York, 1980. Plusieurs faits entourant ce livre sont intéressants:
    1. ce livre reprend in extenso des émissions radiophoniques diffusées par CBC en 1979 sous le titre "Canadian Cities and Sovereignty-Association". Donc, ces émissions ont été diffusées avant le référendum du 20 mai 1980. Par contre, le livre a été édité en septembre 1980, soit après le référendum.
    2. au chapitre 7 de son livre, Jane Jacobs fait référence à la page 93 au livre My Quebec de René Lévesque, une traduction du livre français, sauf erreur, de René Lévesque intitulé LA PASSION DU QUÉBEC édité chez Stock en 1978. Jane Jacobs discute alors des 5 facteurs essentiels de la souveraineté-association selon René Lévesque. Elle est d'accord avec les 4 premiers. Je m'arrête au 5e facteur qui est de garder la monnaie canadienne dans un Québec souverain. Ici Jane Jacobs est en désaccord complet avec la position de René Lévesque et elle présente ses explications aux pages 97 à 102. Ce sujet est encore d'actualité.
    3. J'abonde dans le même sens que d'autres commentateurs avant moi à savoir qu'il est souhaitable en 2010 que ce livre soit réimprimé en anglais et traduit en français. Cela serait une lecture fortement suggérée pour au moins tous les députés souverainistes à Québec et à Ottawa.
    4. La clairvoyance et la pertinence des propos de Jane Jacobs sont d'une criante actualité au Québec. Nous vivons des années d'hésitation envers la souveraineté du Québec. Nous sommes confrontés à d'importants dossiers tels que: le déclin de Montréal, le projet "farfelu" de l'achat d'Énergie NB par Hydro-Québec, aventure semblable au 13 000 M$ d'achat de papier commercial adossé à des actifs "non bancaire" par la Caisse de dépôt et placement du Québec. la réfection de Gentilly-2 pour 2 000 M$ alors qu'une centrale au gaz neuve construite à moins sde 2 km de Gentilly-2 coûte en pénalité contractuelle autour de 150M$ par année pour ne pas produire.
    Et ce spectacle macabre se déroule sous la haute responsabilité de fantômes non-imputables à la Henri-Paul ROUSSEAU, Thierry VANDAL (prédestiné ?) et les Jean CHAREST de ce monde. Comme s'exclame ma petite-fille "Mon Dieu, grand-maman...!" Les québécois doivent se ressaisir, il y a trop de gaspillage des deniers publics.
    François A. LACHAPELLE retraité Montréal

  • Archives de Vigile Répondre

    28 décembre 2009

    Comme le dit avec beaucoup d'à-propos monsieur Racine, «Le PQ doit foncer davantage, être davantage convainquant... Si Charest peut se permettre de jouer au PM du Canada alors qu’il est PM du Québec, Pauline Marois doit se donner le droit de jouer à la PM du Québec même si elle est dans l’opposition»
    Et c'est justement ça le problème. Ils doivent foncer avec plus de mordant. Mais à les voir aller on se demande s'ils ne préfèrent pas être l'opposition...

  • Archives de Vigile Répondre

    28 décembre 2009

    Il est plutôt étonnant que ce livre n'ait jamais été traduit, selon mes recherches.
    Qui voudra s'occuper de faire traduire ce livre ?
    Il devrait aussi être rééditer en anglais et éditer en français.
    J'espère qu'il le sera avant le prochain référendum.
    Alain Raby

  • Archives de Vigile Répondre

    26 décembre 2009

    Le contexte actuel me dit que Jean Charest était à Copenhague pour se faire du capital politique aux yeux de l'Ontario et de la Colombie-Britannique bien avant de défendre les intérêts du Québec. Il ne faut pas se leurrer, Charest vise le poste de PM du Canada, donc comment un futur premier ministre du Canada peut-il bien défendre les intérêts du Québec "souverain?
    Si le Québec n'avait pas autant de barrages hydroélectriques, il ferait bien mauvaise figure au sujet des émissions de gaz à effet de serre, donc lorsque je vois Charest aller faire la morale aux autres provinces canadiennes, j'ai honte! Le Québec n'est pas en guerre avec les anglophones du ROC, mais en guerre contre Ottawa, l'institution seulement.
    Donc, dans le contexte actuel, les pays du monde entier on vu un Canada dysfonctionnel, où un premier ministre fédéral était assez indifférent de ce cirque et où un premier ministre provincial tentait de jouer aux grands, sans avoir réalisé quoi que ce soit.
    Ainsi, dans ce contexte, ça donne entièrement raison à Jane Jacobs, à savoir que le Québec et le ROC seraient beaucoup mieux chacun de leurs côtés. Pour le moment, Toronto est encore la capitale économique et culturelle du Canada. Montréal n'a pas vraiment plus d'importance que Vancouver ou Calgary.
    Enfin, personne n'a dit qu'il fallait tracer le chemin de la souveraineté du Québec avec le livre de Jane Jacobs. Nous parlons seulement d'analyser les arguments, les idées, les comparaisons, les analogies ( entre Suède et Norvège) afin de renforcer le discours en faveur de l'indépendance du Québec et de diminuer la peur de passer à l'acte dans la population.
    Le PQ doit foncer davantage, être davantage convainquant... Si Charest peut se permettre de jouer au PM du Canada alors qu'il est PM du Québec, Pauline Marois doit se donner le droit de jouer à la PM du Québec même si elle est dans l'opposition.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    26 décembre 2009

    Merci de nous avoir ainsi présenté le point de vue de Mme Jacobs sur cette question si importante pour nous.
    Faut-il une écrivaine et urbaniste américaine pour éclairer les Québécois qui croient encore en la fédération canadienne? En tout cas, quelqu'un comme Sarkozy ne pourrait la blâmer, si elle était encore de ce monde, d'étroitesse d'esprit et de «détestation» (sic) du Canada anglais, puisqu'elle n'est pas née au Canada et avait élu domicile à Toronto...
    Très instructif.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 décembre 2009

    Le travail de Mme Jacobs colle a la réalité de l'époque. Toronto était la capitale économique du Canada. Dans le contexte actuel ce n'est plus le cas.
    La fédération canadienne s'effrite a vue d'oeil. Lors du récent sommet de Copenhague sur les changements climatiques le Québec et l'Ontario on fait belle figure et le gouvernement d'Ottawa s'est fait arracher le peu de plumes qu'il lui restait.
    Dans le modèle décrit par Mme Jacobs le Québec (sans l'indépendance)perdrait son statut et ce retrouverait a la remorque du reste du Canada. Il faut prendre en considération que quand un territoire devient un fardeau,le fardeau doit être larguer.
    La seule condition qui pourrait justifier le maintien de la main mise sur le territoire est s'il peut servir de quelque manière que ce soit.
    Le territoire possède alors une valeur et cette valeur sera l'objet de convoitises donc de relations avec ceux pour qui cette valeur est profitable.
    Le livre de Mme Jacobs est remarquable mais il ne doit pas servir de justification pour prouver
    la légitimité de la démarche souverainiste.
    La démarche souverainiste est inscrite dans la valeur du territoire et dans la volonté des habitants de ce territoire de poursuivre collectivement son développement dans s'est intérêts a lui.
    A Copenhague le Québec (et d'autres états juridiquement inféodé) a été reconnut par les États présent et parlait en son nom propre.
    Si le Québec est reconnu par les États présent il est donc perçu sur la scène internationale comme indépendant.
    Et Jean Charest a agit comme un chef d'État.
    Il défendait les intérêts du Québec et non pas les intérêts du Canada.
    Il est impératif de coller au contexte actuel afin de voir bouger les choses. Les modèles d'hier ne peuvent servir a expliquer le présent et encore moins l'avenir.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 décembre 2009

    M Racine,
    Puisque nous sommes sur le thème de comparer le Québec, demie État annexé, avec les pays d'Europe du Nord, pays ayant atteint le stade d'État optimal.
    J'aimerais attiré votre attention sur un débat que nous imposera notre gouvernement, au prise avec un problème grave de finance publique. Déjà un groupe de 4 "experts" ont produits un document pour le gouvernement afin d'orienter ce débat en le confinant dans la double cadre du fédéralisme de droite. Au final le but étant de faire accepter à l'ensemble de la population de se sacrifier pour combler le trou creusé par le transfert de richesse au réseau d'intérêts qui squatte notre État.
    La contre partie de ce débat sera sans doute mené par des intervenants de la société civil dont l'argumentaire risque aussi d'être confiné dans un cadre limité: Augmenté les impôts pour maintenir les services. Il est évident que personne ne proposera de refonder l'État en récupérant l'ensemble de nos capacités d'agir du fédéral.
    Ce débat déborde largement ces confinements.
    En fait il s'agit de dégager des stratégies d'État pour en arriver à l'amélioration de la productivité politique et économique du Québec. Afin d'en arriver à des gains de productivités (pour maintenir les missions sociales de l'État, entre autre).
    Les pays d'Europe du Nord lors de la crise des années 80 ont eu à réinventer leurs modèles de social démocratie devenu trop lourd et couteux. D'après ce que j'ai compris ils ont réussi a refonder l'État et réaliser des gains de productivités important: Ils auraient passé de la social démocratie à la sociale économie.
    J'aimerais savoir si vous avez de la documentations au sujet de cette période: Les paramètres du problème; les stratégies appliquées et les résultats obtenus.
    Je veux faire la démonstration que le Québec a le même défi pour refonder son État que les pays d'Europe du Nord. Et que du fait de son annexion au fédéralisme il est limité dans ses capacités d'agir et ne peut donc se doter d'une stratégie d'État cohérente à cet égard. (La cohésion est la clé, ici)
    Je vous joins quelques textes que j'avais écris sur le sujet comparant le Québec et différents pays:
    Je répond ici à un expert de l'Institut Économique de Montréal. Lequel compare le Québec à la Suède.
    http://www.vigile.net/Oui-mais-a-deux-conditions-l
    Foresterie: Finlande un modèle pour le Québec
    http://www.vigile.net/Foresterie-la-Finlande-un-modele
    Pétrole: Norvège un modèle pour Québec
    .........................................
    Si cela vous intéresse vous pouvez communiquez avec moi via ma page d'auteur sur Vigile (message privé).
    Merci de votre attention et vos contributions que je ne rate jamais de lire.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    26 décembre 2009

    M Racine,
    Merci pour vos contributions toujours appréciées.
    M Robin Philpot a réaliser un des derniers entretiens avec Mme Jane Jacobs:
    http://www.vigile.net/L-opinion-meconnue-de-Jane-Jacobs
    Elle fut la "darling" des médias de Toronto, après la publication du livre que vous évoquez, elle est devenu.... non existante.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    26 décembre 2009

    Merci monsieur Racine.
    C'est un beau cadeau que vous nous faites en cette occasion de Noel.
    Jeanne du Lys