Grippe H1N1: a-t-on paniqué pour rien?

L'Empire - la fabrication de la PEUR

Dans le dossier de la grippe H1H1, «les gouvernements ont-ils cédé à la panique?», s’interroge le correspondant du Devoir à Paris, Christian Rioux. En France, seulement 8% de la population a été vaccinée, contre 55% au Québec. Dès le début de la campagne de vaccination, le corps médical manifestait son scepticisme. Celui-ci s’est transmis à la population.
Cette semaine, le gouvernement français a annoncé l’annulation des commandes portant sur 50 millions de dose de vaccin. Paris cherche aussi à vendre des millions de doses achetées mais inutilisées. «On a cédé à la panique, a affirmé au Devoir un spécialiste des maladies infectieuses et ancien président de la Croix rouge française, le docteur Marc Gentilini. On a vu dans la presse quotidienne des reportages terroristes avec des images où l’on ne montrait que les quelques cas graves répertoriés. Il n’y a pourtant eu en France que 200 morts de la grippe H1N1, face aux 2000 à 6000 morts que fait chaque année la grippe saisonnière.» (L’Organisation mondiale de la santé estime toutefois qu’une telle comparaison amène des conclusions trompeuses.)
L’opposition socialiste a fait de cette question le sujet de la rentrée politique. Elle réclame une enquête parlementaire et dénonce les pressions exercées sur le gouvernement par l’industrie pharmaceutique. Un député socialiste a souligné: «C’est un fait avéré que notre pays est celui qui a dépensé le plus pour vacciner le moins». L’ex-candidat à la présidence de la République, François Bayrou (Mouvement démocrate), a adopté une position plus raisonnable, à mon avis, en se refusant «à jeter la pierre au fait qu’on ait pris des précautions».
Au Canada, notamment au Québec, on cherche aussi à écouler les vaccins inutilisés. Le critique du Parti québécois en matière de Santé, Bernard Drainville, dénonce cette décision: «Ce serait un peu ridicule qu’on renonce à nos doses de vaccin alors qu’on a encore 45% de la population qui n’est pas vaccinée, pour réaliser tout à coup qu’il y a une troisième vague et qu’on n’a pas les vaccins pour protéger notre population.»
Pour ma part, tout en sachant qu’il y a certainement eu panique en partie alimentée par les médias, j’aime autant l’excès de prudence que la nonchalance. D’autant que cet «excès de prudence» était endossé par les autorités médicales de tous les pays développés et par celle de l’OMS.
Vous, qu’en dites-vous?

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André Pratte878 articles

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[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8aQEqnh0QHuh4GyBg&ved=0CEEQ6AEwBQ#v=onepage&q=pratte%20Tout%20est%20pourri&f=false]

[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.





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