Exportation de nos bureaux chefs et centres de décisions.

Tribune libre

Exportation de nos bureaux chefs et centres de décisions. Tiré du Journal de Québec.
Nos firmes d'ingénierie sont la proie des Américains.
Commentaire 1, introduction :
Le gouvernement du Québec est le principal donneur d’ouvrage à nos firmes d’ingénieries.
Lorsque qu’un gouvernement comme celui de M. Charest dévie les intérêts des citoyens en fonction des intérêts des amis libéraux au dépend des intérêts des citoyens, il s’ensuit une catastrophe économique appréhendée et l’appauvrissement de notre société par la migration de nos meilleurs cerveaux et la perte de contrôle de nos firmes d’ingénieries.

Nos entreprises d’ingénieries locales ayant moins de contrats, elles songent alors à vendre leurs actifs.
La firme d’ingénierie AECOM de Los Angeles a obtenus des contrats du gouvernement Charest via notre Hydro-Québec.
Une autre firme de Los Angeles.
Tetra Tech suit un cheminement semblable dont je n’ai pas tous les détails.
La décision de Québec via M. Charest de ne pas s’opposer et même de favoriser via la négociation d’un traité avec les amérindiens, la vente de l’Alcan à l’australienne Rio Tinto, contribue aussi à modifier l’obtention de contrats à des firmes qui nous sont étrangères et à disperser notre économie.
Québécois agissez…
Le Journal de Québec du lundi premier novembre 2010, P. 34, chronique, Votre argent, génie conseil, par Michel Munger et Olivier Bourque, apporte sans le savoir la confirmation de ce que j’avance sur les conséquences de l’élection du gouvernement Charest.
Le titre : La proie des Américains.
« En moins de deux ans, les géants des Etats-Unis ont amorcé un mouvement d’acquisitions en sol Québécois. Si bien que plusieurs acteurs du milieu s’inquiètent de la situation. » Réf. Journal de Québec.

Tecsult, 1,300 emplois, 6 ième rang Qc, vendu en 2008, à AECOM/Los Angeles;
RSW (Mtl, 550 emplois, 10 ième rang Qc, vendu 24 sep. 10, à AECOM, Los/Angeles
BPR, 1,960 emplois, 4 ième rang Qc, vendu le 05 oct. 10 à Tetra Tech/Los Angeles
Commentaire 2 (Jean-Pierre Plourde):
Ces firmes, ce sont des bras de levier importants de l’économie qui s’envolent, chacun des meilleurs cerveaux favorise le maintient de 10 autres emplois secondaires autour des sièges sociaux et des bureaux régionaux en plus de subventionner leur milieu.

Nos Québécois n’ont pas compris dans quel monde on vit. Il est urgent d’apprendre.
Mme Marois, on ne revendique pas ses droits, on les prends. Vous devez changer d’attitude avant la prochaine élection au risque de rester dans l'opposition.
Être responsable, c’est s’assumer, se tenir debout, pas de quémander ce qui nous appartient déjà. Vous devez montrer de la fermeté, pas de la mollesse.
L’avenir des territoires du Québec sont en jeux, notre prochain Premier Ministre doit oser prendre le contrôle de l’immigration, il devra assumer notre culture en l’imposant aux immigrants comme condition d’entrée, il n’y a aucun accommodement qui soit raisonnable lorsque notre survie est en jeu.

On se doit tous de comprendre et de contrer les stratégies de nos adversaires, le référendum de 1995 a été battu parce que l’on a pas compris cela.
L’économie et nos cerveaux les plus brillants doivent travailler pour nous, pas pour les étrangers.
Notre gouvernement doit être là pour favoriser nos entreprises et le développement de nos citoyens, pas celui des étrangers.

La Caisse de dépôt, avant l’arrivé de Jean Charest, avait le mandat de favoriser notre développement. Notre fleuron subit une véritable hémorragie au profit des étrangers
Québécois agissez.
Voici d'autres extraits de l'article du Journal de Québec.
« Le président de la firme d'ingénierie Cima +, M. Olechnowicz s’inquiète : Nous recevons des offres régulièrement, confie-t-il. Des offres beaucoup plus intéressantes que la valeur à laquelle je vend à la relève. Il faut résister, car nous voulons laisser un héritage à nos jeunes ingénieurs. J’aime mieux avoir moins d’argent dans mon compte bancaire et laisser un héritage. »
Firme SNC-Lavalin, Jacques Lamarre, ancien président : « J’ai déjà été approché dans le passé et, pour moi, il n’en n’est pas question… (vendre à des Américains)
Le bureau chef de SNC-Lavalin va demeurer à Montréal. »
« Quand on perd un bureau-chef, on perd de l’influence. C’est toujours quelque chose qui est dommageable, car une division d’une grande société internationale, ce ne sera jamais un bureau chef. C’est dommage.
Quand vous avez un bureau-chef, vous avez les infrastructures, les prises de décision, les hauts salaires de la société, les contributions aux œuvres de charité. C’est de la richesse. Quand on perd un bureau-chef, c’est une perte assez significative. Jacques Lamarre
M. Lamarre croit que le gouvernement du Québec doit aider les firmes québécoises à se solidifier et à s’épanouir. …
C’est mieux qu’on aide cette société d’une manière solide que d’empêcher une acquisition.
En génie conseil, les acquisitions servent à bonifier son effectif et à se procurer des clients. En revanche, les honoraires versés par ces clients, notamment les municipalités québécoises, partent directement aux Etats-Unis.
Commentaire 3 (Jean-Pierre Plourde) :
Les commentaires de ces gens ne laissent aucune place à l’improvisation. Ces personnalités nous démontrent clairement la direction à suivre.
À la page 35 du même journal, on apprend ceci:
La mine Jeffrey d'Asbestos, appartient à 65% à Bernard Coulombe de la compagnie Fibre forte Québec inc. L'autre 35% appartient aux travailleurs de la mine.

La coopérative et les travailleurs miniers de Mine Jeffrey viennent d'accepter de vendre à l'unanimité la totalité des actions des travailleurs à un consortium international demeuré secret, une transaction de plus de 2 millions à répartir aux 709 membres de la Coop. une transaction estimé à la valeur actuelle des actions approximative.
Les Américains n'ont jamais digéré la nationalisation de l'amiante sous René Lévesque. Ils ont délibérément détruit auprès de nos citoyens la crédibilité de l'amiante afin de pouvoir racheter aujourd'hui cet actif au moyen d'un emprunt qu'on devra tous financer.
Tenez vous bien:
La SGF c'est comme la caisse de dépôt, objectif: Favoriser le développement du Québec et son rayonnement à l'étranger.
Le consortium international doit maintenant convaincre la Société Générale de Financement du Québec de lui accorder une garantie de prêt de 58 millions de dollars.

La demande pour la fibre chrysotile va en augmentant dans les pays comme l'inde et la Chine. Pour effectuer une telle demande, il faut donc que le consortium ait acheté la majorité des actions.

J'ai personnellement vu les conditions de travail des travailleurs dans les années soixante, il n'est pas étonnant que la plupart en sont mort.

La direction connaissait les conditions de travail des travailleurs. Ne pas avoir amélioré les conditions de travail à cet époque équivaut pour moi au même objectif que celui de distribuer des couvertures contaminées à la petite vérole aux Amérindiens.
La poussière dans le milieu de travail à cet époque était épouvantable et les moyens de prévention pas très développés.
Il en était également ainsi pour les travailleurs des salles de cuves de l'Alcan d'Arvida à la même époque avec des conséquences semblables pour les travailleurs, ce dernier phénomène était connu dans le milieu mais n'avait cependant pas été ébruité.

Aujourd'hui les conditions de travail se sont énormément améliorés rendant ces produits beaucoup moins nocifs à manipuler.
Nous allons donc tous ensemble financer un consortium international qui va exploiter nos ressources minières à son profit et les investir ailleurs.
Il n’est pas nécessaire d’en ajouter.
Québécois agissez et merci d’être là.
Jean-Pierre Plourde, http://saglacweb.blogspot.com


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4 commentaires

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    3 novembre 2010

    Bonjour M. Gilles:
    J'ai utilisé l'expression tiré de l'article du journaliste.
    Le terme "bureau chef" se trouve dans le commentaire de M. Jacques Lamarre.
    Vous avez parfaitement raison de signaler cet écart. Le bon terme est bien, "siège social".
    C'est le seul de mes articles ou j'ai utilise délibérément le terme de "bureau Chef".
    Je vous invite à lire entre autre, mon texte: http://www.ameriquebec.net/actualites/2008/09/24-montreal-le-traite-de-lapproche-commune-va-te-faire-mal-2.qc , vous en saurez plus sur notre situation.
    Dans aucun autre de mes articles traitant d'économie vous ne retrouverez cette expression de bureau chef.
    La plupart des firmes d'ingénierie utilisent fréquemment l'anglais.
    La plupart de ces personnes sont davantage familières avec l'expression "bureau chef" que de celui de siège social.
    Je suis d'accord avec vous qu'on doit faire un effort pour utiliser la bonne terminologie.
    Remplacer le terme par siège social aurait été pour moi plus approprié.
    Je crois qu'il faut y voir l'importance de réagir contre notre asservissement.
    Notre langue et notre culture sont attaquées de toutes parts, accommodement dit raisonnable, immigration dans Montréal, subventions d'écoles étrangères, etc.
    Croyez-vous vraiment que c'est avec l'attitude de Mme Marois qu'on va retrouver nos droits. NON.
    Affirmons-nous, utilisons la clause nonobstant, payons pour nos écoles seulement. Nos règles doivent être la norme pour tous les immigrants sans options.
    Arrêtons de gaspiller nos ressources, faisons le ménage dans nos vie, dans notre état, c'est la seule façon de retrouver notre estime de soi et de donner des raisons valables et motivantes à nos enfants de continuer d'aller à l'école.
    Notre société doit être laïque, il ne devrait rester qu'un semblant de catholicisme culturel non pratiquant faisant parti de notre héritage sans obligation pour personne d'être converti à quoi que ce soit.
    Osons faire du Québec un état ou la religion est une question personnelle et qui doit le rester.
    Merci d'être là.
    Jean-Pierre Plourde,
    http://saglacweb.blogspot.com

  • Archives de Vigile Répondre

    3 novembre 2010

    Je ne veux pas faire le téteux monsieur Plourde, mais en tout respect je voudrais vous signaler que l'expression bureau chef est un anglicisme total...
    Je suis d'avis que l'expression siège social serait plus appropriée.

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    2 novembre 2010

    Bonjour Mme Poulin:
    Je ne crois pas que la solution soit d'exporter, comme vous le dite les entreprises qui nous exploitent.
    Non, la solution c'est exercer une forme de protectionnisme comme le font déjà tous les pays dynamiques.
    Donnons des contrats à nos firmes et on leur permet de grandir et ensuite d'exporter leur talents.
    La création de l'Hydro-Québec dans les années soixante à créé une dynamique si importante avec de nouveaux projets comme celui de fabriquer des lignes de transports d'énergie de 735 KV, du jamais vu. Un joyaux de centre de recherche avait alors vu le jour, celui de l'Hydro-Québec à Varenne. Ce fut un énorme tremplin pour beaucoup de firmes d'ingénierie d'ici, qui rayonnèrent et dont plusieurs rayonne encore à l'étranger comme Lavalin.
    Aujourd'hui, beaucoup de développement et d'innovations sont étouffés afin d'empêcher la prise de confiance en soi des Québécois, l'exploitation du moteur roue est l'une de ces innovations étouffées tout comme le refus d'impliquer l'Hydro dans la fabrication des éoliennes et la décision de lui retirer l'exploitation du gaz au Québec pour donner ce droit à des intérêts particuliers des amis du pouvoir.
    On parle ici de dizaines de milliers d'emplois qui pourraient assurer un avenir important pour notre culture et notre développement économique.
    Tout développement de notre économie doit être étouffé par Ottawa, parce qu'il considère notre culture comme son pire ennemi. Il faut donc l'empêcher de rayonner. Des milliards sont investit pour nous rapetisser et transférer ailleurs nos innovations.
    Si le Québec n'avait pas été soumis aux barrages d'Ottawa, Québec serait probablement aussi populeux que le reste du Canada, ce qui nous aurait donné un pouvoir qu'Ottawa trouve inacceptable.
    Merci de votre participation.
    Jean-Pierre Plourde.
    http://saglacweb.blogspot.com

  • Isabelle Poulin Répondre

    2 novembre 2010

    Merci Monsieur Plourde pour vos recherches.
    Malheureusement ceux qui réalisent ce qui se passe sont parfois déjà en mauvaise posture. La vente de nos actifs se fait par des transferts qui fragilise notre position de jour en jour. Quand une entreprise comme Hydro Québec réussit à se détourner de ses objectifs premiers de fournir de l'énergie abordable à ses citoyens et se diviser en 4 pour servir des intérêts obscurs ou mystérieux qui ne semblent pas profitables pour l'ensemble des Québécois, on peut bien se demander si un tel modèle ne puissent pas être appliqué à toutes nos vaches à lait.
    On peut se demander si nous ne sommes pas devenus le siège social d'une entité internationale qui en versant plusieurs primes, ne vise pas tout simplement à exploiter le Québec et ses institutions au profit d'une cause occulte.
    Agir serait d'exporter le siège social qui nous exploite, c'est bien la preuve que la richesse se trouve parmis nous !