Est-ce un piège? Comment l’éviter!

Charest - dilapidation, dissimulation et corruption


Nous avons sué “sang et eau”! Tous n’étaient pas d’accord. Nous l’avons fait quand même. Déficit zéro. L’avenir d’un peuple et de ses politiques publiques, disions-nous, seront mieux servis par des finances saines que par un État qui additionne des déficits à ses dettes. Un grand coup a été donné. Qui a laissé des marques. L’équilibre a été atteint. Puis le début du réinvestissement eut lieu et des nouvelles politiques sociales furent aménagées. Notamment les centres de la petite enfance et les dispositifs de développement local et régional pour ne nommer que ceux-là.
Puis vinrent les libéraux fédéralistes : diminution des impôts de l’État québécois, affaiblissement de sa capacité de conduire les grands travaux (PPP), sous-traitance au privé du développement économique local et régional (les FIERs) changement de vocation de la Caisse de dépôt et de placement (priorité aux rendements et non au développement ), vente de la Bourse de Montréal, croissance de la dépendance du Fédéral pour la conduite des affaires économiques, croissance de la dette, puis, finalement, retour aux déficits… case départ. Tout ce parcours pour rien!

Le gouvernement Charest, comme tous les gouvernements de droite, met à mal les finances de l’État. Dans quel but? Dans quels intérêts? Suivant quelle logique? Fédéraliste jusqu’au bout des ongles veut-il, comme ses prédécesseurs, laisser à la gouvernance alternative souverainiste une situation à ce point dégradé qu’il souhaitera qu’elle se décourage d’œuvrer à l’essence de son projet: faire le pays? Est-ce un piège? Comment l’éviter?


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