En réponse à la passivité de l’élite politique souverainiste face à l’affront de Sarkozy

Tribune libre 2008


« Permettre une injustice signifie ouvrir le chemin à toutes les autres qui suivront. » Willy Brandt
Un compromis qu’il faut radicalement récupérer
L’actualité politique au Québec dépasse la portée de ces mots écrits il y a quelques mois : Le patriotisme officiel qui se manifeste présentement au Québec n’est qu’un masque servant à cacher les intérêts de classe des exploiteurs et des pilleurs de ressources fiscales et naturelles.
La capitulation après tant de connivences de la bourgeoisie québécoise pro-étapiste et pro-autonomiste devant les représentants du centralisme à Ottawa, nous a apporté une preuve de plus avec le référendum volé en 1995.
Cet état de fait ne devrait être appelé à durer encore bien longtemps si le PQ récupérait de manière radicale son idéologie de fondement qui l’avait porté à conquérir le pouvoir en 1976. Cette analyse qui aurait dû être faite depuis longtemps par les militants qui ont, en tout temps, délégué l’action politique qu’englobe ce compromis statutaire de faire du Québec un pays parmi tant d’autres, dans le concert des nations du monde, aurait pu sauvegarder ce principe d’unité idéologique en se débarrassant des éléments perturbateurs qui ont provoqué la débandade de centaines de milliers de membres depuis sa fondation.
Ce n’est qu’en optant pour la fuite en avant de ces membres, formant aujourd’hui des groupes souverainistes marginaux et sans rapport entre eux, que l’action politique indépendantiste va atteindre son objectif. Car c’est un fait que la débandade des membres, militants et supporteurs d’une quelconque organisation politique ruine le parti et augmente les difficultés pour régénérer l’action indispensable de sa raison d’être
(1).
Jean-Louis Pérez ( membre du PQ )
Vive le Québec libre de caciques, de tricheurs de la politique, de traîtres et de pilleurs des ressources fiscales et naturelles
***
1. Passage extrait de mon article L’indépendance ou la servitude


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