Pendant que Pauline Marois salue « l’élégance du chef du Parti Libéral » de
ne pas présenter de candidat contre elle à la prochaine élection partielle
de Charlevoix, du même coup, elle s’offusque que l’ADQ puisse en présenter
un!
Mais qu’en pense les électeurs de Charlevoix ? Ou de tout autre comté
vivant cette situation?
N’ont-ils pas le droit de s’exprimer? Sont-ils obligés de regarder les
grands décideurs faire la partie au dessus de leurs têtes encore une fois?
Allons donc, trêve de petite politique et de petites combines décidées
dans les couloirs du parlement. Mme Marois veut se présenter, eh bien
affronter aussi Madame, il n’y a pas de gloire à gagner sans peine non?
Les électeurs de Charlevoix décideront eux même de qui doit les
représenter, en tenant compte de leurs besoins et de leurs enjeux propres à
leurs milieux de vie. Voteront- ils, pour donner de la visibilité au chef
du PQ ( il commence a en avoir bien besoin ) ou en signifiant son
mécontentement face au régime Libéral et votant ainsi pour l’ADQ?
Chose certaine, les indépendantistes, ceux qui espèrent et croient en
notre pays le Québec en seront quittes encore une fois pour attendre le
prochain scrutin.
Mais justement en attendant, pourquoi ne pas s’informer et prendre contact
avec ce nouveau parti en voie de naitre qu’est le PI. Ainsi, nous serons
donc plus nombreux, mieux structurés et formerons ainsi la voie à tous ceux
et celles qui rêvent de notre Québec indépendant.
Serge Larochelle
Québec
http://sergela.over-blog.net/
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
8 mars 2009Salut papa,
Je suis fier de toi .
Bisous jetaime
Luc Bertrand Répondre
21 août 2007Merci Mme Marina D (Desgagnés? Dufour? Desbiens?) pour rappeler aux internautes de Vigile l'appui croissant à notre projet de pays! En effet, Charlevoix n'a aucune leçon à recevoir de personne, et surtout pas des "comtés-girouettes" qui ont suivi la tendance à la mode et sont passés aux mains de l'ADQ.
Mon commentaire sur le fond libéral du comté repose sur l'appréciation que j'ai faite des résident(e)s de l'Isle-aux-Coudres où mon épouse et moi avons pris plaisir de passer nos vacances depuis 1992. Bien sûr, l'île ne compte qu'environ 1 500 résident(e)s, ce qui est peu par rapport à l'ensemble du comté, et je ne connais pas les résultats détaillés des sections de vote de l'Isle lors des consultations populaires de 1980, 1992, 1994 et 1995. Nous séjournons aux Voitures d'Eau, dans la municipalité de St-Louis à l'Isle-aux-Coudres. Le propriétaire-fondateur est le capitaine Éloi Perron, un brave marin qui a navigué pendant 42 ans sur les goélettes qui ont donné leur nom à l'hôtel. Je conviens avec vous que nombre d'anciens marins et leurs épouses qui ont dû travailler très jeunes (M. Perron a débuté comme cuisinier à 11 ans, après être devenu orphelin à 2 ans (père) et 7 ans (mère)) et n'ont pu bénéficier d'une instruction digne de ce nom (ce qui ne l'a pas empêché de réaliser de grandes choses, le site de l'hôtel étant magnifique, accueillant et paisible). Bien sûr, lorsque vous lui demandez s'il est Québécois, il vous demandera gentiment (avec son humour noir) si l'Isle-aux-Coudres fait partie de la région de Québec (la ville!)! En lui parlant, j'ai appris ses nombreux déboires avec les fonctionnaires et élu(e)s de Charlevoix lorsqu'il avait fait de la politique afin d'obtenir des services décents pour les gens de l'Isle. Malheureusement, il est probablement trop tard pour faire réaliser à des personnes de son âge (85 ans en novembre prochain) qu'il faut savoir distinguer l'arbre (les fonctionnaires locaux) de la forêt (le gouvernement), que les élu(e)s et employé(e)s de l'État de l'époque n'étaient probablement guère plus instruits que lui et que le fait d'avoir été privé d'un cours vraiment objectif d'Histoire du Québec et du Canada l'empêche manifestement d'établir des liens de cause à effet avec les "histoires d'horreur" qu'il lit quotidiennement dans sa propagande locale (Le Soleil de Québec).
De plus, il faut croire que les résident(e)s fédéralistes de l'Isle-aux-Coudres s'affichent davantage (torchons rouges) que les souverainistes, à en juger lors de mes randonnées cyclistes autour de l'Isle. Je dois admettre toutefois que le nombre de ces symboles du Canada colonisateur est en baisse sensible depuis 1992.
Puisque mon épouse et moi ne pourrons revoir notre petit coin de paradis avant le 27 octobre prochain, je salue tou(te)s les résident(e)s de la belle région de Charlevoix et leur sens politique (et patriotique) lors de l'élection partielle de septembre. Que madame Marois réussisse ou non sa rentrée parlementaire, elle devra, tôt ou tard, rendre publique sa vision comment elle entend faire l'indépendance du Québec. Loin de favoriser un pur opportuniste comme le candidat de l'ADQ, mon commentaire ne visait qu'à faire réaliser la futilité (selon moi et moi seul) d'élire une cheffe de parti qui ne se démarque aucunement de ces prédécesseurs de "souverainistes de convenance" et d'accélérer la chute du parti qui a trahi la confiance du mouvement indépendantiste depuis bientôt 33 ans.
Archives de Vigile Répondre
20 août 2007Monsieur Bertrand,
Faites confiance aux gens de Charlevoix!
Référendum de 1980=42.42%(oui) 57.58% (non) 83.58% (taux de participation)
Charlottetown 1992 = a été rejetée a 61.95% 78.37 (taux de participation)
référendum de 1995= 56.64% (oui) 43.36% (non) 90.53%(taux de participation)
Depuis 1994, que nous élisons un député souverainiste, nous avons bien l'intention de continuer à travailler pour notre pays,nous sommes fiers de ce
coin du Québec et nous ne sommes pas du tout à plaindre.Quand à Mario Dumont
qui dit vouloir présenter un candidat pour le bien de la population de Charlevoix et qui lorgne l'autre rive du fleuve Saint-Laurent, je veux dire à ce voisin d'en face dont le seul vrai intérêt est son pouvoir de rester sur l'autre rive et de ne pas s'inquièter.Nous saurons prendre nos responsabilités,avec notre franc parler et
le courage de nos bâtisseurs , dans la dignité et la fierté .
Luc Bertrand Répondre
20 août 2007Je sympathise totalement avec les électeurs de Charlevoix! Les gens de Pointe-aux-Trembles ont vécu les mêmes frustrations le 14 août 2006, alors qu'André Boisclair choisissait "le comté le plus sûr du Québec" (c'est sa propre publicité qui l'affirmait, en soulignant également les 36 années de confiance - ou de patience aveugle et stérile? - des pointelier(e)s envers le Parti Québécois et l'idée de souveraineté du Québec). En effet, devant la décision des Jean Charest (PLQ) et Mario Dumont (ADQ) de ne pas présenter de candidat(e) face au nouveau chef de l'opposition de l'Assemblée nationale, les électeurs en ont été quittes à devoir choisir entre 8 candidat(e)s souverainistes lequel ou laquelle pourrait le (la) mieux défendre leurs préoccupations, pourtant très nombreuses à part la question nationale non résolue (service de transport en commun inadéquat, présence de 6 ou 7 des 10 plus gros pollueurs DU CANADA sur le territoire du comté, renvois d'eaux d'égoûts non traitées directement dans le fleuve, appauvrissement du quartier et hausse du phénomène des gangs de rue, fermeture de commerces au profit de la région de Lanaudière, débordement des urgences, rue Sherbrooke en état chronique de "planche à laver", etc.).
Malgré tout, André Boisclair jouissait toujours de la confiance de la base indépendantiste, résultat du long et patient travail de conviction des Marcel Léger, Michel Bourdon et Nicole Léger, ainsi que des sondages outrageusement et surréalistement favorables au PQ depuis la course à la direction de l'été 2005.
Je ne crois pas que Pauline Marois dispose de conditions aussi favorables lors de l'élection partielle de septembre prochain. En plus de devoir affronter le même adversaire adéquiste qui a livré une chaude lutte à Rosaire Bertrand, madame Marois fera face à une présence fédéraliste beaucoup plus forte et enracinée qu'à Pointe-aux-Trembles, quartier populaire de l'Est de Montréal et un des berceaux du mouvement indépendantiste. Contrairement aux électeurs fédéralistes pointeliers qui ont dû appuyer des candidats marginaux ou s'abstenir de voter, les Charlevoisien(ne)s fédéralistes pourront se rabattre sur l'ADQ pour passer, tout à la fois, un message au Parti Québécois et au gouvernement libéral à l'effet que la population locale ne compte pas se laisser imposer son (sa) représentant(e) à l'Assemblée nationale par les chef(fe)s des partis, qu'elle est insatisfaite de l'administration libérale et qu'elle en a soupé avec la fausse représentation du Parti Québécois vis-à-vis du combat pour l'indépendance nationale.
Quel sera le coût pour eux comme pour nous pour ce "geste de désobéissance politique"? AUCUN! Nil! Niet! Nicht! Tôt ou tard, l'actuel gouvernement minoritaire tombera et les électeurs charlevoisiens auront rapidement l'occasion de faire un choix vraiment éclairé et démocratique pour la personne qui saura le mieux représenter leurs intérêts et leurs préoccupations, qu'elles soient nationales, régionales ou locales.