Élus du PQ: représentants de la population ou soldats de la «Dame de béton» ?

De par ses multiples dérives et trahisons, le PQ a fait fuir les artistes qui tentaient de mettre au monde un pays imaginé, fier et généreux.

Tribune libre

Étant dans une circonscription (Rosemont - Montréal) dans laquelle la députée dissidente du PQ (Madame Louise Beaudoin) est inaccessible aux citoyens et semble avoir disparu à toutes fins pratiques …, il ne m’est pas possible de rappeler à la personne qui a le statut de député qu’elle représente la population et ses intérêts collectifs (elle ne retourne pas les appels et ne répond pas aux messages…). C’est cependant ce qu’il faudrait faire, tout particulièrement dans le cas de ces députés du PQ qui semblent avoir mis leur intelligence entre parenthèses, pour se transformer en serviles petits soldats de la «Dame de béton» et de ses calamiteuses stratégies politiques !
C’est pourtant Madame Louise Beaudoin elle-même qui rappelle que: «Le rôle d'un(e) député(e) est de représenter les citoyens de sa circonscription à l'Assemblée nationale.». Elle se prétend pourtant accessible aux citoyens: «Je vous invite (…) à échanger avec moi sur les sujets qui vous préoccupent et sur lesquels je peux intervenir en votre nom.» (www.louisebeaudoin.org). La triste réalité est que la chanson du regretté Félix Leclerc peut se conjuguer au féminin: «La veille des élections, ELLE t'appelait son fiston. Le lendemain comme de raison ELLE avait oublié ton nom …»
C’est aussi le lucide poète qui rappelait aux puissants la réalité vécue et les raisons de la révolte: « J'ai un fils enragé (…) J'ai un fils écrasé Par les temples à finances (…) J'ai un fils dépouillé Comme le fût son père Porteur d'eau, scieur de bois Locataire et chômeur Dans son propre pays (…) ».
De par ses multiples dérives et trahisons, le PQ a fait fuir les artistes qui tentaient de mettre au monde un pays imaginé, fier et généreux. Avec les artistes, à nous, citoyens du Québec, de nous réapproprier ce vaisseau amiral lancé vers l’avenir d’un pays qui nous appartient.
Yves Claudé


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé