Discrimination interdite aux élus de Montréal

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La censure multiculturaliste se radicalise sous l'administration Plante

Les élus montréalais pourront désormais être sanctionnés s'ils font preuve de discrimination. L'administration Plante a décidé de modifier le code d'éthique s'appliquant aux membres du conseil municipal afin d'interdire le profilage social et racial.



Cette modification survient alors qu'une conseillère d'arrondissement d'Anjou, Lynne Shand, a soulevé la controverse sur les réseaux sociaux en dénonçant le fait d'avoir été traitée par une médecin portant le voile. Celle-ci a été exclue de son parti et a fait l'objet d'une plainte à la Commission municipale du Québec, mais rien dans le code d'éthique des élus montréalais ne sanctionnait clairement de tels propos.


Ce sera désormais le cas. L'administration Plante a adopté ce matin une modification au code d'éthique qui interdira dorénavant de faire preuve de discrimination envers les citoyens. Le règlement précise que l'interdiction vise tant la race, la couleur, le sexe, l'identité ou l'expression du genre, la grossesse, l'orientation sexuelle, l'état civil, l'âge, la religion, les convictions politiques, la langue, l'origine ethnique, la condition sociale ou le handicap.


À noter, les démarches pour modifier le code d'éthique avaient été entreprises bien avant la controverse entourant la conseillère Shand. La commission de la présidence du conseil municipal a remis un rapport en ce sens en septembre 2017, soit il y a un an et demi. L'administration Plante avait manifesté son appui aux recommandations en mars 2018, mais c'est seulement cette semaine que les modifications ont finalement été adoptées.


 


Le conseil municipal aura toutefois son mot à dire lors de ses prochaines rencontres, les 15 avril et 13 mai. C'est seulement à la suite de ces votes que le règlement entrera en vigueur.




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