Montréal dans un nouveau délire

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« Chose certaine, écrire correctement deviendra un acte de dissidence intellectuelle dans l’administration municipale « projetmontréalienne ». »


Radio-Canada rapportait vendredi que la Ville de Montréal soumettra bientôt ses employés à des séances de rééducation linguistique, pour leur apprendre à réécrire comme l’exigent certaines ultraféministes. En pleine pandémie, la gauche radicale garde le sens de ses priorités.


En gros, il faudrait réinventer les règles de la langue française. C’est le règne de l’écriture inclusive et épicène.


On apprendra à tordre les règles de la langue et à écrire de la manière la plus « neutre » possible, quitte à déformer la grammaire et le sens des mots pour lutter contre la supposée « suprématie du masculin ».


Grammaire


Idéalement, on veut effacer le masculin et le féminin – voyons-y un écho de la théorie du genre qui rêve d’un monde sexuellement neutre, aseptisé.


Tout cela au nom de l’inclusion et de la lutte contre l’oppression. Les grands mots accouchent de grands maux.


Comment ne pas voir là une forme d’hallucination idéologique et linguistique ?


Derrière l’écriture inclusive, on trouve une forme de féminisme paranoïaque qui se croit en lutte contre la « suprématie du masculin » dans la langue française. 


Ceux qui en font la promotion ont tendance à voir du sexisme dans les règles de la langue française, mais à n’en voir aucun dans le voile islamique.








Écoutez Les idées mènent le monde, une série balado qui cherche a éclairer, à travers le travail des intellectuels, les grands enjeux de sociétés.





C’est le néoféminisme académique qui cache derrière l’appel à l’émancipation féminine une aversion pour le grand méchant homme blanc.


Cette reconstruction idéologique du français est toxique.


Il faudrait pousser à l’apprentissage du français, pas le détruire.


Dialecte


Le dialecte montréalais, qui versait déjà dans cette forme particulière de la démence linguistique qu’est le franglais, se détachera encore plus du français international. Nos Inclusifs, qui se croient ouverts sur le monde, nous enfoncent dans un provincialisme étouffant.


Il m’arrive de croire que la gauche radicale est une forme de névrose idéologique. 


Chose certaine, écrire correctement deviendra un acte de dissidence intellectuelle dans l’administration municipale « projetmontréalienne ».




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