Des fonds publics pour promouvoir la souveraineté lors de la Fête nationale

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Il fait son travail de député souverainiste





Parce qu'il a à coeur l’indépendance du Québec, le député de Terrebonne Mathieu Traversy, a utilisé des fonds publics pour promouvoir la souveraineté à travers deux vidéos de voeux pour la Fête nationale.


«Le Canada c’est un beau pays. Les rocheuses, les prairies, les sables bitumineux, les sénateurs, la Reine... Imaginez-vous si un jour on devait perdre tout ça. C’est un très beau pays le Canada, mais ce n’est pas le mien. Le Québec gagnerait à parler en son propre nom à l’international en matière d’économie, de culture, d’environnement. On pourrait enfin contrôler complètement ce qui se passe sur notre territoire, sur notre fleuve, nos rivières, nos chemins de fer. On cesserait de payer en double pour tout, on pourrait aider pleinement les gens de chez nous, nos entrepreneurs, nos artistes, nos jeunes familles, nos athlètes. En somme, les mieux placés pour savoir de quoi le Québec a besoin, ça restera toujours les Québécois. On a huit millions de bonnes raisons de se faire confiance. À nous de se dire oui à l’avenir et de se donner les moyens de réussir. Vive le Québec, vivement l’indépendance et bonne fête nationale à tous les Québécois», voilà les propos qu’il a tenus dans sa vidéo en 2015.


Cette vidéo, dont les coûts ont été remboursés par des fonds publics, avait pourtant été approuvée par l’Assemblée nationale, assure le député qui ne voit pas de problème à afficher ses convictions grâce à ses vidéos réalisées avec l’argent des contribuables.






«Le texte a été analysé par des gens de l’Assemblée nationale et approuvé par l’institution.»








«On fait des souhaits. On souhaite que le Québec devienne un pays. On ne fait pas la pédagogie de l’indépendance avec tout l’argumentaire. Ce n’est pas une vidéo pour tenter de convaincre. C’est des souhaits lancés par le député», se défend Mathieu Traversy qui assure qu’«il est permis de faire des vidéos comme celui-ci».




La vidéo publiée cette année était plus modérée. Le député a toutefois profité une fois de plus du contexte de la Fête nationale pour mousser l’option de la souveraineté à travers une capsule partagée sur les médias sociaux et sur son site internet.




«J’ai été élu démocratiquement par des électeurs qui partagent mes visions de l’avenir du Québec [...] Ce n’est pas interdit. Ça serait une grave erreur pour les indépendantistes d’arrêter de faire entendre leur vision et leurs souhaits pour l’avenir du Québec. Ça serait de condamner le Québec dans l’immobilisme ou, du moins, dans la vision unique du statu quo actuel. Je pense que j’ai été élu entre autres pour faire valoir cette option-là», croit le député péquiste.


Un message à saveur indépendantiste a aussi été payé par les contribuables dans le Journal La Revue en guise de souhaits pour la Saint-Jean-Baptiste.



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