Congé forcé

2537dfc5813dc87bc50bc13e881c471c

Hamad bénéficiaire des bons sentiments de Couillard






La politique est aussi une affaire de relations humaines. C’est ce qui explique la décision du premier ministre Couillard de ne pas être trop sévère avec son ami Sam Hamad.




L’attachement du PM envers le président du Conseil du trésor est tel qu’il ne lui enlève rien, ni son titre, ni sa limousine. Il laisse même entendre qu’une fois le dossier éthique refermé, il pourra revenir...




« Démissionné »




Sam Hamad est donc en congé. Une sorte de congé de maladie, a expliqué samedi le premier ministre alors que le soleil printanier l’auréolait de bonté divine.




Son ami Sam reste donc, sur papier, le grand patron du Vatican de la dépense. Il se retire «temporairement», comme le serait toute victime d’un «pétard mouillé»...




Mais si le premier ministre Couillard ne sévit pas plus durement, c’est aussi parce que Sam Hamad, s’il se jugeait injustement traité, serait capable de tout. Même de laisser tomber la politique.




Une autre élection complémentaire, c’est tout ce qui manque au cauchemar des libéraux!




Les poubelles




M. Hamad n’a pas été «démissionné», mais c’est tout comme. Un ministre, assis dans le salon à écouter la télé ou la radio, ce n’est plus vraiment un ministre. À quoi bon une limousine quand on a nulle part où aller?




M. Hamad pourra cependant se consoler à l’idée qu’il n’est sans doute pas la dernière victime des années Charest. Le rapport de la commission Charbonneau permet incidemment de penser que, grâce à L’UPAC, on n’a pas encore tout vu...




Le retrait du ministre Hamad sera surtout néfaste pour la capitale. Il s’entendait à merveille avec Régis Labeaume, le nouvel ami du CIO.




Les responsabilités du Trésor seront assumées par le ministre des Finances, Carlos Leitao. C’est François Blais, un intellectuel féru de revenu minimum, qui hérite des dossiers de Québec. Et du fantasme olympique...




 



Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé