Marine au pays de la rectitude...

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Le mauvais voyage





On peut comprendre Pierre Karl Péladeau d’être furieux contre quelques-uns de ses militants. Frayer avec Marine Le Pen du Front national, c’est politiquement incorrect. C’est dangereux, chez nous, de ne pas penser ou faire comme tout le monde.


Au pays du consensus, on ne peut même pas exprimer des réticences trop claires envers l’immigration. PKP a d’ailleurs regretté d’avoir dit un jour qu’au rythme où vont les choses, le PQ «perd un comté par élection»...


«Les gamins»...


En France, ça fait longtemps qu’on fait de la vraie politique avec les vrais mots. Là-bas, on ne fait pas que dans l’émotion et la démagogie à deux sous.


Marine Le Pen, une figure dominante de la politique française, était de passage au Québec. Mais on n’a su que sommairement ce qu’elle avait à dire. Des perturbateurs professionnels ont dérangé sa visite dans la capitale hier matin: «Allez, les gamins! Allez vous coucher»! Elle n’a pas froid aux yeux, la fille de Jean-Marie!


 


Seul Amir Khadir aurait voulu la confesser, mais Mme Le Pen a décliné l’invitation: «Des gens comme Amir Khadir, j’en ai plein en France»...


Quelques supposés péquistes lui auraient parlé. Des jeunes, fascinés par le FN, un parti qui refuse l’immigration massive et qui propose de renvoyer dans leur pays d’origine ceux qui commettent des actes criminels.


Les immigrants


Accueillir 25 000 réfugiés, comme l’a fait le Canada, «c’est une folie», dit Mme Le Pen. La France ne devrait pas accepter plus 10 000 immigrants par année. Au rythme de 60 000, le Québec amorcerait-il donc un remplacement de sa population?


On a été mieux informés de la visite de Barack Obama à Cuba. C’était plus sympa, plus consensuel. C’est effectivement plus agréable de rêver à l’île de Castro que de parler en termes clairs de l’impact de l’immigration intensive chez les minoritaires.




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