Ce qui lie la Flandre et le Québec

Par Katrien Verreyken

17. Actualité archives 2007

Tertio (Anvers) (traduction libre)

La Belgique n'est pas le seul pays qui doit faire face à un bilinguisme difficile, qui est en proie à une sécularisation et qui cherche son équilibre dans une nouvelle société multi religieuse. La province du Québec, située dans l'immense Canada boisé partage ces mêmes soucis. Comment fonctionne la province francophone avec sa population bilingue et multiculturelle? Comment se déroule la sécularisation du Québec après 400 ans de catholicisme? Un reportage de Katrien Verreyken
Se séparer or not to separate?

Le Québec et la Flandre, les différences et les ressemblances

La Province du Québec au sein de l'immense Canada ressemble sous beaucoup d'aspects au petit frère nord américain de la Flandre. C'était pour Tertio une raison d'aller y prendre le pouls.
De « Maple Leaf », le drapeau canadien blanc et rouge avec la célèbre feuille d'érable m'a frappé lorsque j'ai atterri à Québec. La ville est appelée le paradis des fonctionnaires, le coeur de la politique du Québec francophone. Québec est l'unique province francophone au sein de la fédération canadienne. Lors de sa première législature (1970-1976), l'ancien premier ministre libéral Henri Bourassa (sic) a fait du français la langue officielle du Québec. Son successeur René Lévesque a été un pas plus loin en instaurant, la très controversée loi 101 en 1977. Le français n'était plus uniquement la langue officielle mais également la langue d'usage au travail et dans l'enseignement, la langue de communication et de commerce.
L'enseignement en anglais n'est possible jusqu'à aujourd'hui que pour les enfants dont les parents ont suivi une éducation en anglais au Québec et donc pas pour les immigrants anglophones. Depuis 1970, les francophones majoritaires au Québec reçoivent toute la protection et les privilèges.
La langue est l'élément clé pour identifier les communautés en Belgique et au Canada mais le contexte est totalement différent. Primo, la répartition entre les deux communautés linguistiques est totalement différente. Dans notre pays, il existe un partage presque parfait entre les néerlandophones en Flandre et les francophones en Wallonie. Le problème chez nous c'est Bruxelles : situé (sic) en Flandre mais à 85% francophone. Au Canada près d'un million de francophones habitent en dehors du Québec, ce qui représente près de 5% (sic) de la population totale du Canada. Seul (sic) la province voisine du Québec, le Nouveau Brunswick, compte 34% de francophones. Québec compte 82% de francophones, 8 % d'anglophones et 8 % d'habitants qui ont une langue maternelle autre que le français ou l'anglais. L'unité canadienne est donc plus menacée que la belge. Montréal, la métropole québécoise compte 75% de francophones, Bruxelles en Flandre près de 15%.
Les régions belges ont une large autonomie et regardent pour le futur vers une perspective fédérale et moins vers le séparatisme. Au Canada, dès le moindre problème, la question du séparatisme est soulevée. Les partisans d'un Québec libre entre autres, les intellectuels, écrivains, journalistes estiment que d'un point de vue économique, leur pays est consciemment mis au second plan par les anglophones et qu'un Québec indépendant le ferait mieux.
Les opposants estiment eux que la province du Québec ne pourra conserver sa prospérité qu'au sein d'une confédération canadienne. Le 30 octobre 1995, 4.9 millions d'électeurs québécois se sont rendus aux urnes pour un référendum avec comme résultat 50.6% des votes contre un Québec indépendant.
La population québécoise à (sic) une composition très complexe. Les nouveaux immigrants ont voté massivement en faveur du « non » parce que beaucoup proviennent de pays où de telles revendications d'indépendance ont mené à la guerre. Ils sont venus au Québec pour le calme et la stabilité et désirent les conserver. La population autochtone est également presque unanimement contre l'indépendance parce qu'ils ont peur que leurs droits, fixés par le fédéral, ne soient négociés par le Québec.
L'indépendance est un principe complexe tout comme l'autodétermination flamande. La situation aurait été différente si 90% des québécois n'avaient pas voulu de l'état canadien mais ce ne fût (sic) pas le cas.
L'évolution démographique est également complètement différente au Canada que chez nous. Chez nous le rapport entre le nombre de néerlandophone (sic) et de francophone (sic) reste pratiquement inchangé depuis un demi-siècle. Seul (sic), Bruxelles reste solidement français (sic) ce qui explique les positions du gouvernement flamand qui souhaite coûte que coûte maintenir la frontière linguistique telle que fixée en 1963.
Au Canada cela bouge plus. En 1951, la pays compte 29% de francophones et 1991 pas moins de 24%. Le Québec comptait en 1941, 29% de la population totale du Canada depuis les années 90, on est tombé à 25%.
La politique d'immigration y est certainement pour quelque chose. Des 140 millions d'immigrants (sic) (sic) qui vivent au Canada, 45 millions habitent (sic) au Québec soit un tiers donc. La population du Québec est constituée d'un méli-mélo coloré (sic). La population d'origine « les aborigènes » parmi lesquels les Inuits, les Indiens et les Métis. Il existe également les familles blanches (sic), les premiers colons avec un peu de britanniques, de français (sic) et d'autres éléments d'Europe de l'Ouest. Mais la province compte aussi beaucoup de chinois, de coréens; de malaisiens, taiwanais et cambodgiens.
Le Canada les accueille volontiers sous son toit s'ils emportent avec eux un grand bagage financier, une bonne formation, utile au développement du pays. Chaque année, 48.000 immigrants pénètrent au Québec. L'immigration est soumise à une série de règles rigoureuses. Les autorités provinciales du Québec acceptent en principe tous les immigrants qui connaissaient le français ou qui veulent l'apprendre avec en priorité les immigrants en provenance de pays francophones. A cause de cela, le Québec n'atteint pas les quotas fixés pour chaque province par les autorités fédérales, ce implique (sic) que le nombre d'anglophones ne cesse de croître au Canada.
Ce que le Canada fait de bien - comme 4 autre (sic) pays dans le monde - c'est d'accorder le statut de résident permanent aux réfugiés de guerre. Un résident permanent n'est pas un citoyen. Il n'a pas le droit de vote et n'a pas le droit de travailler pour les autorités mais il dispose de tous les autres droits.
Il n'est pourtant pas évident pour un résident permanent de trouver du travail. C'est ce qu'explique la serbe Jelena Krstic, directrice du « Service d'aide à l'adaptation des immigrants » de la ville de Québec qui aide à l'intégration des immigrants. Elle plaide en faveur d'une reconnaissance urgente des diplômes étrangers. « Selon les statistiques officielles, la scolarité moyenne des immigrants est de 16 ans » explique Jelena Krstic « Il y en a pourtant beaucoup au chômage même s'ils avaient avant leur arrivée le profil correct pour entrer au Canada. ». Au Québec, il y a une blague qui circule et qui dit que le meilleur endroit pour avoir une attaque c'est dans un taxi car les chauffeurs sont tous des médecins dont le diplôme n'a pas été reconnu.
Claude Fradette, porte-parole du Ministère de l'Immigration et des Communautés Culturelles admet que la reconnaissance des diplômes étrangers est délaissée. Les critères d'acception pour les nouveaux immigrants ont changé, aujourd'hui on recherche plutôt du personnel technique que de l'académique. Le marché est selon lui saturé. « Le ministère mobilise toutes ses forces afin de rester ouvert envers les immigrants » ajoute Fradette « Ils apportent très souvent une nouvelle expertise et ce au bénéfice de la productivité de l'entreprise. Les départements de ressources humaines d'ailleurs se spécialisent dans des programmes d'accueil. Il existe dans chaque entreprise des projets à l'essai avec les immigrants qui donnent de très bons résultats. 85% des participants restent par la suite au sein de l'entreprise. »
Encore une grande différence entre la Flandre et le Québec : la fédération canadienne compte 10 provinces, l'Etat fédéral belge a deux communautés linguistiques - sans oublier la petite communauté germanophone - et trois régions. Dans notre pays, Bruxelles est un facteur de stabilité. Le Canada est moins stable que la théorie ne l'impose parce que le Québec est la seule province francophone, il représente un phénomène dissident.
Pourtant, le directeur du Centre d'études canadiennes, Jack Jedwab trouve que la situation est beaucoup moins tendue qu'il y a 30 ans. « Nous devons bien entendu rester vigilant (sic) mais la plupart des jeunes québécois sont de bons bilingues. Ils sont également plus ouverts à l'autre communauté linguistique que les adultes. » Jedwab reconnaît que lorsque l'on s'éloigne des grandes villes ou dans les autres provinces anglophones, le bilinguisme est moins évident.
Le bilinguisme au Canada est principalement l'affaire des intellectuels francophones canadiens au Québec qui la plupart du temps connaissent l'anglais. Ailleurs au Canada, les anglophones parlent à peine le français parce qu'ils y voient peu d'intérêt. L'anglais est une langue universelle.
Mais le Canada fait des progrès. Selon les statistiques, 15% des jeunes canadiens anglophones en dehors du Québec sont bilingues, ce qui représente le double de leurs parents.
Pourtant deux tiers des francophones du pays se sentent méprisés par les anglophones. Jedwab compare le bilinguisme au Canada à un mariage « Chacun doit reconnaître et accepter ses spécificités et ses différences. Si ce n'est pas le cas, alors la séparation est nécessaire. » Les vieux griefs et les vieilles frustrations ne se déracinent pas. C'est à cause de cela que tant de francophones aspirent à un Québec indépendant.
La laïcisation étrangle l'église catholique

La recherche fébrile d'une nouvelle identité

Le Québec était, jusque dans les années 50', le territoire le plus catholique de l'Occident libre. Cela changea rapidement dès les années 60'. Même pas dix ans plus tard, le Québec faisait partie du top dix des pays les plus laïcisés. Quels sont les facteurs qui y ont contribué? Et où se trouve le souffle nouveau de l'église?
Au début du XXème siècle, le Québec était le pays le plus catholique de l'Occident libre, hormis l'Irlande peut-être. Alors que la croyance en Europe s'érodait depuis le 19ème siècle, elle s'épanouissait dans le Canada français. Il n'y eut jamais au Québec plus de prêtres et de religieux par tête d'habitants qu'en 1950. Le Canada français était jusqu'au milieu du XXème siècle la société avec le plus fort taux de croissance au point de vue de la population. L'intérêt pour l'église était immense. C'est elle qui était responsable de l'enseignement, de l'éducation, des soins médicaux et de la sécurité sociale. Elle a joué un rôle important dans la colonisation, l'exploitation des ressources naturelles et le maintien de la langue française au Québec. Dès 1960, les choses ont changé de façon très rapide. En une dizaine d'années, la laïcisation a complètement laminé les structures religieuses. Le taux de natalité est actuellement le plus bas de tout le Canada, et un des plus bas des pays occidentaux.
Quels sont les facteurs responsables de cette évolution? Souvent on parle de celui créé par la Révolution Tranquille des années 1960 comme étant le plus important. Ici aussi on évoque la question de l'oeuf ou de la poule. Est-ce que la Révolution Tranquille a été le point de départ de la laïcisation, ou, était-ce une façon de traiter la perte d'un nombre de valeurs sûres? Un revirement si radical et rapide qui a créé un malaise dans la société. Pour en sortir, les Québécois commencent à chercher de « nouvelles » valeurs. Une d'entre elles est le nationalisme. Tout à coup ils ont pris conscience d'eux-mêmes et de leurs possibilités. C'était le début de l'identification propre des citoyens du Québec. Ils se sont finalement demandés qui ils étaient et en quoi résidait leur originalité. Le monde s'ouvrait, e.a. parce que l'église toute puissante devait lâcher la bride.
En 2006 l'église catholique connaît des temps difficiles au Québec. Ce sont, en grosse partie les mêmes problèmes que ceux connus en Flandre : trop peu de vocations et un vieillissement rapide des religieux. Les évêques du Québec ont, au cours des 20 dernières années, demandé plusieurs fois à Rome de bien vouloir consacrer des femmes, mais, Rome a refusé. Pourtant ce sont souvent des femmes qui sont actives dans les paroisses et qui les font travailler. Mais c'est perdu d'avance. Les prêtres font de plus en plus de « burn-outs » suite à la décadence (sic) de leur paroisse et n'arrivent plus à rassembler leurs fidèles. Du fait que l'église n'est plus responsable pour l'enseignement et les soins, elle se trouve face à une grave crise d'identité.
Cela se remarque fort bien chez les Augustines à Québec-Ville. Elles représentent l'un des Ordres les plus anciens de la région. Elles sont présentes à Québec depuis 1639. Elles y fondèrent la première église, douze hôpitaux et les premières institutions de travail communautaire. Elles ont structuré la vie sociale et les paroisses, s'occupaient de l'éducation et de la santé des citoyens, et, non des moindres, du maintien de la langue française. Le développement du Québec allait de pair avec le développement de l'église.
Elles sont actuellement encore 49. Leurs cloîtres dans la province ferment les uns après les autres, de sorte que celles d'entres elles qui sont encore actives se sont senties obligées de retourner à Québec-Ville. Cette communauté est également en train de s'éteindre. Les soeurs ont le plus grand mal à vendre leurs idéaux. En réaction à cette trop forte domination de l'église, les citoyens s'opposent radicalement à tout ce qui peut avoir une couleur religieuse.
« L'église n'a pas assez composé avec ce processus de laïcisation », conçoit Soeur Lise Tanguay, « Par instinct de survie elle s'est repliée très fort sur elle-même, au lieu d'ouvrir ses portes au monde. En cela un fossé immense s'est installé entre elle et la vie quotidienne. Les gens ne savent plus ce que l'église peut signifier pour eux et l'église ne sait plus ce qui passionne les gens ».
Mais Soeur Lise aperçoit encore quelques points de lumières dans la noirceur : « L'église doit s'orienter de façon totalement différente. Maintenant que les écoles vont supprimer, à partir du 1er septembre 2008, le cours de religion, c'est l'église qui devra s'occuper de cette tâche et à nouveau propager activement la Parole de Dieu ».
Selon Soeur Lise, les jeunes y sont certainement ouverts : « Ils approchent les religions à nouveau sans complexes et en curieux par leur manque de connaissance ». Ils ne doivent plus courber l'échine sous le joug d'une église dominante. La jeunesse est en quête de spiritualité. L'église doit pouvoir s'y ingérer. »
Alain Crevier, présentateur du programme « Second Regard », un magazine traitant de thèmes religieux sur Television Canada (sic), constate cette ouverture chez les adultes aussi.
« Malgré l'influence diminante de l'église, les Québécois osent sans cesse exprimer leurs convictions religieuses » constate celui-ci. « Il y aura moins de tabous ». Crevier constate un grand besoin de donner un sens à la vie. « La grande question existentielle retentit sans cesse plus clairement grâce à la pluralité religieuse et multiculturelle de la société. »
Soeur Lise voit certainement encore un avenir pour l'église catholique au Québec malgré le vide à l'horizon : « Il y a toujours des besoins que les grandes organisations ou l'état ne peuvent combler, tels la solidarité, le soutien gratuit, l'écoute. »
« Beaucoup de catholiques demeurent actifs sur le plan social et communautaire, » constate également le théologien Jean-François Roussel. « Les structures de l'église disparaissent peut-être, mais les chrétiens restent. Ils soutiennent volontairement des groupes et organisations impliquées pour les pauvres, les malades et les jeunes. Selon moi, une tâche importante est réservée à l'église catholique par le dialogue interreligieux. Elle est la religion la mieux structurée et la plus ancienne du Québec ».
« Je me fait (sic) fort de dire que de nouvelles communautés vont naître à partir des masses avec comme origine un véridique appel de Dieu » dit fermement Soeur Lise. « J'espère déjà que nous pourrons transposer nos valeurs religieuses et nos convictions dans un langage contemporain qui saura toucher la jeunesse ».
Suppression du cours de religion en 2008
Une des conséquences de la laïcisation rapide au Québec est la suppression, à partir du 1er septembre 2008, du cours de religion - aussi bien dans l'enseignement inférieur que secondaire -, qui sera remplacé par un cours « d'éthique et de culture religieuse ». Le but de ce cours est de permettre aux étudiants de faire la connaissance d'autres religions, ce à quoi la vie dans un Québec multiculturel ne peut que contribuer.
Le système scolaire au Québec s'appuie depuis sa création sur des communautés religieuses. Il y avait des commissions scolaires pour les écoles protestantes et catholiques », explique Gérard Guimont, directeur du secrétariat pour les affaires religieuses du ministère de l'Education. « Depuis 1981 on a fondé des commissions scolaires francophones et anglophones, non plus basées sur la conviction religieuse, mais sur la langue de l'école. C'était une évolution logique, car la liberté de culte existe bien dans la constitution de 1975. Les élèves peuvent aussi choisir de suivre un cours de morale ».
Mais était-il besoin d'un tel nouveau programme? « Une enquête à grande échelle menée auprès des parents des écoliers a fait ressortir qu'ils estimaient que le cours de religion à l'école n'était plus nécessaire. Mais les jeunes devaient quand même bien rester au courant de leurs racines religieuses, culturelles et sociales » explique Guimont. « Si l'enseignement rejette les valeurs et la croyance par dessus bord, elle rejette aussi une partie de la culture. Le cours « d'éthique et de culture religieuse » joue là-dessus. »
Qui va donner ce nouveau cours? « Un corps professoral spécialement formé » répond Roger Boisvert, coordinateur des Affaires religieuses du Ministère de l'Éducation. « Les gens qui enseignent déjà la religion vont recevoir une formation complémentaire. Ils doivent se positionner différemment et conserver une distance objective et neutre par rapport aux diverses religions. »
« En même temps ces professeurs ne peuvent pas dans leur cours aborder les religions de façon trop objective » estime le théologien Jean-François Roussel. « Cela ne peut pas devenir un cours encyclopédique. Les jeunes doivent être impliqués activement et invités à se positionner par rapport à toute une panoplie de religions. » Roussel reconnaît qu'il ne s'agira pas d'une tâche facile pour les professeurs : « Beaucoup d'enseignants d'écoles inférieures sont déjà énormément frustrés par le volet religion dans leur travail. Ils doivent maintenant subitement enseigner toutes les religions; et, par-dessus le marché, d'une manière authentique ».
S'attend-on à des problèmes? « La loi a été acceptée et bien accueillie en juin 2005 » estime Guimont.
« On s'attend quand même encore à quelques oppositions de la part des juifs et des musulmans, parce que, par ex. dans la tradition juive, il est interdit d'être confronté à d'autres religions avant d'avoir atteint 12 ans d'âge. Mais nous espérons que ces groupes de population accepterons (sic) ces nouveaux cours par respect envers notre société multireligieuse. ».


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 janvier 2008

    Bonjour,
    J'ai trouvé l'article intéressant. Je suis recherchiste et suis à la recherche de Flamands à Montréal. Tous les contacts et toues les informations pouvant m'y aider sont les bienvenus.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 décembre 2006

    Que fait cette Catherine dans la vraie vie?
    Je suppose que son reportage fut réalisée dans la langue flamande.
    Y-a-t-il une version écrite en néerlandais de Flandre?
    Qui a traduit?
    Le Catholicisme ne fut pas absolu sous la gouverne française au Québec.
    Est-ce que derrière chaque arbre du Canada se cache un immigrant?