Le Coup d’État constitutionnel de Trudeau

Aucun rapport avec la réalité

Les nouvelles révélations sur le « rapatriement » de la Constitution

Tribune libre


Le livre de Frédéric Bastien montre un Trudeau paranoïaque, manipulateur, imprévisible, mais aussi déterminé, voir entêté, à « libérer » le Canada de la tutelle britannique.
Comme les autres décisions regrettables et potentiellement tragiques, sinon chargées de ridicule du gouvernement Trudeau, dont la Crise d’Octobre 70 et les préparatifs de guerre contre le Québec exposés lors de la découverte des documents secrets Neat Pitch et Northern Express, sans oublier les menaces d’interventions armées contre le gouvernement Lévesque, menaces qui ont été tuées dans l’œuf, le « rapatriement de la Constitution (sic) n’avait presqu’aucun rapport avec la réalité.

En réalité, l’Angleterre avait commencé à dégager son emprise sur l’Amérique Britannique du Nord dès 1867, avec le British North America Act. Froidement réalistes, (j’ai étudié dans leurs institutions), les Anglais savent depuis longtemps qu’en géopolitique, les Actes ne parviennent que très lentement à leurs finalités. Ils se calculent en termes de siècles et non d’années ni même de décades.
En 1867, la décision du gouvernement impérial de Londres tenait compte de l’appréciation du contexte et de la situation que firent les dirigeants anglais de l’époque. Depuis 1774, les Anglais n’avaient qu’une obsession en tête : la perte des Treize colonies, la plus riche de toutes les colonies de l’Empire, devenues les États-Unis. Pour les Anglais, le traité de Paris de 1763 ne leur accordait que des glacis et une tête de pont pour reprendre les Treize colonies. Les tentatives de 1774 jusqu’en 1776 pour inféoder définitivement les Yankees de Nouvelle Angleterre furent un échec. La guerre de 1812 a permis aux Anglais de défendre l’Amérique Britannique du Nord mais non de reprendre les États-Unis.
Restait une possibilité : poursuivre la construction du chemin de fer intercolonial qui fournirait à l’Empire britannique la logistique nécessaire pour entretenir à long terme une guerre contre les États-Unis. C’est pour amasser les fonds nécessaires à la poursuite de cet objectif que le gouvernement centralisateur, unitaire et arbitraire d’Ottawa a été fondé.
Mais les Anglais ne se faisaient aucune illusion quant à l’issue finale de cette guerre de grande envergure. De 1860 à 1864, avec la guerre de Sécession américaine, le Nord avait écrasé le Sud et les Anglais, qui avaient misé sur le Sud, avaient perdu leurs investissements. Restait à défendre l’Amérique Britannique du Nord, alias Canada, afin de gagner du temps.
Mais le Canada, Québec compris, était presqu’inhabité. Pas plus qu’en Nouvelle France, la colonisation n’avait rien ou presque rien rapporté. Les colons venus d’Europe et des Iles Britanniques préféraient se rendre aux États-Unis. Au Canada, seul le chemin de fer pourrait encourager la colonisation mais les investissements britanniques dans le chemin de fer intercolonial et intercontinental subirent de lourdes pertes.
Avec le temps, préoccupés par la conquête de l’Ouest et du Pacifique, les Américains prirent leurs distances par rapport au Canada. Les Anglais perdirent intérêt mais il leur fallait renforcir la colonie, jusqu’à en faire un ou plusieurs États, afin de dissuader les Américains de monter au Nord, alors que l’Angleterre avait probablement déjà décidé de se retirer et concentrer ses efforts vers d’autres colonies plus riches. Le Canada, trop froid, trop recouvert d’obstacles, trop immense, n’intéressait presque plus personne dans les Iles Britanniques.
Ce fut le commencement des Constitutions que l’Angleterre accorda au Québec, au Canada et à d’autres colonies de l’Empire. Ces Constitutions avaient pour but de permettre à chaque colonie de progresser peu à peu de colonie vers le statut de nation et finalement vers l’État indépendant, ou presque, ce qui fut accordé avec les Statuts Refondus de Westminster en vigueur depuis le 11décembre 1931.
Entre temps, le chemin de fer, qui tenait les Américains à distance, avait servi au déménagement des Loyalistes du Québec vers l’Ontario méridional, à la guerre de 1885 contre les Métis de l’Ouest, à la guerre des Boers, celle de 1914-18 et celle de 1939-45. Avant les autoroutes et l’aviation, il avait également servi au développement des provinces.
Le pouvoir est complètement dans ses communications. Avec la construction des autoroutes et l’arrivée des nouvelles communications à partir de 1960, les provinces de l’Amérique Britannique du Nord ont acquis la possibilité de devenir de nouveaux États. Le gouvernement d’Ottawa ne peut plus l’ignorer.
Nous sommes loin des élucubrations de Pierre Elliott Trudeau avec son « rapatriement de la Constitution et le Canada Act » du 17 avril 1982. Cette décision était anachronique.
Le temps est venu pour Ottawa de décentraliser les pouvoirs en faveur des provinces, appelées au statut reconnu d’États.
JRMS

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René Marcel Sauvé217 articles

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J. René Marcel Sauvé, géographe spécialisé en géopolitique et en polémologie, a fait ses études de base à l’institut de géographie de l’Université de Montréal. En même temps, il entreprit dans l’armée canadienne une carrière de 28 ans qui le conduisit en Europe, en Afrique occidentale et au Moyen-Orient. Poursuivant études et carrière, il s’inscrivit au département d’histoire de l’Université de Londres et fit des études au Collège Métropolitain de Saint-Albans. Il fréquenta aussi l’Université de Vienne et le Geschwitzer Scholl Institut Für Politische Wissenschaft à Munich. Il est l'auteur de [{Géopolitique et avenir du Québec et Québec, carrefour des empires}->http://www.quebeclibre.net/spip.php?article248].





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11 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 avril 2013


    Bonjour monsieur Laflamme,
    En effet, ce qui ressort de la géopolitique, c'est que
    depuis 1867, l'Angleterre avait décidé de se défaire de
    ses colonies les moins profitables, en permettant aux
    colons de devenir nation et de se donner les assises
    de leur propre État. Les stratèges anglais ont calculé
    que ce serait plus profitable à long terme pour l'Angleterre.
    La géopolitique vise le long terme. Dans leurs décisions
    à partir du 19e Siècle, les Anglais se sont largement inspirés de l'histoire de l'Empire romain, sauf que cette
    intelligence n'était pas donnée à tout le monde.
    JRMS

  • Charles Laflamme Répondre

    19 avril 2013

    .
    Voici le lien en rapport avec mon commentaire précédent.
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/375229/londres-aurait-reconnu-un-quebec-independant?utm_source=infolettre-2013-04-09&utm_medium=email&utm_campaign=infolettre-quotidienne

  • Charles Laflamme Répondre

    18 avril 2013

    Bonjour Monsieur Sauvé,
    Quoique votre sujet porte sur le rapatriement de la Constitution, permettez moi de poser une question sur un autre sujet du même livre, à savoir le référendum de 95.
    Cette façon de John Rich de reconnaître le résultat du référendum constitue t-elle un argument relié à la Géopolitique?
    «...Quatre représentants haut placés du gouvernement britannique, dont un ministre, indiquent dans La bataille de Londres que le gouvernement britannique était prêt à reconnaître l’État québécois. Il s’agit de Martin Berthoud, chef de la division Amérique du Nord au Foreign Office au tournant des années 1980 ; John Rich, consul général à Montréal en 1980 ; John Ford, haut-commissaire à Ottawa à la même époque ; et Malcolm Rifkind, ex-ministre de Margaret Thatcher et secrétaire du Foreign Office sous John Major, au moment du référendum de 1995.
    « […]un Québec indépendant pourrait, à mon avis, être un État viable à l’échelle des pays scandinaves et jouer un rôle sérieux au sein de la communauté internationale », écrit le diplomate John Rich dans une note interne datée du 11 mars 1980.»»

  • Archives de Vigile Répondre

    12 avril 2013


    Chère Concernée,
    Il y a donc beaucoup de travail à faire.
    Avant tout le reste, le Québec doit devenir un État.
    Tout notre problême est là.
    Salutations cordiales
    ÙJRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    12 avril 2013


    Pas toutes. Aucun rapport avec la réalité.
    L’état canadien a déclaré son plein droit de propriété sur les terres dites de la couronne, les réserves du Clergé, celle nominalement en possession d’une compagnie de spéculateurs britanniques. «« Sauf celles, qui peuvent être détenues par des cultivateurs, qui les tiennent de bonne foi dans les townships. »» et«« nous garantissons des titres en vertu d’une loi »», ( cette loi existe et a reçu la sanction royale voir compl. Statuts refondus 1888).
    Donc, depuis ce décret, les lots de terre achetés en 1857 par mes ancêtres, mais étaient en culture en 1838. Ne font pas partie du Québec, ni du Canada. Un fait prouve cette vérité historique. Sur les lots que je revendique, la société électrique nationale H-Q. n’a pas pu nationaliser les ouvrages qui s’y trouvent comme elle a pu le faire, pour ceux dans le reste de la province. Ces ouvrages ne sont pas sur des terres du domaine public. Ils ont été épargnés de la nationalisation, parce que des lois protègent ces droits exceptionnels. Les ouvrages de production hydroélectrique bâtis sur mes lots sont sous le contrôle du curateur public, parce que le propriétaire est inconnu. Le curateur à confier au centre hydrique le contrôle des ouvrages ( voir rapport sur le barrage du lac TEE) et le gouvernement signe des baux aux multinationales en secret ( Ex. les baux de la centrale Jim Gray ).
    Une légende racontait que des défricheurs avaient reçu un royaume en partage, j’ai la preuve que ce n’est pas une légende, et les titres pour le prouver. Ce que je réclame n'a pas rapport avec ce qu'on veut nous faire croire, mais tout avec la réalité.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 avril 2013


    Chère Conoernée,
    Les Loyalistes ont quité le Québec par chemin de fer
    peu après l'ouverture du pont Victoria en 1860.
    Ils sont allés en Ontarion méridional et ont recu
    des terres gratuites, des bâtiments graduits, des
    équipements aratoires gratuits, des animeux et des
    semences et deux ans de nourriture toujours gratuits.
    En échange, ils devaient organiser la défense territoriale de la région contre les Américains qui débordaient sur les basses terres des grands Lacs par Buffalo en face.
    De notre côté, nous avons acheté toutes leurs propriétés au Québec.
    En géopolitique, il s'agit d'une véritable conquête
    territoriale.
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2013

    vous avez raison de dire que c'est une façon de nous assimilé seulement si l'acquéreur est loyaliste. Mais les cultivateurs qui ont acquis les cantons sont canadiens-français. Je suis moi-même descendante d'un patriote et canadienne-française. En 2003, ma famille a reçu un avis de prise en paiement du ministère des ressources naturelles concernant un droit hypothécaire sur un vaste territoire équivalent à deux cantons, un droit hypothécaire qui date de 1857. Le territoire était déjà occupé depuis 1838, mais les droits ont été reconnus en 1888.Les possesseurs de droits avant la confédération de 1867 ne sont aucunement concerné par la constitution. Une histoire de revendication à suivre.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    11 avril 2013

    Comment les institutions de l'Église de Rome ont récupéré les Cantons de l'est par osmose , selon un anglophone, auteur d'un livre censuré par les anglais et les français, qui fut publié au début de 1900.
    Dans ce livre, il fulmine contre l'Acte de Québec de 1774. (Gratos en ligne) :
    http://www.archive.org/stream/tragedyquebecex00sellgoog#page/n38/mode/2up
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2013


    Chère Concernée,
    Le système des cantons qui concerne surtout les régions
    occupées par les Loyalistes a été introduit dans
    les régions du Sud du Québec après l'Acte Constitutionnel de 1791, qui avait pour objet de nous inféoder et nous assimiler au "conquérant".
    Le canton est carré et mesure 9.6km X 9.6km.
    Avec Robert Giffard en 1628, nous avions introduit le système segneurial fondé sur le rang.
    Le rang est rectangulaire, faisant face à un cours d'eau, mesurant 200 mêtres de front par 2000 mètres de profondeur.
    Je vous conseille de lire le travail magistrai du traître
    et archi-aplaventriste Joseph Bouchette dont le titre en anglais bien sûr est:
    Topographical description of the Province of Lower Canada.
    Vous le trouverez sur la Toile. Il a écrit son ouvrage en
    1815 peu après la bataille de Châteauguay. Je le tiens
    responsable d'avoir créé et répandu l'impression que NOUS
    sommes der "losers" qui devons la vie aux "bontés" dont ont
    fait preuve les Anglais à notre égard.
    Plus tard, Joseph Bouchette a été méprisé et rejeté par ses maîtres anglais.
    Bonnes lectures. Écrivez encore pour donner vos impressions.
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2013


    Les patriots et nous
    Lors de la déclaration d’indépendance de 1838, l’article #17 est d’une importance capitale dans la situation que nous subissons aujourd’hui.
    L’article #17 se lit comme suit :
    « Que toutes les terres dites de la couronne, ainsi que celles appelées, réserves du clergé, et celles qui sont nominalement en possession d’une certaine compagnie de spéculateurs en Angleterre, appelé « compagnie des terres de l’Amérique britannique du nord » deviennent de plein droit la propriété de l’état du Canada, Sauf celles, qui peuvent être en possession de cultivateurs, qui les tiennent de bonne foi, pour lesquelles nous garantissons des titres en vertu d’une loi qui sera passée afin de légaliser la possession de tels lots de terre situés dans les TOWNSHIPS qui sont maintenant en culture.»
    M. Claude-Henri Grignon, écrivain et auteur, dont l’œuvre de « Un homme et son péché, évoque les évènements de la rébellion dans une publication intitulée;
    «« À propos des héros de 1837, 1838 et 1839 »» en page 29…
    « Ces gestes des administrateurs ne sont pas tous cautionnés par Londres. Le Colonial Office considère que le gouvernement a abusé dans l’ampleur de la répression. Londres recommande qu’il y ait réparation.
    Le BILL d’indemnité en date du 25 avril 1849, tente d’amoindrir l’impact des pertes subies par la population en 1837 et 1838. Ces lois ne reçoivent pas beaucoup de publicité. Ce n’est que trois ans plus tard que la commission des pertes commence ses audiences.
    Cette loi réclamée par nos patriotes est finalement décrétée pour garantir la possession de tels lots de terre situés dans les townships (canton). On retrouve cette loi dans «les compléments des statuts refondus de la province de Québec, en page #477 Code civil du Bas-Canada 1888 chap. #44,
    « Acte concernant le partage des terres possédées par indivis dans les townships »
    et se lit comme suit;
    « Considérant qu’en certains cas, il a été érigé des « townships » en vertu de lettres patentes sous le grand sceau de la ci-devant province du Bas-Canada et que les terres incultes de la couronne dans les dits townships ont été concédés par les dites lettres patentes aux concessionnaires y dénommés comme tenancier par indivis, qu’elles continuent à être possédées par indivis par des personnes qui tiennent leurs titres des dits concessionnaires et qu’il est impossible par le cours ordinaire de la loi d’obtenir le partage des dites terres.»
    « Rien n’empêchera le tenancier par indivis de se prévaloir de tous les moyens de défense et de prescription, ni ne le privera d’aucun autre droit à lui conféré par la loi commune du Bas-Canada ». (10-11 v., c. 37, s. 6. )
    « Pour l’instigation des titres, les dits commissaires…. Ils se guideront d’après les grands principes de justice et d’équité, et eu égard à la position exceptionnelle dans laquelle les parties intéressées dans les terres ainsi occupées comme susdit se trouvent placées. » (20 v., c. 139, s. 4.)
    Un autre décret :
    « Acte concernant les terres tenues en franc et commun soccage, ainsi que leur transport et transmission » (compl.statuts ref. P. Q.)
    « Acte pour rendre valide les transports des terres et autres propriétés immeubles tenues en franc et commun soccage dans la province du Bas-Canada et, qui a été proclamé dans la dite province comme ayant reçu la sanction royale ».
    (20 v ., c. 45, s. 6. )
    2. Le mot « terre » Dans le présent acte comprend toute propriété immobilière ou héritage susceptible d’être tenu en franc et commun soccage, et tous droits et intérêts en icelui; le mot « hypothèque » ou « charges » comprennent le privilège de bailleur de fonds, ainsi que toutes autres charges privilégiées ou hypothécaires.
    Dans « Le guide pour les notaires ayant une transaction avec le ministère des ressources naturelles » Édition du 20 février 1995. Conçu pour permettre aux notaires de prendre la relève des lettres patentes délivrées jusqu’à ce jour par le ministère des ressources naturelles,
    1.1.2. Régime sous domination anglaise (canton)
    À la suite du passage définitif du Canada à l’Angleterre (conquête de 1760), on retrouve un autre mode de concession de terres de la couronne suivant la tenure du « Franc et Commun Soccage ». Cette expression signifie que tous ceux (colons) qui ont obtenu de telles concessions de lots en sont « Propriétaires et Maîtres absolus »une fois qu’ils ont reçu les lettres patentes ».
    En conclusion, le territoire du Québec est divisé en cantons, ce qui confirme la tenure en « franc et commun soccage » Les cultivateurs propriétaires et maîtres absolus qui dû ont renoncé à l’usufruit en faveur de l’établissement de leur colonie. N’ayant pas le droit d’association politique publique à cette époque, il est difficile de se réunir pour exploiter soi-même sa propriété. Il se constitue une chambre de commerce de vautours( les membres viennent de Londres ) et ont prend ce que l’on veut, sans rendre des comptes et pour son propre commerce et profit.
    La cession emphytéotique de 1882 a pris fin après 100 ans et les biens doivent êtres retournés aux héritiers des cultivateurs propriétaires des titres ou cédé par un autre bail qui gèle les droits pour un autre 100 ans. Les lots de terre ayant été concédés par la couronne britannique sont sous sa « détention précaire » le temps que les propriétaires « en titres » se manifeste et prouve l’authenticité de ses mêmes titres dont il est le titulaire légitime.
    Descendance des patriotes et des premiers possesseurs-défricheurs fouiller dans votre histoire. Des titres de propriété des sociétés de colonisations dissoutes sont toujours valides parce que ces droits sont exceptionnels et ouverts pour réclamation.

  • Robert Bertrand Répondre

    11 avril 2013

    QUÉBÉCOIS, oui. Il faut ouvrir les yeux et assumer nos responsabilités!
    On est tellement et seulement Québécois que l'on ne s'occupe pas de nos adversaires qui font du mal plus que ce que l'on peut imaginer.
    On les laisse décider parce qu'on a aucune emprise sur les décisions qui sont prises et on ne s'occupe pas des conséquences parce qu'on a le sentiment de ne plus être de ce pays là.
    Notre devoir, c'est donc d'analyser toutes les décisions de nos adversaires, du Pays qui nous est étranger mais qui nous domine.
    On nous triche, nous manipule, nous exploite et on leur envoie nos impôts, nos taxes et on les laisse s'occuper de nos affaires extérieures, comme si le tout était entre bonnes mains.
    Nous, au Québec, on s'intéresse aux travaux publics, aux trottoirs, aux égouts, aux routes, aux autoroutes.
    Eux, pour notre bien, ils s'occupent des achats des armes, des avions, des navires de guerre par centaines de milliards de $. Mais on ne s'occupe pas de ces contrats là, c'est l'affaire de l'autre gouvernement. Mais nous payons plus que notre juste part de tous ces achats.
    Nos 50 milliards annuels servent pour qu'ils se développent à leur façon et contre nous.
    Qui reçoit ces contrats pour des avions? pour des navires ? pour des chars d'assauts, pour des services divers de l'armée? Qui voudrait croire qu'il n'y a pas de collusion-corruption dans tout ce qui se passe là-bas ?
    On ne s'en occupe pas mais c'est avec nos sommes d'argent qu'ils font ça et nous PAYONS.
    Il est temps de s'occuper de nos affaires qui sont également dans le Pays qui nous est étranger.
    On a le droit de regard sur NOS affaires. Ce sont NOS sommes d'argent.
    Des juges qui SE SERVENT du pouvoir pour faire ce qu'ils veulent et non pour servir équitablement la réalité de nos vies.
    Des politiciens qui se font élire par nous tous, citoyens du Québec et qui servent les intérêts des autres.
    À nous de s'ouvrir les yeux et de voir quand ils nous mentent, nous trichent, nous manipulent, nous volent.
    Ils font tout ça malgré les serments qu'ils font pour SERVIR les citoyens.
    Robert Bertrand,
    2013-04-11